Mme Christine Lagarde parait satisfaite du tour joué a ces "culs-terreux"
Comme il m'arrive parfois, ce post n'est pas en rapport direct
avec le Proche-Orient. Cependant il démontre très largement ce qu'est cet Occident
et ses institutions, qui quand elles ne cautionnent pas des criminels, il s'occupe
personnellement de la besogne...
10-12-2015
Près de deux ans après la chute du gouvernement de M.
Ianoukovitch, le FMI est devenu le guide d'une politique économique marquée par
la crise.
Il semble que peu importe que
la politique du FMI se propage à travers le monde et provoque le chaos social en Grèce ou tout autre pays, puisque le but est toujours le même:
renforcer le capital privé au détriment
des biens et des services sociaux.
Et le FMI, qui est basé à Washington, est en
Ukraine en dépit d'être une
institution tant déprécié par sont implication désastreuse
dans la vague des
privatisations en Europe de l'Est
au cours de la transition
post-communiste au début des années 90. Depuis le début de
la crise, en Novembre 2008, l'Ukraine
a été parmi les premiers pays européens
qui sont tombés dans le piège du FMI, après l'Islande, la Géorgie et la Hongrie.
La puissant mouvement d'insurrection qui a conduit à la destitution du président
ukrainien Viktor Ianoukovitch, le nouveau gouvernement de transition, créé le 27 Février 2014,
offrit au FMI la possibilité d'une sévère
cure d'austérité au peuple ukrainien. Sans même attendre les élections, des négociations opaques avec le gouvernement, des non élus, a conduit à l'adoption de politiques ultralibérales en échange d'un
prêt du FMI.
Pour l'actuel
Premier ministre Arseni Iatseniouk, il n'y aurait pas d'alternative
aux ordres du FMI. Déjà en Octobre 2008, quand
il était président du Parlement, Iatseniuk
déclarait en apport au du programme
du FMI: "Nous avons pas le
choix. Ce n'est pas
une question politique, c'est une question vitale pour
l'activité du pays ". Cinq ans et demi
plus tard, en Mars 2014, Arseni Iatseniuk,
converti en Premier ministre du
gouvernement de transition, a déclaré au sujet d'un
imminent programme d'austérité du FMI: "Le gouvernement acceptera toutes les conditions fixées par le FMI,
parce que nous avons pas d'autre choix
".
Avec le nouveau
gouvernement de l'oligarque milliardaire
Petro Porochenko, investi président de l'Ukraine en Juin 2014, avec la
promesse de mettre fin à la
guerre en trois mois, peu de changements sont à prévoir, car il a maintenu Arseni Iatseniuk dans ces fonctions de premier ministre. L'Ukraine
continue sa route à l'intérieur du
monorail des politiques d'austérité
libérales dictées par le FMI. Aux
yeux du pouvoir établi et quel que soit
le prix à payer, il n'y a pas
d'autre option. Régnant, pourtant,
le fameux dogme de Margaret Thatcher,: “There is no alternative”.
(Il
n'y a pas d'alternative).
Cependant, tous les
indicateurs économiques du pays, qui
est sous le joug de l'intitution accrédité,
sont au rouge. La dette publique de l'État a augmenté de plus de deux fois en moins de deux ans, et a passé 480 000 UAH (UAH)
le 31 Décembre 2013
à 1.185.000 le 30 Avril, 2015. Le produit
intérieur brut (PIB) a subi une chute de 6,8% en 2014
(passé de 180 000 millions en 2013 à
130 000 millions en
2014).
En 2015, le PIB par habitant a atteint celui du Soudan, environ 2100 $. Le pays a vu ses réserves de change chuter de plus de moitié (-63%) en 2014, tombant en-dessous du seuil de 10.000 millions de dollars pour la première fois en dix ans, afin de maintenir la monnaie nationale, la grivna, qui dut faire face a une forte baisse par rapport au dollar, et donc de financer huit mois de campagne contre les rebelles pro-russes dans le pays, conflit qui a fait plus de 8.000 morts en 18 mois.
En 2015, le PIB par habitant a atteint celui du Soudan, environ 2100 $. Le pays a vu ses réserves de change chuter de plus de moitié (-63%) en 2014, tombant en-dessous du seuil de 10.000 millions de dollars pour la première fois en dix ans, afin de maintenir la monnaie nationale, la grivna, qui dut faire face a une forte baisse par rapport au dollar, et donc de financer huit mois de campagne contre les rebelles pro-russes dans le pays, conflit qui a fait plus de 8.000 morts en 18 mois.
Restructuration de
la dette et de la soumission
Après cinq mois de négociations, les principaux créanciers
privés de l'Ukraine, réunis dans un comité dirigé par le fonds d'investissement
Franklin Templeton, ont obtenus un accord avec Kiev pour restructurer la dette.
