vendredi 4 décembre 2015

La déchéance de la Nationalité



Est-ce que la déchéance de la nationalité est un moyens de lutter contre les ennemis de la Nation, ou un moyen abscond pour faire taire ce qui dénoncent ces dirigeants irréfléchis ? Ces dirigeants aventureux qui, comme l'on fait Laurent Fabius et François Hollande, [sans oublier Nicolas Sarkozy] s'abandonnent à l'idéologie hégémonique des USA ou pire encore, tenter de pérenniser un État, qui en plus d'être illégal, mène une politique qui ameublit le terreaux du recrutement terroriste.
Je fais une différence, très nette, entre ce terrorisme et la résistance palestinienne qu'Israël a de tous temps tenté d'assimiler au terrorisme. Le véritable terrorisme c'est bien cette politique qui parce que mieux armée se permet de balayer le Droit International, les Droits Humains les plus élémentaires etc. etc.   

Le jour où nos dirigeants auront compris que leur politique, quelle soit intérieure ou internationale, induit une riposte (intérieure ou extérieure) on aura fait un grand pas vers la paix dans ce monde.  Et François Hollande n'échappe pas à cette réalité. Il est simplement dommage, malgré son cinéma, que cet homme considère que la pérennisation d'Israël est plus importante que la sécurité de la France et des citoyens pour lesquels il a pris volontairement, en se présentant à l'élection, la responsabilité de veiller sur leur existence.

Un point qui me semble important.  
La loi devrait déchoir de ses droits civiques tout élu qui se sert de son mandant pour: détourner des fond publics (en plus d'une inéligibilité à vie et des conséquences judiciaires) ; qui se sert du mandant conféré pour ; contourner la loi, ou pour népotisme ;  pour mensonge dans l'exercice d'un mandat électoral ; pour conduite inconvenante, qu'elle morale ou éthique. Un élu n'est pas un homme normal, c'est un représentant du peuple et dans le cas d'un Président, le Représentant de la Nation, il se doit d'avoir par conséquent une conduite exemplaire, digne de tous les citoyens. S'il veut être un homme "normal", il ne peut représenter que lui, et par conséquent il ne peut  représenter ni la Nation, ni le peuple. 
S'il gagne sa vie par ses moyens, il fait ce qu'il veut, à partir du moment où son activité ne nuit pas  a un tiers. Mais s'il est un représentant du peuple payé par le peuple il doit se plier à l'éthique politique et être fidèle a l'indéfectible honnêteté que la fonction exige. 



Aux info de 9 heures de ce samedi 5 décembre sur RMC, j'apprends que la France, pour continuer a combattre Dash, doit commander des munitions, pour ses avions, aux USA !

Avons-nous des dirigeant à la hauteur ?

Aurions-nous des hommes inconséquents à la tête de notre Nation ?



Je crois que la réponse est sans ambiguïté:

  • C'est NON, pour la première question.
  • C'est OUI pour la seconde. 
Comment ces hommes peuvent-ils imaginer une seule seconde mener la France sur le chemin de la réussite ?  Mais surtout de la justice...
N'importe quel chômeur en ferait autant. Dans une entreprise prive ces dirigeants-là seraient mis à la porte pour faute lourde..., non pour une gestion approximative, mais pour la malheur qu'il sèment pour quelques point aux sondages et ont la responsabilité des centaines de milliers de morts civils par ces bombardements à l'aveuglette, avec le but, non de protéger la France mais un pays illégal, j'ai nommé Israël.
Ce que fait là, François Hollande c'est du Bushjisme. G.W. Bush est le président le plus stupide de toute l'histoire Américaine. Savoir tirer profit des événements, comme le fait Hollande, n'est pas forcement un signe d’intelligence, ruse, peut-être, mais intelligence non. 




   

jeudi 3 décembre 2015

La guerre sale contre la Syrie.



