jeudi 26 novembre 2015

Paris, le 13 Novembre: la solidarité sans analyse politique?



Cet article j'airerais le dédier à François Hollande, nullement qu'il ne soit pas intelligent, mais parce qu'il est un idéologue, qui met la Nation et les Populations en danger par communautarisme., qu'ils soit ethnique ou idéologique.

Mais à quoi bon.

Il préférera établir une fiche répertoriant tous ceux qui ne pensant pas comme lui ou qui peuvent porter tort au bénéfice qu'il escompte de sa trahison.  


Carlos Molina Velásquez
25-11-2015

Un spectre hante le monde: le spectre du nouveau réalisme apolitique et "post-idéologique". Bon nombre des appels à la solidarité par les récentes attaques à Paris évitent d'analyser ce qui s'est passé. Sont l'expression d'un moralisme light qui ne prend pas parti, qui refuse de faire la distinction entre les victimes ou a se demander pourquoi ils ont été assassinées. Ils pensent, sans doute, que d'enquêter dans les causes de ce drame finiront par justifier le terrorisme. Comme si la cécité était un bouclier contre la dureté de nos propres actions.

Il est possible que  ces augustes  soient simplement incapables de voir la différence entre «comprendre» et «justifier» un fait de ce type.  Il faut les informer qu'ils pourraient condamner les attentats sans refuser de comprendre le pourquoi qu'ils se produisent, pourquoi ici, pourquoi maintenant, qui sont les responsables, etc. Bien sûr, c'est a ça  que set l'information et par information je me réfère a  la presse sérieuse et responsable,  Est-ce réellement ce qui s'est produit ces jours?

Mais "d'autres raisons" peuvent être distinctes de l'ignorance. A attiré mon attention un certains usage de l'argument «toutes les victimes sont importantes." Au lieu de l'utiliser pour exposer, que depuis plusieurs années, nous assistons à la barbarie des USA et de l'OTAN au Moyen-Orient - "et tous  ce tas de morts ne sont pas importants, aussi?" - il semble que cela répond a la fonction inverse: "ne me demandez de comparer parce qu'il n'y a pas de comparaison possible ". Mais il est pas question d'un recensement simple  du nombre de morts "des deux côtés", mais de comprendre que les dizaines d'un côté sont le résultat de centaines de milliers de l'autre. La comparaison est non seulement possible, mais nécessaire.

D'autres se sentent plus à l'aise en appelant à la barbarie, en lettres majuscules, et son visage d'avantage médiatisé par CNN : terroriste, islamique, arabe, syrienne ... Ils pensent que dans "cette partie du monde" les enfants viennent avec un AK-47 sous le bras. Du passé colonial français il ne veut rien savoir. "Ce fut il-y-a longtemps," disent-ils. "Et il n'entre en compte que l'Occident a créé, vêtu et nourri l'Etat islamique." Ainsi parlent.

Il ya ceux qui argumentent  que l'on ne peut pas analyser un acte démentiel, que devant les massacres la raison reste muette. Mieux vaut savoir que les guerres ne créent pas les fous, mais le froide et calculatrice rationalité, la voracité  et l'appétence des pouvoirs qui ne sont pas prêts à partager la richesse du monde. Méfiez-vous de ceux qui parlent de folie, surtout s'ils vénèrent ce  «noble héritage occidental» appelé «modernité» ou «illustration». Face à ça,  pensent les "ennemis de l'Occident" (sic) seul peuvent être fous ou possédés.


Toutes ces simplifications perdent la direction. La distinction morale entre ceux qui envahissent un pays -la France de Sarkozy et Hollande- et ceux qui luttent contre l'envahisseur,  la Libye détruite par le premier et la Syrie qui résiste au deuxième, est tout à fait pertinente pour notre solidarité. Cette volonté sera morale et politique ou ne sera pas.

chroniqueur de journal numérique et contributeur: Contra-Punto, rébellion.


lundi 23 novembre 2015

Paris: terrorisme et modération



Cet article contraste avec le discours des dirigeants occidentaux.
Discours plus près de l'escroquerie intellectuelle
que du développement idées.
Un peu long j'en conviens mais ô combien instructif.

