jeudi 1 janvier 2015

La résolution palestinienne bloquée par le Conseil de sécurité



Voila pourquoi il y a tant de conflits à travers le monde, parce que ce dernier est gangrené par une maladie dont on n'a pas encore trouvé le remède. Les instances quelles soient nationales ou internationales sont atteintes par cette maladie qui se répand comme les métastases du cancer. Il est vrai que la cupidité des menteurs que nous avons élus est sans limite.



Mise à jour le mardi 30 décembre 2014 à 17 h 50 HNE
Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters



Le Conseil de sécurité en réunion (archives)  
Photo :  GI/Kena Betancur


Le Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté la proposition palestinienne exigeant le retrait israélien des territoires occupés avant la fin de 2017 et la signature d'un accord de paix au Proche-Orient d'ici un an.

Sur les 15 membres du Conseil, seulement huit se sont prononcés en faveur de la résolution. Cinq pays se sont abstenus, tandis que les États-Unis et l'Australie ont voté contre.
Les Palestiniens avaient bon espoir d'obtenir les neuf appuis requis à l'adoption de leur proposition. Mais même en obtenant la majorité des votes, ils risquaient de se buter au droit de veto des États-Unis. Au cours des quarante dernières années, les États-Unis ont utilisé ce privilège 41 fois sur 42 afin de venir à la défense d'Israël.
Plus tôt en journée, Washington avait d'ailleurs qualifié d'« inopportune » et de « non constructive » la dernière proposition des Palestiniens.
« Notre position sur la résolution n'a pas changé. Et je voudrais ajouter que de nombreux pays ont dit qu'ils ne pourront pas soutenir cette résolution. Et même parmi ces pays, il y en a qui soutiennent les Palestiniens depuis longtemps et qui ont mentionné qu'ils ne voteraient pas en faveur [du texte] », a fait valoir Jeffrey Rathke, un porte-parole du département d'État.
Washington avait déclaré lundi voir dans cette résolution des « délais arbitraires pour un succès des négociations de paix et du retrait d'Israël de Cisjordanie ».
La Jordanie, seul pays arabe à siéger au Conseil, a donné son appui à l'initiative palestinienne. C'est d'ailleurs la Jordanie qui a présenté la résolution au Conseil de sécurité de l'ONU. 
Des amendements au texte prévoyaient la nomination de Jérusalem-Est en tant que capitale d'un État palestinien et l'arrêt de la colonisation israélienne, tout en rappelant le caractère illégal du mur de séparation et le règlement de la question des prisonniers palestiniens.



Un texte sur un État palestinien bientôt soumis à l'ONU

Le président de la Palestine Mahmoud Abbas lors d'une Assemblée générale des Nations unies (archives)  
Photo :  AFP/JUSTIN LANE

Les délégations arabes auprès des Nations unies ont approuvé lundi soir une proposition palestinienne de résolution qui demande la conclusion d'un accord de paix avec Israël d'ici un an et un retrait des territoires occupés d'ici fin 2017.

D'après l'ambassadrice de Jordanie Dina Kawar, seule représentante d'un pays arabe au sein du Conseil de sécurité, la totalité des 22 délégations arabes de l'ONU ont apporté leur soutien à ce texte rejeté par Israël et les États-Unis.
Plusieurs diplomates occidentaux se sont dits par ailleurs surpris par la poussée soudaine de la diplomatie palestinienne.
L'objectif de l'Autorité palestinienne est de soumettre son projet de résolution devant le Conseil de sécurité dès mardi ou mercredi. Mais le calendrier pourrait être modifié. « Tout est possible », a répondu Dina Kawar à qui l'on demandait si le vote pourrait être repoussé à l'année prochaine.
Compte tenu de l'opposition des États-Unis, qui possèdent un droit de veto au Conseil, son rejet semble certain.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a fait part de ses intentions au secrétaire d'État américain John Kerry au cours d'une conversation téléphonique, rapporte l'agence de presse palestinienne Wafa.
Selon la version que Reuters s'est procurée, le projet appelle à la reprise des négociations en vue de parvenir à un accord sur la base des frontières de 1967, avant l'occupation par Israël de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Il présente Jérusalem-Est comme la capitale du futur État palestinien, alors que la première mouture du texte, présentée par la Jordanie le 17 décembre, proposait de faire de la ville une capitale commune aux Israéliens et aux Palestiniens.
Le texte appelle aussi à la « présence d'une tierce partie » chargée de surveiller le retrait israélien et de garantir la souveraineté palestinienne.
Les États-Unis, qui ne souhaitent pas voir ce sujet abordé avant les élections israéliennes de mars, ont fait savoir qu'ils étaient hostiles à cette initiative, tout comme Israël.
« Nous ne pensons pas que cette résolution soit constructive », a déclaré le porte-parole du département d'État américain, ajoutant que les délais évoqués avaient « plus de chance d'entraver des négociations plutôt que de les faire aboutir ».
« Nous pensons que la résolution ne prend pas en compte les besoins légitimes d'Israël en matière de sécurité et la satisfaction de ces besoins, partie intégrante d'un accord durable. »




