Voila pourquoi il y a tant de conflits à travers le monde, parce
que ce dernier est gangrené par une maladie dont on n'a pas encore trouvé le remède.
Les instances quelles soient nationales ou internationales sont atteintes par
cette maladie qui se répand comme les métastases du cancer. Il est vrai que la
cupidité des menteurs que nous avons élus est sans limite.
Mise à jour le mardi 30 décembre 2014 à 17 h 50 HNE
Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Le Conseil de sécurité en réunion (archives)
Photo :
GI/Kena Betancur
Le Conseil de
sécurité de l'ONU a rejeté la proposition palestinienne exigeant le retrait
israélien des territoires occupés avant la fin de 2017 et la signature d'un
accord de paix au Proche-Orient d'ici un an.
Sur les 15 membres du Conseil, seulement huit se sont
prononcés en faveur de la résolution. Cinq pays se sont abstenus, tandis que
les États-Unis et l'Australie ont voté contre.
Les Palestiniens avaient bon espoir d'obtenir les neuf
appuis requis à l'adoption de leur proposition. Mais même en obtenant la majorité
des votes, ils risquaient de se buter au droit de veto des États-Unis. Au cours
des quarante dernières années, les États-Unis ont utilisé ce privilège 41 fois
sur 42 afin de venir à la défense d'Israël.
Plus tôt en journée, Washington avait d'ailleurs qualifié
d'« inopportune » et de « non constructive » la dernière
proposition des Palestiniens.
« Notre position sur la résolution n'a pas changé. Et
je voudrais ajouter que de nombreux pays ont dit qu'ils ne pourront pas
soutenir cette résolution. Et même parmi ces pays, il y en a qui soutiennent
les Palestiniens depuis longtemps et qui ont mentionné qu'ils ne voteraient pas
en faveur [du texte] », a fait valoir Jeffrey Rathke, un porte-parole du
département d'État.
Washington avait déclaré lundi voir dans cette résolution
des « délais arbitraires pour un succès des négociations de paix et du
retrait d'Israël de Cisjordanie ».
La Jordanie, seul pays arabe à siéger au Conseil, a donné
son appui à l'initiative palestinienne. C'est d'ailleurs la Jordanie qui a
présenté la résolution au Conseil de sécurité de l'ONU.
Des amendements au texte prévoyaient la nomination de
Jérusalem-Est en tant que capitale d'un État palestinien et l'arrêt de la
colonisation israélienne, tout en rappelant le caractère illégal du mur de
séparation et le règlement de la question des prisonniers palestiniens.
Un texte sur un État
palestinien bientôt soumis à l'ONU
Le président de la Palestine Mahmoud Abbas lors d'une
Assemblée générale des Nations unies (archives)
Photo : AFP/JUSTIN
LANE
Les délégations
arabes auprès des Nations unies ont approuvé lundi soir une proposition
palestinienne de résolution qui demande la conclusion d'un accord de paix avec
Israël d'ici un an et un retrait des territoires occupés d'ici fin 2017.
D'après l'ambassadrice de Jordanie Dina Kawar,
seule représentante d'un pays arabe au sein du Conseil de sécurité,
la totalité des 22 délégations arabes de l'ONU ont apporté
leur soutien à ce texte rejeté par Israël et les États-Unis.
Plusieurs diplomates occidentaux se sont dits par
ailleurs surpris par la poussée soudaine de la
diplomatie palestinienne.
L'objectif de l'Autorité palestinienne est de soumettre
son projet de résolution devant le Conseil de sécurité dès mardi
ou mercredi. Mais le calendrier pourrait être modifié. « Tout
est possible », a répondu Dina Kawar à qui l'on demandait si le
vote pourrait être repoussé à l'année prochaine.
Compte tenu de l'opposition des États-Unis, qui possèdent
un droit de veto au Conseil, son rejet semble certain.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a fait part de
ses intentions au secrétaire d'État américain John Kerry au
cours d'une conversation téléphonique, rapporte l'agence de
presse palestinienne Wafa.
Selon la version que Reuters s'est procurée, le
projet appelle à la reprise des négociations en vue de parvenir à
un accord sur la base des frontières de 1967, avant l'occupation par
Israël de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Il présente Jérusalem-Est comme la capitale du futur
État palestinien, alors que la première mouture du texte,
présentée par la Jordanie le 17 décembre, proposait de faire de la
ville une capitale commune aux Israéliens et aux Palestiniens.
