Il ne s'agit pas de retracer ici l'historique de l'humour,
un travail titanesque tant ce genre est difficile à cerner et éternel. Il y a cependant des tendances qui retracent,
moins l'histoire humaine que celle que l'homme a tenté d'exploiter.
- Il a eu bien entendu l'humour spectacle, les Clowns, toujours d'actualité bon enfant, enfantin.
- Il y a eu l'humour acerbe, avisé et intelligent des Chansonniers, malheureusement disparus, (entant que tels) qui à partir d'une situation réelle dénonçait les incongruités de nos dirigeants politiques.
- Sans oublier les historiettes et le jeu d'acteur hilarant de Fernand Raynaud.
- Il y a eu l'humour qui joue avec les mots, bon-enfant, intelligent de Raymond Devos.
- Est arrivé un humour, direct, agressif, moqueur comme Guy Bedos, par exemple, qui exprimait d'avantage le point de vue de l'auteur, que la réalité d'une situation.
- L'humour de Popeck qui avec autodérision a raconté principalement l'humour juif
- Puis il y a eu Coluche, qui a révolutionné le genre en partant de situations incongrues ou/et absurdes mettait en lumière la tendance des "élites" à infantiliser les citoyens lambda comme la pub sur "les lessives" les déclarations du "journalisme" et des "politiques" entre autres.
- Depuis un très grand nombre d'humoristes on vu le jour avec plus ou moins de bonheur, qui ont tenté de faire rire les français. Il y a cependant un genre qui m'indispose et devenu au gout du jour, celui consistant de ridiculiser une communauté ou une personne à partir de faits inexacts.
Les Chansonniers, par exemple, dénonçaient une situation
qui de prime abord n'était pas évidente ou que les auteurs de cette situation
cherchaient à masquer. C'était un humour utile, un humour qui ouvrait les
écoutilles du citoyen.
Les journaux "humoristiques" du type Hara-kiri
(bête et méchant) selon leur propre slogan ne servait a rien, si ce n'est qu'a
pénétrer le subconscient collectif et leur apprendre à rire d'une situation
pour très sérieuse qu'elle fût. C'est le type d'humour inutile par excellence.
Mais parfois derrière cet humour il y avait un message discriminatoire, qui
n'avait d'utilité que la discrimination répandue.
Lorsque cette discrimination est généralisée, sur la base
de faits réels elle peut être classée dans l'acceptable. Cependant, lorsque
cette discrimination se base sur fait chimériques dans le seul but de
diaboliser principalement une personne ou une communauté et que le seul
argument pour le justifier est "Liberté
d'expression" il reste néanmoins un mensonge, c'est de la diffamation. En
effet, la liberté d'expression nous demande à se baser sur des fait réels, la liberté
d'expression basé sur des fait inexistants, c'est de la calomnie, ce n'est plus
de l'humour, c'est une satire comme le voulait Charlie Hebdo, visant à faire
passer un message sous la cape de l'humour, à l'encontre d'une communauté
définie et qui quelque part dans le monde dérangeait quelqu'un.
- Parmi les nouveaux humoristes qui ont vu le jour, il y en a de très talentueux. D'autres sont loin de l'esprit "chansonnier" et cherchent à faire rire avec des fait inexacts, que seul la pensée dominante du moment classe dans l'humour.
- Le vrai humoriste dédramatise une situation qui nous à fait pleurer hier, en mettant en évidence le ridicule de l'auteur de la situation, ou les aberrations qui l'on amenée a cette situation. Jeremy Ferrari, par exemple.
- Aujourd'hui et une fois la diabolisation des musulmans acquise, c'est au Christianisme que des pseudos humoristes mettent sur la sellette. Les Catho, le Pape, La Vierge Marie, Jésus Christ y compris l'enfant Jésus, c'est d'autant plus aisé que cette communauté n'entreprend pas des mesures coercitives à leur encontre. Ce sont des poltrons loin de l'esprit qui animait les chansonniers.
Tout cela a des motivations tangibles et réelles.
Celui qui n'a pas compris que qualifier les musulmans de
terroristes autorise le sionisme à commettre ses crimes impunément, n'a rien
compris…
Celui qui n'a pas compris que l'humour pamphlétaire
imaginé à l'encontre du catholicisme est de la vengeance, n’a, l'à non plus, rien
compris.
Et lorsque les Chevaliers du Fiel (fervents bouffeurs de
curé) dénoncent les curés pédophiles dans leurs sketches, je ne peux que les
féliciter, un reproche cependant: il n'y a pas que dans la communauté
Catholique où des membres commettent des crimes, (comme par exemple les rabbins
ou imams, les premiers trafiquants d'organes ou incitant à assassiner des palestiniens,
les seconds manipulant les jeunes pour le djihad) mais là où je doute du bien
fondé de leur humour, c'est quand, par exemple racontent: "qu'il
y a des mouches sur la couche de l'enfant Jésus" excusez-moi, mais
je ne vois pas là une quelconque réalité, a part le fait d'intégrer dans le subconscient
des sots que l'on peut se moquer de cette situation. Dans la même dérive, le couple juif de "Scènes
de ménage" où, hier ironisait sur la crèche en ayant mis une petite
carotte à la place de l'enfant Jésus. Excusez-moi, mais là encore je ne vois
pas où est l'humour si ne n'est de
pénétrer le psychisme des cons à l'acceptation de ce genre d'exaltés.
Soyons clairs, ce qui est dérangeant c'est moins le
domaine décrit, que de l'acharnement dont-il ferait l'objet. Que l'on s'en
prenne a la religion, oh, mon Dieu pourquoi pas, mais à toutes les religions y
compris à la religion Hébreu, si prompte à vous qualifier d'antisémite et a vous
traduire en justice.
Une certaine intelligentsia clame haut et fort que critiquer
l'Islam fait partie de la "liberté d'expression" et cette même intelligentsia
voudrait que toute critique d'Israël soit assimilé à de l'antisémitisme. Il n'y
a pas là, une volonté de se croire issu du Peuple élu, possédant des droits refusés
aux autres? Ce n'est pas exactement cela, qu'est le racisme?
Bien entendu tout cela suit un schéma bien établi, la
contestation des crèches, par exemple, en fait partie et là nous ne sommes plus
dans le cercle humoristique, mais celui de la déconstruction sociétale si bien
vulgarisée par Jacques Derrida né dans une famille séfarade d'Alger.
Moralité: Les véritables créateurs de l'antisémitisme,
sont tous ceux qui, juifs ou non, dénigrent les autres communautés au bénéfice
des fesse-mathieu.
Bonne année. Oh! Pardon je ne sais pas si c'est autorisé
par le Talmud…
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