samedi 19 décembre 2015

On nous fait la guerre pour ce que nous sommes!



ONPC du 19/12/2015
Dans l'émission d'hier soir de "On n'est pas couché" un leitmotiv semblait faire l'unanimité : "On nous fait la guerre pour ce que nous sommes" en parlant des derniers actes terroristes. Voila donc le message qui nous unit, qui fait une nation, qui rassemble un peuple. Mais que sommes nous ?:
  1. Un membre d'un continent qui va à la dérive, qui ne sait plus élever ses enfants.
  2. Un laquais des États-Unis d'Amérique, un serviteur docile de sa politique diplomatique et financière.
  3. Un protecteur d'un État colonial qui vole les terres d'un peuple, qui ne lui avait rien fait et qui se conduit avec lui, comme le ferait le pire des dictateurs, lui imposant une politique pour laquelle, NOUS,  faisons la guerre et qu'en retour ON nous fait la guerre, avec les moyens que NOUS (Occident) leur avons permis d'avoir.
  4. Même s'il faut le reconnaitre, que c'est un cocktail d'un ensemble de choses qui font que nous ne sommes plus ce que NOUS n'aurions jamais du cesse d'être. Et c'est parce que NOUS sommes devenus ce que NOUS sommes, plus, que parce que nous ne sommes plus ce que nous n'aurions jamais du cessé d'être, que l'on nous fait la guerre.    

Soyons sérieux entre le "NOUS sommes Newyorkais" et le "JE suis Charlie",  ou les slogan qui n'ont pas maqué au "BATACLAN" ou encore le "ISRAEL a le droit de se défendre" d'un alcoolique américain suivi de ses caméristes européens,  il n'y a que la volonté d'imposer une politique impériale aux autres peuples. Il suffit de se rappeler La déclaration de Georges Kennan après la Seconde guerre mondiale, pour constater que NOUS  ne sommes pas aujourd'hui un "Peuple Souverain" mais un outil d'asservissement y compris contre nos propres citoyens.

Comment nos dirigeants, nos élites, nos médias, (grand médias) soient a ce point sourd à la détresse de la majorité des français? Auraient-t-ils des ambitions autres que celles qu'ils doivent a la FRANCE?


Pensez-vous que ces images ou le bombardement de civils
  puisse-être l'ambition qui nous rassemble?



Post-scriptum :
  • Où est le patriotisme à enrichir les riches, à leur permettre d'acquérir  plus que le nécessaire, tandis  que dans le monde un enfant de moins de 10 ans meurt de faim toutes les sept secondes ou de ses suites immédiates?
  • Où est le patriotisme l'osque volontairement on devient un supplétif de va-t-en-guerre sans scrupules pour qui leur intérêt prévaut sur toute autre considération?
  • Où est le patriotisme a cautionner et absoudre la politique hégémonique, inique, dictatoriale des colonisateurs de la Palestine sous l'argutie que: "la Shoah le leur autorise" quand le mouvement sioniste est né en 1897. On pourra couper autant de têtes que l'on voudra, autant de métastases que l'on pourra, si le cancer "mère", si les racines du mal sont préservées, la lutte contre le terrorisme, dit musulman, restera vaine et servira comme c'est le cas aujourd’hui, d’argument pour moutons visant à continuer la destruction et la déstabilisation de ceux qui pensent autrement ou/et marauder les richesses de pays moins bien armées. 

jeudi 17 décembre 2015

Palestine, le berceau du Christ



Nous avions cru que seul les Arabes (Musulmans) étaient victimes du dictat sioniste en Palestine, et dévons admettre que si Israël se voudrait un État ethniquement pur, il est surtout un État raciste et force est de constater qu'il est aussi une théocratie ségrégationniste 
  



 


Ramón Pedregal Casanova  auteur de “Dietario de crisis” (Journal de bord de crises) et de “Gaza 51 días” (Gaza 51 jours). Président de l'Association Européenne de Coopération International et Etudes Sociales AMANE.

