ICH/CN
02-05-2014
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry,
parvient à dire des vérités ou
des inventions, au fur-et-a-mesure quelles lui arrivent
en tête sur la Syrie, la Russie, ou autres «mauvais tour», mais quand il cite
l'incontournable vérité sur l'«apartheid» israélien, il doit se dépêcher pour se rétracter et demander pardon. (*)
C'est un signe qui met le Washington Officiel, sens
dessous dessus, quand il s'agit de faits et des preuves du secrétaire d'État
John Kerry, qui a développé une réputation de fausses et trompeuses
déclarations sur la Syrie la Russie, etc., mais se confondent en excuses quand
il dit la vérité sur le danger sur l'«apartheid» d'Israël.
Après la révélation publique dans laquelle il avait déclaré la semaine
dernière lors d'une réunion à
huis clos de la Commission Trilatérale qu'Israël risque de devenir un "Etat d'apartheid" Kerry s'est confondu en de plates excuses pour
sa transgression, exprimant son soutien
indéfectible à Israël et à pratiquer l'auto flagellation pour le choix de ses mots.
"Depuis plus de 30 ans au Sénat des États-Unis, j'ai seulement prononcés des mots en appui à Israël", a déclaré M. Kerry. "Je le pratique, par exemple, quand il s'agit de voter ou de lutter".
"Depuis plus de 30 ans au Sénat des États-Unis, j'ai seulement prononcés des mots en appui à Israël", a déclaré M. Kerry. "Je le pratique, par exemple, quand il s'agit de voter ou de lutter".
Puis il a essayé de clarifier sa
position sur le mot qui commence
par A: «D'abord, Israël est une vibrante
démocratie et je ne crois pas, ni je n'ai jamais déclaré, en public ou en privé, qu'Israël est un
Etat d'apartheid ou qu'il ait l'intention
d'en devenir un. Quiconque
me connaît sait qu'il n'y a aucun doute".
Kerry s'empressé à
présenter des excuses après son observation a été
reproduite par The Daily Beast et
condamné par le Comité de l'American Israël Public
Affairs (AIPAC), qui a dit:
"Toute suggestion selon laquelle Israël est, ou risque de le devenir dans un Etat d'apartheid est offensant et inapproprié".
Quel est
l'honneur de ces dirigeants ?
Aucun pays au monde ne pourrait mener une politique
aussi criminelle que celle d'Israël,
dans ce silence assourdissant.
aussi criminelle que celle d'Israël,
dans ce silence assourdissant.
Le seul problème avec le ressentiment de
l'AIPAC, et l'humiliation de Kerry, c'est qu'Israël est fortement orienté vers un Etat d'apartheid dans lequel les Palestiniens sont isolés
dans des espaces confinés, souvent
derrière les murs, et sont strictement réglementés dans leurs mouvements quotidiens, alors qu'Israël continue l'expansion des colonies dans les territoires palestiniens.
Les principaux membres du gouvernement
du Likoud dont est issu le Premier
ministre Benjamin Netanyahu ont
même préconisé l'annexion de la Cisjordanie et le
confinement des Palestiniens à de petites enclaves, similaire à ce qui a déjà
été fait avec les 1,6 million de Palestiniens dans la
bande de Gaza où Israël contrôle strictement l'entrée des personnes et
des biens, y compris les matériaux
de construction.
En mai 2011, le
vice-président du Likoud, Danny
Danon, a décrit le plan d'annexion
dans un article d'opinion du New York
Times. Il a averti que si les Palestiniens cherchaient la reconnaissance des
Nations Unies pour leur propre Etat en Cisjordanie, Israël annexérait le territoire. "Ensuite, nous pourrions étendre
la pleine compétence israélienne aux
communautés juives [c'est à
dire les colonies] et des terres inhabitées
de Cisjordanie", a écrit Danon.
