Noam
Chomsky : est un linguiste et philosophe américain. Professeur émérite de
linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa
carrière, il a fondé la linguistique générative.
06-10-2014
A la lecture de ce qu'écrit Noam Chomsky, on se demande encore,
comment est-il possible (sans avoir une âme de criminel) que aussi bien les
représentants officiels israéliens ou les officiels des Etats qui favorisent
son impunité ou encore ces êtres qui parce que sionistes (juifs ou non)
abondent dans ce sens et peuvent les uns et les autres affirmer, en regardant
leur interlocuteur en face: "Israël à le droit de se défendre " ou
"Hamas est un parti terroriste" !
[De
la même manière qu'il n'y avait de nom pour qualifier les crimes nazis, il n'y
a pas de nom pour désigner les crimes israéliens, ni pour désigner ceux qui les
absolvent.] Les
USA ne sont seulement l'arceau protecteur, ils sont aussi les parrains d'une
horde de criminels.
Le 26 Août, Israël et l'Autorité palestinienne ont convenu d'un accord de cessez-le après l'assaut
de 50 jours sur la bande de Gaza qui a fait plus de 2.000 morts palestiniens et de vastes zones de destruction. L'accord met fin à l'action militaire
d'Israël et Hamas et desserre légèrement le siège israélien quia étranglé Gaza pendant de nombreuses
années.
Cependant, il n'est que le récent de la série d'accords similaires conclus après chaqu'une des intensifications périodiques de l'interminable agression militaire israélienne sur Gaza.
Cependant, il n'est que le récent de la série d'accords similaires conclus après chaqu'une des intensifications périodiques de l'interminable agression militaire israélienne sur Gaza.
Depuis Novembre 2005, les termes de ces accords restent les mêmes.
Le motif régulier est que Israël déprécie
tout accord en vigueur, tandis que Hamas les accomplit, tel
qu'Israël les a accepté, jusqu'à qu'une nouvelle augmentation
de la violence israélienne provoque
une réponse du Hamas, suivie
d'une brutalité encore plus
féroce.
Ces pic de violence sont appelés: "couper le gazon" dans l'argot militaire israélien. La plus récente a été décrite avec plus de précision comme retourner le couche arable par un haut gradé militaire américain, cité par la succursale américaine d'Al-Jazira.
Ces pic de violence sont appelés: "couper le gazon" dans l'argot militaire israélien. La plus récente a été décrite avec plus de précision comme retourner le couche arable par un haut gradé militaire américain, cité par la succursale américaine d'Al-Jazira.
Le premier de la série
a été l'Accord sur les déplacements et l'accès entre Israël et l'Autorité
palestinienne, Novembre 2005. Stipulait
l'ouverture du passage entre Gaza et l'Egypte à Rafah pour
l'exportation des biens et la circulation des personnes, le passage entre
Israël et Gaza pour les biens et les personnes, la réduction d'obstacles
à la circulation en Cisjordanie, convois
d'autobus et camions entre la Cisjordanie
et la bande de Gaza et la construction d'un port à Gaza, et la
réouverture de l'aéroport de Gaza, que les bombardements israéliens avaient démoli.
Cet accord a été atteint peu
après qu'Israël a retiré ses colons et ses forces militaires de Gaza, une action connue
sous le nom de découplage. La
raison expliquée par Dov
Weisglass, le confident du Premier
ministre Ariel Sharon, qui était
en charge de la négociation
et l'exécuter.
La signification de ce découplage est de geler
le processus de paix, a déclaré Weisglass
au journal Haaretz. "Et
quand le processus est gelé, vous
empêchez la création d'un Etat
palestinien et on évite de parler
des réfugiés, des frontières et Jérusalem.
Dans les faits, tout ce paquet appelé
l'Etat palestinien, avec tout ce que
cela implique, a été retiré de notre ordre du jour pour un temps
indéfini. Et tout cela avec autorité et permis. Le
tout avec la bénédiction présidentielle
(USA) et la
ratification des deux chambres au Congrès.
Le découplage
est en réalité formaldéhyde, (qui endort) a ajouté Weisglass. Fournir la quantité de formaldéhyde
nécessaire pour qu'il n'existe pas de
processus politique avec les Palestiniens.