17-12-2015

"Sheikh Munis n'est pas le nom d'un saint ou un prince féodal, ni d'un émir du pétrole. Il est juste une partie du nom d'un village palestinien dont les habitants ont été expulsés par la violence et leurs maisons détruites comme cela est arrivé a des centaines de villes similaires. [exactement 351 villages] Des colonies sionistes sur les ruines de ces villages ont été établies après la guerre de 1948. (*)

Sur la terre de Cheikh Munis se dresse l'Université de Tel-Aviv, "Phare de la civilisation coloniale dans l'Orient 'inconnu, barbare et désertique" comme ils aiment le dire...

En montrant du doigt les ruines du village de Sheikh Munis et ses oliveraies (qui continuent, malgré tout, a porter encore ses fruits dans les cours de l'Université de Tel-Aviv) ce que nous faisons est découvrir les racines du conflit entre le mouvement sioniste et le peuple palestinien. (Éditorial du journal des étudiants arabes à l'Université de Tel-Aviv, qui fut construite sur les ruines du village palestinien de Sheikh Munis. Juin 1976).

Les Fêtes de Noël sont beignés par le sang des martyrs et le peuple palestinien parce que le gouvernement israélien ne leur permettra pas de vivre en paix. Le peuple palestinien aime son pays et aspire à la paix et la justice sur sa terre. Il n'y a aucun Palestinien ou Palestinienne qui, répondant à ses racines historiques, culturelles, religieuses, sociales et politiques, n'ait pas défendu son monde naturel face a la colonisation, mettant en avant une branche d'olivier pareille à celles qui grandissent dans l'antique Sheikh Munis aujourd'hui, Université de Tel Aviv.

La Palestine est le berceau du christianisme, mais les chrétiens ne sont pas à l'abri des conséquences de guerres que pratique l'empire et son protégé le sionisme. Malheureusement, la majorité des chrétiens palestiniens ne vivent plus en Palestine, parce qu'ils ont été commandés a se réfugier dans d'autres pays depuis 1930 approximativement, et la population palestinienne qui est restée souffre du racisme, du colonialisme et de la répression, non seulement dans leur chair mais aussi en ses lieux Saints, les plus importants de l'histoire du christianisme, Bethléem, Jérusalem, Nazareth, ... La vie des chrétiens palestiniens de Jérusalem est confronté a des constantes persécutions économiques, sociales, religieuses qui affectent si profondément qu'une partie de la communauté a été contraint de fuir vers d'autres pays.

Selon une étude réalisée par Bernard Sabila, membre du Conseil National Législatif Palestinien et professeur de sociologie à l'Université de Bethléem, le nombre de chrétiens est en baisse constante depuis le XIXe siècle: en 1894, la population chrétienne de la Palestine  était de 13,3% du total d'habitants, mais en 1948 il y avait seulement 7,6%. Les chrétiens palestiniens qui ont cherché refuge l'on fait en Amérique latine, Amérique du Nord, Australie, ... la plus grande colonie a été établie au Chili.


Le nombre de réfugiés a augmenté de façon exponentielle en raison de la répression violente sioniste faisaient partie de son racisme, l'insécurité imprimé, les dommages économiques causés, le siège de Gaza, le mur illégal, les colonies, crimes continus ... Aujourd'hui, vivent quelque 47.000 chrétiens entre Cisjordanie la bande de Gaza et les terres de 1948. A Gaza il y a environ 3.000 chrétiens. A Jérusalem ils ont quasiment disparus par la politique d'occupation israélienne, et il ya encore 14 églises chrétiennes.

Mgr Hanna Atala, de l'Eglise chrétienne orthodoxe dit: «La pire chose à propos de cette situation est le déclin numérique de la population chrétienne par la politique de guerres constantes, le blocus israélien et la montée du fondamentalisme islamique."




Au moment de la guerre de 1948, il y avait 117.000 chrétiens divisés entre catholiques, orthodoxes, avec 15 églises, les Syriens et les Byzantins. En Cisjordanie les plus chrétiens vivent à Bethléem, Jérusalem, Ramallah, et les villages autour.

Au travers de la persécution continue contre la population palestinienne après la 1ère Intifada, l'entité israélienne a imposé l'interdiction du regroupement familial, ce qui limite également les ressources pour la reconstruction des maisons, l'augmentation des taxes, et le refus des permis de construire, y compris aux prêtes, se sont consacrés au mur de séparation raciale, supprimé la liberté de pratique religieuse, menée l'ingérence continue et la répression sur les lieux saints chrétiens, les contrôles, ainsi que l'expulsion d'une grande part de la population chrétienne de Bethléem, Hébron, ...

