Lors de
son discours à l’ONU, Hassan Rohani a appelé à une coopération contre
l’extrémisme
Hassan
Rohani lors de son discours devant l'assemblée générale des Nations unies à New
York,
ce jeudi 25 septembre. Photo : l'agence iranienne ISNA.
Pendant
une dizaine de minutes, les Iraniens qui suivaient en direct le discours du
président Hassan Rohani n'en ont cru leurs yeux, lorsque son nom a totalement
disparu de la liste des orateurs, programmés pour ce jeudi 25 septembre devant
l'assemblée générale des Nations unies à New York. Le président iranien a
finalement été placé en quatrième place.
Comme le
laissaient présager les déclarations du chef de l'Etat iranien depuis son
arrivée à New York, les agissements des groupes terroristes extrémistes et la
sécurité dans la région, ainsi que la nécessité de laisser les puissances
régionales s'occuper de cette nouvelle crise ont été au centre de son discours.
A en croire Hassan Rohani, "les erreurs stratégiques de l'Occident au
Moyen-Orient et au Caucase", également "le colonialisme et le racisme
d'hier" sont les vraies causes de la montée en puissance des extrémistes
dans la région.
Extrémisme
"Je
viens d'une région dont une grande partie brûle de l'extrémisme et cet
extrémisme menace [tout particulièrement] nos voisins", a ainsi déclaré
Hassan Rohani en introduction de son discours. "Malheureusement, le terrorisme est
devenu un problème international. De New York à Mossoul, de Damas à Bagdad. Les
extrémistes se sont retrouvés et appellent à l'unisson. Sommes-nous aussi unis
contre cela ?", s'est-il interrogé.
Malgré
ces critiques à l'égard de la communauté internationale qui n'arrive pas à se
montrer solidaire face à la menace des djihadistes de l'Etat islamique (EI),
Hassan Rohani a mis en garde "les généraux" qui veulent mettre
les pieds dans la région : "Il ne faut pas qu'ils s'attendent à être
accueillis [à bras ouverts] par les diplomates. (...) La démocratie ne
peut pas être transportée dans un sac à dos. La démocratie n'est pas un produit
qui s'exporte de l'ouest à l'est", a ajouté Hassan Rohani, faisant
allusion aux politiques de l'ancien président américain, George W. Bush (
2000-2008), qui, ayant déclenché une guerre en Afghanistan et en Irak, disait
chercher à "propager la démocratie".
Coopération avec les pays
musulmans
Après
avoir dressé un sombre tableau de la situation au Moyen-Orient, Hassan
Rohani a essayé de mettre en valeur "les politiques et les élites
modérés" dans cette région, "en qui les peuples ont confiance"
et qui ne sont "ni pro-occidentaux, ni anti-occidentaux".(*) Il a ensuite invité les puissances occidentales
à se servir de cet atout dans la lutte contre les extrémistes. Sans le dire
explicitement, le président iranien a également offert sa coopération aux
grands pays sur ce même sujet, car, selon lui, "dans la région
tourmentée du Moyen-Orient, l'Iran est l'un des pays les plus sûrs et les plus
stables". "L'Iran soutient toute coopération avec les pays musulmans
contre l'extrémisme et est prêt à jouer son rôle effectif", a précisé le
chef d'Etat.
"Sanctions
injustes"
Alors que
les négociations sur le dossier nucléaire de Téhéran se poursuivent entre
l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne,
Hassan Rohani a pris soin de rappeler que la donne a désormais changé,
notamment en raison de la montée en puissance des djihadistes. "La
poursuite des sanctions injustes contre l'Iran est synonyme de la poursuite
d'une fausse stratégie contre un peuple indépendant alors que les circonstances
sont critiques dans la région", a-t-il mis en garde.
Hassan
Rohani a enfin conclu son discours, qui a duré une quinzaine de minutes, en
souhaitant qu'un accord final sur le programme nucléaire serait prochainement
conclu, car "cela pourra être le commencement d'une coopération tous
azimuts dans la région et dans le monde", a-t-il souligné.
(*) C'est exactement la position qu'avait le Général de Gaulle. Contrairement
au non Président Actuel j'ai nommé François Hollande, qui refuse la proposition
de Hasssan Rohani, Président de l'Iran qui nous demande de ne pas écarter la
Syrie et Bachar el-Assad de la lutte contre l'extrémisme islamiste.
François
Hollande est le seul Président occidental qui s'est empressé de refuser la
parole de bon sens proposé par Hasssan
Rohani. Cela explique, pour les plus perspicaces d'entre nous, la politique menée
par Laurent Fabius et par François Hollande, c'est une politique agressive en
faveur d'intérêts qui ne sont pas les nôtres mais ceux des USA et d'Israël.
Nous
n'avons pas élu François Hollande pour pérenniser Israël mais pour qu'il fasse
de son mieux pour assainir la France de ses sangsues vivant sur le dos du
peuple et qui l'amène à se soumettre aux intérêts privés. Les Organisations
Internationales, c'est une évidence, n'ont pas été crées pour le bien des
nations, mais pour asservir les peuples, et l'Europe fait partie de ces
organisations.
C'est
sous l'administration G.W. Bush poussé par les Faucon ou Néocons*, que le
concept attaque
préventive qui permet a un Etat mieux armé d'attaquer sous le simple principe
du :"procès d'intention" d'attaquer un Etat souverain ou le peuple indigène
d'un territoire convoité.