Le texte appelle aussi à la « présence d'une tierce
partie » chargée de surveiller le retrait israélien et de garantir
la souveraineté palestinienne.
Les États-Unis, qui ne souhaitent pas voir ce sujet
abordé avant les élections israéliennes de mars, ont fait savoir
qu'ils étaient hostiles à cette initiative, tout comme Israël.
« Nous ne pensons pas que cette résolution
soit constructive », a déclaré le porte-parole du département
d'État américain, ajoutant que les délais évoqués avaient « plus
de chance d'entraver des négociations plutôt que de les faire aboutir ».
« Nous pensons que la résolution ne prend pas en
compte les besoins légitimes d'Israël en matière de sécurité et
la satisfaction de ces besoins, partie intégrante d'un accord durable. »
Malgré l'échec de leur initiative diplomatique à l'ONU, les
Palestiniens durcissent la confrontation avec Israël, en confirmant
officiellement leur demande d’adhésion à la Cour pénale internationale afin de
pouvoir poursuivre les dirigeants israéliens pour “crimes de guerre”.
Nullement
découragé par le rejet mardi par le Conseil de sécurité du projet
palestinien de résolution visant à fixer un terme à l'occupation israélienne,
l’Autorité palestinienne est passée à une autre étape dans sa lutte contre
l’occupation israélienne. En effet, le président Mahmoud Abbas a mis à
exécution une menace ancienne en signant à Ramallah en Cisjordanie la demande
d'adhésion de l'Etat de Palestine à la CPI. Réagissant à cet acte, Israël et
son allié américain ont aussitôt dénoncé cette décision, le Premier ministre
israélien Benjamin Netanyahu affirmant qu'elle pourrait se retourner contre les
Palestiniens eux-mêmes, dont certains pourraient aussi avoir à répondre de
leurs agissements. Pour rappel, la CPI, qui siège à La Haye a été créée pour
poursuivre les crimes les plus graves -génocides, crimes contre l'humanité et
de guerre-. L'appartenance de la Palestine à la CPI, rendue possible par
l'obtention fin 2012 du statut d'Etat observateur à l'ONU, permettrait aux
Palestiniens d'engager des poursuites contre des dirigeants israéliens, par
exemple pour la guerre dévastatrice de juillet-août à Gaza. C’est l’avis de la
dirigeante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hanane
Achraoui, qui a estimé qu’après un vote “outrageusement honteux” à l'ONU, il
faut désormais “donner à la Palestine les moyens de forcer Israël à rendre des
comptes”. Poursuivre les Israéliens devant la justice internationale “est la
prochaine étape, inévitable”, a-telle souligné. Dans cette optique, Mahmoud
Abbas a signé 20 autres conventions ouvrant également la voie à l'offensive
juridique contre Israël. Ceci étant, les Palestiniens n'ont obtenu que huit
voix sur 15 (sur les neuf votes nécessaires) et les Etats-Unis n’ont même pas
eu à utiliser leur veto. Ce veto, un symbole sur lequel Mahmoud Abbas entendait
capitaliser, notamment après l'échec d'un énième round de négociations sous
l'égide des Etats-Unis, leur a échappé à une voix près: celle du Nigeria qui
s'est abstenu alors qu'il s'était engagé, assurent les Palestiniens, à voter le
texte. “Nous sommes déçus par l'abstention du Nigeria. D'autres pays, comme la
France et le Luxembourg, ont tenu leurs promesses”, a dit un porte-parole de
l'OLP, Ashraf Khatib. La Russie et la Chine ont voté en faveur du texte, alors
que l'Australie et les Etats-Unis ont voté contre. Cinq pays, dont le
Royaume-Uni, se sont abstenus. Washington, pour qui le conflit ne peut être
résolu que par des négociations directes, a dénoncé comme “contre-productive”
la demande d'adhésion à la CPI. “Cela ne ferait rien pour les aspirations du
peuple palestinien à avoir un Etat souverain et indépendant”, estiment les
Américains. Avant le vote, les Palestiniens avaient apporté des modifications à
leur texte pour contenter l'opposition intérieure à M. Abbas, mais cela n'a pas
suffi.
Avec raison puisque s'est la
seule solution