Quant aux villes
palestiniennes, se convertiraient en des, mini-Gazas, séparé du monde et isolées comme des
enclaves sans statut juridique
légal. "En outre, nous serions pleinement
dans nos droits à faire valoir,
comme nous l'avons fait dans la bande de Gaza après
notre désengagement en 2005, et nous ne
serions pas responsables des résidents
palestiniens de la Cisjordanie, qui continueraient à vivre dans leurs propres villes, non annexées", a écrit Danon.
A exclure ces ghettos palestiniens, les juifs maintiendront une
grande partie du prophétique "Grand Israël". "Ces Palestiniens n'auront
pas la possibilité de devenir des
citoyens israéliens, donc la
menace à l'état juif et le démocratique d'Israël par l'accroissement de la population palestinienne serait évitée", a écrit Danon.
En d'autres termes, la droite
israélienne semble s'orienter vers
un apartheid total,
si ce n'est pas une forme de nettoyage
ethnique intentionnel, que la vie des Palestiniens soit
si écrasante qu'ils n'auraient pas d'autre choix que de partir.
C'est l'une des
quatre recommandations que Theodore Herzl fit en 1896 dans son ouvrage Der
Judenstaat (« L'État des Juifs »).
Quelques jours après de l'article de
Danon, Netanyahu a
fait la démonstration de sa domination
politique sur le Congrès des USA, en dirigeant une session conjointe dans
laquelle les démocrates et les républicains
concouraient pour voir qui se lèverait
le premier et qui applaudirait le plus devant tout ce
qui sortait de la bouche du
premier ministre israélien.
C'est
triste, pour la nation qui se voudrait la plus grande démocratie planétaire. Étant
entendu que la signification démocratique des américains y compris celle des
occidentaux n'a rien de commun avec la Démocratie athénienne au temps de
Platon.
Netanyahu a été acclamé
quand il a fait référence au
nationalisme religieux que cite
l'autorité biblique pour le droit d'Israël à posséder
la Cisjordanie où
des millions de Palestiniens vivent.
L'appelant la zone par ses noms bibliques,
Netanyahu a déclaré: "En Judée-Samarie, le peuple juif n'est pas un occupant étranger".
(**)
Bien que Netanyahu a insisté affirmant
qu'il était disposé à faire des concessions douloureuses
pour la paix, y compris la livraison d'une partie de la "patrie juive ancestrale», son ton belliqueux suggérait plus d'intérêt pour la voie de l'annexion décrite par Danon. Maintenant,
avec l'effondrement prévisible des
négociations de paix de Kerry, le
chemin vers un système élargi d'apartheid
semble encore plus probable.
Mais l'apartheid
est déjà une caractéristique de la société israélienne. Comme l'écrivait
l'ancien analyste de la CIA Paul R. Pillar en 2012, "la version
israélienne de l'apartheid est très
similaire à bien des égards à
la version sud-africaine, et que cette équivalence devait être la résultante d'une équivalence empirique.
Les deux versions ont inclus un grand apartheid, ce qui
signifie la négation des droits politiques
fondamentaux et un petit apartheid, qui est le
maintient des installations et des possibilités distinctes et très
inégales dans de nombreux aspects de la vie quotidienne.
Cependant, Washington
"officiel" ne peut pas
accepter cette vérité, puisque la
capitale de la principale
puissance mondiale est devenue
une version sombre d'Alice au Pays des Merveilles où dire la vérité sur ceux
qui ont de bonnes connexions nécessite
des excuses immédiates, alors que
dire des demi-vérités ou mensonges contre les
"mauvais du tour" deviennent des membres importants
du club des élus.
Lorsque Kerry fait des déclarations belliqueuses sur la Syrie et la Russie, même si par la suite est prouvé que ses déclarations sont sans fondement
ou fausses, il n'y
aucune pression
pour émettre une
correction ou faire es excuses.
Cependant, quand il dit quelque chose qui est manifestement vrai sur Israël, certainement une pâle version de l'horrible vérité, ne peut pas courir assez vite pour émettre une clarification et demander pardon.
