Voulez-vous vous en convaincre? Lisez:
Au sortir de la Deuxième
guerre mondiale, les USA prennent conscience de leur puissance. La
déclaration de Georges Kennan
[Une véritable déclaration de guerre
à l'encontre des autres nations].
Il n'est donc pas étonnant que
l'Amérique première démocratie mondiale soit devenue une nation dictatoriale,
despotique, tyrannique…un monde où l'armement devient l'argument essentiel,
n'est pas viable. [Les USA concentrent à eux seuls
50% de l'armement du monde].
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
4/11/2016
Le totalitarisme
démocratique dépasse les obsolètes primo-artisanaux.
Tenter de comprendre la dramatique métamorphose du
libéralisme, présent aujourd'hui comme l'idéologie triomphante et comme, le socialisme, renferme le contraire de ce
qu'il prêche.
L'article couvre divers
points de repère de cette progressive négation.
Lors de l'écroulement soviétique et avec elle
l'effondrement presque général du «monde socialiste» (bien que survivre dans certains États, quelques formations qui s'autodéterminent socialistes comme Cuba et
d'autres qui y postulent comme le Venezuela), il y a une crise, conséquente à la
construction de l'idéologique marxiste qui durant un siècle et demi a soutenu,
nourri, orienté, structuré ce qu'il considérait comme «l'avenir de l'humanité ».
Francis Fukuyama
Cependant, les idéologues du vieux-nouveau monde, initialement Francis Fukuyama,
et avec lui une série d'idéologues, très souvent autoproclamés scientifiques,
par exemple, dans le domaine de l'économie, le paradigme de Milton Friedman*,
déploient leurs savoirs (plutôt leurs
pouvoirs) vers la globalisation, le Marché.
Milton Friedman
* Fondateur de l’ «
École de Chicago », Milton Friedman (1912-2006), a été un critique virulent de
l’interventionnisme étatique et des politiques économiques keynésiennes.
L'Ere despotique
Toutefois, les choses ne sont pas si simples ou linéaires tel
qu'ils le prétendaient, ceux qui allaient bénéficier de l'effondrement
soviétique: la société de contrôle occidental couvrait sa démocratie apparente
avec un arrière-fond de soumission à un pourvoir central, chaque fois, de moins
en moins dissimulé.
Une des installations d’Échelon
Mike Markkula
Premier anneau
constricteur. ÉCHELON:
L'accord entre nations anglophones de 1948 ─l'année justement où George Orwell a écrit son livre en 1984─ selon lequel les USA, Royaume
Uni, Canada, Australie et Nouvelle Zélande établirent un réseau mondial de
control des communications planétaires─ le réseau d'espionnage mondial de tout se
qui est diffusé, appelé Echelon [fondé
par Mike Markkula, premier actionnaire de Apple]. Pourtant on nous avait
dit que tout le contrôle n'était pas soviétique, ni tout l'univers totalitaire ou
nazi et moins encore que toute la marge de liberté était “occidentale”.
George Orwell
La rigueur -comme se fut le cas pour Orwell- le cauchemar soviétique était manifeste et
précis, 2
a laissé dans l'ombre l'autre coté du monde dans lequel l'hétéronomie s'est également
affirmé. Le quintet qui supervisait
toutes nos communications est appelé UKUSA, même si officieusement est surnommé
aussi «les cinq yeux».
Le soi-disant «quatrième pouvoir» tombait peu à peu, de
plus en plus, au service d'une puissance précédente, même pas répertorié. Commet
des attentats des false-flags
généré à partir des mêmes "fils", qu'il impute à ceux qu'il dénonçait.
La presse a révélé la complicité du pouvoir, au moins théoriquement, qui n'a jamais
été attribué? Restait la possibilité d'un journalisme critique au pouvoir? Il
restait, oui, mais en coexistence agonisante face aux médias de
l'incommunication du pouvoir.