Fernando Montiel.
20-11-2015

Les faits, particulièrement violentes, ne sont jamais isolés: ils ont des causes et des conséquences et pour les comprendre et les entendre de manière sensé, il est important de les  conceptualiser.

La violence à Paris qui a tué plus d'une centaine personnes en Novembre 2015 n'est pas différente de celle qui a choqué des millions, quelques mois auparavant, suite à l'attaque contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo. Il est question d'événements différents, si, particuliers, oui, mais liés. Par conséquent, il est intéressant de récupérer l'analyse réalisé a cette occasion pour donner une continuité à la réflexion sur le drame français.

1. Antécédents: Charlie Hebdo
Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes basés à Paris, a qualifié l'attaque contre l'hebdomadaire comme étant une «boucherie», il a déclaré que c'était "une attaque contre les valeurs occidentales" et pensait que nous assistions à "une guerre dans plusieurs territoires, y compris le français". (El País, du 8 Janvier, 2015)
Comme nous le verrons ensuite, ses trois affirmations, étaient dans le vrai.

"Une boucherie"
L'agression contre l'hebdomadaire satirique*, avec un solde d'au moins 12 personnes tuées et plusieurs autres blessées graves, était en effet une boucherie, répréhensible quelque soit angle éthique, politique et humain. En bref: peu importe les thèmes abordées par la publication et indépendamment de ses approches -graphiques, analytiques et critiques rien ne justifiait l'attentat dont il a été l'objet.
* [Charlie Hebdo est présenté comme un journal satirique, mais la réalité n'est pas celle-ci. Charlie Hebdo est un journal pamphlétaire, ce qui n'est pas tout à fait pareil. En effet, la satire grossit les défaut physiques ou les traits de caractère de la personne croqué, sans message visant à faire passer une idée, c'est une caricature.  Le dessin pamphlétaire tente d'inculquer une notion y compris hors  de la réalité et dans ce cas précis on peut même affirmer que cet hebdomadaire est un journal raciste. La "caricature" de Mahomet enturbanné d'une bombe tend à dénoncer le caractère terroriste de l'Islam, or s'il y a des terroristes islamistes, tous les musulmans ne sont pas terroristes, il y a donc là un amalgame malveillant et tendancieux, cherchant à faire passer  la religion musulmane pour une religion terroriste. Dont acte, Charlie Hebdo est bien un journal pamphlétaire et par cet amalgame raciste]. Le cas de Siné, démontre, si nécessaire, le caractère sectaire de ce "journal".     

"Une telle attaque ne pouvait ni  devrait se  répéter, ni en France, ni ailleurs", nous déclarions en janvier, et pourtant, quelques mois plus tard s'est reproduite, au même endroit, mais avec plus de brutalité, ôtant la vie de plus d'une centaine de personnes. Pourquoi est-ce arrivé? Peut-être parce que, dans ce domaine comme et en cette occasion, nous n'avons pas, non plus, entendu l'origine de la violence.

2. Hollande en 2015 comme Bush en 2001
La même note de "El Pais" a recueilli les déclarations de Basbous en Janvier, a également diffusé la déclaration du président François Hollande à cette occasion:

"Nous savions que nous étions menacés, et nous le sommes parce que nous sommes un pays de liberté," a noté Hollande, qui a convoqué à midi une réunion extraordinaire de son gouvernement. "Aucune barbarie terroriste abattra la liberté," a-t-il dit. Dans la nuit, et dans une allocution solennelle à la nation, a annoncé un deuil national et a qualifié mes victimes de «héros morts pour la liberté."

Parce que s'était 2015 et non en 2001 et parce qu'il parlait de la France et non des Etats-Unis, le discours de François Hollande axé sur la liberté a rappelé le mois de janvier, comme il le fait maintenant en Novembre, a celui prononcé par George W. Bush le 21 Septembre 2001, lorsque, à la suite de l'attaque de Washington et New York, a déclaré que la cause de l'horreur était claireThey hate our freedoms("Ils haïssent nos libertés") et la réponse -contradictoire en soi- aussi: “Either you are with us, or you are with the terrorists”. ("Soit vous êtes avec nous, ou vous êtes avec les terroristes").