Ce qui me parait incompréhensible, valable pour les USA comme pour tout État se soumettant à ses directives,  c'est que nous (populations occidentales) savons que, sous les auspices pavés de bonnes intentions, cet Occident commet des actes  illégaux, en dehors du cadre de l'ONU et même du Conseil de Sécurité, contre des États souverains. La quasi totalité des arguments développés contre ces États, sont apocryphes ou provoqués. Pourtant nous les laissons-faire ! De la Palestine en passant par l'IRAK et jusqu’à la SYRIE, les plus grands mensonges et manipulations y compris des falses-flags, (attaques contre soi, pour avoir un argument de frapper son ennemiont été utilisés pour déstabiliser et détruire tout État qui ne pense pas comme eux.


La guerre sale contre la Syrie est entrée dans une nouvelle phase: la création d'un faux Kurdistan. La stratégie est de créer un faux Kurdistan en 2016, à partir de territoires turcs, syriens et irakiens.
01 décembre 2015



Deux Sukhoi Su-25 à l'Aéroport international Bachar Al-Assad à Latakia, 
au cours de l'intervention russe. D-ANUR

La démolition par la Turquie d'un chasseur russe le 24 Novembre qui attaquait des terroristes turkmènes à la frontière turco-syrienne confirme la nouvelle de la sale guerre contre la Syrie, imposant un changement dans les relations de force entre les principaux acteurs du conflit, au détriment de l'unité de la coalition américaine. Ceci est une conséquence directe des défaites diplomatiques que l'Iran, mais en particulier la Russie, ont infligé aux États-Unis au cours de ces dernières années comme de l'efficace intervention militaire russe en vigueur sur le territoire syrien depuis le début de Octobre 2015, qui a aussi laissé en évidence le compromis de l'OTAN dans au moment de combattre l'État islamique. Entre ces deux événements, et donc apparemment sans rapport, le 13 Novembre s'est produit à Paris une série d'attaques terroristes brutales dont l'effet le plus immédiat, du point de vue géopolitique, est une présence et intervention militaires accrue de France au Moyen-Orient. Est-il possible qu'il y ait un lien entre tout cela ?






vignette de 1958.

Pour relier les points il faut remonter à Septembre 2013, lorsque les États-Unis envisagent de redessiner le Moyen-Orient: dans une atmosphère pré-belliqueuse par la crise résultant de l'utilisation d'armes chimiques contre des civils que (l'Occident accusa immédiatement et sans preuves le gouvernement syrien), Obama annonce
que: "après mûre réflexion, j'ai décidé que les Etats-Unis devraient agir contre les objectifs du régime syrien. Ce ne sera pas une intervention ouverte. Nous ne mettrons pas de troupes sur le terrain. Au lieu de cela, notre intervention serait conçue pour être limitée dans le temps et la portée ".

Deux jours plus tard, le 3 Septembre (souvenez-vous de cette date), la station d'alerte précoce que la Russie possède près de la mer Noire a détecté le lancement de deux missiles de croisière à partir d'un lieu en Méditerranée occidentale (aux alentours de la base de Rota) avec un objectif en Méditerranée orientale. Bien qu'aucun pays n'attribue le lancement de ces missiles, finalement c'est Israël qui admet, qu'il est question d'un test conjoint avec l'armée américaine pour tester le système d'interception (version officielle reproduite naturellement par les médias occidentaux). Cependant, les médias libanais se sont fait l'écho des déclarations d'un diplomate qui assure qu'en réalité la Russie a réussi a dévier ces missiles et que "la guerre des USA en Syrie commença et se termina au moment où ces missiles de croisière ont été lancés (...)  Cette confrontation directe non annoncé entre Moscou et Washington incrémenta la confusion de l'administration Obama et la certitude que la Russie était prêt à aller jusqu'au bout de la cause syrienne, et que les Etats-Unis n'avaient d'autre sortie que la ruelle à l'initiative de la Russie pour sauver la face" (et c'est à ce moment qu'Israël venait à la rescousse de son parrain).

