jeudi 12 février 2015

Le discours du président français de la Journée de l'Holocauste laisse présager une offensive contre les partisans de la Palestine



Messieurs les censeurs il faut faire la guerre aux criminels, israéliens compris, et non AUX MOTS. Cela relèverait de la dictature...


ICH – The Electronic Intifada

30-01-2015

Le président français François Hollande a utilisé son discours à la Journée internationale de commémoration de l'Holocauste pour confirmer que son gouvernement envisage de renforcer le contrôle sur ce qui est dit en ligne.
La campagne planifié suscite la préoccupation que les autorités françaises utilisent leur pouvoir pour augmenter la censure de la critique d'Israël sous prétexte de lutte contre l'antisémitisme.
«L'antisémitisme a changé de visage, mais n'a pas perdu ses racines anciennes», a déclaré Hollande à Paris pour commémorer le soixante-dixième anniversaire de la libération d'Auschwitz par l'armée soviétique.
Aujourd'hui, a-t-il dit, "il se nourrit aussi de la haine d'Israël" et "sont importés les conflits du  Moyen-Orient."

Ce mélange de l'antisémitisme à la critique d'Israël laisse présager encore plus d'efforts en France pour réprimer le mouvement de solidarité avec la Palestine.
Le discours de Hollande se produit après une large offensive  en France où des dizaines de personnes ont été condamnées à la prison pour des choses qu'ils ont dit ou écrit depuis que trois bandits français ont assassinés 17 personnes ce mois, dans les attaques a la revue raciste Charlie Hebdo, d'un supermarché juif et des membres de la police.

Réprimande à Israël
Hollande a également fait une réprimande indirecte en Israël pour leurs efforts visant a accélérer l'immigration de la population juive française, disant aux juifs français: "Votre place est ici, dans votre foyer. Notre pays ne serait plus la France, si nous devions vivre sans vous ".
Déclaration qui indisposeront probablement les responsables israéliens qui espèrent que les récentes attaques en France encouragent le départ des Juifs, Hollande a dit: "Si le terrorisme réussit à vous chasser de France, de la langue française, de la culture française, de la République française qui a émancipé les Juifs, le terrorisme aura atteint son but".

(vidéo  du discours de Hollande)

Contrôle de la liberté d'expression
Hollande a confirmé que, selon les plans de son gouvernement, "la répression du discours raciste et antisémite" est transféré de la loi sur la presse civile au droit pénal que les motivations racistes ou antisémites sont traités comme des facteurs aggravant des crimes.
Il a déclaré que les sociétés sur Internet et des sites de médias sociaux seront "placés devant leurs responsabilités" et punis se ils ne les respectent pas.
L'annonce d'Hollande confirme les plans présentés par des fonctionnaires, après l'attaque de Charlie Hebdo qui inclurait des contrôles juridiques plus strictes sur l'expression en ligne, incluant  qu'est accordé aux ministres le pouvoir de bloquer ces sites.

Ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a également annoncé que "la surveillance d'Internet, en particulier les réseaux sociaux, sera confié aux services d'intelligence intérieure et externe et d'espionnage Français.

Soutien du lobby israélien français
Roger Cuckierman, président du CRIF, la principale organisation de groupes communautaires juifs en France, s'est réuni, ce mois-ci, avec de hauts fonctionnaires gouvernementaux à faire pression pour des contrôles plus stricts sur internet et des peines plus sévères pour les expressions illégales.

Le CRIF, qui est aussi le groupe qui se remarque le plus en France pour  la Défense d'Israël,  a exigé précisément les mesures qui ont été annoncées et qui visent les expressions racistes et antisémites dans une des catégories les plus graves du crime, ainsi que les lois régulant l'expression sur Twitter, Facebook, Google et YouTube "pour lutter efficacement contre le terrorisme et appelé expressions antisémites".
Bien que le CRIF affirme que ses efforts visent à lutter contre l'intolérance et le racisme, le groupe semble montrer une grande tolérance pour le racisme violent lorsqu'il est dirigée contre les Palestiniens, les Arabes ou les musulmans.
        
Par exemple Cuckierman, président du CRIF, a salué l'extrémiste anti-palestinienne, le ministre israélien Naftali Bennett, dont le parti refuse le droit à l'autodétermination et inclus l'existence même du peuple palestinien, et qui se est vanté que: "je ai tué beaucoup d'Arabes dans ma vie et cela ne me pose de problème ".