Avec l'avènement de l' «ère numérique» l'accord anglophone
a été rajeuni, fut maintenu le contrôle et l'espionnage téléphonique,
électronique et postal, ainsi les médias traditionnels comme l'ordinateur a
ouvert tout un océan d'intercommunication que les réseaux d'espionnage Échelon
se sont précipités à couvrir. A cet effet, dans les années 90 Échelon avait
augmenté radicalement sa couverture avec des macro-processeurs, des centaines
de milliards d'opérations par seconde grâce à un système de recherche de mots-clés
(phrases et même des sons). Pour les quels on avait totalement adapté la
législation sur l'interception des télécommunications et comme si cela ne
suffisait pas. La «tête» de la législation et la construction des macro-processeurs
était aux États-Unis, de sorte que de tout l'univers cybernétique fut adapté
sans difficulté ni frottements aux exigences policières de contrôle et
d'espionnage made-in-USA. Cette panoplie s'appelle "Contrôle stratégique des télécommunications".
Perry Fellwock
Cependant il faut prendre en compte que, fondée en 1948,
son existence fut connue pour la première fois qu'en 1971, grâce aux
investigations de Perry Fellwock [ancien analyste de la NSA] qui dénonça les
écoutes, sous le pseudonyme de Winslow Peck). Le secret a été gardé durant un
quart de siècle. Fellwock, considéré aujourd'hui comme le
doyen des dénonciateurs et non seulement découvrit la présence d’Échelon , mais
aussi que le budget de fonctionnement de la NSA était supérieur à celui de la C.I.A.
deux des principaux services secrets des USA.
Dès l'origine Échelon semble avoir été alimentée par "la
lutte contre le communisme», à savoir: pour la préservation de "notre"
mode de vie. Peu à peu, la portée et les objectifs ont été élargis. Et
le contrôle chaque fois plus visible, montrait de plus en plus son vrai visage.
Le Parlement européen a suivi le processus comme il
pouvait. Venant d'un semi continent semi vaincu, semi-occupé et financé par des États-Unis, s'accouplait aux dispositions établies par le "quintet Échelon",
accompagnant le contrôle des données avec Enfopol, la «branche» européenne du
contrôle communicationnel qui, au lieu d'opter pour son propre instrument,
accepté de servir d'auxiliaire de Échelon déjà établi.
Le rapport du dit parlement, révéla que Amnistie International,
Greenpeace y Aide Chrétienne, constituaient des objectif de contrôle pour Échelon. Et les gouvernements de France et d'Allemagne se sont plaints de l'échec
dans les affaires et dans certains appels d'offres dans le Tiers Monde, parce
que inopinément, d'autres offres provenant de pays "echéloniques" leur avaient "coupé
l'herbe sous les pieds". Comme quoi la finalité prêché du contrôle
idéologique et «lutte contre le communisme» s'est étendue apparemment… à la
guerre (non déclaré) des marchés, puis au «danger musulman» ...
L'Union Européenne a protesté à plusieurs reprises, pour avoir
fait l'objet d'espionnage de la part d'Israël, directement usufruitière du
réseau Échelon. [Sans résultat, puisque les sionistes pullulent dans les
gouvernements européens].
On ne sait pas quand, mais à un certain moment, Israël a
été incorporé dans le quintet UKUSA. Quelque chose de remarquable a été
dépassée depuis l'enceinte anglophone avec un état dont la langue officielle
est l'hébreu (bien que "tout le monde" apprend et parle anglais). De
toute évidence, les coïncidences passent au travers.
Second anneau constricteur.
LIBERALISME ET SIONISME:
EXCELENCE QUI N'A
PAS BESOIN DE DEMOSTRATION ?