Comme Bush en 2001, quatorze ans plus tard, le président français annonce plus de sang et d'horreur, "Hollande promet d'attaquer impitoyablement IE" (La journée du, 14 novembre 2015.), ainsi que les États-Unis hier, la France a également adopté aujourd'hui, non sans justification, l'état d'urgence. Jusqu'à quand? Personne ne le sait, à commencer par la Ville des Lumières le pays des Lumières semble se diriger via la peur vers l'obscurantisme qui transforme les victimes en agresseurs et confond, comme l'a fait à l'époque l'Union Américaine,  des termes en rien ressemblants : la vengeance et la justice.
Je pense qu'avec cette dernière phrase, l'auteur ne cherche pas a dédouaner les terroristes de leur responsabilité, mais a nous dire qu'au départ, ce terrorisme est né d'un manque de justice, pour ne pas dire d'une injustice.     
(Stefan Zweig a écrit que l'époque de la Terreur dans la Révolution française n'a pas été le résultat d'événements sanglants mais des mots sanglants. Tôt ou tard, les sauveurs de la nation ont du appuyer leur rhétorique enflammée avec des faits. Les États-Unis l'ont fait, et maintenant nous connaissons tous le résultat.)

"Qu'est-ce qui va se passer en France?" Nous nous sommes demandé en Janvier après l'attaque de Charlie Hebdo, peut-être que maintenant nous avons la réponse.

"Valeurs occidentales" et la solidarité raciste
L'avenir s'annonce sombre, non seulement pour ceux qui sont définis comme les coupables, l'État islamique (et avec lui, par ignorance ou xénophobie, le monde islamique en général), mais aussi pour les victimes immédiates (France et les français) et pour les nombreux observateurs circonstanciels (entre autres, les millions de migrants dans différents pays européens qui souffraient déjà d'une part élevée de l'horreur, peur et  misère. Immédiatement après les attaques la presse a commencé à offrir des informations additionnelles qui semble n'intéresser personne: "Incendiant un camp de réfugiés dans de possibles représailles suite aux attaques à Paris" Excelsior 13 novembre 2015).

L'attaque à Paris peut inciter le réflexe mécanique de sympathiser avec les victimes, ce qui est toujours juste, pour développer un manichéisme ignorant pensant en termes de blanc ou noir et réfléchir de manière simpliste, en bons et mauvais.

Le monde est pas ainsi, et c'est qu'il faut se rappeler que les «Valeurs occidentales», que se référait Basbous, sont des armes à double tranchant, et que leur interprétation, en France en 2015 come aux États-Unis en 2001, et quasiment dans toute l'histoire et la géographie occidentale (les derniers deux mille ans), est généralement de convenance, raciste, classiciste et sectaire.

La France et les Etats-Unis partagent, en plus d'une douleur analogue par des événements semblables, et aussi une histoire plus longue. La Révolution américaine de 1776 a été un précurseur à 1789; les deux pays arborent bon nombre des mêmes valeurs (les quelles? certainement la liberté, et Hollande et Bush l'ont dit, et peut-être aussi l'égalité et de fraternité) et le font fréquemment et avec regret, de la même façon.

Voyons le cas français.
Parlons de la liberté. En 2004, la France a adopté la loi n. 2004-228 sur la laïcité interdisant usage religieux "ostentatoire" de symboles (croix, voiles, kipas etc.), puis en 2011 la censure spécifique du voile musulman (dans un pays avec plus de 6 millions de personnes professant cette religion). Dès le début Amnesty International a été catégorique par la voix de Secrétaire général, du moment Irene Khan: "La loi du voile en France viole les droits humains.» (El País 14 Mars 2004.)

