lundi 7 novembre 2016

Guerre contre le terrorisme


Voulez-vous vous en convaincre? Lisez:

Au sortir de la Deuxième guerre mondiale, les USA prennent conscience de leur puissance.  La déclaration de Georges Kennan

[Une véritable déclaration de guerre à l'encontre des autres nations].
Il n'est donc pas étonnant que l'Amérique première démocratie mondiale soit devenue une nation dictatoriale, despotique, tyrannique…un monde où l'armement devient l'argument essentiel, n'est pas viable.  [Les USA concentrent à eux seuls 50% de l'armement du monde].

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4/11/2016

Le totalitarisme démocratique dépasse les obsolètes primo-artisanaux.
Tenter de comprendre la dramatique métamorphose du libéralisme, présent aujourd'hui comme l'idéologie triomphante et comme,  le socialisme, renferme le contraire de ce qu'il prêche.

L'article couvre divers points de repère de cette progressive négation.
Lors de l'écroulement soviétique et avec elle l'effondrement presque général du «monde socialiste» (bien que survivre dans certains États, quelques formations qui s'autodéterminent socialistes comme Cuba et d'autres qui y postulent comme le Venezuela), il y a une crise, conséquente à la construction de l'idéologique marxiste qui durant un siècle et demi a soutenu, nourri, orienté, structuré ce qu'il considérait comme «l'avenir de l'humanité ».

Francis Fukuyama
Cependant, les idéologues du vieux-nouveau monde, initialement Francis Fukuyama, et avec lui une série d'idéologues, très souvent autoproclamés scientifiques, par exemple, dans le domaine de l'économie, le paradigme de Milton Friedman*, déploient leurs savoirs  (plutôt leurs pouvoirs) vers la globalisation, le Marché.






Milton Friedman
* Fondateur de l’ « École de Chicago », Milton Friedman (1912-2006), a été un critique virulent de l’interventionnisme étatique et des politiques économiques keynésiennes.

L'Ere despotique
Toutefois, les choses ne sont pas si simples ou linéaires tel qu'ils le prétendaient, ceux qui allaient bénéficier de l'effondrement soviétique: la société de contrôle occidental couvrait sa démocratie apparente avec un arrière-fond de soumission à un pourvoir central, chaque fois, de moins en moins dissimulé.

 Une des installations d’Échelon
 Mike Markkula
Premier anneau constricteur. ÉCHELON:
L'accord entre nations anglophones de 1948 ─l'année justement où George Orwell a écrit son livre en 1984─ selon lequel les USA, Royaume Uni, Canada, Australie et Nouvelle Zélande établirent un réseau mondial de control des communications planétaires─ le réseau d'espionnage mondial de tout se qui est diffusé, appelé Echelon [fondé par Mike Markkula, premier actionnaire de Apple]. Pourtant on nous avait dit que tout le contrôle n'était pas soviétique, ni tout l'univers totalitaire ou nazi et moins encore que toute la marge de liberté était “occidentale”. 


George Orwell
La rigueur -comme se fut le cas pour Orwell-  le cauchemar soviétique était manifeste et précis, 2 a laissé dans l'ombre l'autre coté du monde dans lequel l'hétéronomie s'est également  affirmé. Le quintet qui supervisait toutes nos communications est appelé UKUSA, même si officieusement est surnommé aussi «les cinq yeux».

Le soi-disant «quatrième pouvoir» tombait peu à peu, de plus en plus, au service d'une puissance précédente, même pas répertorié. Commet des attentats des false-flags généré à partir des mêmes "fils", qu'il impute à ceux qu'il dénonçait. La presse a révélé la complicité du pouvoir, au moins théoriquement, qui n'a jamais été attribué? Restait la possibilité d'un journalisme critique au pouvoir? Il restait, oui, mais en coexistence agonisante face aux médias de l'incommunication du pouvoir.