Israël Shamir
Israël Shamir, un converti chrétien orthodoxe (d'origine
juive) a noté l'étroite identité entre le libéralisme et sionisme: «Le
libéralisme est l'idéologie qui nie être une l'idéologie; demandez à un
libéral, et il vous dira qu'il est contre la domination de toute idéologie et
de toute religion ». 3
Yehuda Bauer
Dans le travail même de Shamir, trainent les opinions de
Yehuda Bauer, «grand prêtre du culte holocaustique" exposées lors d'une
conférence: «Il y a de grandes différences dans le national-socialisme, le
communisme soviétique et l'islam radical, mais il y a aussi des parallèles
importants. Tous les trois sont ou étaient des mouvements religieux ou
quasi-religieux. La foi inconditionnelle, presque religieuse, dans l'idéologie
nazie était au cœur des choix d'existence et options politiques du régime, et fut
l'idéologie nazie le facteur central qui produisit l'Holocauste; Le
marxisme-léninisme était le dogme quasi-religieux par lequel tous devaient
jurer soumission dans l'empire stalinien. Cela vaut également pour l'islam
radical. Les trois ciblent les Juifs comme leur ennemi principal, ou immédiat:
les nazis les ont massacré, les Soviétiques ont planifié en 1932 de déporter
tous les Juifs soviétiques au Liberia, avec l'intention évidente de que la
plupart y périssent. Le message génocidaire de l'islam radical à l'égard des
Juifs sonne très fort et clair ". (*)
Shamir a observé l'énumération de Bauer et l'absence de
libéralisme. Et se demande pourquoi. Parce que: "Un libéral place le libéralisme
au-dessus des religions "courantes" et les idéologies; inclus sur un
plan plus haut que toute construction religieuse ou idéologique. Les adeptes de
toute idéologie autre que le libéralisme sont «totalitaires» ou «fanatiques», aux yeux du libéral". Là
arrive une observation de Shamir qui invite a la réflexion; et identifie cette
“attitude arrogante des uniques tenants de la vérité” avec “la narration judaïque
de l'ancien Testament, qui exalté les dévots du Dieu Unique, situés au niveau plus haut que les
païens".
Shamir explique cette attitude «de supériorité» hérité par
les trois grandes religions monothéistes, mais qui a été intériorisé de manière
très différente dans chaque cas et fait valoir, par exemple, que: «Un chrétien
orthodoxe ne se considérait pas au dessus des musulmans et des catholiques». Au
lieu de cela, "le judaïsme moderne (qui diverge grandement du judaïsme
biblique à d'autres égards) continue de maintenir cette prétention d'insupportable
supériorité". C'est ainsi que Shamir
déclare, "Bauer condamne tout
mouvement moderne fondée sur la solidarité, le catholicisme et la communauté musulmane
comme « anti-juif », tandis que le libéralisme est aussi juif que le poisson
gefilte". Parvenant à la conclusion que la doctrine de la «démocratie
libérale et les droits de l'homme», que les marines anglo-américains portent
au-delà du Tigre et de l'Euphrate, est une forme sécularisée du judaïsme".
Il fallait oser le faire, Shamir l'à
fait… avec des conséquences, présentes encore de nos jours.
La thèse de Shamir est particulièrement soutenable, car il
semble nodal ce qu'on appelle libéralisme, ce qui a pris la forme d'idéologie
libérale a été créé autour des droits seigneuriaux. Mais non de n'importe quels
seigneurs. Mais des seigneurs de la modernité qui ont rompu idéologiquement et
culturellement avec les vieux seigneurs de "potence et couteau", avec
les «meilleurs» propriétaires d'épée et/ou toge. Il est question de la nouvelle
couche seigneuriale forgée conjointement avec le développement du capital (isme)
et de l'industrialisation. Et cette ascension seigneuriale est maintenant naturelle,
au moins idéologiquement, lorsqu'on comprend leurs droits comme naturels et sans
conditions.
Shamir, non seulement est attentif aux questions
idéologiques mais aussi aux circonstances bien réelles et quotidiennes, il
entend que l'idéologie libérale se soude au sens commun de l'époque par
"la prédominance des juifs dans les médias et en particulier avec les
propriétaires qui possèdent ces médias [...]". C'est
une évidence.
"Le « caractère unique » d'Israël est un chapitre de
cette école « non religieuse », bien qu'elle soit sous la forme d'Holocauste
unique ou un lien unique avec la Palestine, ou d'amour unique a la liberté et a la diversité.
"En effet, alors que les mosquées brûlent aux
Pays-Bas et les églises sont détruites en Palestine (Israël aujourd'hui), cela
ne suscite aucune émotion comparable a celle démontrée par les juifs manifestant
lorsqu'un graffiti apparaît sur le mur d'une synagogue. Les États-Unis classe
ses alliés en fonction de leur attitude envers les Juifs.
Le "Temple" de l'Holocauste [appelé
"Museum"] est construit à côté de la Maison Blanche. L'appui a l'Etat
juif est obligatoire, condition sine qua non pour un politique US ». Cela tient
autant au système électoral américain qu'a l'influence des lobbys et donc le
lobby juif. Le contribuable américain
finance la politique agressive israélienne (Armement et logistique) menée
depuis 70 ans, la même politique d'extermination que les nazis…
"Comment peut-on établir tant de différence entre,
par exemple, les trois grandes religions monothéistes?" demande Shamir.
