samedi 19 novembre 2016

Les fils palestiniens




11-11-2016

"Sont les fils: les nôtres, les miens, ceux de tous / ceux que les barreaux traverse leur vie, / ceux que des cours d'espoir traversent les murs d'une condamnation. / Ce sont les enfants qui, à force de les attendre, connaissent / au travers de leurs parents où nait la qualité de l'homme. / Ils sont nous: à nouveau. Comme toujours. / Comme jamais, car ils leurs mains croissent; / Parce qu'ils regardent bien au-delà d'eux-mêmes. / Sont les nôtres qui viennent libérer la terre. / Ils sont la future chanson, la promesse et l'arme».
Extrait du poème "Nos enfants" du le livre "Les versets d'un temps sombre," du poète Carlos Alvarez.



Ahmad Manasrah avait, le 12 Octobre 2015, 13 ans.
L'armée d'occupation a tiré sur lui à Jérusalem et l'a laissé mortellement blessé. Depuis lors, ils ont emprisonné jusqu'à ses 14 ans, l'âge requis pour le transférer vers un tribunal militaire sioniste, représentant judiciaire de cette forme de fascisme. Dans l'entité israélienne si vous êtes palestinien vous êtes coupable. Le colonialisme, pour s'établir, doit déposséder le natif de toute valeur de patriotique, de résistance à l'envahisseur, de valeur politique, sociale, valeur humaine, le peuple autochtone qui veut soumettre; et pour annihiler toute résistance populaire poursuit, dans l'immédiat, les garçons et les filles palestiniennes avec violence et cruauté.

Ahmad Manasrah avec ses 13 ans a été maintenu blessé dans la prison sioniste, soumis à des menaces continues de viol, la mort, le déni de sa personne, par les serviteurs de son cousin Hassan de 15 ans  a été tué et qui après l'avoir l'assassine, ces criminel lui ont passé dessus avec une voiture.

Depuis Octobre 2015, les sionistes ont tué 57 enfants palestiniens. Les assassinats d'enfants filles et garçons se succèdent parce que le gouvernement fasciste israélien exhorté ses colons et ses chiens en uniforme à le faire avec brutalité: une ministre encouragé à assassiner les femmes palestiniens enceinte pour se débarrasser de l'avenir palestinien. En Novembre 2015, les colonialistes ont adopté une "loi sur la jeunesse" selon laquelle on peut tuer un enfant palestinien, ou les arrêter, puis les condamner jusqu'à  20 ans de prison, accusées d'avoir jeté une pierre, un moyen de résister aux troupes d'occupation.
La cruauté des troupes patrouillant le territoire palestinien, qui constituent les tribunaux militaires, destinés à juger les prisonniers. La cruauté  des dirigeants sionistes comme celle des geôliers, atteint des sommets de cruauté propre au fascisme: si les enfants et les prisonniers de Cisjordanie ou de Gaza sont mis en prison a 12 ans, et s'ils sont de Jérusalem, ils sont emprisonnés jusqu'à ce qu'ils aient 14 ans, ensuite passent entre les mains d'un tribunal militaire qui les condamne systématiquement. La Convention relative aux droits de l'enfant, adoptée par l'ONU en 1959, déclare: «L'enfant est universellement reconnu comme un être humain qui doit être capable de se développer physiquement, mentalement, socialement, moralement et spirituellement avec  liberté et dignité». Le chemin suivi par le délinquant colonial israélien est celui de qui vante devant le monde: ne répond pas devant aucune Résolution internationale, devant aucun mandat international, devant aucun Droit reconnu comme un droit humain.
Des nazis tout simplement.

Chaque année, il y a une moyenne de plus de 700 enfants Palestiniens arrêtés; en ce moment il y a, environs, 400 enfants dans les prisons coloniales. En octobre ont été faits prisonniers 60 autres enfants à Jérusalem-Est.