Nous parlons de l'égalité. Lors du 200e anniversaire de sa déclaration d'indépendance, Haïti, pays exemplaire de la région pour avoir été le premier à se libérer du joug de l'exploitation, a subi un coup d'Etat  coparrainé, avec les Etats-Unis, pour l'ancienne puissance coloniale Française. La "force d'intervention" de ces deux pays, envoyée sans l'approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies, a facilité la chute du président démocratiquement élu. Cela n'est pas une opinion: c'est un fait. Au moins c'est ainsi que l'a jugé et accusé la Communauté Caraïbes, (CARICOM) par la voix de son chef de file, puis, Président de la Jamaïque Jacques Percival, appuyant les déclarations que le président honni lui-même a fait à la presse internationale: «Aristide accusé la France: Le Président Haïti, Jean Bertrand Aristide, a accusé le gouvernement français de conspirer avec les Etats-Unis pour le renverser "(BBC World 5. Mars, 2004).
Et là on comprend, sans s'attarder sur tous les exemples, la déstabilisation de l'Ukraine ou de la Syrie... Par cet Occident qui ne comprend son essor que par l'affaiblissement de ses "concurrents"... Cet Occident qui brandit l'étendard de la liberté pour lui et le joug de l'oppression pour les autres y compris pour ses propres citoyens.    
Mais quel est le problème? après tout l' Haïti d'Aristide est une petite île comme l'est la Jamaïque, et la CARICOM dans son ensemble n'est pas beaucoup plus grand (15 membres, en majorité des îles des Caraïbes). En outre Haïti souffre de la triple stigmate d'être une ex-colonie, pauvre et la population «de couleur». Egalité? Non: La doctrine de Monroe et Roosevelt sont contraire a la mission civilisatrice.

Nous parlons de fraternité. En 2005, les tensions sociales du au racisme, de la discrimination, l'exclusion et les préjugés ont éclaté dans les banlieues françaises en fin d'année. La BBC a rapporté que les causes de la protestation étaient la ségrégation et de la pauvreté de ses habitants, en majorité des immigrés d'Afrique du Nord, dans une note de titre transparent: “Ghettos schakle french muslims.” "Ghettos pour musulmans français" (BBC le 31 octobre 2005.) . La note disait: Some groups do advocate cultural separation for Muslims –but they do not speak for many. Far more common is the attitude of Nour-eddine Skiker, a youth worker near Paris: “I feel completely French. I will do everything for this country, which is mine.” «Certains groupes se font l'avocat de la séparation culturelle pour les musulmans, mais ils ne sont pas beaucoup à parler ainsi. Bien plus commune est l'attitude de Nour-Eddine Skiker, un travailleur social pour la jeunesse, près de Paris, déclare: "Je me sens complètement français. Je ferai tout pour ce pays, qui est le mien. "Considérant que un jour plus tôt (Octobre 30) Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait défini comme Racaille les manifestants, il n'est pas surprenant que à la fin des émeutes plus de 8000 voitures furent brûlées.

(“How am I supposed to feel French when people always describe me as a Frenchman of Algerian origin? I was born here. I am French. How many generations does it take to stop mentioning my origin?”) ["Comment suis-je censé me sentir français quand les gens me décrivent toujours comme un Français d'origine algérienne?] Je suis né ici. Je suis français. Combien de générations faudra-t-il pour cesser de mentionner mon origine? Pour la conception française de la fraternité, la question de l'interview à la BBC reste sans réponse.)
* * *

