jeudi 26 novembre 2015

Paris, le 13 Novembre: la solidarité sans analyse politique?



Cet article j'airerais le dédier à François Hollande, nullement qu'il ne soit pas intelligent, mais parce qu'il est un idéologue, qui met la Nation et les Populations en danger par communautarisme., qu'ils soit ethnique ou idéologique.

Mais à quoi bon.

Il préférera établir une fiche répertoriant tous ceux qui ne pensant pas comme lui ou qui peuvent porter tort au bénéfice qu'il escompte de sa trahison.  


Carlos Molina Velásquez
25-11-2015

Un spectre hante le monde: le spectre du nouveau réalisme apolitique et "post-idéologique". Bon nombre des appels à la solidarité par les récentes attaques à Paris évitent d'analyser ce qui s'est passé. Sont l'expression d'un moralisme light qui ne prend pas parti, qui refuse de faire la distinction entre les victimes ou a se demander pourquoi ils ont été assassinées. Ils pensent, sans doute, que d'enquêter dans les causes de ce drame finiront par justifier le terrorisme. Comme si la cécité était un bouclier contre la dureté de nos propres actions.

Il est possible que  ces augustes  soient simplement incapables de voir la différence entre «comprendre» et «justifier» un fait de ce type.  Il faut les informer qu'ils pourraient condamner les attentats sans refuser de comprendre le pourquoi qu'ils se produisent, pourquoi ici, pourquoi maintenant, qui sont les responsables, etc. Bien sûr, c'est a ça  que set l'information et par information je me réfère a  la presse sérieuse et responsable,  Est-ce réellement ce qui s'est produit ces jours?

Mais "d'autres raisons" peuvent être distinctes de l'ignorance. A attiré mon attention un certains usage de l'argument «toutes les victimes sont importantes." Au lieu de l'utiliser pour exposer, que depuis plusieurs années, nous assistons à la barbarie des USA et de l'OTAN au Moyen-Orient - "et tous  ce tas de morts ne sont pas importants, aussi?" - il semble que cela répond a la fonction inverse: "ne me demandez de comparer parce qu'il n'y a pas de comparaison possible ". Mais il est pas question d'un recensement simple  du nombre de morts "des deux côtés", mais de comprendre que les dizaines d'un côté sont le résultat de centaines de milliers de l'autre. La comparaison est non seulement possible, mais nécessaire.

D'autres se sentent plus à l'aise en appelant à la barbarie, en lettres majuscules, et son visage d'avantage médiatisé par CNN : terroriste, islamique, arabe, syrienne ... Ils pensent que dans "cette partie du monde" les enfants viennent avec un AK-47 sous le bras. Du passé colonial français il ne veut rien savoir. "Ce fut il-y-a longtemps," disent-ils. "Et il n'entre en compte que l'Occident a créé, vêtu et nourri l'Etat islamique." Ainsi parlent.

Il ya ceux qui argumentent  que l'on ne peut pas analyser un acte démentiel, que devant les massacres la raison reste muette. Mieux vaut savoir que les guerres ne créent pas les fous, mais le froide et calculatrice rationalité, la voracité  et l'appétence des pouvoirs qui ne sont pas prêts à partager la richesse du monde. Méfiez-vous de ceux qui parlent de folie, surtout s'ils vénèrent ce  «noble héritage occidental» appelé «modernité» ou «illustration». Face à ça,  pensent les "ennemis de l'Occident" (sic) seul peuvent être fous ou possédés.


Toutes ces simplifications perdent la direction. La distinction morale entre ceux qui envahissent un pays -la France de Sarkozy et Hollande- et ceux qui luttent contre l'envahisseur,  la Libye détruite par le premier et la Syrie qui résiste au deuxième, est tout à fait pertinente pour notre solidarité. Cette volonté sera morale et politique ou ne sera pas.

chroniqueur de journal numérique et contributeur: Contra-Punto, rébellion.


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