Marcos G. Sedano y Andrés Piqueras
20-11-201
Je n'avais pas encore cessé de sentir l'odeur de la poudre dans l'air de l'UE et les eaux de la Méditerranée en raison des récents manœuvres de l'OTAN, les plus grandes réalisées depuis la Seconde Guerre mondiale, quand Paris vivait une nuit de terreur et de mort.
Les attentats de
Paris, Ankara, Beyrouth ... ont le même profil: la guerre discrétionnaire, psychologique, indéfinie,
dans un conflit mondial entre les grandes puissances, grandes sociétés économico-financières, qui traînent
derrière-elles aussi les différentes factions des Etats les plus puissants planète, dans une bataille sanglante qui a un front externe
global et un
autre interne, dans une restructuration
du pouvoir des d'élites et du
rassemblement en rapport avec le nouveau capitalisme sauvage
à venir ou même le
post-capitalisme (qu'ils veulent aussi
sauvage ) déjà en cours. Ils se partagent le gâteau sur nos corps défaits,
par la mort de milliers d'êtres humains à travers le monde.
Ce type de tactiques guerrières ont comme objectif de
créer les conditions pour une intervention à grande échelle ou affaiblir les
factions de classe opposées , qu'elles soient économiques, politiques,
militaires ou mêmes émotionnelles.
Il devrait y avoir beaucoup de questions à ce sujet. Savons-nous avec certitude qui finance l' "Etat islamique" (les principaux États du Golfe Arabique, spécialement la dictature saoudienne amie de l'Europe) ; qui l'appuie techniquement et logistiquement (Israël) ; qui l'à crée (les USA a partir surtout des restes de l'armée irakienne) et qui l'articule opérationnellement (la Turquie) ? A quel marché vent-il le pétrole et le gaz qu'il vole, avec la permission des armées des pays ci-dessus nommés et quelques autres européens, en Syrie et en Irak ? Sous quelles bannières sont transportés ces matières premières ?
Trop d' interrogations que nos politiques professionnels, organismes universitaires et medias s'obstinent à ne répondre et nous conduisent à penser que ce n'est pas la première fois dans l'histoire récente que des mercenaires ou des armées sous fausse-bannière sont utilisés pour masquer l'inducteur, qui dirige vraiment la guerre.
Excusez-nous, mais, si nous vous recommandons de chercher "Wally" vous-mêmes, sur que vous le rencontrerez.
Cette phrase un peu sibylline, doit vouloir dire: "Ce qui
vient d'être dit, manque sans doute de références, mais si vous cherchez, sur,
que vous trouverez la solution. (Wally)".
Nus sommes en guerre. Sans aucun doute cette guerre globale a comme objectif le contrôle de zones géostratégiques de la planète, les ressources énergétiques et naturelles, ainsi que l'espace interstellaire, comme l'affrontement et le déplacement des puissances dites "émergeantes". Nous pourrions dire que nous vivons une Guerre-Mondiale, au mieux de Hollywood, mais dans la vie réelle.
Les USA, l'UE, le Canada et Japon sont entrain de perdre
l'hégémonie mondiale face à la Russie, la Chine, surtout avec l'appui d'autres
Pays de la BRICS. Utilisent ce que le capital a utilisé parfois pour sortir
d'une crise systémique et résoudre les contradictions de classe: la guerre.
Le Capital et son bras armé, l'OTAN, tentent de fermer le cercle autour
de la Russie, son principal adversaire
militaire. Le contrôle des l'Balkans,
Afghanistan, la Corne de l'Afrique, le
canal de Suez... le coup d’État fasciste
en Ukraine, le déploiement de missiles stratégiques dans l'UE et le déploiement de troupes en Pologne, pointent l'objectif: la Russie.
Très probablement bientôt nous commencerons
à voir le fascisme asiatique, dans sa version «Etat islamique» ou toute autre, infiltrer (y compris Chinois) les territoires russes avec des populations musulmanes, aussi dans les
anciennes républiques soviétiques.