"Ces grandes croyances que sont [le Christianisme, l'Islam, le Bouddhisme]
ne demandent rien aux non-adeptes, sauf
à les rejoindre. La seule chose que l'église demande à un non-chrétien est qu'il
se convertisse. Mais le judaïsme ne cherche pas à transformer le goy en juif; ce
qui est quelque chose de presque impossible, presque interdite. [...]. Le
judaïsme a des exigences précises pour les non-Juifs qui ont le malheur de
tomber sous son autorité. Ils ne doivent pas imiter les Juifs, et pour cette
raison est interdit au goï d'avoir une religion, il ne doit pas célébrer ses
propres fêtes religieuses, ni aider leurs frères, il devrait être un simple
animal économique ». L'exemple historique qui semble donner toute les raisons à
Shamir est le traitement du régime sioniste à ces personnes envahies et déplacées;
La population Palestinienne: subit les atroces politiques alarmantes et de
contrôle, la confiscation des terres, les démolitions de maisons, les détentions
extrajudiciaires, la gestion des droits juridiques, l'arbitraire dans les
transferts, la détention administrative (sans motif) et les déplacements forcés
et violences variées allant jusqu'au meurtre, parfois collectifs et tant
d'autres mesures abusives exercées par Israël sur les Palestiniens.
Mazin
Qumsiyeh
Quelque chose qui acquiert toute sa monstruosité quand on
regarde le raisonnement de la violence: Mazin
Qumsiyeh, un historien palestinien recueille chronologiquement les attaques
qui ont eu lieu en Palestine au cours du XX siècle, 4
et apporte la preuve que dans tous les
cas les sionistes ont été ceux qui, les premiers (et souvent les seuls)
responsables. Envoyant des lettres piégées, le sabotage des installations
industrielles, faire "sauter" tout ou partie d'un bâtiment ou un
véhicule (avec des personnes à l'intérieur), détourner un avion, prendre
d'assaut un bateau chargé de médicaments pour Gaza, assassiner une partie de
son équipage (composé de militants pacifistes tentant de venir en aide a une
population assiégée), attentats contre la vie humaine, ciblées et collectives
(comme plusieurs les 351 villages palestiniens rasés et anéantis en 1948 et sa
population exterminé), les meurtres de prisonniers [...]. Les sionistes toujours en premier. Parfois,
les seuls auteurs des atrocités. À une exception près: les attaques avec immolation.
Ceux-ci, réalisés par les Palestiniens. Une sorte de suicide désespéré,
onéreux, des hommes qui donnaient leur vie pour que d'autres en aient une
meilleure…
Troisième anneau
constricteur. LA GLOBOCOLONISATION:
Nous avons fait ce parcours circonstanciel des positions
d'Israël Shamir parce qu'il a attirée notre d'attention, la consubstantiation qui,
surtout dans le dernier demi-siècle s'est opéré entre les classes dirigeantes américaines et
le noyau sioniste installés en Israël. Nous ne pouvons pas oublier la
fanfaronnerie de l'assassin Ariel Sharon rassurant ses disciples craignant
certaines critiques de la part des États-Unis à cause des politiques atroces de
l'Etat d'Israël sur la Palestine et les Palestiniens, énumérés brièvement dans
le chapitre précédent, disant: «Ne
vous inquiétez pas, nous faisons ce que nous voulons. Nous sommes ceux qui marquent le
compas».
Fort des connivences au plan mondial le sionisme agit
en dictateur universel
Sachant que l'AIPAC [Américan Israël Public Affairs
Commitée] et les trois quarts des députés et sénateurs américains, sont
étroitement liés et/ou dépendants du soutien du lobby juif, on pourrait qualifier
les fanfaronnades de Sharon comme étant d'une grande précision (pour ne pas insulter,
dans la comparaison, les sages).
