samedi 13 septembre 2014

L'antisémitisme selon Alain Jakubowicz



- a) Depuis début 2014, le nombre d’actes de violence contre les Juifs à quasi doublé en France. Des faits de plus en plus physiques.

- b) Le nombre d’actes antisémites en France a presque doublé (+91%) sur les sept premiers mois de 2014, avec une accélération en écho au conflit israélo-palestinien, selon les responsables de la première communauté juive d’Europe.

- c) Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a évoqué un «phénomène de masse» en commentant tôt hier matin le nombre d’actions et menaces à caractère antisémite recensées entre le 1er janvier et le 31 juillet.
Cinq cent vingt-sept actes (actions ou menaces) antisémites ont été enregistrés entre le 1er janvier et le 31 juillet 2014, contre 276 sur les sept premiers mois de 2013, a précisé le Crif, citant des chiffres établis par le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) à partir de données émanant du ministère français de l’Intérieur.

- d) Le décompte fait apparaître une progression plus importante des actions (violences, attentats ou tentatives d’attentats, incendies, dégradations et vandalisme), en hausse de 126%, que des menaces (propos, gestes, tracts, courriers, inscriptions…: +79%).
«Ces actes, par leur importance et surtout par leur violence, aggravent le malaise grandissant qui oppresse chaque jour les Juifs de France et obère désormais leur avenir», souligne le Crif dans un communiqué.
L’instance de représentation politique de la troisième communauté juive dans le monde après Israël et les États-Unis, forte de 500 000 à 600 000 membres, dénonce «l’apparition de nouvelles formes de violences: les attaques en bande organisée de lieux communautaires, les agressions planifiées et ciblées de synagogues, les actes de vandalisme des commerces juifs et enfin les attentats terroristes».

-f) L’antisémitisme «est la traduction d’une dérive violente de notre société dont les Juifs sont les premières victimes», a de son côté affirmé le président du Crif, Roger Cukierman.

- g) Le président de la Licra (la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) a pour sa part appelé à «en finir avec la langue de bois», soulignant que ces actes «sont dans une immense majorité des cas commis dans des zones de banlieue, de grandes agglomérations, par des jeunes issus de la communauté arabo-musulmane, certes une infime minorité».
«C’est une évidence, ne pas la dire c’est faire le jeu de Marine Le Pen», a estimé Alain Jakubowicz en référence à la présidente du Front national (extrême droite).


La définition du dictionnaire du racisme est:
Idéologie consistant à affirmer au nom d'une hiérarchie entre les races qu'un peuple incarnation d'un type humain idéal est supérieur à tous les autres et voué par conséquent à les dominer.

Passons à l'analyse du texte, dont l'auteur importe peu tant l'internationale sioniste de vautre dans des mensonges et manipulations, pour tenter d'exonérer les dirigeants israéliens de leur responsabilité.

- a) Rappelons ce qu'est le racisme dont l'antisémitisme fait partie:
  1. Le racisme comme l'antisémitisme et de chercher à faire du tord a quelqu'un du seul fait de ce qu'il est.
  2. C'est le droit, le plus absolu, de toute personne de ne pas être d'accord avec une opinion exprimée, quelque soit la l'origine ethnique de la personne qui l'exprime.  
  3. Reprocher à quelqu'un une action violente ou son soutien à cette action, le combattre ou agir contre cette action, ne peut, là non plus,  être considéré comme du racisme puisque la motivation, n'est pas ses origines mais son action.
  4. Il y a aussi la notion idéologique, c'est à dire que ne pas être d'accord avec le sionisme, ne relève pas du racisme, donc de l'antisémitisme, mais du débat d'idées.  La notion d'ethnie ou de race n'entre pas ici en compte. Exemple: dire du mal d'un juif, du seul fait d'être juif, peut être considéré comme du racisme. Critiquer le sionisme ou reprocher à quelqu'un le soutient qu'il apporte a cette idéologie, relève du débat d'idées, en aucun cas du racisme.
  5. Enfin il ne faudrait pas confondre les actes relevant du droit civil avec le racisme. D'autre part, très souvent des actes que les autorités religieuses et civiles ont  qualifié  d'antisémite, se sont avérés après enquête que: soit qu'il relevé d'un fait divers, soit que la personne concernée elle-même était à l'origine de l'acte. [Pour une meilleure compréhension, deux petit exemples: une jeune femme juive avait accusé de viol des jeunes arabes, l'enquête a révélé qu'elle avait menti, quelle soufrait de mythomanie ; il y eut un incendie dans une école talmudique, l'enquête a révélé qu'un enfant en délicatesse avec le rabbin il y avait mis le feu pour se venger.]    

Anecdote: Il y a environs cinq ans le lobby juif à Bruxelles cherchait à ce que les députés européens votent une loi stipulant que :"toute comparaison entre le sionisme et le nazisme  est antisémite". Pourtant, le sionisme est une idéologie relevant du débat d'idées et comparer deux idées criminelles, serait plutôt un bien.

