Israël est dans la droite
ligne de la politique nazi, faisant-fi du Droit international ; des Droits de
l'homme ; des Résolutions de l'ONU ; de la 4é Convention de Genève [...] On
peut même se demander: "comment
est-il possible que des dirigeants, qui se disent démocratiques, puissent
cautionner autant de crimes, autant de manquements au respect du a un
humain". Les nazis l'on fait, est-ce une raison suffisante pour
permettre à leurs fils spirituels (que sont les sionistes) de perpétrer cette
conduite basé sur le vol, la manipulation, le mensonge...
Une certaine France a
collaborée avec l'Allemagne nazi. Oubliant le chemin tracé par le Général de
Gaulle, le France actuelle collabore directement avec une idéologie qui ramolli
la conscience et le cerveau des USA.
Al
Jazeera
19-03-2016
Selon les
associations de défense des droits de l'homme il y a une escalade dramatique
dans le nombre d'enfants palestiniens emprisonné depuis Octobre.
Plus de
700 mineurs palestiniens sont condamnés par des tribunaux militaires israéliens
chaque année, selon DCI-Palestine [Mary Pelletier / Al Jazeera]
Situé sur une colline surplombant l'ouest de la ville de Jaljul,
dans la maison de la famille al-Wawi, apparait comme si rien de particulier ne
se passait de prime abord. Il y a une rangée de plantes en pot placés sur un
mur bas qui est située au-dessus d'une parcelle de vignes sèches.
Une grande affiche en plastique pend du toit qui montre
une photographie de quelques-unes des jeunes filles de la famille. Parmi
les visages souriants il y a celui de D ..., 12 ans, qui ne vit plus dans la
maison familiale.
Elle est emprisonné dans la prison de Hasharon en Israël.
Le 18 Février a été condamné - en accord avec le procureur
- a quatre mois et demi de prison accusée de tentative d'homicide et en
possession d'un couteau. Dans une dramatique
augmentation du nombre d'enfants palestiniens détenus dans les prisons
israéliennes depuis Octobre, D ... est probablement la plus jeune du système
carcéral.
Dans le cadre du système
juridique militaire israélien, qui s'appliqué aux Palestiniens vivant en
Cisjordanie, D ... avait, lors de son arrestation, deux mois et demi de plus
que l'âge pénale requise.
Les parents d'al-Wawi ne sont pas autorisés à la visiter en
prison où elle purge sa peine [Maria Pelletier / Al Jazeera]
Le matin du 9 Février, la jeune fille est arrivée à
l'entrée de la colonie israélienne illégale de Carmei Tzur, au nord de Jaljul, en
Cisjordanie occupée.
En accord avec les articles de
presse du
jour
des témoins ont affirmé qu'elle avait un couteau caché sous sa chemise et on
lui a demandé de passer par le gardien de sécurité de la colonie, qui
soupçonnait le jeune.
Un colon qui passa près de la jeune-fille, affirma avoir
pris le couteau de la jeune fille et l'à tenu jusqu'à ce que les soldats arrivent.
Ces derniers l'ont arrêté et emmené pour interrogatoire.
Assis dans le salon avec son mari et sa fille cadette,
Mudya Sabha se rappelle le matin, où fut arrêtée sa fille, à l'entrée de la
colonie illégale.
"Elle s'est réveillé vers 6h30 et a fait quelques
sandwichs pour ses sœurs. Elle n'a pas mangé, s'est habillé et mis de l'ordre
dans sa chambre et la maison. Elle est partie pour l'école autour de 7h40. C'était un matin tout
à fait normal » dit Mudya.
«J'étais assise dehors parlant avec un voisin quand mon
frère Jamil est arrivé, il semblait très perturbé et bouleversé. C'est quand il
m'a dit qu'il avaient rencontré ma fille près de la colonie Carmei Tzur."
Après son arrestation, la fille de 12 ans a été interrogé
deux fois dans l'après-midi. Au cours des deux sessions, elle était seule, sans
la présence d'un avocat ou d'un parent.
Cs pratiques sont habituelles avec des mineurs
palestiniens arrêtés en Cisjordanie, mais peuvent mener a une violation des droits des détenus.
"L'interrogation initiale détermine souvent la suite
du procès. Souvent, si les enfants avouent ou font des déclarations sans les
conseils juridiques qui puissent expliquer leurs droits, très souvent s'auto-incriminent"
dit Sarit Michaeli, porte-parole de l'organisation israélienne des droits de
l'homme B'Tselem.
«Parfois même, ces enfants font de fausses déclarations, ou
s'auto-incriminent. Un avocat serait en mesure de les protéger contre ces
interrogatoires équivalents a ceux que d'une dictature."
En pratique, il existe une grande disparité dans la façon
dont le droit civil traite les enfants et la façon dont ils sont traités par le
droit militaire, selon B'Tselem.
"La détention sous les lois militaires, de temps de détention
d'un mineur, peut durer beaucoup plus longtemps avant de les traduire devant un
juge. Dans le droit israélien, cependant, les mineurs ne peuvent être détenus plus
de 12 heures avant de les amener devant le juge. [mais en réalité les
militaires agissent illégalement en toute impunité] Les longues périodes de détention
conduisent aussi à l'auto-incrimination, ces méthodes portent préjudice aux
enfants, qui sous pression les amène à signer des accords les condamnant», dit
Michaeli.
Fin de Janvier 2016, il y avait 415 palestiniens
de moins de 18 dans les prisons israéliennes, selon les statistiques militaires
israéliennes.
Laith Abu Zeyad, membre de l'ONG internationale Addameer, chargé
de promouvoir les droits des prisonniers palestiniens a déclaré que le nombre
de mineurs détenus a grimpé en flèche depuis le déclenchement de violence en
Octobre à 2015.
"Depuis début Octobre, il y a eu une augmentation très
nette du nombre d'enfants arrêtés et emprisonnés. Depuis Octobre 2015 a été
largement utilisé la surveillance contre les enfants, par exemple quand ils
publient des choses sur Facebook, Twitter ou des réseaux sociaux en général. Et
aussi les jets de pierres a été largement utilisé, pour faire l'amalgame avec
les tentatives d'attentats ", a-t-il déclaré à Al Jazeera.
De nombreuses protestations suite aux incursions
israéliennes dans le complexe de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est se sont
étendues sur tout le territoire palestinien et Israélien en septembre dernier.
Israël a réagi avec force, en utilisant des balles réelles, des balles en acier
recouvert de caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Comme l'armée l'à toujours fait y compris contre des manifestations pacifiques.
A partir du 1er Octobre les soldats et les colons
israéliens ont tué 199
palestiniens, qui manifestaient pacifiquement y compris des passants
occasionnels.
La Croix-Rouge internationale a informé à la famille quelle
tentait d'organiser une visite pour qu'ils puissent voir leur fille, mais la famille est pessimiste.
"Personne ne nous dit quand on pour la voir. Si nous n'avons
pas la permission de lui rendre visite, on ne sais pas si nous pourrons la voir,
a déclaré Mudya.
"Après la condamnation et envoyé en prison, je
sentais une grande perte. Ceci est la première fois que j'ai senti la douleur
réelle dans ma poitrine, la perte de mon enfant et ne pas être en mesure de la voir
tous les jours. Je ne la vois pas et c'est étrange."
* Al Jazeera s'est abstenu de divulguer le nom de la jeune fille à cause de son
âge.