Avec l'avènement de l' «ère numérique» l'accord anglophone a été rajeuni, fut maintenu le contrôle et l'espionnage téléphonique, électronique et postal, ainsi les médias traditionnels comme l'ordinateur a ouvert tout un océan d'intercommunication que les réseaux d'espionnage Échelon se sont précipités à couvrir. A cet effet, dans les années 90 Échelon avait augmenté radicalement sa couverture avec des macro-processeurs, des centaines de milliards d'opérations par seconde grâce à un système de recherche de mots-clés (phrases et même des sons). Pour les quels on avait totalement adapté la législation sur l'interception des télécommunications et comme si cela ne suffisait pas. La «tête» de la législation et la construction des macro-processeurs était aux États-Unis, de sorte que de tout l'univers cybernétique fut adapté sans difficulté ni frottements aux exigences policières de contrôle et d'espionnage made-in-USA. Cette panoplie s'appelle "Contrôle stratégique des télécommunications".

Perry Fellwock
Cependant il faut prendre en compte que, fondée en 1948, son existence fut connue pour la première fois qu'en 1971, grâce aux investigations de Perry Fellwock [ancien analyste de la NSA] qui dénonça les écoutes, sous le pseudonyme de Winslow Peck). Le secret a été gardé durant un quart de siècle. Fellwock, considéré aujourd'hui comme le doyen des dénonciateurs et non seulement découvrit la présence d’Échelon , mais aussi que le budget de fonctionnement de la NSA était supérieur à celui de la C.I.A. deux des principaux services secrets des USA.  Dès l'origine Échelon semble avoir été alimentée par "la lutte contre le communisme», à savoir: pour la préservation de "notre" mode de vie. Peu à peu, la portée et les objectifs ont été élargis. Et le contrôle chaque fois plus visible, montrait de plus en plus son vrai visage.

Le Parlement européen a suivi le processus comme il pouvait. Venant d'un semi continent semi vaincu, semi-occupé et financé par des États-Unis, s'accouplait aux dispositions établies par le "quintet Échelon", accompagnant le contrôle des données avec Enfopol, la «branche» européenne du contrôle communicationnel qui, au lieu d'opter pour son propre instrument, accepté de servir d'auxiliaire de Échelon déjà établi.
Le rapport du dit parlement, révéla que Amnistie International, Greenpeace y Aide Chrétienne, constituaient des objectif de contrôle pour Échelon. Et les gouvernements de France et d'Allemagne se sont plaints de l'échec dans les affaires et dans certains appels d'offres dans le Tiers Monde, parce que inopinément, d'autres offres provenant de pays  "echéloniques" leur avaient "coupé l'herbe sous les pieds". Comme quoi la finalité prêché du contrôle idéologique et «lutte contre le communisme» s'est étendue apparemment… à la guerre (non déclaré) des marchés, puis au «danger musulman» ...

L'Union Européenne a protesté à plusieurs reprises, pour avoir fait l'objet d'espionnage de la part d'Israël, directement usufruitière du réseau Échelon. [Sans résultat, puisque les sionistes pullulent dans les gouvernements européens].

On ne sait pas quand, mais à un certain moment, Israël a été incorporé dans le quintet UKUSA. Quelque chose de remarquable a été dépassée depuis l'enceinte anglophone avec un état dont la langue officielle est l'hébreu (bien que "tout le monde" apprend et parle anglais). De toute évidence, les coïncidences passent au travers.

Second anneau constricteur. LIBERALISME ET SIONISME:
EXCELENCE QUI N'A PAS BESOIN DE DEMOSTRATION ?
Israël Shamir
Israël Shamir, un converti chrétien orthodoxe (d'origine juive) a noté l'étroite identité entre le libéralisme et sionisme: «Le libéralisme est l'idéologie qui nie être une l'idéologie; demandez à un libéral, et il vous dira qu'il est contre la domination de toute idéologie et de toute religion ». 3





Yehuda Bauer
Dans le travail même de Shamir, trainent les opinions de Yehuda Bauer, «grand prêtre du culte holocaustique" exposées lors d'une conférence: «Il y a de grandes différences dans le national-socialisme, le communisme soviétique et l'islam radical, mais il y a aussi des parallèles importants. Tous les trois sont ou étaient des mouvements religieux ou quasi-religieux. La foi inconditionnelle, presque religieuse, dans l'idéologie nazie était au cœur des choix d'existence et options politiques du régime, et fut l'idéologie nazie le facteur central qui produisit l'Holocauste; Le marxisme-léninisme était le dogme quasi-religieux par lequel tous devaient jurer soumission dans l'empire stalinien. Cela vaut également pour l'islam radical. Les trois ciblent les Juifs comme leur ennemi principal, ou immédiat: les nazis les ont massacré, les Soviétiques ont planifié en 1932 de déporter tous les Juifs soviétiques au Liberia, avec l'intention évidente de que la plupart y périssent. Le message génocidaire de l'islam radical à l'égard des Juifs sonne très fort et clair ". (*)