- b) Il faut toujours savoir de quoi un pourcentage est composé, quelles données ont été prises en compte pour sa considération. Et une première réponse y est même donnée:
Si l'accélération fait suite a l'écho que le conflit israélo/palestinien a pu enfanter ce n'est pas du racisme, (puisqu'il y a une cause) c'est en réaction au soutient que des juifs apportent à d'autres juifs qui ne respectent pas le Droit International ; La Convention de Genève ; les Droits de l'Homme, sans compter le vol de terres que représente la colonisation en Palestine. Quand aux actes dits antisémites ont été souvent provoqués par des juifs extrémistes eux mêmes, mais admettons que ça-et-là s'il-y-a-eu des actes violents contre un juif, cet acte a été commis parce qu'il est juif ou en réaction à une provocation ou tout simplement en réaction au soutient des actes cités ? Pardon, mais, Israël a-t-il le droit d’exister ?

- c) Tout d'abord, Les chiffres émanent de la page web : l'avenir.net et non du ministère de l'Intérieur, je n'y ai vu que des articles mélangeant un peu tout, et en aucun cas une description rationnelle d'actes pouvant être qualifiés, selon la définition exacte du mot. Le CRIf ne peut avoir de crédibilité:  
  • Primo, parce qu'il est un élément de l'internationale sioniste en France (comme l'AIPAC aux Etats-Unis) mais aussi en Angleterre etc. Des organisations crées ad-hoc pour influer les politiques du pays et pour corrompre les dirigeants.
  • Secundo, l'autre utilisation de ces organisations étant de brandir l'étendard de l'antisémitisme comme un coupe-feu, a toute critique de la politique menée par les gouvernements israéliens.
  • Tercio, influer: par la répétition de la pensée unique, c'est à ça que servent, par exemple, les grands médias en rapport avec les entreprises, elles-mêmes assujetties au sionisme, mais aussi les philosophes B.H. Lévy, Finkeljraut, Glucsmann, Cohen, etc. ect. C'est ainsi, par exemple,  qu'en 2008/09 l'armée israélienne bombardait Gaza, le C.R.I.F. manifestait, non en soutient des 7 victimes juives civiles, dont deux tués, mais en soutient d'une armée qui venait de faire 6.000 victimes, 1.609 tués en majorité des civils, dont plus de 500 enfants, sans compter, comme en 2014, la destruction de l'habitat de dizaines de milliers de civils.

- d) Dans ce décompte une nouvelle fois il faut savoir ce qu'il comporte, mais si je me base  sur les gestes, il s'agit de la fameuse quenelle, qui représente une sorte de "bras d'honneur fait au système" dont le sionisme fait partie. Les juifs l'ont pris pour un salut du type nazi, mais là...  
Une des missions du CRIF est de "envoyer" des citoyens français de religion israélite ver Israël, grossir les rangs sionistes et justifier la croissance des colonies, cette méthode à été utilisé dès 1897,  et agiter la bannière de l'antisémitisme est une manière d'apeurer ces français. En tout état de cause les Arabes souffrent bien d'avantage de la discrimination raciale  en France que les Juifs. Enfin de quels attentats terroristes s'agit-il ?  Le tableau décrit n'est en rien représentatif de la réalité.

- e) Quelle affaire Dieudonné ? Cet humoriste défend, et il ne la cache pas, l'application du Droit International en Palestine, il conteste, aussi, la souffrance que les juifs veulent exclusive,  par rapport à celle de la Traite des noirs. Quand a son humour il celui de tous les humoristes engagés, corrosif,  et qui ne concerne pas exclusivement les Juifs, dont acte.  Là ou je donne raison au SPCJ c'est qu'effectivement les mots: "mort aux Juifs" ont été entendus dans des manifestations pro-Gaza. Néanmoins j'apporterais  deux restrictions:
  1. le vocable Juifs est utilisé ici, comme un générique auquel il eut fallu qu'il soit précis.  Exemple les espagnols aiment la corrida, personne ne trouve à redire, pourtant, tous les espagnols n'aiment pas la corrida.
  2. C'est donc qu'il eut fallu faire la distinction entre le mot Juifs et les vocables sionistes ou juifs pro israéliens. Car il faut se rendre à l'évidence ceux qui soutiennent Israël ou absolvent ses crimes sont des assassins par procuration. Indignes de mener une existence comme vous et moi.  Nous condamnons le terrorisme islamiste, pourtant crée par l'Occident et nous souhaitons leur mort, pourquoi il en serait autrement des criminels juifs ?

-f) Le CRIF est une organisation  qui tronque la réalité manipulant de ce fait les citoyens. Ces Président sont le spectre même de cette instrumentalisation. Et se permettent de donner des ordres à nos dirigeants : deux exemples sur sa nocivité

- g) Apparemment le Ministère de l'Intérieur serait ce Monsieur Jakubowicz ! Bon passons, la LICRA contrairement à son enseigne, n'st pas une association qui lutte contre le racisme, contre l'antisémitisme je veux bien le croire, mais pas contre le racisme.  La LICRA, s'est porté partie civile contre des militants du BDS à Mulhouse, qui avaient distribué des tracs, sans violence, dénonçant l'entre illégale de produits israéliens, fabriqués dans les colonies, en contradiction avec les accords bilatéraux entre l'Europe et Israël, permettant aux produit fabriqués en Israël d'entrer en exonération de TVA.  
   
En résumé: je dirais que M Kakubowicz suit les directives de Theodore Herzl dans son ouvrage "L'Etat des Juifs" de 1896 et les recommandations qu'il avait fait au premier Congrès sioniste mondial de Bâle en 1897.

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