Quoi qu'il en soit, le fait est que le 13 Septembre (moins de deux semaines après les déclarations agressives de Obama) les ministres respectifs des Affaires étrangères, Lavrov et Kerry étaient assis à Genève pour discuter des détails de la destruction du régime des armes chimiques de la Syrie et ainsi de mettre fin à l'escalade du conflit. La Russie a non seulement sauvé le point du match, mais fait comprendre aux Etats-Unis que remodeler le Moyen-Orient ne peut passer par le renversement de Bachar Al- Assad.

Le 28 Septembre, l'analyste et journaliste Robin Wright (alors chercheur à United States Institute of Peace, think tank du Pentagone) publié par le New York Times un article dans lequel laisse entrevoir les intentions des «faucons libéraux» Américains que, loin d'être découragés par le rapprochement russo-américain, actualisent leurs plans pour remodeler le Moyen-Orient (qui jusqu'à présent avaient adhéré a la doctrine Peters y au document de Feltman). Fait intéressant, que quelques-uns des promoteurs du plan Wright se trouvent aussi dans les rangs de l'administration Obama, complotant en vue de mener à bien le «changement de régime» souhaitée que poursuivent depuis 2011 au travers des soi-disant «printemps arabe» ( l'exemple le plus clair est Hillary Clinton, une des premières personnes à s'exprimer publiquement sa joie avec la chute de Kadhafi et la dévastation de Libye, et aujourd'hui elle a l'air surprise devant les révélations qui placent les institutions multinationales de son pays comme les créatrices et cultivatrices du terrorisme djihadiste. Un travail de désinformation et glorification d'elle-même dans lequel, s'est sur, collaborent journalistes et medias européens de la gauche impérialiste).


"Frontières de sang", la carte du «Moyen-Orient élargi" élaborée 
par le lieutenant-colonel Ralph Peters et publiée 
dans le Journal des  Armed Forces de Juin 2006, 
Peters est un colonel américain à la retraite  
de U.S. National War Academy.

La nouvelle stratégie, plus modeste que la précédente, passerait par le confinements du gouvernement syrien dans un étroit corridor face à Méditerranée et fusionner 75% du territoire du pays avec la moitié du territoire de l'Irak et créer d'abord un Sunnistan (sale travail déjà effectué par l'État islamique en 2014 avec la proclamation du califat) et l'autre un faux Kurdistan en 2016, à partir de territoires turcs, syriens et irakiens.




La refonte de la carte du Moyen-Orient publié en 2013 par Robin Wright dans le New York Times. On observe que l'état Sunnistan islamique créé en 2014 et le Kurdistan que la France essaie de créer aujourd'hui.


La création d'un Sunnistan élargi lié aux plans de l'Arabie Saoudite contrecarré les plans coloniaux Français, que très probablement espérait: "pescar más peces en el río revuelto (espérait pêcher d'avantage de poissons en rivière tumultueuse) dans la guerre sale contre la Syrie. Ou au moins, c'est à la lumière de l'accord de Lancaster House signé en 2010 avec le Royaume-Uni, ainsi pourrait être parfaitement considéré comme une répétition des accords Sykes-Picot (mais maintenant, pour se diviser des territoires plus étendus au cas où le gouvernement syrien fusse abattu par la coalition occidentale). Les Britanniques, pour leur part, avaient les yeux posées en Syrie depuis 2006 (bien avant les "printemps", donc). Mais le plan Wright a également alerté les Turcs, qui logiquement ont vu le projet du faux Kurdistan comme une menace nationale directe devant la perspective d'une perte de territoire en faveur des Kurdes de Turquie (qui ont été et sont toujours réprimées avec Erdogan. Le dernier épisode triste de cette persécution, l'assassinat du protagoniste avocat pro-kurde assassiné en plein jour, lors d'une conférence de presse devant les caméras. Rappelez-nous aussi le massacre d'Ankara en pleine campagne électorale). Pour tout cela, la France et la Turquie sont devenus membres hargneux au sein de l'OTAN, essayant de torpiller, l'apaisement du conflit (et la lutte contre le terrorisme dans laquelle s'était compromis Washington, au moins sur le papier) par alliances contre nature avec les monarchies du Golfe qui sponsorisent le terrorisme djihadiste (dans le cas de la France) et l'établissement à la frontière syrienne d'un lucratif centre mondial pour le soutien logistique  et financier a ce type de terroristes (dans le cas de la Turquie). Au moins jusqu'à ce que les chasseurs Russes soient arrivés à gâcher la fête de la famille Erdogan.


C'est avec la déclaration conjointe de Vienne du 30 Octobre, que la France commence a être consciente des progrès russo-iraniens (dont le succès est certainement a l'origine dans l'accord entre les Etats-Unis et l'Iran de Juillet 2014) et modifie sa politique envers la Syrie pour s'aiguiller sur la bonne voie, selon la feuille de route de la coalition occidentale, se rapprochant de la Russie (imitant la posture diplomatique étatsunienne), mais aussi jouant avec la Grande-Bretagne et Israël à la double politique que planifient les  «seigneurs de guerre» Yankees en ce qui concerne la géostratégie. En supposant encore que la Turquie (sur le bord de la guerre civile) et l'Arabie saoudite (qui récolte des sévères défaites au Yémen) sont près de tomber?

C'est ce retournement de veste Français qui qu'ont payés, sous la forme d'attaques a Paris par des attentats djihadistes des compromis qu'elle n'est plus en mesure de servir.

Pourriez-vous expliquer la création d'un faux Kurdistan, le soudain intérêt de la France a lutter contre l'Etat Islamique (a coté des marxistes léninistes Kurdes du PKK / YPG / YPJ, anciens alliés  de la République Arabe de Syrie) et positionner leurs porte-avions au service de la création d'une zone d'influence occidentale au nord de la Syrie?



La Russie tente d'affaiblir le projet du faux Kurdistan appuyant les kurdes communistes et regagner leur confiance ? La Turquie tente d'éviter la partition de son territoire en essayant de confiner les Kurdes turcs au faux Kurdistan avenir, même au risque d'une guerre civile ?

Ce sont des questions pour lesquelles, à l'heure actuelle, on ne peut répondre.

mercredi 2 décembre 2015

France : La rémission par le sang de civils innocents



Si les mots pour le dire ne sont pas les mêmes, la exacerbation  de notre colère est la même. L'incompréhension d'une politique qui nous mène à la ruine morale et, a moyen terme économique, est la même...



Mais ô combien de vérités René Naba ose jeter à la "figure" de ces cupides, sans état de conscience, incapables du minimum de probité nécessaires pour gouverner une Nation.  



27/11/2015


La stratégie apocalyptique mise en œuvre par Da’ech, particulièrement à l’égard d’un des alliés majeurs des djihadistes de surcroît le pays occidental le plus en pointe dans sa guerre psychologique incitative à l’encontre du président syrien Bachar Al Assad, leur ennemi commun, parait devoir mettre un bémol à la frénésie anti syrienne de la classe politico-médiatique française, sauf à précipiter la France dans une sarabande mortifère, avec, à terme, sa relégation à l’échelle des puissances.

S’il a quelque peu libéré la France d’une alliance encombrante et déshonorante au regard de ses valeurs et de son histoire, ce terrible tribut de sang – le carnage de Charlie Hebdo le 5 Janvier 2015 et la tuerie du Bataclan le 13 Novembre 2015 – a, par contrecoup, mis en relief la dérive pathologique en même temps que la persistance des présupposés idéologiques post coloniales du pouvoir décisionnel français dans sa double version néo-gaulliste : Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, les initiateurs de la guerre de Libye et de Syrie et socialo-atlantiste François Hollande et Laurent Fabius, les zélés soutiens des djihadistes et portant les amplificateurs de leurs thèses nauséabondes.

Si le bain de sang dont le territoire français a été le théâtre en 2015 a suscité une empathie internationale à l’égard de la France, il n’en occulte pas pour autant la responsabilité – lourde et directe – de la « Patrie des Droits de l’Homme » tant dans la gangrène djihadiste du Moyen-Orient que dans la destruction des états à structure républicaine, au bénéfice d’un syndicat pétro-monarchique le plus obscurantiste et le plus répressif de la planète.

Comparaison n’est pas raison

Certes Bachar Al Assad et Mouammar Kadhafi sont à classer parmi les dictateurs, mais au même degré que Mobutu (Zaïre), le tueur de Patrice Lumumba, Hissène Habré (Tchad), le geôlier de François Claustre, Blaise Compaoré, le tueur de Thomas Sankara, le Roi Hassan II du Maroc, le tueur de Mehdi Ben Barka. Mais contrairement aux grands amis de la France, qui ont décapité avec un bel enthousiasme les figures de proue du tiers monde en lutte pour son indépendance et sa dignité, le syrien n’est pas pourvoyeur des djembés et mallettes à une fraction vénale de la classe politico-médiatique.

C’est là l’un des motifs de la furie anti syrienne. Le second est que l’ultime récalcitrant à une reddition arabe à l’impérium israélo-usaméricain se veut et se vit comme le pivot de la contestation à l’axe atlantiste. Deux péchés mortels au regard d’une classe politique française philo-sioniste, gagnée par la pensée néo-conservatrice américaine [US].

La France, en Libye et en Syrie, a commis un crime contre l’intelligence. Elle en a payé le prix dans la chair de ses citoyens, d’une manière répétitive tout au long de 2015. En toute impunité pour ses dirigeants.

Si la responsabilité première incombe, sans la moindre contestation possible, aux néo-conservateurs usaméricains, sous l’autorité du trio de sinistre mémoire George Bush jr, Dick Cheney et Donald Rumsfeld et leurs alliés wahhabites représentés par le Prince Bandar Ben Sultan, l’orchestrateur en chef du chaos destructeur de ce « désordre constructeur », la responsabilité seconde incombe au pouvoir français socialo-gaulliste dans sa nouvelle version néo-conservatrice et atlantiste.

Non seulement en Libye et en Syrie, mais aussi par son silence mortel sur le Yémen, son alliance privilégiée avec le royaume saoudien, l’incubateur absolu du djihadisme erratique dégénératif et son appendice du Qatar, la Mecque de la confrérie des Frères Musulmans, la matrice de toutes les organisations radicales djihadistes d’Al Qaida et Jabhat An Nosra. Enfin, dernier et non le moindre, de la Turquie le volant régulateur es djihadistes sur le plan militaire, en même temps que le principal pourvoyeur du flux migratoire à destination de l’Union européenne en crise systémique de son économie.

Le sommet G20 d’Antalya qui a regroupé le 14 Novembre 2015, au lendemain de la tuerie du Bataclan les 20 puissances économiques mondiales, en présence du turc Reccep Tayyeb Erdogan, du saoudien Salmane et de Laurent Fabius, – l’homme qui aurait mieux fait de brider les pulsions casinotières de son fils plutôt que de proférer des monstruosités du genre « Jabhat An Nosra fait du bon travail en Syrie », apparaît, rétrospectivement comme une farce tragique. D’un goût saumâtre.

A Charlie Hebdo, au Bataclan, comme auparavant en Isère lors de la décapitation d’un patron, le 26 juin 2015, le pouvoir décisionnaire français dans sa version sarko-hollandaise paie le prix de son dévoiement et de sa démagogie, de la morgue de ses élites intellectuelles, particulièrement de ses universitaires islamophilistes et de la servilité de sa classe politico-médiatique.

Qu’un président confie la conduite de sa politique étrangère au plus célèbre ronfleur de la diplomatie internationale contemporaine donne la mesure de l’érosion de la déontologie du commandement.

Qu’un socialiste soit le meilleur allié du turc, massacreur des Kurdes, auparavant des arméniens et des assyriens, des wahhabites, les plus gros corrupteurs de la vie politique arabe et les plus grands destructeurs du Moyen Orient, laisse rêveur quant à la signification du socialisme au XXI ème siècle. Un fait qui explique, pour une large part, la désaffection politique de la jeunesse parisienne fauchée par la mitraille djihadiste.

Madaniya Paris, le 18 novembre 2015.