Observations informelles sur la tragédie qui afflige aujourd'hui la France dans les réseaux sociaux: "la situation mondiale est triste" et les avatars s'ornent des couleurs du drapeau français, condoléances et signes d'une sensibilité sélective. Sensibilité sélective? Oui: Où étaient ces indignés et solidaires quand Israël dépeçait les Palestiniens il-y-a tout juste quelques mois lors de l'Opération Marge-Protectrice qui, selon Amnesty International citant une Organisation des Nations Unies que, après 50 jours" (8 juillet au 25 août 2014). 2192 Palestiniens morts, dont 1.523 civils et 519 enfants. ?" C'est simple: ils n'y étaient pas.
Simple rappel: les manifestations pour l'arrêt des bombardements a Gaza [où plus d'un million et demi de personnes pris au piège du Ghetto] ont été interdites, sous la question sécuritaire au prétexte de troubles à l'ordre public avaient été constatés lors d'une première manifestation. Or il a été prouvé, par la suite, que des membres LDJ* (ligue de défense juive) avaient provoqué des manifestants les attirant dans une rue adjacente où se trouvait une Synagogue. Ensuite les autorités françaises ont prétexté que les manifestants voulaient commettre un attentat contre la Synagogue.
*Aussi bizarre que cela paraisse la LDJ, des voyous qui frappent et blessent parfois  gravement des citoyens qui dénoncent les crimes israéliens,  prenant comme excuse le dénigrement d'Israël et donc, d'après eux, des Juifs.
Non seulement cela se passe en France, mais la LDJ s'entraine dans des locaux mis a disposition, gratuitement, par le gouvernement Hollande.
Et qu'est-ce que tout cela a à voir avec les attentats en France? Fondamentalement, tout. Tout quand la liberté est pas orienté par des valeurs universelles; tout quand l'égalité ne parvient pas à transcender les opinions racistes et intérêts colonialistes et en particulier lors de la fraternité se pratique en excluant. C'est-a-dire, en particulier lorsque ces valeurs, qui devraient être ajoutés à la solidarité et a l'indignation, sont interprétés et défendent de modes tordus par l'ignorance, le racisme, l'opportunisme, la mode, la banalité ou l'hypocrisie.


3. Les réponses:
“Une guerre en plusieurs territoires”
François Hollande a dit que l'attaque contre le peuple Français, sans aucun doute infâme et lâche "Est un acte de guerre commis par une armée terroriste" (CNN Espagne 14 nov 2015) et a raison: tout à fait raison.
Ce qu'il oublie de dire, c'est que c'est une guerre qu'il a imposé en plein a son pays et a son peuple, il-y-a moins de deux mois:
"Après vingt jours de reconnaissance aérienne, l'armée française a rejoint les bombardement de positions de l'État islamique (EI) en Syrie, arguant que ce groupe djihadiste constitue une menace directe pour la sécurité nationale" (Agence EFE. 27 septembre 2015).
Il semble qu'il est question d'une prophétie auto-accomplie: bombarder la Syrie pour conjurer ce qu'il supposait "constituer une menace directe pour la sécurité nationale" française, et le faisant, devient se transforme en une cible militaire. Et est que les guerres sont ainsi: par exemple, les uns attaquent, par exemple un attentat à la bombe contre les "positions de l'État islamique", et d'autres répondent par exemple, avec des attaques suicidaires et meurtrière dans des théâtres, des cafés et des stades.
C'est de ça que traite la  guerre: de tuer, blesser, mourir.