En ces Fêtes de Noël des milliers de chrétiens visitent les lieux sacrés pour les célébrer, mais les autorités d'occupation ont fermé depuis le passage aux chrétiens d'autres régions, actuellement seulement permettent le passage aux plus de 35 ans.

Nous avons contacté une famille de chrétiens orthodoxes de Gaza pour qu'ils nous racontent comment se passent ces jours, et nous disent que les familles se réunissent pour chanter, pour interpréter des pièces de théâtre du 24, puis passent la nuit dans les églises. Nous déclarent que, le plus douloureux, est le refus d'Israël de laisser passer leurs proches. Ceux qui se réunissent dînent ensemble, se souhaitent la bonne année, font des crèches, offrent les cadeaux aux filles et aux garçons, comme cela se fait partout dans le monde, avec une particularité, le peuple palestinien n'oublie pas ses martyrs tombés pour la libération de la Palestine et mettent leurs photos sur l'arbre et la crèche.

En ces jours où le peuple palestinien célèbre la paix au milieu de la guerre déclenchée par le colonialisme sioniste, nous avons su qu'Israël a bombardé Gaza, a condamné cinq garçons à des peines de prison allant de 15 à 25 ans après les avoir enlèves dans la nuit dans leurs maisons, et avons vérifié comment ils maintiennent la pression informative sur le monde au travers de ses journaux et autres médias en parlant de banalités, que, suivant ses principes racistes, xénophobes et coloniaux, déconstruisant les droits de l'homme.

Lectrice, lecteur, n'oubliez pas la Palestine, le berceau du Christ, les oliviers comme ceux de Cheikh Munis.

Ramón Pedregal Casanova es l'auteur de “Dietario de crisis” (Journal de bord de crises) et de “Gaza 51 días” (Gaza 51 jours). Président de l'Association Européenne de Coopération International et Etudes Sociales AMANE.


(*)


mercredi 16 décembre 2015

Nous sommes victimes du terrorisme et de la desinformation des "élites" a qui la parole est si souvent offerte.



Ce matin sur RMC:
Gilles Keppel, politologue et grand spécialiste de l'Islam ! Mettons. Lui qui voulait dans son ouvrage : (je cite de mémoire) "La guerre d'Orient" qui était d'avantage un récit d'un voyage en Orient, qu'un  cours de géopolitique, lui le professeur d'histoire. Pauvres étudiants a qui il fait l'ablation de l'intelligence.
Ce Monsieur, est juifs, ce qui n'est pas un reproche mais permet de comprendre, comme pour toute l'intelligentsia juive et sioniste, en France et aux États-Unis, désigne du doigt tout ce qui l'arrange, mais taisent  les crimes que leurs coreligionnaires commettent contre un autre peuple et qu'on le veuille ou non, ameublit le terreau qui permet  l'enrôlement de jeunes à travers le monde, qui pour des raisons ethniques se sentent plus près des souffrances des musulmans que de la belle société que nous leur avons offert.

On entend également, certains de ces responsables "politiques" se plaindre de la précarisation de leur mandat, suite à une non-élection, et en déduisent que le cumul des mandants est nécessaire. Donc acte. 
Jamais cet "homme" ne c'est posé la question de savoir si sa non-élection pourrait faire suite à sa prévarication. Donc acte. 
Soyons maintenant positif. Il ne voudrait  mieux, il ne serait pas plutôt souhaitable, que les élus ne fassent pas profession d'un engagement politique? Et comme pour le service militaire d’antan, une fois l'engament achevé, retour à la case départ. Non ? En tout état de cause, au vu du délitement de la société, dont ils portent incontestablement une grande part de responsabilité, ne vaudrait pas mieux qu'ils retournent à ce qu'ils savent faire,  au lieu  de continuer d'assumer des responsabilités, qui manifestement, dépassent leurs compétences.     