Cette tendance a continué
jusqu'a présent: depuis l'opération
Plomb durci en 2008-09 passant par Pilier Protecteur
en 2012 jusqu'à Bouclier protecteur de cet été, l'exercice de tonte du gazon la plus extrême... jusqu'à ce jour.
Depuis plus de 20 ans, Israël
s'est consacrée à séparer Gaza de la Cisjordanie, en violation des accords d'Oslo, signés en 1993, qui
déclaraient que Gaza et la Cisjordanie constituent
une unité territoriale inséparables.
Un coup d'œil sur
la carte, explique le raisonnement.
Séparé de la bande de Gaza, une enclave en
Cisjordanie laisse ses habitants sans accès au monde extérieur. Sont contenues par deux puissances
hostiles, Israël et Jordanie, les
deux proches alliés des
États-Unis. Et malgré les
illusions contraires, l'Amérique est loin d'être un négociateur honnête et neutre.
En outre, Israël a systématiquement
occupe la vallée du Jourdain, expulsant les Palestiniens,
défonçant les puits palestiniens, créant des colonies et s'appropriant par d'autres moyens des terres de la région -environ
un tiers de la Cisjordanie, parmi-elles beaucoup
de terres cultivables- qui termineront intégrées
a Israël avec le reste de régions
arrachées à leurs propriétaires.
D'autres cantons palestiniens
resteront totalement emprisonnés. L'unification avec Gaza interfére avec ces plans, qui remontent aux premiers jours de l'occupation et ont eu un fort
soutien de grands partis politiques
israéliens.
Il se peut qu'Israël sente que leur appropriation par la violence de la terre palestinienne en Cisjordanie
s'est bien passé jusqu'à présent,
il n'y a donc rien à craindre d'une forme limitée d'autonomie
pour les enclaves qui restent
aux Palestiniens.
Il ya aussi une part de
vérité dans la remarque du
Premier ministre Benjamin Netanyahu: De nombreux éléments de la région comprennent aujourd'hui que, dans la lutte dans laquelle ils
sont menacés, Israël n'est pas un
ennemi mais un partenaire.
On peut supposer qu'il faisait allusion
à l'Arabie Saoudite et Émirats Arabes
Unis.
Toutefois, l' éminent
correspondant diplomatique israélien Akiva Eldar
ajoute que "tous ces «éléments de la région» comprennent aussi qu'il
n'y a pas d'action diplomatique courageuse
et intégrale à
l'horizon sans un accord sur la
création d'un État palestinien basé
sur les frontières 1967 et à une solution juste et négociée au problème des réfugiés.
Cela ne fait pas partie de
l'agenda israélien,
note, et de fait
entre en conflit avec le programme
électoral de 1999 de la coalition Likoud, qui n'a jamais été annulée et qui rejette la création d'un État palestinien à l'ouest du
Jourdain.
[Cela est inimaginable la duplicité des
dirigeants israéliens et de leurs souteneurs n'a pas de limité. L'armée israélienne a agressé
et bombardé Gaza, parce que les statuts du Hamas ne reconnaissent pas l'État d'Israël et dans un procès d'intentions ces criminels tuent des milliers d'innocents,
pourtant les statuts du parti au pouvoir en Israël ne reconnait, non plus, pas
le droit des palestiniens a un État indépendant! Qui est le terroriste, il n'y
a qu'un être stupide pour abonder a ce point dans le sens de ces criminels.]
Certains commentateurs
israéliens conscients, en particulier le chroniqueur Danny Rubinstein,
croient qu'Israël est déterminé à revenir en arrière et
détendre sa mainmise sur Gaza.
Nous verrons.
Le bilan de ces dernières années suggère le contraire, et les premiers signes ne
sont pas prometteurs. Après
l'opération Bouclier protecteur, Israël
a annoncé la plus importante saisie de
terres en Cisjordanie en 30 ans, près de 500 hectares.
Distributed
by The New York Times Syndicate
Source, texte in extenso: http://www.jornada.unam.mx/ultimas/2014/10/04/gaza-los-hechos-sobre-el-terreno-noam-chomsky-3010.html
Pays qui reconnaissent la Palestine
Pays qui ne reconnaissent pas Israël
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