Un autre membre du parti principal Bennett, le législateur Ayelet Shaked, a manifestement appelé au génocide des Palestiniens, y compris l'extermination des mères palestiniennes parce qu'ils engendrent "petits serpents". Rien de tout cela ne semble avoir dérangé le CRIF.

Fusion de l'antisémitisme et critique d'Israël
Vous pouvez être fortement en désaccord si les lois qui régulent ce que les gens peuvent dire constituent une bonne idée, mais tout le monde devrait convenir que l'intolérance à cause de la religion, l'origine ethnique, la race ou d'autres caractéristiques est une erreur.

Le problème est qu'Israël et ses défenseurs ont tenté pendant des années de gommer la frontière,  entre l'antisémitisme et l'intolérance contre les Juifs et les critiques à l'occupation coloniale, les massacres et la violence d'Israël contre les Palestiniens.

Cette campagne à l'échelle européenne a remporté un récent succès au Royaume-Uni, où un document de politique générale du gouvernement a déclaré: "que le boycott des institutions universitaires israéliennes complices de l'oppression des Palestiniens est «anti-juif».

L'objectif est de faire que la critique d'Israël ou de l'idéologie sioniste qui motive la colonisation de la terre palestinienne soit tabou pour associer la défense des droits des Palestiniens avec les formes socialement inacceptables ou illégales d'intolérance.

Un contrôle accru sur les défenseurs de la Palestine
Dans la publication française internet&technologie Numerama,  le chroniqueur Guillaume Champeau a averti que probablement bientôt les fonctionnaires pourront bloquer des sites Web sans contrôle judiciaire, en particulier ceux qui critiquent Israël:
[Cela s'appelle une dictature] Oui Mrs. Hollande et Valls, cela s'appelle DICTATURE. Où est l'état de droit?
"Nous savons que le Premier ministre Manuel Valls a une idée particulièrement large sur ce qui constitue l'antisémitisme", écrit Champeau, "car il y inclue non seulement la haine des Juifs... mais aussi l'expression la plus convaincante et systématique contre les politiques internes et externes d'Israël et de contre les «sionistes» qui les soutiennent ".
Champeau fait référence à un discours du Premier ministre sur la ligne dure française en mars dernier lors d'une conférence du CRIF sur l'antisémitisme.
"Cet antisémitisme, et ce qui est nouveau, se nourrit de la haine d'Israël", a déclaré Valls. "Elle est alimentée par l'antisionisme. Parce que l'antisionisme est une porte ouverte l'antisémitisme. Pourquoi interroger l’État d'Israël... sur la base de l'antisionisme est l'antisémitisme de nos jours".
Champeau indique que la différence entre l'antisionisme et l'antisémitisme "ne est pas toujours claire", mais "la distinction demeure réelle et absolument nécessaire dans une démocratie" et s'il le fait "nous ne pouvons  pas faire confiance à l’État."


Pourtant cette différence existe. L'antisémitisme est du racisme et à ce titre justiciable, le sionisme relève du domaine des idées et combattre cette idéologie criminelle serait plutôt un bien.
Si le pouvoir actuel (Hollande/Valls) cherchent à adosser l'antisionisme à l'antisémitisme, c'est que cet amalgame permettrait [d'après ces personnes sans état de conscience, à la moralité  à géométrie variable], d'assimiler l'antisionisme à du racisme, c'est ce qu'a toujours fait Israël, dans sa courte existence, assimiler la résistance légitime des palestiniens au terrorisme, aujourd'hui, ces êtres amoraux voudraient assimiler l'antisionisme au racisme. Cet anachronisme, nous le voyons bien, utilise la sémantique pour nous tromper.
Comme cité ci-dessus: le sionisme est une idéologie, donc relevant du débat d'idées et non comme ces escrocs de la pensée le voudraient: trouvant ses racines dans l'ethnie ou la race.

C'est parce que les escrocs de la pensée dominante voudraient rendre leurs opposants justiciables qu'ils font cet amalgame. Les dictateurs n'agissent pas autrement. Nous ne devons pas nous autocensurer, ce sont eux les criminels. 