Depuis les attentats terroristes de Paris, les politiques, les journalistes, les  intellectuelles [...] développent dans les média toute une série d'arguments visant à nous "éduquer" (bourrage de crane) sur les motivations et raisons du djihadisme  et du terrorisme, dit islamique.  Tous se perdent en conjonctures, plus ou moins acceptables, parfois même avec un fond de vérité, il y en a même qui déclarent, sans rougir: "que c'est une guerre de religion inter-musulmane" mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose... Si le choc Sunites/Chiites, y est pour une infime part il est évident que les raison du terrorisme dit islamique sont bien plus nombreuses et variés.  Et toutes ont comme origine la Politique occidentale vis-a-vis du Proche et Moyen-Orient. 

Pourtant aucun membre de cette intelligentsia à qui, on donne si souvent la parole n'exprime la réalité historique. En effet: La Colonisation de la Palestine par le sionisme, est une chimère ; La création illégale d'Israël, est une chimère ; L'impérialisme Américain. est une chimère ; La dictature israélienne vis-à-vis des palestiniens, est une chimère ; La diabolisation de l'Iran par les USA (après que le Général Mohammad Mossadegh ait nationalisé le pétrole), est une chimère ; L'agression de l'Irak par GW Bush n'a jamais existé ; l'Assassinat de Kadhafi est un leurre ; Les bombardements des populations syriennes par les occidentaux, alors même que les  dirigeants syriens doivent faire face à une guerre civile, est une chimère. Et des gens approximatifs affirment, en France, que Bachar El-Assad assassine sin peuple. 
Quelle navrante ignorance...

Nous, les populations occidentales subissons par la prévarications de nos dirigeants, le reniement de la Nation, au Droit international et aux Droits humains les plus élémentaires, des attentats sur notre sol en représailles à cette politique inique qui croit parce que mieux armée pouvoir imposer sa loi...  Nous élisons des mafieux qui nous imposent une propagande pour moutons.

Seul quelques journalistes et média alternatif osent faire honneur à l'histoire, c'est ce que l'on appelle le Journalisme de Légende par rapport au Journalisme de Brocante.

Sous l'ingérence du FMI, l'Ukraine sombre dans la récession.



 Mme Christine Lagarde parait satisfaite du tour joué a ces "culs-terreux"

Comme il m'arrive parfois, ce post n'est pas en rapport direct avec le Proche-Orient. Cependant il démontre très largement ce qu'est cet Occident et ses institutions, qui quand elles ne cautionnent pas des criminels, il s'occupe personnellement de la besogne...


10-12-2015

Près de deux ans après la chute du gouvernement de M. Ianoukovitch, le FMI est devenu le guide d'une politique économique marquée par la crise.

Il semble que peu importe que la politique du FMI se propage à travers le monde et provoque le chaos social en Grèce ou tout autre pays, puisque le but est toujours le même: renforcer le capital privé au détriment des biens et des services sociaux. Et le FMI, qui est basé à Washington, est en Ukraine en dépit d'être une institution tant déprécié par sont implication désastreuse dans la vague des privatisations en Europe de l'Est au cours de la transition post-communiste au début des années 90. Depuis le début de la crise, en Novembre 2008, l'Ukraine a été parmi les premiers pays européens qui sont tombés dans le piège du FMI, après l'Islande, la Géorgie et la Hongrie.

La puissant mouvement d'insurrection qui a conduit à la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, le nouveau gouvernement de transition, créé le 27 Février 2014, offrit au FMI la possibilité d'une sévère cure d'austérité au peuple ukrainien. Sans même attendre les élections, des négociations opaques avec le gouvernement, des non élus, a conduit à l'adoption de politiques ultralibérales en échange d'un prêt du FMI.

Pour l'actuel Premier ministre Arseni Iatseniouk, il n'y aurait pas d'alternative aux ordres du FMI. Déjà en Octobre 2008, quand il était président du Parlement, Iatseniuk  déclarait en apport au  du programme du FMI: "Nous avons pas le choix. Ce n'est  pas une question politique, c'est une question vitale pour l'activité du pays ". Cinq ans et demi plus tard, en Mars 2014, Arseni Iatseniuk, converti en Premier ministre du gouvernement de transition, a déclaré au sujet d'un imminent programme d'austérité du FMI: "Le gouvernement acceptera toutes les conditions fixées par le FMI, parce que nous avons pas d'autre choix ".