- René Naba est journaliste-écrivain, ancien responsable du Monde arabo-musulman au service diplomatique de l’AFP, puis conseiller du directeur général de RMC Moyen-Orient, responsable de l’information, membre du groupe consultatif de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme et de l’Association d’amitié euro-arabe.
http://www.alainet.org/es/node/173902 

mardi 1 décembre 2015

Goldman Sachs





Mardi 1 Décembre à 20h30

 LCP  -  PUBLIC SÉNAT

Réalisé par : Jérôme Fritel Marc Roche 

Résumé du programme:
Depuis le début de la crise en 2007,cette banque d'investissements, véritable mastodonte de la spéculation n'a cessé d'accroître non seulement sa puissance financière, elle possède 700 milliards d'euros d'actifs, mais également son emprise sur les gouvernements, de la Maison-Blanche à la banque centrale européenne. Les journalistes Marc Roche et Jérôme Fritelont ont enquêté sur cette banque invisible aux ramifications planétaires.

Cette enquête exceptionnelle, nourrie de témoignages rares, démonte un système basé sur le cynisme le plus absolu.


 "Mieux vaut tard que jamais".
Les citoyens lambda ont parfaitement assimilé le caractère mafieux de cette "banque", il n'y a que les êtres cupides et stupides qui l'on laissé prospérer.
La télévision publique fait enfin son travail, au contraire des Grands-Média. C'est aussi la responsabilité de nos dirigeants politiques, mais là, force est de constater que: a part leurs intérêts personnels ou communautaristes, qu'ils soient ethniques ou idéologiques on dirait qu'il n'y a que cela qui compte.
De là découle les situations de guerre, déstabilisation d’États souverains, le vol de terres et matières premières etc. qui nous reviennent aujourd’hui tels des boomerangs...

Cette banque, loterie convient aussi, gouvernée par de véritables mafieux*, à l'origine des crises financières, je crois qu'il n'est pas la peine de les nommer, et ma question est la suivante: est-ce que les dirigeants politiques servent-ils à autre chose qu'a favoriser ces criminels ? Si prompts a établir des règlements, que les citoyens doivent respecter sous peine de... et que face à ces truands de grand-chemin, baissent leur culotte, rampent à leurs pieds, lèchent leurs bottes, c'est écœurant, c'est criminel.
* En effet, un fonctionnement mafieux, a part le soutient indéfectible du "cousin" quelque soit son crime, se distingue par sa capacité à acheter les consciences, de ceux qui n'en ont pas, pour détourner la loi, ou, pire encore, à faire voter une loi qui permette de la contourner. En ce sens l’État illégal [du point de vue du Droit] qu'est  Israël n'a jamais fonctionné autrement. 

Est-on sur que ce sont les musulmans qui nous veulent du mal ?
L’État Islamique c'est Bush (plus tard John McCain et Obama). Israël a ameubli le terreau qui a permis le recrutements des groupes Djihadistes. L'Occident a allumé la flamme (guerre Iran/Irak) qui a exacerbé les antagonismes religieux de l'Islam, et tout cela sous fond de matières premières: pétrole, gaz, minerais et pépètes [...]. 

Alain Minc : "l'euro ne peut pas mourir"

Mattieu Pigasse

Pourquoi la Réserve fédérale manipule le marché de l'or

 La Shoah érigée en religion d’État ?

 M Laurent Fabius -l'Iran

Supprimes 

Christophe Oberlin: La population de Gaza est à bout. Tout peut arriver [Entretien 24.11.2014]


"Mieux vaut tard que jamais".
Ce matin sur RMC, Dominique de Villepinte ose...
Enfin, là aussi un politique a osé exprimer une vérité que les escrocs précités ont tenté d'exclure de l'Histoire, la réalité de la Palestine et notre responsabilité (dirigeants français) devant tant d'infractions aux règles humaines, et tant crimes de forfaits justiciables.  


*[Comme nos gouvernants qui soutiennent des États criminels  à l'unique prétexte qu'ils font la révérence à  l'idéologie hégémonique occidentale. C'est ainsi que procède la Camorra, ne jamais trahir un ami quelque soit son crime...]