Hassan, le cousin d'Ahmad, a été tué à 15 ans. Ahmad Manasrah, avait un an de prison, jusqu'à ce qu'il ait atteint 14 ans, et condamné a une peine de 12 ans et bien entendu c'est une moquerie lorsqu'il est commandé, aussi, à payer 47.200 $.

Son nom, Ahmad Manasrah, est celui des enfants, le nôtre, le mien, tout le monde: "Ils viennent pour libérer notre terre. / Ils sont la future chanson, la promesse et l'arme ", tel que l'à écrit le grand poète Carlos Alvarez.

Nous ne pouvons pas rendre la vie à Hassan et a de nombreux enfants et filles assassinés, mais nous pouvons et nous devons exiger la libération d'Ahmad et tous les enfants prisonniers du sionisme. Si nous sommes clairement convaincus que le sionisme est, ce corps préfabriqué pour poursuivre la colonisation du Moyen-Orient, si nous savons que le corps du délinquant est l'unité qui se fait appeler Israël, nous devons prononcer le nom de Ahmad Manasrah, l'écrire sur les murs, sur les écrans d'ordinateur, sur le papier, et l'envoyer à toutes les personnes, pour exiger leur liberté.
Nous devons le faire.

Ramón Pedregal Casanova est l'auteur de “Gaza 51 jours”, “Journal de crises”, “Siete Novelas de la Memoria Histórica. Posfacios”, est président de la Association Européenne de Coopération International y Etudes Sociales AMANE.


C'est la poltronnerie ambiante de nos dirigeants
qui offre à ces criminels
la possibilité de s'épanouir.

vendredi 18 novembre 2016

Les défis de la Syrie, de sa région et du monde


J'ai toujours affirmé que Laurent Fabius et François Hollande trompaient les français en engageant notre pays dans la guerre contre la Bachar el-Assad.
Nicolas Sarkozy et plus tard François Hollande, pour quelques point dans les sondages, s'accoquinaient avec des va-t-en-guerre sans scrupules, tranchant du fil de leur épée ce qu'était la France jusque-là. Cette France, avec ses défauts et qualités, que nous avait légué le Général de Gaulle. Une France qui ouvrait le chemin aux dirigeants qui cherchaient à mener leur pays sur le rail de honnêteté... Aujourd'hui le monde qui nous est proposé ressemble d'avantage a une secte mafieuse, qu'à un monde peuplé par d'êtres humains.  
 




En point de mire
11-11-2016

1 – La Syrie, épicentre d’un affrontement planétaire.
Jamais le monde n’a connu, depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, une attaque de cette envergure dirigée contre un état membre des Nations Unies. Une coalition de blocs internationaux, régionaux et locaux avec des moyens colossaux sans précédents visant à démembrer l’Etat syrien et de confisquer sa souveraineté. Il est possible de revendiquer un Etat de droit sans pour autant cautionner des interventions étrangères, dont l’histoire montre régulièrement qu’elles ne sont jamais dénuées d’arrière-pensées.

 Il y a six ans, tout le monde était gagné par l’enthousiasme au sujet du «Printemps arabe» en pensant qu’il allait apporter un souffle de liberté et de prospérité dans la région. Mais on constate déjà dans ces pays des régressions terribles dans les domaines de la libre pensée comme dans les droits de la Femme en particulier et de l’Homme en général.

Ce printemps-là annonce le chaos. Dix mille ans d’histoire. Berceau de la civilisation. Premier alphabet. Terre des religions monothéistes. Symbole du vivre ensemble. La Syrie est menacée aujourd’hui d’implosion. La situation est critique et nous ne sommes malheureusement pas encore au bout du chaos qui s’annonce, avec les plus vives inquiétudes qui sont celles de tout un peuple aujourd’hui, meurtri par des débordements qui le dépassent.