Avec le nouveau gouvernement de l'oligarque milliardaire Petro Porochenko, investi président de l'Ukraine en Juin 2014, avec la promesse de mettre fin à la guerre en trois mois, peu de changements sont à prévoir, car il a maintenu Arseni Iatseniuk dans ces fonctions de premier ministre. L'Ukraine continue sa route à l'intérieur du monorail des politiques d'austérité libérales dictées par le FMI. Aux yeux du pouvoir établi et quel que soit le prix à payer, il n'y a pas d'autre option. Régnant, pourtant, le fameux dogme de Margaret Thatcher,: “There is no alternative”. (Il n'y a pas d'alternative).

Cependant, tous les indicateurs économiques du pays, qui est sous le joug de l'intitution accrédité, sont au rouge. La dette publique de l'État a augmenté de plus de deux fois en moins de deux ans, et a passé 480 000 UAH (UAH) le 31 Décembre 2013 à 1.185.000 le 30 Avril, 2015. Le produit intérieur brut (PIB) a subi une chute de 6,8% en 2014 (passé de 180 000 millions en 2013 à 130 000 millions en 2014).
En 2015, le PIB par habitant a atteint celui du Soudan, environ 2100 $. Le pays a vu ses réserves de change chuter de plus de moitié (-63%) en 2014, tombant en-dessous du seuil de 10.000 millions de dollars pour la première fois en dix ans, afin de maintenir la monnaie nationale, la grivna, qui dut faire face a une forte baisse par rapport au dollar, et donc de financer huit mois de campagne contre les rebelles pro-russes dans le pays, conflit qui a fait plus de 8.000 morts en 18 mois.

Restructuration de la dette et de la soumission
Après cinq mois de négociations, les principaux créanciers privés de l'Ukraine, réunis dans un comité dirigé par le fonds d'investissement Franklin Templeton, ont obtenus un accord avec Kiev pour restructurer la dette. L'accord conclu à la fin Août 2015 prévoit une diminution de 20% de la dette publique détenue par le secteur privé (qui ont totalisé 18 000 millions d'euros), soit environ 3,600 millions de dollars, et l'extension de quatre ans de la période de remboursement de 11 500 millions de dollars.
Franklin Templeton, qui détient près de 6.500 millions de dollars en titres (un tiers d'euro-obligations ukrainiennes), a signé un contrat avec le fonds d'investissement Blackstone qui conseillera ce groupe de créanciers privés dans ces négociations.
Blackstone, responsable en Espagne de la spéculation immobilière et les expulsions de logement pour non-paiement, il est également bien connu en Grèce comme conseillé créanciers privés en 2012.

Ce fonds d'investissement distille ses conseils aux mêmes créanciers privés face à d'autres pays débiteurs comme l'Ukraine. D'autre part, l'Ukraine, comme la Grèce il ya quelques années, était représenté par la banque Lazard  au cours de ces négociations de la dette. En d'autres termes, l'Ukraine est acculé devant les mêmes acteurs avides de bénéfices qui ont plongé la Grèce dans une crise sans précédent: d'un coté, Lazard qui a conseillé la Grèce, incontestablement très mal et de l'autre, le fonds d'investissement Blackstone, qui a représenté si bien les créanciers en Grèce. Recommençons avec les mêmes?
Le secrétaire au Trésor américain, Jack Lew, a salué l'accord qui "aidera a améliorer les finances publiques ukrainiennes à fournir aux autorités une marge de manœuvre pour mettre en œuvre son ambitieux programme de réformes (...)soutenu de tout cœur par les USA". Le FMI ne peut pas être plus clair quant à sa volonté et de son actionnaire majoritaire, les États-Unis: allégement de la dette, ridicule à l'égard des futurs nouveaux prêts, il permet seulement de poursuivre les remboursements avec intérêts et l'application de mesures capitalistes . Si cela convient aux oligarques, le peuple ukrainien n'a pas réussi a sortir de la crise.