Bien que Kerry et d'autres anciens habitants du Washington Officiel
se sont habitués à cette folie, ce dédain
de la réalité, son pays fantaisie
trop militarisée est
devenu un cauchemar pour le reste de la planète.
Le journaliste d'investigation Robert Parry a révélé bon nombre des histoires Iran-Contra
pour l'Associated Press et Newsweek dans les
années quatre-vingt. Son nouveau livre
est: America’s Stolen Narrative.
(*) Par ailleurs, cela n'est pas une spécialité américaine. Nos
dirigeants politiques, de gauche comme de droite, enfin, ceux qui font, dès
qu'ils atteignent un certain niveau de responsabilités, allégeance à Israël.
Ceux qui, se font élire, non pour me bien de la Nation et de ses citoyens, mais
pour mettre en pratique une idéologie qui, quoi que les experts en disent,
bénéficie a cette secte supra nationale mondialiste favorable aux plus nantis
d'entre nous et en particulier a ceux qui s'autoproclament: "Peuple
élu"
Les Valls,
Fabius, Hollande, etc., en sont le parfait
exemples. Ces gens, par leur pusillanimité, n'ont pas d'autre ambition que de
plaire à leurs mentors.
- C'est parce que ces personnages sont juifs
ou pro sionistes ?
- Non, c'est une question de cupidité, une carence d'honneur.
- Leur cupidité ou ambition, y est pour quelque chose ?
- Oui, elle est leur téléologie qui couplée à leur pusillanimité
accouche d'êtres pour qui la ruse équivaut à l'intelligence.
Prenons
simplement le dernier exemple, l'Ukraine où l'Occident accuse aujourd'hui la
Russie et naturellement Poutine, d'attiser le « feu » et oublie que ce merdier on le
doit à cet Occident. Et ne parlons pas de l'Irak ; la Libye ; la Syrie ;
l'Egypte sans oublier le Proche-Orient etc. comme partout où l'Occident à posé
son dévolu c'est la guerre, la récession, le renversement de personnalités
démocratiquement élus, la famine, la mort, savamment orchestrés derrière une
propagande que plus personne ne croit...
(**):
- Les Juifs ne sont pas le peuple originel du Proche-Orient. Les Palestiniens n'étaient pas en vacances, n'étaient pas de passage, ils étaient le peuple originel depuis dix-mille ans y compris au temps où la zone ne s'appelait pas encore Palestine et ses habitants n'étaient pas musulmans...
- Les Juifs ont eu des passages sporadiques dans la zone et ont toujours été les agresseurs du peuple originel...
- Les Juifs d'Europe n'ont aucun droit sur la zone, ni d'un point de vue ethnologique, ni d'un point de vue religieux...
- Le judaïsme comme les autres religions s'est livré au prosélytisme et a converti une grande quantité de personnes. Qui va du Moyen-Orient aux républiques de l'ex empire soviétique, qui furent poussés vers l'ouest. C'est à dire que les Juifs d'Europe centrale et de l'Est n'ont aucune accointance ethnique avec les israélites de Moïse, ou Abraham avants lui, par exemple, et qui par conséquence n'ont aucun droit historique, ou ethnique à faire valoir pour réclamer, ce que l'ignorant Netanyahu sollicite..., en Palestine.
- Aujourd'hui encore, après quarante années de fouilles archéologiques (financées par les Rothschild, ceux-là même qui sont à l'origine du conflit avec la "Déclaration Balfour", nous prendraient-il pour des cons. OUI...), trient n'a été trouvé qui rattache, tel que le voulait le Consistoire israélite, la communauté juive d'aujourd'hui à la Palestine, le contraire est un énième mensonge. [...] Seul la propagande sioniste, l'illumination de ses dirigeants, la cupidité et l'immoralité des élus occidentaux, peut encore, aujourd'hui, le prétendre...
C'est ainsi que l'Occident conçoit son rapports avec le monde.