Shamir a observé l'énumération de Bauer et l'absence de libéralisme. Et se demande pourquoi. Parce que: "Un libéral place le libéralisme au-dessus des religions "courantes" et les idéologies; inclus sur un plan plus haut que toute construction religieuse ou idéologique. Les adeptes de toute idéologie autre que le libéralisme sont «totalitaires» ou  «fanatiques», aux yeux du libéral". Là arrive une observation de Shamir qui invite a la réflexion; et identifie cette “attitude arrogante des uniques tenants de la vérité” avec “la narration judaïque de l'ancien Testament, qui exalté les dévots du Dieu Unique,  situés au niveau plus haut que les païens".

Shamir explique cette attitude «de supériorité» hérité par les trois grandes religions monothéistes, mais qui a été intériorisé de manière très différente dans chaque cas et fait valoir, par exemple, que: «Un chrétien orthodoxe ne se considérait pas au dessus des musulmans et des catholiques». Au lieu de cela, "le judaïsme moderne (qui diverge grandement du judaïsme biblique à d'autres égards) continue de maintenir cette prétention d'insupportable supériorité".  C'est ainsi que Shamir déclare, "Bauer condamne tout mouvement moderne fondée sur la solidarité, le catholicisme et la communauté musulmane comme « anti-juif », tandis que le libéralisme est aussi juif que le poisson gefilte". Parvenant à la conclusion que la doctrine de la «démocratie libérale et les droits de l'homme», que les marines anglo-américains portent au-delà du Tigre et de l'Euphrate, est une forme sécularisée du judaïsme". Il fallait oser le faire, Shamir l'à fait… avec des conséquences, présentes encore de nos jours. 

La thèse de Shamir est particulièrement soutenable, car il semble nodal ce qu'on appelle libéralisme, ce qui a pris la forme d'idéologie libérale a été créé autour des droits seigneuriaux. Mais non de n'importe quels seigneurs. Mais des seigneurs de la modernité qui ont rompu idéologiquement et culturellement avec les vieux seigneurs de "potence et couteau", avec les «meilleurs» propriétaires d'épée et/ou toge. Il est question de la nouvelle couche seigneuriale forgée conjointement avec le développement du capital (isme) et de l'industrialisation. Et cette ascension seigneuriale est maintenant naturelle, au moins idéologiquement, lorsqu'on comprend leurs droits comme naturels et sans conditions.

Shamir, non seulement est attentif aux questions idéologiques mais aussi aux circonstances bien réelles et quotidiennes, il entend que l'idéologie libérale se soude au sens commun de l'époque par "la prédominance des juifs dans les médias et en particulier avec les propriétaires qui possèdent ces médias [...]". C'est une évidence.

"Le « caractère unique » d'Israël est un chapitre de cette école « non religieuse », bien qu'elle soit sous la forme d'Holocauste unique ou un lien  unique  avec la Palestine, ou d'amour unique  a la liberté et a la diversité.
"En effet, alors que les mosquées brûlent aux Pays-Bas et les églises sont détruites en Palestine (Israël aujourd'hui), cela ne suscite aucune émotion comparable a celle démontrée par les juifs manifestant lorsqu'un graffiti apparaît sur le mur d'une synagogue. Les États-Unis classe ses alliés en fonction de leur attitude envers les Juifs.  



