vendredi 30 décembre 2016

L'humour comme …



Il ne s'agit pas de retracer ici l'historique de l'humour, un travail titanesque tant ce genre est difficile à cerner et éternel.  Il y a cependant des tendances qui retracent, moins l'histoire humaine que celle que l'homme a tenté d'exploiter.





  •  Il a eu bien entendu l'humour spectacle, les Clowns, toujours d'actualité  bon enfant, enfantin.
  • Il y a eu l'humour acerbe, avisé et intelligent des Chansonniers, malheureusement disparus, (entant que tels) qui à partir d'une situation réelle dénonçait les incongruités de nos dirigeants politiques.
  • Sans oublier les historiettes et le jeu d'acteur hilarant de Fernand Raynaud. 
  • Il y a eu l'humour qui joue avec les mots, bon-enfant, intelligent de Raymond Devos.
  • Est arrivé un humour, direct, agressif, moqueur comme Guy Bedos, par exemple, qui exprimait d'avantage le point de vue de l'auteur, que la réalité d'une situation.
  • L'humour de Popeck qui avec autodérision a raconté principalement l'humour juif
  • Puis il y a eu Coluche, qui a révolutionné le genre en partant de situations incongrues  ou/et absurdes mettait en lumière la tendance des "élites" à infantiliser les citoyens lambda comme la pub sur "les lessives" les déclarations du "journalisme" et des "politiques" entre autres.
  • Depuis un très grand nombre d'humoristes on vu le jour avec plus ou moins de bonheur, qui ont tenté de faire rire les français. Il y a cependant un genre qui m'indispose et devenu au gout du jour, celui consistant de ridiculiser une communauté ou une personne à partir de faits inexacts.

Les Chansonniers, par exemple, dénonçaient une situation qui de prime abord n'était pas évidente ou que les auteurs de cette situation cherchaient à masquer. C'était un humour utile, un humour qui ouvrait les écoutilles du citoyen.

Les journaux "humoristiques" du type Hara-kiri (bête et méchant) selon leur propre slogan ne servait a rien, si ce n'est qu'a pénétrer le subconscient collectif et leur apprendre à rire d'une situation pour très sérieuse qu'elle fût. C'est le type d'humour inutile par excellence. Mais parfois derrière cet humour il y avait un message discriminatoire, qui n'avait d'utilité que la discrimination répandue.

Lorsque cette discrimination est généralisée, sur la base de faits réels elle peut être classée dans l'acceptable. Cependant, lorsque cette discrimination se base sur fait chimériques dans le seul but de diaboliser  principalement  une personne ou une communauté et que le seul argument  pour le justifier est "Liberté d'expression" il reste néanmoins un mensonge, c'est de la diffamation. En effet, la liberté d'expression nous demande à se baser sur des fait réels, la liberté d'expression basé sur des fait inexistants, c'est de la calomnie, ce n'est plus de l'humour, c'est une satire comme le voulait Charlie Hebdo, visant à faire passer un message sous la cape de l'humour, à l'encontre d'une communauté définie et qui quelque part dans le monde dérangeait quelqu'un.


  • Parmi les nouveaux humoristes qui ont vu le jour, il y en a de très talentueux. D'autres sont loin de l'esprit "chansonnier" et cherchent à faire rire avec des fait inexacts, que seul la pensée dominante du moment classe dans l'humour.
  • Le vrai humoriste dédramatise une situation qui nous à fait pleurer hier, en mettant en évidence le ridicule de l'auteur de la situation, ou les aberrations qui l'on amenée a cette situation. Jeremy Ferrari, par exemple.
  •  Aujourd'hui et une fois la diabolisation des musulmans acquise, c'est au Christianisme que des pseudos humoristes mettent sur la sellette. Les Catho, le Pape, La Vierge Marie, Jésus Christ y compris  l'enfant Jésus, c'est d'autant plus aisé que cette communauté n'entreprend pas des mesures coercitives à leur encontre. Ce sont des poltrons loin de l'esprit qui animait les chansonniers.

Tout cela a des motivations tangibles et réelles.
Celui qui n'a pas compris que qualifier les musulmans de terroristes autorise le sionisme à commettre ses crimes impunément, n'a rien compris…
Celui qui n'a pas compris que l'humour pamphlétaire imaginé à l'encontre du catholicisme est de la vengeance, n’a, l'à non plus, rien compris.

Et lorsque les Chevaliers du Fiel (fervents bouffeurs de curé) dénoncent les curés pédophiles dans leurs sketches, je ne peux que les féliciter, un reproche cependant: il n'y a pas que dans la communauté Catholique où des membres commettent des crimes, (comme par exemple les rabbins ou imams, les premiers trafiquants d'organes ou incitant à assassiner des palestiniens, les seconds manipulant les jeunes pour le djihad) mais là où je doute du bien fondé de leur humour, c'est quand, par exemple racontent: "qu'il y a des mouches sur la couche de l'enfant Jésus" excusez-moi, mais je ne vois pas là une quelconque réalité, a part le fait d'intégrer dans le subconscient des sots que l'on peut se moquer de cette situation.  Dans la même dérive, le couple juif de "Scènes de ménage" où, hier ironisait sur la crèche en ayant mis une petite carotte à la place de l'enfant Jésus. Excusez-moi, mais là encore je ne vois pas où est l'humour  si ne n'est de pénétrer le psychisme des cons à l'acceptation de ce genre d'exaltés.

Soyons clairs, ce qui est dérangeant c'est moins le domaine décrit, que de l'acharnement dont-il ferait l'objet. Que l'on s'en prenne a la religion, oh, mon Dieu pourquoi pas, mais à toutes les religions y compris à la religion Hébreu, si prompte à vous qualifier d'antisémite et a vous traduire en justice.
Une certaine intelligentsia clame haut et fort que critiquer l'Islam fait partie de la "liberté d'expression" et cette même intelligentsia voudrait que toute critique d'Israël soit assimilé à de l'antisémitisme. Il n'y a pas là, une volonté de se croire issu du Peuple élu, possédant des droits refusés aux autres? Ce n'est pas exactement cela, qu'est le racisme?   

Bien entendu tout cela suit un schéma bien établi, la contestation des crèches, par exemple, en fait partie et là nous ne sommes plus dans le cercle humoristique, mais celui de la déconstruction sociétale si bien vulgarisée par Jacques Derrida né dans une famille séfarade d'Alger.   

Moralité: Les véritables créateurs de l'antisémitisme, sont tous ceux qui, juifs ou non, dénigrent les autres communautés au bénéfice des fesse-mathieu.
   
Bonne année. Oh! Pardon je ne sais pas si c'est autorisé par le Talmud…

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