Cour Pénale Occidentale ! Lapsus révélateur.
Incroyable ! Au XXI siècle
l'application technique de la légalité, entrave la justice. Cela prouve
simplement, que nous avons des apostats de la condition humaine à la
"tête" de nos institutions. Que nos dirigeants nationaux étaient des
salauds, nous avons eu l'occasion de le constater, que les instances
internationales étaient phagocytés par des salauds, nous l'avons repéré, mais
que la justice s'embarrassait d'artifices pour protéger des salauds, cela nous
l'ignorions... Ce monde est cloaque où seuls les rats survivent. ET je m'excuse
auprès de ces petits animaux bien plus acceptables que ces salauds.
Avons-nous les bonnes personnes au
bon endroit ? Savons-nous faire la différence entre la personne compétente et
la personne assujettie à des intérêts particuliers ? Savons-nous faire la différence
entre la véritable justice et les règlements utilisés par les salauds, visant à
poursuivre leur rapine ?
06 août 2014 | Par Stephane
M.
Dernier crime à Gaza : le crime de haute trahison
Texte de Christophe OBERLIN, chirurgien courageux exerçant
souvent à Gaza.
Aujourd’hui est un jour de deuil supplémentaire pour les
Palestiniens.
Hier 5 aout 2014 Mr Riad Al MALIKI, ministre des
Affaires Etrangères de Palestine a obtenu de Mme Fatou BENSOUDA procureure de
la Cour Pénale Internationale l’annulation de la plainte déposées le 25 juillet
2014 par Mr Saleem Al SAQQA ministre palestinien de la Justice et Mr Ismaeel
JABER procureur général de Gaza pour les crimes de guerre commis à Gaza par l’armée
israélienne.
Cette plainte, élaborée par les meilleurs spécialistes du
Droit International, avait reçu l’appui de 130 professeurs de Droit de par le
monde qui avaient affirmé sa complète recevabilité au regard des statuts de la
Cour Pénale Internationale. Dès la publication de la plainte, le président
palestinien Mahmoud ABBAS, le représentant de la Palestine à l’ONU et Mme Leila
CHAHID ambassadrice de Palestine auprès de l’Union Européenne ont développé une
stratégie en vue de l’annulation de la plainte. Le représentant à l’ONU a
prétendu, à l’unisson avec la partie israélienne, que le dépôt de plainte
risquait de se retourner contre la résistance palestinienne, ce qui est
juridiquement faux (article 31D du statut de la Cour Pénale internationale).
Mme Leila CHAHID est allée dans le même sens, provoquant le 4 aout une réaction
officielle du Hamas par l’intermédiaire de son porte-Parole Sami Abu
ZOUHRI :
« N’écoutez aucune voix qui suggérerait que nous
serions opposés à une action auprès de la Cour Pénale Internationale. Certaines
personnes disent que le Hamas ou d’autres personnes résistantes pourraient être
victimes d’une telle démarche, mais ce n’est pas vrai. Ce n’est que de la
propagande. Rien de ce que nous faisons ne nous fait peur. Nous sommes sous
occupation et c’est notre droit, selon la loi, de résister. Et c’est aussi le
droit de notre population d’être défendue. »
Ces pressions sur la Cour Pénale Internationale
aboutissant à l’annulation de la plainte, étaient malheureusement prévisibles.
Déjà à la suite de guerre de l’hiver 2008-2009, Mr ABBAS avait dépêché Mr Al
MALIKI auprès du procureur de la Cour, aboutissant à l’annulation de la
procédure de plainte en cours. Ce sont les mêmes acteurs aujourd’hui qui
sont à la manœuvre.
Il faut dire que la plainte déposée le 25 juillet 2014,
outre les crimes de guerre, mentionnait le crime de colonialisme, faisant ainsi
peser une lourde menace sur Israël : dès la plainte transmise à la chambre
intermédiaire, les entreprises étrangères travaillant dans les territoires
occupés devenaient susceptibles de poursuites pour complicité. Les conséquences
économiques pour Israël auraient pu être rapides, bien avant que n’advienne
le jugement des commanditaires des crimes de guerre. Avant même que la
bataille des armes ne soit terminée, Mr NETANYAHU a remporté grâce à Mr ABBAS
et Mme CHAHID une victoire politique déterminante : la menace économique
est éloignée.
Comme toujours en pareil circonstances, la communication
palestinienne et en particulier Mme CHAHID, prétend avoir une autre
stratégie : celle d’adhésion à la Cour Pénale Internationale. Pourquoi ne
l’avoir pas fait plus tôt ? La supposée nécessité de
reconnaissance préalable de l’état palestinien à l’ONU est un mensonge juridique.
Mr ABBAS et Mme CHAHID auraient pu saisir la Cour depuis près de dix ans. Trois
massacres à Gaza auraient peut-être pu être évité.
La décision de faire taire le Droit met à nouveau en
lumière le jeu meurtrier et la nature réelle de l’Autorité Palestinienne.
Sert-elle les Palestiniens en 2006 lorsqu’après avoir
perdu les élections elle tente de reprendre le pouvoir par les armes ?
Sert-elle les Palestiniens en 2006 lorsqu’elle
condamne la capture d’un soldat israélien au poste de combat ?
Sert-elle les Palestiniens en 2009 quand elle contribue à
enterrer le rapport GOLDSTONE sur les crimes commis à Gaza ?
Sert-elle les Palestiniens quand elle soutient
officiellement le nouveau dictateur égyptien qui est à l’origine de la
fermeture du seul point de passage de GAZA avec le Monde ?
Sert-elle les Palestiniens lorsque son président déclare
quelques jours avant l’attaque israélienne : « Les tunnels entre Gaza
et l‘Egypte sont illégaux. Nous (sic) avons essayé de les détruire, nous (sic)
avons construit un mur d’acier souterrain, « nous (sic) avons essayé de
les noyer ».
Toutes ces attaques ont en fait pour but de détruire
un parti politique à référence culturelle musulmane, le HAMAS, et quel qu’en
soit le prix pour la population palestinienne.
Le droit international étant bafoué, force est d’observer
à nouveau le droit national palestinien, bafoué lui aussi. Le président ABBAS,
selon des lois fondamentales palestiniennes, a terminé son mandat en
janvier 2009. Des élections ne pouvant avoir lieu, c’est le président du
parlement Aziz DUWAIK qui aurait dû le remplacer. Mr DUWAIK est en prison.
Alors que le parlement aurait dû légalement voir son mandat prolongé,
nombre de parlementaires ont été emprisonnés, parfois avec l’appui de la police
palestinienne, et le parlement est empêché de fonctionner.
Ainsi, on se bouscule aujourd’hui, parmi les dictatures
arabes, pour être « le meilleur ennemi d’Israël ».
Le président actuel est donc illégal autant qu’illégitime.
Mr ABBAS et Mme CHAHID règnent sur un champ de ruines physique, politique
et moral. Ils servent l’intérêt de l’ennemi. La Palestine a son
gouvernement de VICHY qui ne représente pas les Palestiniens, pas plus que
VICHY ne représentait la France.
Que ceux qui le contestent osent organiser des élections
libres et non faussées à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Christophe OBERLIN
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