Le "Temple" de l'Holocauste [appelé "Museum"] est construit à côté de la Maison Blanche. L'appui a l'Etat juif est obligatoire, condition sine qua non pour un politique US ». Cela tient autant au système électoral américain qu'a l'influence des lobbys et donc le lobby juif. Le contribuable américain finance la politique agressive israélienne (Armement et logistique) menée depuis 70 ans, la même politique d'extermination que les nazis…

"Comment peut-on établir tant de différence entre, par exemple, les trois grandes religions monothéistes?" demande Shamir. "Ces grandes croyances que sont [le Christianisme, l'Islam, le Bouddhisme] ne demandent  rien aux non-adeptes, sauf à les rejoindre. La seule chose que l'église demande à un non-chrétien est qu'il se convertisse. Mais le judaïsme ne cherche pas à transformer le goy en juif; ce qui est quelque chose de presque impossible, presque interdite. [...]. Le judaïsme a des exigences précises pour les non-Juifs qui ont le malheur de tomber sous son autorité. Ils ne doivent pas imiter les Juifs, et pour cette raison est interdit au goï d'avoir une religion, il ne doit pas célébrer ses propres fêtes religieuses, ni aider leurs frères, il devrait être un simple animal économique ». L'exemple historique qui semble donner toute les raisons à Shamir est le traitement du régime sioniste à ces personnes envahies et déplacées; La population Palestinienne: subit les atroces politiques alarmantes et de contrôle, la confiscation des terres, les démolitions de maisons, les détentions extrajudiciaires, la gestion des droits juridiques, l'arbitraire dans les transferts, la détention administrative (sans motif) et les déplacements forcés et violences variées allant jusqu'au meurtre, parfois collectifs et tant d'autres mesures abusives exercées par Israël sur les Palestiniens.


Mazin Qumsiyeh
Quelque chose qui acquiert toute sa monstruosité quand on regarde le raisonnement de la violence: Mazin Qumsiyeh, un historien palestinien recueille chronologiquement les attaques qui ont eu lieu en Palestine au cours du XX siècle, 4  et apporte la preuve que dans tous les cas les sionistes ont été ceux qui, les premiers (et souvent les seuls) responsables. Envoyant des lettres piégées, le sabotage des installations industrielles, faire "sauter" tout ou partie d'un bâtiment ou un véhicule (avec des personnes à l'intérieur), détourner un avion, prendre d'assaut un bateau chargé de médicaments pour Gaza, assassiner une partie de son équipage (composé de militants pacifistes tentant de venir en aide a une population assiégée), attentats contre la vie humaine, ciblées et collectives (comme plusieurs les 351 villages palestiniens rasés et anéantis en 1948 et sa population exterminé), les meurtres de prisonniers [...].  Les sionistes toujours en premier. Parfois, les seuls auteurs des atrocités. À une exception près: les attaques avec immolation. Ceux-ci, réalisés par les Palestiniens. Une sorte de suicide désespéré, onéreux, des hommes qui donnaient leur vie pour que d'autres en aient une meilleure…

Troisième anneau constricteur. LA GLOBOCOLONISATION:
Nous avons fait ce parcours circonstanciel des positions d'Israël Shamir parce qu'il a attirée notre d'attention, la consubstantiation qui, surtout dans le dernier demi-siècle s'est opéré  entre les classes dirigeantes américaines et le noyau sioniste installés en Israël. Nous ne pouvons pas oublier la fanfaronnerie de l'assassin Ariel Sharon rassurant ses disciples craignant certaines critiques de la part des États-Unis à cause des politiques atroces de l'Etat d'Israël sur la Palestine et les Palestiniens, énumérés brièvement dans le chapitre précédent, disant: «Ne vous inquiétez pas, nous faisons ce que nous voulons. Nous sommes ceux qui marquent le compas».


Fort des connivences au plan mondial le sionisme agit 
en dictateur universel

Sachant que l'AIPAC [Américan Israël Public Affairs Commitée] et les trois quarts des députés et sénateurs américains, sont étroitement liés et/ou dépendants du soutien du lobby juif, on pourrait qualifier les fanfaronnades de Sharon comme étant d'une grande précision (pour ne pas insulter, dans la comparaison,  les sages).