Johannes Wahlström
Ma mémoire a été également frappée par les observations du
juif suédois Johannes Wahlström expliquant les positions et les conclusions
d'une sorte de séminaire à l'Université de Jérusalem. Lors de la réunion,
Kenneth Jakobson, de l'Anti-Difamation League (ADL pour son sigle en anglais),
une organisation juive de lobbying aux États-Unis déclare: "L'unique puissance mondiale a une position
très pro-israélienne laquelle obéît à ce que les Juifs aient une position
particulièrement proéminente dans l'élite des médias de masse. [Un aveu de
parti ... il releva] Il est quelque chose dont nous pouvons être fiers. [...] même
aux USA l'antisémitisme est présent et qui repose précisément sur l'affirmation
selon laquelle les Juifs ont trop de pouvoir dans les médias" La
critique ou la plainte ne semble pas si mal orientée. Mais Kenneth Jakobson
semble à l'abri de la réalité. Il termine: "Nous devons lutter contre cet
antisémitisme par tous les moyens imaginables; notamment par une activité de
lobbying pour obtenir un meilleur contrôle sur ce qu'est la diffusion dans les
médias". 5
Kenneth Jakobson,
Cette simplicité ou linéarité du "raisonnement" de Jakobson nous précise quelque chose qui
dans d'autres cas parait plus occulte. L'Eglise Universelle du Royaume de
Dieu (IURD) a une étroite relation avec l'Etat d'Israël. Agissant dans le
territoire dominé par lui, l'IURC envoie ses prosélytes pour faire leurs
satanions bibliques et sa rencontre avec «Dieu». Ce qui révèle que, comme dans
le domaine militaire l'ISIS est une organisation largement liée à l'Etat
d'Israël, 6
l'IURD sur le terrain idéologique ou spirituel constitue un autre «bras long»
des intérêts sionistes. Avec lequel est noué
un autre lien, dans ce cas entre les médias, la religion et Israël: Moïse, le télé-théâtre
qui fait fureur en 2016 en Argentine et passionne 7
tant de téléspectateurs est engendré par l'IURD. Là-dessus, comme M. Jourdan,
les téléspectateurs font de la politique sans le savoir.
LIBERALISME, LIBERTE
DE… ¿QUOI?
Nous avons vu l'omniprésence inquiétante d'Echelon, des
relations significatives du libéralisme et le sionisme et avons en vue ce que
Noam Chomsky désigne «l'état de la
surveillance dans les pays libres». 8
Noam Chomsky
Noam Chomsky décrit la portée du système de l'intrusion et
de surveillance, impossible et impensable quelques décennies auparavant. Ce qui
nous amène à remarquer ce qui est significatif; les invoqués libertés ou ce
contrôle généralisé, transmutent ces libertés en voies assujetties.
Cependant, une caractéristique clé donne à ce "royaume
de hétéronomie" sa spécificité la plus
troublante: qui permet à chacun de se sentir soi-même, par une conformation
mentale qui permet de croire que tout le monde peut faire ce qu'il veut, même
si l'immense majorité coïncide à faire exactement la même chose; boire la même breuvage,
porter les mêmes vêtements, une coupe de cheveux ou les teindre… suivre la mode,
correspondant à chacun, la nécessité de la personne de l'affirmation de soi et
une grégaire appartenance: ce "sentiment de liberté" totalement
illusoire dans les sociétés globalisées est la grande invention des maitres,
plutôt occultes, du pouvoir.
Nous pouvons, cependant, être d'accord avec Chomsky sur un
point: l'invasion actuelle de la vie privée, le modèle du XXI siècle, abroge le
principe d'innocence -in dubio pro reo- (le doute profite à l’accusé.):
«tout ce que chacun de nous, écrit sur un clavier d'ordinateur, en ce moment,
pourrait être envoyé aux plus grandes bases de données du président Obama dans
l'Utah ".
Dans le «royaume de liberté» que sont les États-Unis,
Chomsky donne un comme exemple: les tribulations d'un juge s'il lèse quelque
droit d'un individu en grève de la faim en
l'alimenter de force. Le «détail» prévu, est que cet homme qui avec la
grève de la faim proteste contre son emprisonnement, a été douze ans à
Guantanamo en qualité de prisonnier sans procès, sans droit à la défense (il ne
sait pas de quoi on l'accuse) et sans considération pour la torture réelle,
soutenue, systématique, a la quelle il a été et est soumis. On se demande: à quoi sert le doute
moral (la présomption d'innocence) de ce juge dans les aliments si le reste de
cet infâme iceberg qu'est Guantanamo est considéré
comme l'exercice de la liberté, est exonéré de tout corpus juridique qui est
censé être humain (ou ce qui est légal seulement pour hommes libres?).