Malgré l'échec de leur initiative diplomatique à l'ONU, les Palestiniens durcissent la confrontation avec Israël, en confirmant officiellement leur demande d’adhésion à la Cour pénale internationale afin de pouvoir poursuivre les dirigeants israéliens pour “crimes de guerre”.
Nullement découragé par le rejet mardi par le Conseil de sécurité du projet  palestinien de résolution visant à fixer un terme à l'occupation israélienne, l’Autorité palestinienne est passée à une autre étape dans sa lutte contre l’occupation israélienne. En effet, le président Mahmoud Abbas a mis à exécution une menace ancienne en signant à Ramallah en Cisjordanie la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine à la CPI. Réagissant à cet acte, Israël et son allié américain ont aussitôt dénoncé cette décision, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirmant qu'elle pourrait se retourner contre les Palestiniens eux-mêmes, dont certains pourraient aussi avoir à répondre de leurs agissements. Pour rappel, la CPI, qui siège à La Haye a été créée pour poursuivre les crimes les plus graves -génocides, crimes contre l'humanité et de guerre-. L'appartenance de la Palestine à la CPI, rendue possible par l'obtention fin 2012 du statut d'Etat observateur à l'ONU, permettrait aux Palestiniens d'engager des poursuites contre des dirigeants israéliens, par exemple pour la guerre dévastatrice de juillet-août à Gaza. C’est l’avis de la dirigeante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hanane Achraoui, qui a estimé qu’après un vote “outrageusement honteux” à l'ONU, il faut désormais “donner à la Palestine les moyens de forcer Israël à rendre des comptes”. Poursuivre les Israéliens devant la justice internationale “est la prochaine étape, inévitable”, a-telle souligné. Dans cette optique, Mahmoud Abbas a signé 20 autres conventions ouvrant également la voie à l'offensive juridique contre Israël. Ceci étant, les Palestiniens n'ont obtenu que huit voix sur 15 (sur les neuf votes nécessaires) et les Etats-Unis n’ont même pas eu à utiliser leur veto. Ce veto, un symbole sur lequel Mahmoud Abbas entendait capitaliser, notamment après l'échec d'un énième round de négociations sous l'égide des Etats-Unis, leur a échappé à une voix près: celle du Nigeria qui s'est abstenu alors qu'il s'était engagé, assurent les Palestiniens, à voter le texte. “Nous sommes déçus par l'abstention du Nigeria. D'autres pays, comme la France et le Luxembourg, ont tenu leurs promesses”, a dit un porte-parole de l'OLP, Ashraf Khatib. La Russie et la Chine ont voté en faveur du texte, alors que l'Australie et les Etats-Unis ont voté contre. Cinq pays, dont le Royaume-Uni, se sont abstenus. Washington, pour qui le conflit ne peut être résolu que par des négociations directes, a dénoncé comme “contre-productive” la demande d'adhésion à la CPI. “Cela ne ferait rien pour les aspirations du peuple palestinien à avoir un Etat souverain et indépendant”, estiment les Américains. Avant le vote, les Palestiniens avaient apporté des modifications à leur texte pour contenter l'opposition intérieure à M. Abbas, mais cela n'a pas suffi.

Avec raison puisque s'est la seule solution
 

lundi 29 décembre 2014

Mariage mixte entre une jeune-fille juive et un jeune-homme arabe.






Nous sommes entre Noël et Nouvel-An, dans un reportage télévisé (peu importe le nom, la chaine) sur un mariage mixte entre une jeune femme juive et un jeune homme arabe (musulman) à Jérusalem , un groupuscule extrémiste organisait une manifestation contre ce mariage et clamait leur haine des mariages mixtes que, soi-disant, la religion interdisait. Et interpellait les passants certains étaient d'accord, d'autres restaient insensibles aux arguments déraisonnables de ces activistes extrémistes.

Si je relève se fait, qui regarde moins la religion que l'intime conviction des personnes concernées, c'est que des jeunes gens ont exprimé leur opinion et parmi elles, une jeune fille a déclaré : "Les Arabes veulent voler notre terre". Cette phrase que j'espère, ne pas avoir sorti de son contexte et comme je me considère quelqu'un d'attaché à la justice, m'a heurté et dans mon fort intérieur je me suis dit "ce n'est pas possible que quelqu'un d'intelligent, autrement dit un être humain, ne peut pas avancer une telle niaiserie. Car en effet réfléchissons un peu. Comment cette jeune-fille peut déclarer un aussi grand mensonge, sans avoir subi un lavage de cerveau, d'avoir été victime d'êtres hypocrites au point de détruire ce qui fait, en fin de compte l'homme, c'est à dire: la capacité a raisonner, d'une personne que sa jeunesse, son inexpérience, fragilise ?

Car en effet, qui peut ignorer que les parents de cette jeune-fille sont nés en Europe depuis des générations? Comment dans ces conditions peut-elle avancer que l'on lui vole ce qu'elle n'a pas ?

Afin d'éclairer les personnes mal intentionnés,  je n'ai aucune accointance avec les palestiniens, avec les musulmans. Et je pense compte tenu des vicissitudes de la communauté, les pogroms, le génocide des Juifs par les nazis allemands et français, que ces derniers veuillent trouver paix et sérénité en Palestine, il n'y a là rien à redire, lisez "J'ai foi en nous" d'Elias Chacour, prêtre, arabe et citoyen israélien, pour comprendre que les rescapés des camps de la mort ont été accueillis en frères, ce n'est que suite aux exactions des hordes belliqueuses juives et cela dès le départ, dès les premières immigrations sionistes, que les palestiniens on vu dans ces immigrés, leur futur bourreau. Et contrairement à la pensé dominante que la puissance financière concède, la résistance palestinienne n'est pas le terrorisme quelle décrète mais belle et bien le droit des peuples à se défendre et à disposer d'eux mêmes.

En résumé: que les juifs veuillent immigrer en Palestine pour y trouver paix et sérénité, d'accord. Mais pas de la manière qu'ils l'on fait. C'est le même crime par lequel ces êtres hypocrites lavent le cerveau de leur progéniture.


Le sioniste n'est pas un homme, il n'est qu'une revanche dont il est le seul responsable.