Johannes Wahlström                                     
Ma mémoire a été également frappée par les observations du juif suédois Johannes Wahlström expliquant les positions et les conclusions d'une sorte de séminaire à l'Université de Jérusalem. Lors de la réunion, Kenneth Jakobson, de l'Anti-Difamation League (ADL pour son sigle en anglais), une organisation juive de lobbying aux États-Unis déclare: "L'unique puissance mondiale a une position très pro-israélienne laquelle obéît à ce que les Juifs aient une position particulièrement proéminente dans l'élite des médias de masse. [Un aveu de parti ... il releva] Il est quelque chose dont nous pouvons être fiers. [...] même aux USA l'antisémitisme est présent et qui repose précisément sur l'affirmation selon laquelle les Juifs ont trop de pouvoir dans les médias" La critique ou la plainte ne semble pas si mal orientée. Mais Kenneth Jakobson semble à l'abri de la réalité. Il termine: "Nous devons lutter contre cet antisémitisme par tous les moyens imaginables; notamment par une activité de lobbying pour obtenir un meilleur contrôle sur ce qu'est la diffusion dans les médias". 5

 
Kenneth Jakobson,
Cette simplicité ou linéarité  du "raisonnement"  de Jakobson nous précise quelque chose qui dans d'autres cas parait plus occulte. L'Eglise Universelle du Royaume de Dieu (IURD) a une étroite relation avec l'Etat d'Israël. Agissant dans le territoire dominé par lui, l'IURC envoie ses prosélytes pour faire leurs satanions bibliques et sa rencontre avec «Dieu». Ce qui révèle que, comme dans le domaine militaire l'ISIS est une organisation largement liée à l'Etat d'Israël, 6 l'IURD sur le terrain idéologique ou spirituel constitue un autre «bras long» des intérêts sionistes.  Avec lequel est noué un autre lien, dans ce cas entre les médias, la religion et Israël: Moïse, le télé-théâtre qui fait fureur en 2016 en Argentine et passionne 7 tant de téléspectateurs est engendré par l'IURD. Là-dessus, comme M. Jourdan, les téléspectateurs font de la politique sans le savoir.

LIBERALISME, LIBERTE DE… ¿QUOI?
Nous avons vu l'omniprésence inquiétante d'Echelon, des relations significatives du libéralisme et le sionisme et avons en vue ce que Noam Chomsky désigne  «l'état de la surveillance dans les pays libres». 8
Noam Chomsky
Noam Chomsky décrit la portée du système de l'intrusion et de surveillance, impossible et impensable quelques décennies auparavant. Ce qui nous amène à remarquer ce qui est significatif; les invoqués libertés ou ce contrôle généralisé, transmutent ces libertés en voies assujetties.

Cependant, une caractéristique clé donne à ce "royaume de hétéronomie" sa spécificité la plus troublante: qui permet à chacun de se sentir soi-même, par une conformation mentale qui permet de croire que tout le monde peut faire ce qu'il veut, même si l'immense majorité coïncide à faire exactement la même chose; boire la même breuvage, porter les mêmes vêtements, une coupe de cheveux ou les teindre… suivre la mode, correspondant à chacun, la nécessité de la personne de l'affirmation de soi et une grégaire appartenance: ce "sentiment de liberté" totalement illusoire dans les sociétés globalisées est la grande invention des maitres, plutôt occultes, du pouvoir.

Nous pouvons, cependant, être d'accord avec Chomsky sur un point: l'invasion actuelle de la vie privée, le modèle du XXI siècle, abroge le principe d'innocence -in dubio pro reo- (le doute profite à l’accusé.): «tout ce que chacun de nous, écrit sur un clavier d'ordinateur, en ce moment, pourrait être envoyé aux plus grandes bases de données du président Obama dans l'Utah ".

Dans le «royaume de liberté» que sont les États-Unis, Chomsky donne un comme exemple: les tribulations d'un juge s'il lèse quelque droit d'un individu en grève de la faim en  l'alimenter de force. Le «détail» prévu, est que cet homme qui avec la grève de la faim proteste contre son emprisonnement, a été douze ans à Guantanamo en qualité de prisonnier sans procès, sans droit à la défense (il ne sait pas de quoi on l'accuse) et sans considération pour la torture réelle, soutenue, systématique, a la quelle il a été et est  soumis. On se demande: à quoi sert le doute moral (la présomption d'innocence) de ce juge dans les aliments si le reste de cet infâme iceberg qu'est Guantanamo est considéré comme l'exercice de la liberté, est exonéré de tout corpus juridique qui est censé être humain (ou ce qui est légal seulement pour hommes libres?).