Défendant les libertés fondamentales et propres au
libéralisme sont commis des outrages qui surpassent beaucoup de ceux exercés
par les dictatures et les régimes «intolérants», comme aiment les appeler les
libéraux a ceux qui ne partagent pas la même lumière.
Chomsky donne un autre exemple historique, bien réel: «En
1981, l'administration Reagan entreprenait sa guerre contre le terrorisme, qui
rapidement est devenue une guerre terroriste, criminelle et brutale, d'abord en
Amérique centrale, 9
qui est ensuite propagée beaucoup plus au-delà de l'Afrique du sud, en Asie et
au Moyen-Orient ".
Encore une fois, nous avons la transmutation de la liberté
et des libertés dans les violations les plus flagrantes des êtres humains. Mais
sanctifié parce est invoqué la défense des droits de l'homme et la lutte contre
ces «ogres», dont, on nous dit encore et encore, qui veulent nous attaquer
et nous détruire » rappelle Chomsky.
Aussi bien de Marines, la NSA, la CIA, le MOSSAD comme à
l'époque du KGB soviétique ou de la STASI allemande et même l'AVH hongrois, prétendent
et prétendaient, qu'ils cherchent à nous protéger. Avec toutes les horreurs et
les atrocités propres de toute répression.10
Mais dans le cas des forces répressives des États-Unis ou
d'Israël, la violence s'exerce sur des êtres humains inconsidérés par eux; il y
a un principe de séparation radicale avec ces inconsidérés qui font l'objet d'examen
ou de poursuites. Quelque chose qui est clairement visible dans la façon dont
États-Unis traite ces inconsidérés; dans la guerre contre la Serbie par les USA
et les alliés, l'US Air Force a utilisé "généreusement" de l'uranium
appauvri, qui est connu pour être cancérigène. Il y a des rapports qui révèlent
que les aviateurs américains après avoir lâché leurs bombes radioactives,
décampaient aussi rapidement que possible pour échapper à leur rayonnement. Il
y a eu des dénonciations répétées de maladies causées par la radioactivité dans
la population «objet», mais aussi entre les «alliés» de la coalition antiserbe;
soldats espagnols, italiens. Êtres inconsidérés. Percevons la destruction que
l'Irak a subi, avant de l'invasion de 2003 et plus tard dans la même invasion. L'entourage
de Bush a proposé de commencer un nouveau pays, un nouvel état, une nouvelle
société avec ce qui restait. Ce "solde pour tout compte" a laissé des
centaines de milliers, des millions d'enfants tués, assassinés, démembrés,
familles brisées, les biens culturels défaits. Rappelez-vous comment le régime
sioniste agit en Palestine et avec les Palestiniens.11
Cette omniprésence envahissante, qui facilité tant actions terroristes ─se proclama─ lutter contre
le terrorisme, est ce qui a donné lieu à une sorte de courage civique, la
conscience héroïque de notre esprit qui acquiert une résonance, par exemple,
les gens comme Chelsea Manning, Julian Assange, Barret Brown, Edward Snowden,
Jeremy Hammond, écrivains qui ont extirpé du ventre du monstre comme John Perkins
et bien d'autres (comme au moment Perry Fellwock, Bill et Kathleen Christison,
Philip Agee, et plusieurs agents la sécurité des États-Unis, qui ont osé agir
avec justice et n'ont pas suivi la «justice» citée par l'organisation avec qui il
avaient comploté).
Parce qu'ils ont eu la dignité de voir concrètement et
sans propriétés abstraites que les idéologues libéraux attribuent à leur
système idéologique (détaché des actions qui, cependant, arrivent): "Parce
que le libéralisme [constitue] comme Ortega l'à déclaré:« la tendance à limiter
l'intervention du pouvoir publique [politique ou religieux]" un principe fort
qui dans son abstraction et indétermination [...] permet de transcender tous
les âges et de devenir une référence universelle pour la vie collective des
hommes et des femmes [...] l'un des rares principes transhistoriques présents
avec plus ou moins d'efficacité dans toutes les périodes et les
civilisations" 12
Luis E. Sabini Fernández
http://revistafuturos.noblogs.org/
(*) Personne, en possession de ses facultés mentales, ne peut nier
l'Holocauste, dont le génocide des Juifs par les nazis fait partie, il faut
cependant affirmer avec force que Théodore Herzl, lui-même, (dignitaire de
l'empire Austro-hongrois et père du sionisme) voulait déporter, en quelque
sorte, les Juifs pauvres fuyant les persécutions, principalement dans l'Est
européen et de passage par l'Autriche, hors de l'empire Austro-hongrois.