Vous ne saviez pas? Si Hollande ne voulait pas participer à ce jeu macabre il aurait pu se maintenir à la marge* des opérations militaires. Cela aurait empêché les attaques? Il n'y a pas de garantie, mais les probabilités de souffrances auraient été beaucoup plus faible, sans doute. Après tout, ce pas de fond sur cette dynamique? Quelles sont sans rapport avec le 11-S, et les guerres en Afghanistan et en Irak, les bombardements Mars 11 à Madrid et le 7 Juillet, 2005 à Londres? N'a pas Charlie Hebdo avait déjà reçu des menaces de reproduire les mêmes caricatures que le danois Jyllands-Posten a publié en 2005 représentant le prophète offensivement? Qu'est-ce que de ne pas publier ces caricatures simplement brûlées ambassades danoises à travers le monde? Ce qui est vraiment si difficile à comprendre que la violence produit la violence et que, par conséquent toute action violente en réponse est souvent juste un autre dans le sens inverse? Quel aucune preuve de cela dans l'histoire, la politique, la sociologie, relations internationales, économie, anthropologie et de nombreux autres sujets et disciplines?
* Mais ce n'est pas ce que voulait Hollande, ce qu'il voulait et à l'instar de Sarkozy, apporter la preuve de son soutient (j'ai bien dit son soutient, et non celui de la France) à la politique coloniale d'Israël. Israël toujours en guerre, après l'annexion du Golan syrien,  avec Bachar el-Assad.
Après tout, il n'y a pas de rapport sur ces dynamiques? Qui sont sans rapport avec le 11-11, et les guerres en Afghanistan et en Irak, les bombardements du 11 mars  à Madrid et du 7 Juillet, 2005 à Londres? Que non, Charlie Hebdo avait déjà reçu des menaces pour avoir reproduit les mêmes caricatures que le danois Jyllands-Posten a publié en 2005 représentant le prophète enturbanné d'une bombe?* Qu'est-ce que de ne pas publier ces caricatures ont simplement étés brûlées les ambassades danoises à travers le monde? Ce qui est vrai, est si difficile à comprendre que la violence produit la violence et que, par conséquent toute action violente en réponse, est souvent simplement une autre dans le sens inverse? Qu'il n'y a aucune preuve de cela dans l'histoire, la politique, la sociologie, les relations internationales, l'économie, l'anthropologie et de nombreux autres matières et disciplines?
* Suite à la publication des caricatures (liberté de la presse oblige) l'Iran a organisé un concours de caricatures sur Israël et fut demandé a Philippe Val rédacteur en Chef de Charlie Hebdo de les publier, ce qu'il refusa  de faire, comme de bien entendu. Quelques semaines après M Philippe Val fut "bombardé": Directeur de Radio France. Vous avez dit bizarre? Alors même qu'il n'avait aucune expérience en matière de radiodiffusion. 
Si vous cherchez a diminuer les possibilités que des militants syriens attaquent les français en France? Simple: évitez que les  militaires français attaquent syriens en Syrie.
Le gouvernement français a commis  l'erreur fatale de confondre moyens et finalités. Personne n'a dit mieux que Johan Galtung: "La paix ne se fait pas par la sécurité, mais que la sécurité est assurée au travers de la paix."
Ce que les gouvernements israéliens n'ont pas compris après 70 ans de despotisme à l'encontre du peuple qui les avait accueilli comme des frères. 
La paix ne s'obtient en faisant la guerre. L'alternative est la négociation; le dialogue, la diplomatie, l'utilisation de multiples mécanismes internationaux, entre autres. Cet-a-dire: ce n'est pas que le monde n'ait jamais expérimenté la violence et qu'il faille commencer à le faire,  au moins supposons que nous n'avons rien appris  de cinq-mille ans d'histoire.
Lorsque la crise est survenue en 2005 par la publication de caricatures du prophète, crise de laquelle Charlie Hebdo évidement a appris très peu, 11 ambassadeurs des pays arabes ont essayé de rencontrer le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen, pour dire: (We deplore these statements and publications and urge Your Excellency´s government to take all those responsible to task under law and the land in the interest of inter-faith harmony, better integration and Denmark´s overall relations with the Muslim world.) Nous déplorons ces déclarations et publications et exhortons votre gouvernement de prendre tous les responsables à la tâche en vertu du droit et de la terre dans l'intérêt de l'harmonie interreligieuse, une meilleure intégration du Danemark avec ensemble des relations avec le monde musulman.

Rasmussen lui-même (ex secrétaire de l'OTAN)* a refusé de dialoguer, et, ce faisant causé-selon ses propres mots "le pire incident de relations internationales depuis la Seconde Guerre mondiale" S'est ce dédain arrogant au dialogue qui a contribué a l'incendie de leurs ambassades (Au moins, c'est ainsi que l'expliquent ceux qui ont réussi à arrêter le feu, les médiateurs de la crise, Johan Galtung et Tarik Ramadan).

* [ll n'existe pas de procédure formelle pour la désignation du secrétaire général. Les membres de l'OTAN traditionnellement arrivent à un consensus sur celui qui sera nommé. Le choix se dessine donc par des canaux diplomatiques informels mais peuvent aboutir à un contentieux. Par exemple en 2009, une controverse est née sur le possible choix du danois Anders Fogh Rasmussen, à cause de l'opposition de la Turquie.]