Défendant les libertés fondamentales et propres au libéralisme sont commis des outrages qui surpassent beaucoup de ceux exercés par les dictatures et les régimes «intolérants», comme aiment les appeler les libéraux a ceux qui ne partagent pas la même lumière.

Chomsky donne un autre exemple historique, bien réel: «En 1981, l'administration Reagan entreprenait sa guerre contre le terrorisme, qui rapidement est devenue une guerre terroriste, criminelle et brutale, d'abord en Amérique centrale, 9 qui est ensuite propagée beaucoup plus au-delà de l'Afrique du sud, en Asie et au Moyen-Orient ".

Encore une fois, nous avons la transmutation de la liberté et des libertés dans les violations les plus flagrantes des êtres humains. Mais sanctifié parce est invoqué la défense des droits de l'homme et la lutte contre ces «ogres», dont, on nous dit encore et encore, qui veulent nous attaquer et nous détruire » rappelle Chomsky.

Aussi bien de Marines, la NSA, la CIA, le MOSSAD comme à l'époque du KGB soviétique ou de la STASI allemande et même l'AVH hongrois, prétendent et prétendaient, qu'ils cherchent à nous protéger. Avec toutes les horreurs et les atrocités propres de toute répression.10

Mais dans le cas des forces répressives des États-Unis ou d'Israël, la violence s'exerce sur des êtres humains inconsidérés par eux; il y a un principe de séparation radicale avec ces inconsidérés qui font l'objet d'examen ou de poursuites. Quelque chose qui est clairement visible dans la façon dont États-Unis traite ces inconsidérés; dans la guerre contre la Serbie par les USA et les alliés, l'US Air Force a utilisé "généreusement" de l'uranium appauvri, qui est connu pour être cancérigène. Il y a des rapports qui révèlent que les aviateurs américains après avoir lâché leurs bombes radioactives, décampaient aussi rapidement que possible pour échapper à leur rayonnement. Il y a eu des dénonciations répétées de maladies causées par la radioactivité dans la population «objet», mais aussi entre les «alliés» de la coalition antiserbe; soldats espagnols, italiens. Êtres inconsidérés. Percevons la destruction que l'Irak a subi, avant de l'invasion de 2003 et plus tard dans la même invasion. L'entourage de Bush a proposé de commencer un nouveau pays, un nouvel état, une nouvelle société avec ce qui restait. Ce "solde pour tout compte" a laissé des centaines de milliers, des millions d'enfants tués, assassinés, démembrés, familles brisées, les biens culturels défaits. Rappelez-vous comment le régime sioniste agit en Palestine et avec les Palestiniens.11

Cette omniprésence envahissante, qui facilité tant  actions terroristes ─se proclama─ lutter contre le terrorisme, est ce qui a donné lieu à une sorte de courage civique, la conscience héroïque de notre esprit qui acquiert une résonance, par exemple, les gens comme Chelsea Manning, Julian Assange, Barret Brown, Edward Snowden, Jeremy Hammond, écrivains qui ont extirpé du ventre du monstre comme John Perkins et bien d'autres (comme au moment Perry Fellwock, Bill et Kathleen Christison, Philip Agee, et plusieurs agents la sécurité des États-Unis, qui ont osé agir avec justice et n'ont pas suivi la «justice» citée par l'organisation avec qui il avaient comploté).