La dette avec la Russie
D'autre part, la Russie, qui refusa de participer à la restructuration de la dette privée dirigée par Franklin Templeton, exige le paiement de 3.000 millions de dollars, qui constitue la première tranche versée en 2013, d'un accord de prêt de 15,000 millions $ accordé par Poutine a l'ex président Ianoukovitch, venant à échéance le 20 Décembre 2015. Mais la Russie, qui n'a pas le droit de veto au FMI, elle ne possède que 2,39% des droits de vote au sein du FMI ne sera pas facile pour s'entend sur ces euro-obligations soumises au droit britannique.

Le FMI veut de toute urgence  changer ses propres règles dans le but de poursuivre son aide à l'Ukraine y compris si elle ne parvient pas à rembourser sa dette à Moscou. En effet, conformément à ses statuts, l'institution n'est pas autorisée à prêter à un pays membre qui est en cessation  de payement de sa dette. Le FMI contrôlée depuis sa création par les Etats-Unis, exige une libéralisation démesurée de l'Ukraine, même si cela ressemble d'avantage a une descente aux enfers.


Jérôme Duval, est membre de CADTM et de la PACD


Il n'y aucun doute possible l'Ukraine, grâce a cet Occident et tous les escrocs, politiques et "intellectuels" qui se sont penchées sur son chevet lui donné l'extrême-onction. Le jour où les populations auront compris que les institutions occidentales ne sont pas là pour les accompagner, mais pour les soumettre à la volonté de la caste "régnante" ; "élue" ; "autoproclamée", va savoir...   

mardi 15 décembre 2015

Garçons d’Hares



Si de part votre profession, vous avez les moyens de donner à cette affaire le retentissement qu'elle mérite, faites-le. Vous rendrez service à l'humanité à faire connaitre la dictature qui "règne" au Proche-Orient. Merci infiniment.


Cet espace en ligne est dédié aux cinq jeunes ː Mohammed Suleiman, Ammar Souf, Mohammed Kleib, Tamer Souf et Ali Shamlawi qui sont emprisonnés dans les prisons israéliennes et accusés coups et blessures, dans lʹoptique d'une tentative de meurtre, accusation basée sur des jets de pierre présumés, sans aucune preuve particulière. Les garçons ont été considérés comme des terroristes avant que toute enquête objective ait été menée. Ils ont été jugés coupables par les médias israéliens bien avant qu'ils ʺconfessentʺ sous la torture avoir lancé des pierres.

Le système des cours militaires israéliennes, qui condamnent les enfants palestiniens à 99,7 %, ce qui ferait pâlir d'envie les pires régimes totalitaires du 20ème siècle, leur a dénié toute forme de justice.

Vous, êtres humains doués de conscience avez le droit de savoir quels crimes sont commis par le brutal et raciste régime qu'est le système des cours martiales israéliennes.


Les garçons de Hares ont le droit de vivre leur jeunesse sans que le régime ne la leur vole, avec un procès judiciaire monté de toutes pièces.
Si vous êtes un journaliste, un journaliste citoyen, un bloggeur, une mère, un père ou un jeune également, et que vous souhaitez vous battre pour les garçons de Hares, sʹil vous plaît, diffusez les informations de ce site dans vos cercles sociaux, aussi largement que possible. Et, encore plus important, s'il vous plaît, jetez un coup d'œil à notre page ʺque pouvez vous faire ?ʺ et agissez.

Si vous voulez vous impliquer dans la campagne, voici notre adresse mail ː haresboys@gmail.com.
Merci.


Notre monde peut devenir meilleur pour tout le monde seulement, si nous nous positionnons tous du côté du DROIT.

L'accident de voiture
Aux alentours de 18h30, le jeudi 14 mars 2013, une voiture a foncé dans lʹarrière d'un camion sur la route numéro 5 de la région de Salfit, en Palestine occupée. La conductrice et ses trois filles ont été blessées, sérieusement pour l'une d'entre elles. La conductrice, Adva Biton, s'en retournait vers la colonie illégale de Yakir lorsque lʹaccident eut lieu. Elle a, ensuite affirmé que lʹaccident avait été provoqué par des jeunes palestiniens qui ont jeté des pierres sur la voiture. Le conducteur du camion qui avait immédiatement témoigné après lʹaccident s'être garé suite a une crevaison, a par la suite changé d'avis et a affirmé avoir vu des pierres sur la route.