Après six années de guerre en Syrie constitue plus que jamais l'épicentre d'une confrontation mondiale sur plusieurs niveaux. Une guerre politique. Une guerre économique, avec un premier embargo. Une guerre médiatique alimentée par des mensonges.  Une guerre militaire et terroriste destructrice.

Au niveau national, dans le domaine, le gouvernement légal fait face à une opposition armée terroriste principalement fanatique.
Au niveau régional, la confrontation impliquant les alliés de la Syrie (Iran, Hezbollah et de plus en plus aussi en Irak) et des ennemis acharnés dans sa destruction comme l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie. Dans le panorama mondial entre l'Espace Atlantique (États-Unis et ses alliés) et la Russie fortement soutenue par son partenaire chinois.
Il faut être naïf ou avoir une bonne dose de mauvaise foi pour croire à l'origine confessionnal ou/et religieux de la tragédie et les conflits qui se produisent au Levant. Réduit à une lutte entre sunnites et chiites ou entre l'islam et le christianisme, démontre manifestement le genre de manipulations et le terrorisme intellectuel subi.

2- La Syrie, une guerre géostratégique annonciatrice de la fin d’un monde unipolaire.
L'origine du Problème est purement politique et profane. Une guerre géostratégique qui annonce la fin d'une guerre géopolitique unipolaire dans lequel la Syrie est la porte d'entrée pour atteindre l'Iran.  Ce n'est pas un hasard que de  l'Irak au Yémen, de la Libye à la Syrie, du Sinaï en Egypte à Ersat au Liban, depuis le Soudan vers la Tunisie ... tout arrive en même temps, afin de créer de nouvelles réalités dans la région.

La Syrie est un État laïque. La nationalité syrienne transcende l'appartenance religieuse. Refusant d'accepter que les revendications aient comme objectif d'installer un état religieux.



Dr Véronique Bouté a reçu, vendredi soir, les insignes de chevalier de l'ordre national du Mérite, des mains de Philippe Augier, maire de Deauville. 



3- Le conflit de Syrie, une affaire de Gaz
La racine du conflit armé en Syrie a, pour une grand-part son origine dans le refus du président syrien Bachar al-Assad à accepter le passage d'un gazoduc du Qatar vers l'Europe. Il est clair que la clé du succès économique et la domination politique réside principalement dans le contrôle de l'énergie au XXI siècle. C'est-a-dire, que ça sent le gaz.

En 2009, le Qatar a offert de construire un pipeline de 10.000 millions de dollars qui traverserait l'Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie. Ce projet aurait fourni un avantage décisif pour les pays arabes du Golfe sur les marchés mondiaux du gaz et aurait renforcé Qatar, un proche allié de Washington dans la région.

Le président syrien Assad al-Bachar l'a rejeté parce que le projet nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel de l'Europe.
Un an plus tard Al-Assad a commencé à traiter avec l'Iran pour construire un autre gazoduc qui transportera le gaz de l'Iran vers Liban, afin que le pays perse devienne ainsi le plus grand fournisseur de gaz à l'Europe.

Reconfigurer la région dans plusieurs états faibles et dépendantes micro, la théorie du chaos contribue à nous donner la mesure absolue de la catastrophe. Retour à des décennies de massacres en Irak, Libye, Syrie, Yémen, Soudan. Un chaos qui désigne ceux qui ont initié, les États-Unis et ses alliés européens et du Moyen-Orient.

Le conflit en Syrie est entré dans sa sixième année. Quelle sera sa sortie, puisque s'affrontent les adeptes de la guerre à tout prix, le clan de la paix à tout prix et les partisans d'une solution moralement juste?

Mais maintenant, nous trouvons des imbéciles qui veulent se persuader et nous persuader qu'il existait des opposants modérés parmi les terroristes, «démocrates» parmi les 2.000 groupes de djihadistes enregistrés, nobles patriotes parmi les mercenaires de 100 nationalités qui sèment la mort et la destruction en Syrie, en Irak, en Libye et au-delà.