Parce qu'ils ont eu la dignité de voir concrètement et sans propriétés abstraites que les idéologues libéraux attribuent à leur système idéologique (détaché des actions qui, cependant, arrivent): "Parce que le libéralisme [constitue] comme Ortega l'à déclaré:« la tendance à limiter l'intervention du pouvoir publique [politique ou religieux]" un principe fort qui dans son abstraction et indétermination [...] permet de transcender tous les âges et de devenir une référence universelle pour la vie collective des hommes et des femmes [...] l'un des rares principes transhistoriques présents avec plus ou moins d'efficacité dans toutes les périodes et les civilisations" 12


Luis E. Sabini Fernández
http://revistafuturos.noblogs.org/


 (*) Personne, en possession de ses facultés mentales, ne peut nier l'Holocauste, dont le génocide des Juifs par les nazis fait partie, il faut cependant affirmer avec force que Théodore Herzl, lui-même, (dignitaire de l'empire Austro-hongrois et père du sionisme) voulait déporter, en quelque sorte, les Juifs pauvres fuyant les persécutions, principalement dans l'Est européen et de passage par l'Autriche, hors de l'empire Austro-hongrois.
Cette "déportation" il l'à voulait au Congo ou à Rhodes … ce sont les juifs orthodoxes russes qui ont imposé la Palestine. Cela dit nous avons vu que Yehuda Bauer et bien d'autres ont façonné la pensée dominante des "intellectuels" de cette communauté pour répandre, un peu comme l'avait fait Jésus demandant aux apôtres d'apporter la "bonne parole" au monde, la prévalence des mythes et l'idée de la victimisation des Juifs et qualifier tout désaccord avec ses principes d'antisémite.
Égratigner, dénigrer, diffamer [encore valable de nos jours], grâce a ces intellectuels ou experts manipulateurs ayant parole ouverte dans le média pour dénigrer l'Islam, le Catholicisme, le Pape … et tout ce qui pourrait porter préjudice au sionisme ou/et à "La pensée dominante" ou "Dictature de la pensée", fait partie intégrante du précepte sioniste, et si la "Conférence trilatérale" est la clé de voute, le sionisme, en est la pierre angulaire de cette globalisation rampante. On comprend maintenant pourquoi tant de mansuétude à égard des criminels israéliens.

Il me semble évident qu'avec l'avènement d'un despote qui ne serait pas du sérail et qu'un nouveau génocide se produise, comme pour la Shoah, le sionisme en aura été l'artisan.       

1 A Zamyatin, son roman lui a couté 6 ans de prison et de l'exil: grâce a la clémence inattendue de Staline, dit-il.
2 Le quotidien La Pravda [Vérité] était l'usine journalière de mensonges.
3 “La tiranie du libéralisme”, futurs, No 11, Río de la Plata, printemps/été 2007/2008. Dans ce chapitre, toutes les citations sont de cet  auteur (sauf indication contraire).
4 Partager de la terre de Canaan, Pluto Press, Editorial Canaan, Buenos Aires 2007.
5 Johannes Wahlström, «Israël mesure  styr svenska »  [Le régime israélien contrôle la presse suédoise], Ordfront, Stockholm, 12/2005.
6 Aujourd'hui il n'y a plus d'indices mais d'abondantes preuves, émanant de l'ONU et du même état d'Israël:
7 "Passionne" au sens littéral: la passion est à l'opposé de l'action; l'activité est à l'opposé de la passivité et être passionné est être passif devant quelque chose qui l'attire, le déterminé, l'asservit.
8 Edité page 12, 24/9/2016. Les citations de ce chapitre sont de cet ouvrage, sauf indication contraire.
9 Peu après, en 1982 et 1983, les USA a cédé  l'«honneur» de cette «guerre contre le terrorisme» en Amérique centrale; au Guatemala, El Salvador et au Nicaragua, aux commandants militaires de la dictature de l'Argentine et de la "démocratie" israélienne. Chomsky a enquêté sur cette période: La cinquième liberté, chap. Notes sur le monde libre, Edit. Critique, Barcelone, 1988.
10 La vie des autres, film allemand imaginé par Florian Christian Graf Henckel von Donnersmarck en 2006, peut constituer un exemple de cette prétention pastorale logé dans certains sièges de la police du monde socialiste.
11 Avraham Burg, un sioniste de la direction de ce  mouvement, retraité [recyclait la société construite et réparait ce qui avait été impitoyable (impropre à "la bonne l'histoire"). Un attribut, une faute qui est souvent attribué à la société nazie, par exemple («le sionisme est mort», futurs, N°8, River Plate, hiver 2005).
12 Hebert Gatto, “Libéralisme y théorie des idéologies”, Cahiers de Marche, N° 129, Montevideo, jul. 1997.




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