Il n'y a eu aucun témoin de lʹaccident de voiture. Personne n'a vu un seul enfant ou jeune lancer des pierres ce jour.

Les arrestations
A l'aube, vendredi 15 mars 2013, des soldats israéliens masqués, quelques uns avec des chiens dʹattaque, ont envahi le village dʹHares qui est près de la route 5. Plus de 50 soldats ont enfoncé les portes des maisons des villageois, leur demandant où étaient leurs fils adolescents. 10 garçons ont été arrêtés cette nuit, les yeux bandés, menottés, et transférés vers une destination inconnue. Les familles n'ont pas été informées des raisons supposées de lʹarrestation de leurs fils.

Deux jours plus tard, une deuxième vague dʹarrestations violentes a eu lieu. Autour de trois heures du matin, l'armée israélienne accompagnée du Shabak {services secrets israéliens}* sont entrées dans les maisons de trois adolescents palestiniens. Ils avaient un papier avec leurs noms en hébreu. Après avoir forcé les membres de la famille à rentrer dans une pièce, en leur prenant leurs téléphone portable afin quʹils ne puissent pas appeler à lʹaide, les avoir interrogé, les soldats ont menotté leurs fils, tous ȃgés de 16/17 ans.

ʺEmbrasse ta mère pour lui dire adieuʺ un agent du Shabak* a dit à un des garçons. ʺ Tu pourrais bien ne jamais la revoir.ʺ


Une semaine après, des jeeps de lʹarmée israélienne sont à nouveau entrées dans le village et ont arrêtés plusieurs garçons qui venaient juste de rentrer de lʹécole. Les soldats les ont tous aligné, incluant même un enfant de six ans, et ont menacé avec leurs armes lʹoncle qui demandait au moins à ce quʹils laissent partir le plus jeune. Lʹarmée a ensuite arbitrairement choisi trois garçons, les a menotté, leur a bandé les yeux et les a enmené. Les familles nʹont pas été informées  des accusations à l'encontre de leurs enfants, pas plus que de leur location.

Au total, 19 garçons du village dʹHares et de Kifl Hares ont été arrêtés en lien avec lʹaccident de voiture des colons. Aucun d'entre eux n'avait de passif concernant le jet de pierres. Après des interrogatoires violentes, la majorité des mineurs ont été relâchés sauf cinq d'entre eux qui restent à Megiddo, une prison israélienne pour adultes. Ce sont les garçons dʹHares.

Lʹinterrogatoire
Les garçons arrêtés ont  été soumis à une série d'abus et de mauvais traitements qui sʹapparentent à de la torture. En plus de la détention ils ont été placés en isolement pendant approximativement deux semaines. Un des garçons relâché décrit sa cellule ː un trou sans fenêtres dʹ1 mètre de large et de deux mètres de long, il n'y avait pas de matelas ou de couvertures pour dormir, les toilettes étaient sales, les six lampes étaient allumées en continu conduisant le garçon à perdre la notion du temps, la nourriture le rendait malade. Il s'est vu dénier l'accès à un avocat, a été interrogé violemment trois fois pendant trois jours et finalement relâché après avoir été déclaré non coupable au procès.

Les autres enfants ont dit à leurs avocats avoir subi des traitements similaires. Ils ont ʺconfesséʺ avoir jeté des pierres après avoir été maltraités à plusieurs reprises en prison et pendant les interrogatoires.

Les charges 
Les cinq garçons d'Hares sont condamnés pour 20 coups portés dans lʹoptique d'une tentative de meurtre. Le jugement de le cour militaire israélienne insiste sur le fait que les adolescents ont eu délibérément ʺlʹintention de tuerʺ, ils demandent la peine maximum pour cette accusation ː de 20 ans à lʹemprisonnement à vie.