Cette "déportation" il l'à voulait au Congo ou à
Rhodes … ce sont les juifs orthodoxes russes qui ont imposé la Palestine. Cela
dit nous avons vu que Yehuda Bauer et bien d'autres ont façonné la pensée
dominante des "intellectuels" de cette communauté pour répandre, un
peu comme l'avait fait Jésus demandant aux apôtres d'apporter la "bonne
parole" au monde, la prévalence des mythes et l'idée de la victimisation
des Juifs et qualifier tout désaccord avec ses principes d'antisémite.
Égratigner, dénigrer, diffamer [encore valable de nos jours],
grâce a ces intellectuels ou experts manipulateurs ayant parole ouverte dans le
média pour dénigrer l'Islam, le Catholicisme, le Pape … et tout ce qui pourrait
porter préjudice au sionisme ou/et à "La pensée dominante" ou
"Dictature de la pensée", fait partie intégrante du précepte
sioniste, et si la "Conférence trilatérale" est la clé de voute, le
sionisme, en est la pierre angulaire de cette globalisation rampante. On
comprend maintenant pourquoi tant de mansuétude à égard des criminels
israéliens.
Il me semble évident qu'avec l'avènement
d'un despote qui ne serait pas du sérail et qu'un nouveau génocide se produise,
comme pour la Shoah, le sionisme en aura été l'artisan.
1 A Zamyatin, son roman lui a couté 6 ans de prison et de
l'exil: grâce a la clémence inattendue de Staline, dit-il.
2 Le quotidien La Pravda [Vérité] était l'usine journalière
de mensonges.
3 “La tiranie du libéralisme”, futurs, No 11, Río de la
Plata, printemps/été 2007/2008. Dans ce chapitre, toutes les citations sont de cet
auteur (sauf indication contraire).
4 Partager de la terre de Canaan, Pluto Press, Editorial
Canaan, Buenos Aires 2007.
5 Johannes Wahlström, «Israël mesure styr
svenska »
[Le régime israélien contrôle la presse suédoise], Ordfront, Stockholm,
12/2005.
6 Aujourd'hui il n'y a plus d'indices mais d'abondantes
preuves, émanant de l'ONU et du même état d'Israël:
7 "Passionne" au sens littéral: la passion est à
l'opposé de l'action; l'activité est à l'opposé de la passivité et être
passionné est être passif devant quelque chose qui l'attire, le déterminé, l'asservit.
8 Edité page 12, 24/9/2016. Les citations de ce chapitre
sont de cet ouvrage, sauf indication contraire.
9 Peu après, en 1982 et 1983, les USA a cédé l'«honneur» de cette «guerre contre le
terrorisme» en Amérique centrale; au Guatemala, El Salvador et au Nicaragua, aux
commandants militaires de la dictature de l'Argentine et de la "démocratie"
israélienne. Chomsky a enquêté sur cette période: La cinquième liberté, chap.
Notes sur le monde libre, Edit. Critique, Barcelone, 1988.
10 La vie des autres, film allemand imaginé par Florian
Christian Graf Henckel von Donnersmarck en 2006, peut constituer un exemple de
cette prétention pastorale logé dans certains sièges de la police du monde
socialiste.
11 Avraham Burg, un sioniste de la direction de ce mouvement, retraité [recyclait la société
construite et réparait ce qui avait été impitoyable (impropre à "la bonne
l'histoire"). Un attribut, une faute qui est souvent attribué à la société
nazie, par exemple («le sionisme est mort», futurs, N°8, River Plate, hiver
2005).
12 Hebert Gatto, “Libéralisme y théorie des idéologies”, Cahiers
de Marche, N° 129, Montevideo, jul. 1997.