La technique du dénigrements, diabolisation de la future victime
a été toujours employé au Proche-Orient. Les dirigeants européens ont toujours
su ce que préparait le sionisme hier, Israël aujourd'hui. Mais les populations
européennes ignorantes des réelles implications du conflit, manipulés par des
médias sans scrupules (comme aujourd'hui d'ailleurs) ont toujours cru que
l'agresseur était la victime. C'est ainsi que la plupart des européens ont cru
que la résistance palestinienne était illégale. Or dans les faits historiques
c'est le contraire. [Si je donne cet exemple,
c'est d'abord parce que je connais bien le sujet et parce que ce conflit à été
plus que tout autre entaché par la diabolisation des victimes, au point que
l'armée israélienne se permet d'assassiner des milliers de victimes civiles
sans que aucune sanction soit prise par les instances internationales ou
nationales, contre le gouvernement israélien, pourtant accuse et condamné par
l'ONU de crimes de Guerre voir contre l'humanité.]
Mais nous vivons également une guerre de classes, où la
vieille Europe discipline sa population avec des lois coercitives et
d'augmentation des taux des charges sociales et fiscales, dans une dictature
croissante et combinée du taux du profit et du taux d'intérêt.
Il est évident
qu'il ne s'agit pas ici du taux d'intérêt du "Livret A"
La fermeture des frontières en Hongrie et Allemagne aux
refugiés syriens, et maintenant celles de France, après les attentats, est le
bouton que montre le visage qui mène à la lutte des classes interne en
combinaison avec l'externe. La domination des sociétés par la peur permet aux
classes dominantes de déconstruire plus rapidement les conquêtes sociales
obtenues durent de siècles. Réduire les libertés sous le prétexte de la sécurité.
En ce sens
l'auteur à parfaitement raisons. Les avancés sociales et sociétales, obtenues
sous l'égide du Conseil de la Résistance, sont, depuis quelques vingt ans,
déconstruites, annihilés les unes après les autres, sous l'argument apocryphe
du maintient de l'emploi ou d'empêcher une délocalisation, ce qui l'une ni
l'autre n'ont prévenues, puisque c'est voulu en haut-lieu, très haut-lieu.
C'est pour cela que la stratégie disciplinaire des
citoyens européens entre en appui de l'élite pour les partis d'extrême droite
ou fascisants directement avec la collaboration des forces politiques
"progressistes" pour que ne soit pas mis en question la stratégie impériale de le guerre.
A nouveau aujourd'hui, cent ans après, existe une ligne rouge dans le champ de l'émancipation et la souveraineté des peuples: la Guerre. Ceux qui se sont situés en faveur de l'invasion coloniale de l'Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yougoslavie... se sont mis finalement, d'une façon ou d'une autre, consciemment ou inconsciemment, du coté de la guerre et contre la Paix Mondiale. L'appui à -Syriza- en Grèce à l'OTAN et chaque fois plus de -Podemos- en Espagne à l'Alliance Atlantique, sont deux exemples à considérer du dangereux chemin qui est entrepris à cet égard.
Aujourd’hui comme hier, la Paix Mondiale est une nécessité
pour l'Humanité, spécialement pour les zones de la planète qui sont ou seront
le théâtre d'opérations militaires. Du
Venezuela à la Palestine, en passant par la Syrie, Ukraine, Congo ou Espagne
(avec des bases militaires cédées à perpétuité à l'armée U.S.)...
La création d'un mouvement International pour la Paix,
pour la dissolution de l'OTAN et des instruments économiques qui soutiennent et
maintiennent le pouvoir de classe contre
la population active, comme l'est l'Union européenne, la lutte
permanente pour la justice sociale ... sont quelques-uns des éléments indiscutables
pour une alternative des Peuples devant la crise du capital et de ses guerres.
Pour que ne continuent à nous tuer.
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