samedi 31 janvier 2015

Grèce "Ce soir ou jamais"




L'émission "Ce soir ou jamais" de hier soir a été l'exact reflet de la société ou d'un coté le épandeurs de la "pensée dominante", qui confondent une nation (un peuple) avec le commerce du coin, arrogants à souhait, interrompant tout concept contraire à leur idées, se contredisant (affirmant tout et son contraire).
Quel plus bel exemple que cet  Arnaud Leparmentier (journaliste au Monde, c'est dire si l'épandage est fiable, un journal au service d'une idéologie et non de la authenticité) qui se félicitant du "redressement de la Grèce"  [parce que l'Europe lui à permis de baisser le taux d'emprunt au niveau de l'Allemagne et de la France] fustigeait cette dernière pour son manque de compétitivité et donc dans l'impossibilité de rembourser sa dette. Dette qui lui coutait (si j'ai bien compris) 7 milliard d'euros en intérêts et que grâce à la magnanimité de l'Europe à été ramené à 4% du P.I.B.  Mais jamais cet honorable justicier ne se saurait posé la question de savoir si ces intérêts n'auraient pas été mieux employés à d'autres fins, que celle de grossir les poches, déjà pré-emplies par l'impôt des citoyens européens, des escrocs de la finance.
Dans l'ancien système ou les Nations étaient souveraines, elles s'adressaient à leur banque centrale pour financer leur investissement, sans ou très faible intérêt.   Mais cet exalté ne l'à pas dit, il n'a pas dit non plus que dans le système financier actuel les États empruntent pour faire face à leur dépenses de fonctionnement, ce qui en en matière de gestion est une aberration et une preuve flagrante que ce système est mauvais, n'est pas bon. M l'importateur de patates.

Mais le clou à été Mme Corine Berger, députée française de gauche qui s'enorgueillit d'avoir voté  le prêt à la Grèce d'un montant de 40 milliards. Et qui, conjointement avec l'importateur, débordaient de satisfaction pour cette mesure démocratique prise par le Peuple français. Comme tous les escrocs  qui nous dirigent ces personnages pensent qu'une fois élus, le mandat accordé est un chèque en blanc, dont ils peuvent disposer à leur guise. [Or un mandant quel qu'il soit, n'est pas un chèque en blanc, mais destiné à gérer l'objet de leur mandat en bon pères de famille (notion qui a totalement disparu, et pour cause). Si je résume un édile, un député, un membre du gouvernement, un Président de la république ne peut pas disposer de son mandat à sa guise, il doit des comptes au peuple dans son ensemble, et pour les question qui les concerne (si m'en tiens à la définition de la démocratie)  doit les consulter.

Le clou, en détail: M Eric Toussaint (journaliste ou écrivain) Belge a rappelé, à Mme Berger, qui s'est inclinée, que la France n'avait pas prêté 40 mais 11.9 milliards à la Grèce et avec les bonus et autres arguties de ce genre se montait à 40 milliard.
En clair si j'ai bien compris les banques françaises ne sortaient de leur poche que 11.9 milliards, mais auraient voulu que la Grèce leur en rembourse 40 milliards.
Belle solidarité européenne...

Les banques lorsqu'elles vous prêtent 100.000 euros, elles doivent d'être en possession  de 10.000 euros en propre. Les 90.000 restant est une création fictive de monnaie, quelle détruit au fur et mesure que vous remboursez. [cette différence est compensé par les autres déposants, c'est à dire que si les épargnants retiraient leurs économies, la BANQUE serait en cessation de payement]. Je suppose que pour le prêt à la Grèce, la France et les autres États on du faire quelque chose de semblable. C'est à dire qu'ils déboursent une somme et en réclament le triple. Je ne dirais qu'un mot, BRAVO, belle solidarité. Finalement ces escrocs comme les financiers se nourrissent des peuples en difficultés!

Soyons un peu honnêtes maintenant.  Si l'on revenait à l'ancien système où les États n'avaient pas besoin de s'adresser au MARCHE (finance privé) mais a sa banque centrale (sans intérêts) ces sommes ne seraient-elles pas mieux employés, que d'aller engraisser les porcs de la finance?   
   
Je dois tout de même préciser que le principe de l'émission, le pluralisme des intervenant à été respecté et que Fréderic Taddeï fidèle à lui même a laissé ses invités exprimer leur vision, contrairement à d'autres émission où l'opinion exprimé doit refléter celle du présentateur, autrement il fait la moue... J'ai cité "C dans l'Air" et Yves Calvi. Quant à "8 minutés" sur Arté, s'il n'y a rient à reprocher, la plus part du temps, aux membres permanents de l'émission, cette dernière dispense, presque toujours, la pensée dominante. En ce qui me concerne je ne parviens jamais à la regarder en entier, en effet un débat dont on extrait les mêmes conclusion, n'a pour moi aucun intérêt...

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