Si au refus de dialoguer des gouvernements s'additionne le dédain des médias à la souffrance des invisibles (la presse n'a jamais accordé d'importance aux bombardements français en Syrie, qu'ils ont appelé "les positions de l'État islamique", où fréquemment des maisons étaient détruites avec hommes, femmes et enfants effrayés qui n'avaient rien à voir avec le conflit), le résultat ne peut être que la polarisation et à la violence, l'indignité et la criminalité des uns, tôt ou tard, rencontrera l'indignité et la criminalité des autres.

C'est ainsi que les mots exprimés par Basbous en janvier 2015 se sont rempli de vérité en Novembre de la même année: il est question, comme il l'à si bien dit, d'une "guerre dans plusieurs territoires", inclus le français.

Rien de cela justifie la violence, mais l'explique.

4. Miedos y salidas
Il est dit que le "j'aurais du ne existe pas", ce qui est stupide: explorer les j'aurais du ce qui en Université est connu comme l'analyse contrefactuelle, permet d'imaginer ce qui aurait pu être le présent si le passé avait été différent, et avec lui, prévenir dans le présent les dangers qui pourraient émerger dans le futur.

Peut-être que si Samuel Huntington [présent lors de la Conférence du groupe Bilderberg à Davos en 2004] n'avait pas fait l'échafaudage discursif du "choc des civilisations" Les frontières de l'Islam sont couvertes de sang", a-t-il déclaré) fin du XXe siècle, George W. Bush n'aurait pas initié le XXI siècle déclarant la "guerre contre le terrorisme". Peut-être que si Rasmussen avait dialogué avec des diplomates arabes et si Charlie Hebdo avait appris de quelqu'un d'autre, l'histoire de ce en France, l'Afghanistan, l'Irak, le Pakistan, la Libye, la Syrie, la Palestine et le monde en général serait très différent. Mais cela n'a pas été ainsi.

Et demain? Quelles guerres et massacres, attaques et bombardements, exécutions, torture et souffrance sèmerons-nous avec ce que nous faisons ou ne faisons pas aujourd'hui?

Les Français ont encore le temps d'éviter de faire les mêmes erreurs que les Américains. de ne pas ajouter à leur douleur encore plus la souffrance et le malheur. De quoi cela dépendra ? De l'intelligence a affronter la crise et les abus qui ont fait l'objet des griefs.

La France peut surmonter les épisodes embarrassants de son passé construisant sur le visage digne de son histoire, celle qui va de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de Jean-Paul Sartre a sa critique de la brutalité coloniale en Algérie; les Français peuvent modifier un chemin et sortir de l'obscurantisme, avant même de surmonter la cécité que produit la douleur et l'indignation comme l'ont fait les Espagnols en 2004, après l'attaque à Atocha, retirant des troupes du Moyen-Orient et en Asie centrale et promouvant le dialogue des civilisations.
Je ne suis pas sur que les dirigeants français, en particulier Hollande, Sarkozy et les sionistes du gouvernement, empêtrés dans la sauvegarde d'Israël, cherchent avec honnêteté et loyauté un quelconque dialogue des civilisations, bien au contraire puisque en rapport avec la déclaration Balfour, leur statut dans leurs pays de résidence respectif est le même que tout autre citoyen y copris avec la double nationalité, et par conséquent ces derniers sont Juges et Partie.    
Contrairement aux petites nations dont la souffrance est oubliée dans l'abandon et l'indifférence (comme la Palestine ou le Liban, a attaqué également par les mêmes infâmes et dans le même temps), au-delà de la colère et l'amertume, la France a la force et les ressources pour chercher et d'obtenir la justice comme il se doit: avec intelligence mesure, légalité stricte et humanité.

En tant que victimes, les Français ne peuvent pas et ne doivent pas se placer au même niveau que ses bourreaux.

Ne jamais perdre de vue, malheureusement, que les pays dit démocratiques d'aujourd'hui sont des dictatures qui tuent moins le corps que l'esprit de leur propre population. 

"La propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature"

Quels Medias avons-nous en France? On a l'habitude de dire que nous avons les dirigeants que nous méritons, mais nous avons aussi les journalistes sue nous méritons.
Un seul exemple: (d'autant significatif, qu'il a, depuis, quitté la chaine)