L'accord
conclu à la fin Août 2015 prévoit une diminution de 20% de la dette publique
détenue par le secteur privé (qui ont totalisé 18 000 millions d'euros), soit
environ 3,600 millions de dollars, et l'extension de quatre ans de la période
de remboursement de 11 500 millions de dollars.
Franklin Templeton, qui détient près de 6.500 millions de dollars en titres (un tiers d'euro-obligations ukrainiennes), a signé un contrat avec le fonds d'investissement Blackstone qui conseillera ce groupe de créanciers privés dans ces négociations.
Blackstone, responsable en Espagne de la spéculation immobilière et les expulsions de logement pour non-paiement, il est également bien connu en Grèce comme conseillé créanciers privés en 2012.
Franklin Templeton, qui détient près de 6.500 millions de dollars en titres (un tiers d'euro-obligations ukrainiennes), a signé un contrat avec le fonds d'investissement Blackstone qui conseillera ce groupe de créanciers privés dans ces négociations.
Blackstone, responsable en Espagne de la spéculation immobilière et les expulsions de logement pour non-paiement, il est également bien connu en Grèce comme conseillé créanciers privés en 2012.
Ce fonds d'investissement distille ses conseils aux mêmes
créanciers privés face à d'autres pays débiteurs comme l'Ukraine. D'autre
part, l'Ukraine, comme la Grèce il ya quelques années, était représenté
par la banque Lazard au cours de ces
négociations de la dette. En
d'autres termes, l'Ukraine est acculé devant les mêmes acteurs avides de
bénéfices qui ont plongé la Grèce dans une crise sans précédent: d'un coté,
Lazard qui a conseillé la Grèce, incontestablement très mal et de l'autre, le
fonds d'investissement Blackstone, qui a représenté si
bien les créanciers en Grèce. Recommençons avec les mêmes?
Le secrétaire au Trésor américain, Jack Lew, a salué l'accord qui "aidera a améliorer les finances publiques ukrainiennes à fournir aux autorités une marge de manœuvre pour mettre en œuvre son ambitieux programme de réformes (...)soutenu de tout cœur par les USA". Le FMI ne peut pas être plus clair quant à sa volonté et de son actionnaire majoritaire, les États-Unis: allégement de la dette, ridicule à l'égard des futurs nouveaux prêts, il permet seulement de poursuivre les remboursements avec intérêts et l'application de mesures capitalistes . Si cela convient aux oligarques, le peuple ukrainien n'a pas réussi a sortir de la crise.
Le secrétaire au Trésor américain, Jack Lew, a salué l'accord qui "aidera a améliorer les finances publiques ukrainiennes à fournir aux autorités une marge de manœuvre pour mettre en œuvre son ambitieux programme de réformes (...)soutenu de tout cœur par les USA". Le FMI ne peut pas être plus clair quant à sa volonté et de son actionnaire majoritaire, les États-Unis: allégement de la dette, ridicule à l'égard des futurs nouveaux prêts, il permet seulement de poursuivre les remboursements avec intérêts et l'application de mesures capitalistes . Si cela convient aux oligarques, le peuple ukrainien n'a pas réussi a sortir de la crise.
D'autre part, la Russie,
qui refusa de participer à la
restructuration de la dette privée dirigée par Franklin Templeton, exige le paiement de 3.000 millions de dollars, qui constitue la première
tranche versée en 2013, d'un accord de prêt de 15,000
millions $ accordé
par Poutine a l'ex président Ianoukovitch, venant à échéance le 20 Décembre 2015.
Mais la Russie, qui n'a pas le droit
de veto au FMI, elle ne possède que 2,39%
des droits de vote au sein du FMI
ne sera pas facile pour s'entend sur ces euro-obligations
soumises au droit britannique.
Le FMI veut de toute urgence changer ses propres
règles dans le but de poursuivre
son aide à l'Ukraine y compris si
elle ne parvient pas à rembourser
sa dette à Moscou. En effet,
conformément à ses statuts, l'institution
n'est pas autorisée à prêter à un pays membre qui est en cessation de payement de sa dette.
Le FMI contrôlée depuis
sa création par les Etats-Unis, exige
une libéralisation démesurée
de l'Ukraine, même si cela ressemble d'avantage
a une descente aux enfers.
Jérôme Duval, est membre de CADTM et de la PACD
Source: http://www.diagonalperiodico.net/28622-ucrania-bajo-la-injerencia-del-fmi-se-hunde-la-recesion.html
Il n'y aucun
doute possible l'Ukraine, grâce a cet Occident et tous les escrocs, politiques
et "intellectuels" qui se sont penchées sur son chevet lui donné
l'extrême-onction. Le jour où les populations auront compris que les institutions
occidentales ne sont pas là pour les accompagner, mais pour les soumettre à la
volonté de la caste "régnante" ; "élue" ; "autoproclamée",
va savoir...
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