mardi 5 avril 2016

Le boycott d'Élisabeth Badinter



Élisabeth Badinter, voudrait initier le boycott des vêtements "islamiques" que certaines marques désirent mettre à la mode. A part le fait que personne ne peut l'obliger a les porter, j'espère qu'elle sera condamnée par les tribunaux français, et accusée d'attiser la haine raciale, comme les militants du BDS l'on été a Mulhouse pour avoir distribué des tracts devant une enseigne de la grande-distribution.  

Ce que fait cette dame est du communautarisme, c'est une évidence, dénigrer le monde musulman par les sionistes (juifs ou non) est le leitmotiv de l'intelligentsia occidentale qui cautionne les crimes israéliens. Un État  criminel qui n'a jamais respecté une résolution de l'ONU ; qui ne respecte pas le droit international ; qui vole la terre d'un Peuple, bombarde des populations civiles, l'assassine, brule des oliveraies,  arase ses cultures, démolit ses maisons ; qui fait-fi de la 4e. Convention de Genève. Elle voit dans l'initiative de ces marques, parce que cela l'arrange, l'assujettissement de la femme musulmane, au lieu d'y voir un début d'émancipation de la femme musulmane, par la couleur, par les formes ...

Et tout cela pourquoi ? Dénigrer les musulmans, les rendre responsables de tout le mal qui est fait sur terre, permet d'édulcorer les crimes que ses coreligionnaires commettent en Palestine, mais aussi tenter de pérenniser l’État illégal qu'est Israël.           

Quand j'entends cette caste, j'ai envie de gerber... où est le danger pour notre société qu'il y ait des femmes qui puissent adopter le mode vestimentaire qui leur plaise? Ce n'est qu'une mode, que craint cette sioniste? Mais que les musulmans deviennent sympathiques...?

 Principaux massacres des forces juives de 1947




Bombardement de populations par l'armée israélienne à Gaza 








dimanche 3 avril 2016

Le plus jeune prisonnier palestinien d'Israël est une jeune fille de 12 ans



Israël est dans la droite ligne de la politique nazi, faisant-fi du Droit international ; des Droits de l'homme ; des Résolutions de l'ONU ; de la 4é Convention de Genève [...] On peut même se demander: "comment est-il possible que des dirigeants, qui se disent démocratiques, puissent cautionner autant de crimes, autant de manquements au respect du a un humain". Les nazis l'on fait, est-ce une raison suffisante pour permettre à leurs fils spirituels (que sont les sionistes) de perpétrer cette conduite basé sur le vol, la manipulation, le mensonge...   
Une certaine France a collaborée avec l'Allemagne nazi. Oubliant le chemin tracé par le Général de Gaulle, le France actuelle collabore directement avec une idéologie qui ramolli la conscience et le cerveau des USA.

Al Jazeera
19-03-2016


Selon les associations de défense des droits de l'homme il y a une escalade dramatique dans le nombre d'enfants palestiniens emprisonné depuis Octobre.


Plus de 700 mineurs palestiniens sont condamnés par des tribunaux militaires israéliens chaque année, selon DCI-Palestine [Mary Pelletier / Al Jazeera]

Situé sur une colline surplombant l'ouest de la ville de Jaljul, dans la maison de la famille al-Wawi, apparait comme si rien de particulier ne se passait de prime abord. Il y a une rangée de plantes en pot placés sur un mur bas qui est située au-dessus d'une parcelle de vignes sèches.

Une grande affiche en plastique pend du toit qui montre une photographie de quelques-unes des jeunes filles de la famille.  Parmi les visages souriants il y a celui de D ..., 12 ans, qui ne vit plus dans la maison familiale.

Elle est emprisonné dans la prison de Hasharon en Israël.

Le 18 Février a été condamné - en accord avec le procureur - a quatre mois et demi de prison accusée de tentative d'homicide et en possession d'un couteau. Dans une dramatique augmentation du nombre d'enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes depuis Octobre, D ... est probablement la plus jeune du système carcéral.
Dans le cadre du système juridique militaire israélien, qui s'appliqué aux Palestiniens vivant en Cisjordanie, D ... avait, lors de son arrestation, deux mois et demi de plus que l'âge pénale requise.


Les parents d'al-Wawi ne sont pas autorisés à la visiter en prison où elle purge sa peine [Maria Pelletier / Al Jazeera]

Le matin du 9 Février, la jeune fille est arrivée à l'entrée de la colonie israélienne illégale de Carmei Tzur, au nord de Jaljul, en Cisjordanie occupée.
En accord avec les articles de presse du jour des témoins ont affirmé qu'elle avait un couteau caché sous sa chemise et on lui a demandé de passer par le gardien de sécurité de la colonie, qui soupçonnait le jeune.
Un colon qui passa près de la jeune-fille, affirma avoir pris le couteau de la jeune fille et l'à tenu jusqu'à ce que les soldats arrivent. Ces derniers l'ont arrêté et emmené pour interrogatoire.