Les Palestiniens ont toujours insisté que leur lutte ne est pas contre les Juifs. En 2012, par exemple, des dizaines de militants connus et intellectuels palestiniens ont signé une lettre réaffirmant "un principe essentiel de notre mouvement pour la liberté, la justice et l'égalité: la lutte pour nos droits inaliénables se oppose à toutes les formes de racisme et d'intolérance, y compris, sans limitation, l'antisémitisme, l'islamophobie, le sionisme et d'autres formes d'intolérance à l'encontre de quiconque, en particulier les personnes de couleur et les peuples autochtones du monde entier. "
La charte se oppose également à "l'utilisation cynique et sans fondement du terme antisémitisme comme un outil pour réprimer la critique d'Israël ou de l'opposition au sionisme".
La France a déjà eu une histoire de la répression étatique de défendre les droits des Palestiniens, y compris le jugements  de militants qui appelant au boycott de l’État israélien des entreprises et les institutions complices de ses violations aux droits humains et une interdiction de manifestations contre l'attaque sur Gaza l'été dernier.
Préoccupée par les implications plus larges de mesures gouvernementales, Amnesty International a lancé une pétition exhortant Hollande a protéger la liberté d'expression.
Au milieu de la récente campagne contre eux, la vie est sur le point de devenir plus difficile pour les partisans des droits des Palestiniens en France.

Ali Abunimah est le cofundateur de The Electronic Intifada y auteur de The Battle for Justice in Palestine, publié par Haymarket Books.


Excusez-moi, sommes-nous aussi stupides que ça? En quoi la condamnation d'une expression raciste permet de lutter efficacement contre le terrorisme? 
Nous condamnons tous le racisme et le terrorisme, mais je me permets de ne pas être d'accord avec un homme lorsque son action, y compris si elle est présenté comme un bien, permet de justifier des actes criminels, et cela quelque soit sont ethnie, sa religion. Toutes ces arguties ne visent qu'a préserver un État illégal, qui est arrivé au bout de ce que les armes permettent de faire, et que pour garder son statut présenté jusqu'aujourd'hui comme légal, doit phagocyter tout concept qui mettrait cette illégalité en lumière. Hollywood à fait de l'Holocauste une industrie, les Grands-Média (l'immense majorité) ont fait de l'information, une propagande, des Administrations américaines leurs alliés, et depuis Sarkozy et Hollande le sionisme à fait de la France un porte-voix et l'exécuteur des basses œuvres, en Libye ; Mali ; Centrafrique ; Syrie ; Ukraine et aujourd'hui même dans l'hexagone où toute critique d'Israël sera considéré comme antisémite et terroristes! Avec de tels dirigeants nous n'avons pas besoin d'ennemis, ils sont dans la place...



Et comme pour le "Patriot Act" de G.W Bush, la question est savoir:
  1. Si les auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo, sont-ils réellement ceux que la police a poursuivi? Et que le vocable "islamiste" condamnait d'office.
  2. Si cet attentat, comme pour le WTC, avait comme visée de faire admettre ce que normalement nous aurions refusé... (C'est à dire comme G.W. Bush, la mise en place d'une politique répressive digne d'une dictature)
  3. Un gouvernement qui fait la guerre aux mots, s'éloigne indiscutablement de la Démocratie.
  4. Mais avec Hollande on savait à quoi s'en tenir.  Comment une soumission, aux USA, et a Israël est-elle, a ce point, possible? Ce gouvernement n’œuvre pas pour les intérêts de la France, mais pour ceux de l’impérialisme Américain,et du Nouvel Ordre Mondial dont le sionisme est le liant supra national. 
Et avec un peu de perspicacité nous pouvons observer aisément que, les souteneurs d'Israël et les adeptes de la globalisation, (qui opprime les peuples) sont les mêmes y compris à quelques nuances près. 
La résolution 181, (sur la partition de la Palestine) voté par l'ONU le 26 novembre 1947 a été entaché du chantage des USA sur les pays du tiers-monde, poussé au crime par le lobby juif américain.
En matière de droit, "les avantage obtenus par chantage sont de facto caducs" et l'offensive actuelle  d'Israël et ses sbires, vise a faire échouer ce DROIT, surtout depuis que la Palestine à demandé sa reconnaissance auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU).