samedi 2 juillet 2016

Israël achète les morts du Mavi Marmara pour un plat de lentilles.





La Flottille continuera navigant une et mille fois dénonçant el blocus de Gaza en exigeant  
sa fin totale et immédiate.

Barcelona.- Israël et Turquie ont décidé à Rome de reprendre les relacions diplomatiques, rompues depuis l'assaut de la marine israélienne de la la Flottille de la Liberté en mayo de 2010 dans laquelle a assassiné dix militants et en a blessé  plus de soixante.

Dans le document, signé entre les deux parties, il n'y est  pas exigé la responsabilité d'Israël pour crimes contre l'humanité, ni y est demandé l'arrêt du blocus, une punition collective qui affecte depuis dix années aux deux millions d'êtres humains qui vivent dans la bande de Gaza.   

Le gouvernement israélien déclare dans un communiqué que le premier point de l'accord est de protéger les combattants et militaires israéliens face aux demandes  civiles et pénales; en deuxième lieu la Turquie permet à Israël de poursuivre le blocus illégal de Gaza.
Mais le point fondamental de l'accord sont les bénéfices économiques (conséquents à l'extraction du gaz, au large de Gaza dans les eau territoriales palestiniennes) ce qu'Israël appelle "sécurité régionale".
A nouveau les êtres humains et les victimes de crimes se convertissent en simples chiffres et monnaies d'échange pour le lucre économique.  Comme, par exemple, le cas des réfugiés, où la Turquie monnaie leur sécurité dans sa position de caïd de quartier entre l'Europe et le Moyen-Orient.  
Tandis que les représentants gouvernementaux de quelques Etats continuent à parier avec les êtres humains dans une roulette d'accords économiques et de supposée sécurité régionale, la société civile continue dénonçant les crimes contre l'humanité commis par l'une ou l'autre partie.

“Cet accord es une tromperie et trahît  la population de Gaza, ainsi que toutes les personnes qui l'on payé de leurs vies, ont souffert et tentent de rompre la conspiration du silence du plus grand désastre perpétré par l'espèce humaine du siècle XXI. Cet accord ne met pas fin au blocus inhumain et illégal de Gaza, qui constitue un châtiment collectif, et un crime contre l'humanité contre la population de Gaza", a déclaré RajiSourani, du Centre Palestinien pour les Droits Humains.

Le prochain mois de septembre Çiğdem Topçuoğlu, dont le mari a été assassiné en 2010 par les soldats israéliens lors de l'assaut du Mavi Marmara, naviguera avec d'autres femmes du monde entier à l'occasion de la Women's Boat To Gaza, (Femmes en Route vers Gaza)  nouvelle action de la Flottille de la Liberté. Topçuoğlu symbolise la position de la Flottille contra el blocus israélien de la Bande de Gaza: il doit être levé  de manière complète et inconditionnelle.

Haneen Zoabi, parlementaire, palestinienne citoyenne israélienne, de la Knesset y passagère du Mavi Marmara en 2010, ha déclaré que cet accord est une claire “admission de l'assassinat” perpétré par la marine israélienne. Elle encourage les flottilles a continuer a naviguer pour “en finir avec le  criminel blocus de Gaza”.

Laura Arau, une des coordinatrices de Women's Boat To Gaza et passagère du Mavi Marmara, déclara en rapport à “la Flottille de la Liberté, qu'elle n'a pas d'affiliation avec aucun gouvernement ou parti politique”, et fait un appel à la société civile: "Rien  ne peut justifier la souffrance des familles des militants assassinés à bord du Mavi Marmara ni la violation quotidienne des droit humains en Palestine. Nous, les gens, devons prendre part lorsque nos gouvernements demeurent silencieux ou sont complices de crimes de guerre".   

Hüseyin Oruç, porte parole de Humanitarian Relief Foundation et aussi organisateur de la prochaine flottille déclare que "les participants, les familles et le passage du Mavi Marmara qu'il est clair que nus ne cherchons pas d'excuses, nous ne cherchons pas de compensations. Notre objectif a naviguer vers Gaza est de faire cesser le Blocus. Si l'accord n'inclut pas cela, est inacceptable". "On ne négocie pas avec des criminels, mais les juger et les tenir pour responsables. On ne se rendra pas; nous continuerons la lutte. Il n'y a pas le droit a nous demander d'être des  bonnes victimes dans cette occupation criminelle". a conclu Raji Sourani.


Moyens:
• Vídeo:
• Fotos:
• Memorias y otras fotos:

Plus d'information:
Laura Arau - 636003601
Nacho Prieto - 607659875

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