Assis dans le salon avec son mari et sa fille cadette, Mudya Sabha se rappelle le matin, où fut arrêtée sa fille, à l'entrée de la colonie illégale.
"Elle s'est réveillé vers 6h30 et a fait quelques sandwichs pour ses sœurs. Elle n'a pas mangé, s'est habillé et mis de l'ordre dans sa chambre et la maison. Elle est partie pour  l'école autour de 7h40. C'était un matin tout à fait normal » dit Mudya.
«J'étais assise dehors parlant avec un voisin quand mon frère Jamil est arrivé, il semblait très perturbé et bouleversé. C'est quand il m'a dit qu'il avaient rencontré ma fille près de la colonie Carmei Tzur." 
Après son arrestation, la fille de 12 ans a été interrogé deux fois dans l'après-midi. Au cours des deux sessions, elle était seule, sans la présence d'un avocat ou d'un parent.
Cs pratiques sont habituelles avec des mineurs palestiniens arrêtés en Cisjordanie, mais peuvent mener a  une violation des droits des détenus.
"L'interrogation initiale détermine souvent la suite du procès. Souvent, si les enfants avouent ou font des déclarations sans les conseils juridiques qui puissent expliquer leurs droits, très souvent s'auto-incriminent" dit Sarit Michaeli, porte-parole de l'organisation israélienne des droits de l'homme B'Tselem.
«Parfois même, ces enfants font de fausses déclarations, ou s'auto-incriminent. Un avocat serait en mesure de les protéger contre ces interrogatoires équivalents a ceux que d'une dictature."
En pratique, il existe une grande disparité dans la façon dont le droit civil traite les enfants et la façon dont ils sont traités par le droit militaire, selon B'Tselem.
"La détention sous les lois militaires, de temps de détention d'un mineur, peut durer beaucoup plus longtemps avant de les traduire devant un juge. Dans le droit israélien, cependant, les mineurs ne peuvent être détenus plus de 12 heures avant de les amener devant le juge. [mais en réalité les militaires agissent illégalement en toute impunité] Les longues périodes de détention conduisent aussi à l'auto-incrimination, ces méthodes portent préjudice aux enfants, qui sous pression les amène à signer des accords les condamnant», dit Michaeli.

Fin de Janvier 2016, il y avait 415 palestiniens de moins de 18 dans les prisons israéliennes, selon les statistiques militaires israéliennes.
Laith Abu Zeyad, membre de l'ONG internationale Addameer, chargé de promouvoir les droits des prisonniers palestiniens a déclaré que le nombre de mineurs détenus a grimpé en flèche depuis le déclenchement de violence en Octobre à 2015.
"Depuis début Octobre, il y a eu une augmentation très nette du nombre d'enfants arrêtés et emprisonnés. Depuis Octobre 2015 a été largement utilisé la surveillance contre les enfants, par exemple quand ils publient des choses sur Facebook, Twitter ou des réseaux sociaux en général. Et aussi les jets de pierres a été largement utilisé, pour faire l'amalgame avec les tentatives d'attentats ", a-t-il déclaré à Al Jazeera.

De nombreuses protestations suite aux incursions israéliennes dans le complexe de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est se sont étendues sur tout le territoire palestinien et Israélien en septembre dernier. Israël a réagi avec force, en utilisant des balles réelles, des balles en acier recouvert de caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes. Comme l'armée l'à toujours fait y compris contre des manifestations pacifiques.
A partir du 1er Octobre les soldats et les colons israéliens ont tué 199 palestiniens, qui manifestaient pacifiquement y compris des passants occasionnels.
La Croix-Rouge internationale a informé à la famille quelle tentait d'organiser une visite pour qu'ils puissent voir leur  fille, mais la famille est pessimiste.
"Personne ne nous dit quand on pour la voir. Si nous n'avons pas la permission de lui rendre visite, on ne sais pas si nous pourrons la voir,  a déclaré Mudya.
"Après la condamnation et envoyé en prison, je sentais une grande perte. Ceci est la première fois que j'ai senti la douleur réelle dans ma poitrine, la perte de mon enfant et ne pas être en mesure de la voir tous les jours. Je ne la vois pas et c'est étrange."

* Al Jazeera s'est abstenu de divulguer le nom de la jeune fille à cause de son âge.