Lʹaccusation relie  les ʺconfessionsʺ des garçons, ʺconfessionsʺ qui ont été obtenues sous la torture, et 61 ʺtémoins ʺ qui affirment que leurs voitures ont été endommagées par des pierres sur cette route 5. Ces récits se sont seulement fait entendre après que lʹaccident de voiture ai connu une grosse couverture médiatique qui en a fait un ʺacte terroristeʺ et que Benjamin Netanyahou ait annoncé, après lʹarrestation des garçons, qu'il avait attrapé les ʺterroristes qui avaient fait çaʺ. Les autres témoins incluent la police et le Shabak qui n'étaient même pas présent à cet endroit et à cette heure. Ce n'est pas clair si les 61 témoins ont été proprement interrogés et leurs témoignages vérifiés avec, par exemple, leur feuille dʹadmission à L'Hôpital, ou encore si les dommages présumés à leurs véhicules ont été pris en photo ou documentés dune quelconque manière. De telles informations n'ont pas été rendues disponibles aux avocats des garçons.

Les implications
S'ils sont condamnés, cette affaire instaurerait un précédent législatif qui autoriserait la cour militaire israélienne à condamner nʹimporte lequel enfant ou adolescent palestinien pour tentative de meurtre dans les affaires de jets de pierre.

Les garçons ont maintenant 16/17 ans. Si les militaires obtiennent ce qu'ils veulent, ils retourneront chez eux et ne pourront retrouver leurs familles qu'à l'âge de 41 ans au mieux. Cinq jeunes vies ruinées sans preuves de leur culpabilité est un crachat au visage des principes de justice que nous partageons en tant qu'êtres humains.

Qu'est-ce qui cloche pas dans cette affaire ?
Presque toutes les étapes de cette affaires qui pouvaient tourner mal l'ont fait. Les lois locales et internationales ont été globalement ignorées, les principes de justices bafoués et le respect des êtres humains existant.

Considérez ceci :
Les garçons de Hares, de même que des milliers dʹadolescents palestiniens, sont traités dans le système des cours militaires israéliennes comme des adultes. Selon les lois internationales des droits humains en général, et la convention des nations unies des droits de lʹenfant en particulier, les adultes sont des gens qui ont plus de 18 ans. Israël traite même les enfants de neuf ans comme des adultes.

Ce système de ʺjusticeʺ est raciste ː peu importe le crime supposé, les Palestiniens sont forcés d'être jugés dans les cours militaires et sous la loi militaire alors que les israéliens dépendent du système civil pour des crimes similaires.

Les adolescents ont été violemment arrêtés pendant la nuit sans qu'aucune explication ne soit fournie à leur famille sur les raisons, et sur lʹendroit où l'on amène leurs progénitures, ce qui est contraire aux lois d'Israël qui stipulent que les mineurs doivent être accompagnés d'un membre adulte de la famille l'lorsqu'ils sont détenus ou arrêtés.

L'accès à un avocat leur a été dénié pendant plusieurs jours, parfois plusieurs semaines, après la détention ce qui constitue aussi une violation majeure des lois israéliennes.
Ils ont été  placés en isolement pendant plusieurs jours, ce qui est une forme de torture, une punition sévère avant le verdict.

Ces mineurs terrifiés ont été soumis à des interrogatoires abusifs qui sʹapparentent à de la torture.

Les garçons ont été arrêtés en dépit d'un manque total de preuves contre eux et condamnés par les médias israéliens comme des terroristes, ce qui va contre lʹuniverselle présomption dʹinnocence {innocent avant que la culpabilité soit prouvée} et délivre un verdict de culpabilité qui enflamme un jugement public hautement émotionnel, mettant la pression sur les juges qui oseraient contredire ce verdict.


* Pour bien comprendre qui sont les dirigeants sionistes, je précise que la Police secrète d'Iran au temps du Shah s'appelait: la SAVAK , mise en place avec l'aide des USA et Israël,  et fut l'une des polices les plus répressives en son temps. Faut-il s'attendre qu'en Palestine la police secrète israélienne agisse autrement...

Les dirigeants occidentaux portent incontestablement une réelle responsabilité dans la conduite  de cette dictature. Et ne croyez surtout pas qu'ils s'arrêteront au Proche-Orient. Déjà l'avenir de nos enfants, est pour beaucoup d'entre-nous, compromis.  

 Sans paroles
  Sans parole
  Sans paroles, qui sont les voyous? 



 Jeunes-filles palestiniennes,
avants l'expulsion par la violence de 1948

Quelle différence avec ces apprentis criminels ci-dessous.