Dans les endroits qui s'énamourèrent des "printemps" de jasmin ou ibiscus, les errements dans les ruelles sans issue du potentiel et agréable passé conduit à évoquer en sanglotant interminablement les pionniers de la cyber-révolution de l'hiver 2010-2011, mais ignorent le chaos généralisé qui gagne pays après pays à travers le Grand Moyen-Orient.

La formule est cynique, mais bien vue: tandis que dans nos instituts et autres  intellectuels bien-pensants de France et de Navarre continuent a philosopher sur "le printemps arabe" considérant qu'ils ont manqué le  rendez-vous avec la démocratie, leur collègues «think tanks» de réflexion anglo-américaine fournissent des arguments, des idées et des projets à l'entreprise de déconstruction et de dislocation lancé par l'empire de l'Atlantique sur le monde arabo-musulman après la disparition de l'URSS qui lui a laissé libre cours à "l'axe du bien". Principalement pendant la période où a "régné" l'ivrogne que l'Occident aimait tant, Boris Eltsine. La Russie ne représentait plus rien au plan mondial et naturellement Poutine qui a redonné une place internationale à la Russie, est vilipendé par les USA et ses stupides domestiques européens.    

Six ans de propagande échevelée, déformante et spécialement désinformante à l'égard de la situation qui prévaut en Syrie et de la sous-région. Disons humblement que l'avenir de la Syrie dépend surtout des Syriens, qui seront ceux qui se prononceront une fois que son territoire aura été débarrassé de milliers de mercenaires tchétchènes, chinois, maghrébin et européen payés par l'Arabie Saoudite, le Qatar et d'autres démocraties des exemplaires au monde. Un déluge de propagande harcèle quotidiennement nos oreilles, nos yeux et notre intelligence collective. C'est la fabrication du discours médiatique visant à obtenir des avantages géopolitiques.
Un pan de ce que j'appelle: la pensée dominante.
Voici donc le mensonge qui nous a été imposé  pendant six ans. C'est un lavage de cerveau sans précédent dans lequel ont participé  tous les grands médias, la gauche et droite mêlés, apportant toujours l'eau au moulin de l'intoxication permanente. Les différentes voix sont noyées, contraintes a se réfugier dans des sites Web alternatifs.

Dans ce contexte, il convient de constater que les positions des uns et des autres n'a pas changé depuis six ans, de la part des groupes armés parrainés et dirigés de l'étranger et par des étrangers, argumentant qu'ils battent contre un «régime criminel et est demandé principalement la démission du président Bachar al-Assad comme condition sine qua non de tout règlement politique. [*] Pour la partie juridique  la Syrie estime, avec raison, que toute transition doit avoir lieu sous le contrôle du peuple syrien qui détient la souveraineté de décider de leur destin et leur choix des dirigeants. En tout cas, il est considéré que l'éradication du terrorisme manipulé de l'extérieur est une condition préalable absolue. Le Conseil de sécurité semble se tenir a la marge et admet sa quasi totale impuissance.  
[*] Ce que veut la Syrie parait pourtant légitime. Si l'on cherche tant à l'évincer, c'est que la Syrie est toujours en guerre avec Israël. Que les principaux opposant à la politique israélienne ont tous été "dégommés", d'une manière ou d'une autre et avec la complicité occidentale. Et si Bachar el-Assad est toujours en place, il le doit en grande partie à Poutine. Sans la Russie il a bien longtemps que l'on ne parlerait plus de lui, même si la guerre perdurait. C'est cela le démocratique occidentales. … Ne la vivons-nous pas tous les jours?    
Pendant tout ce temps, la population syrienne est sous un embargo assassin, étouffé, épuisé par ces six années d'épreuves vit un véritable calvaire, essayant de survivre dans des conditions de plus en plus précaires, dans un environnement dévasté, divisé entre la décision de quitter le pays et le désir d'émigrer à la recherche d'une vie meilleure. Le désespoir des Syriens est bien plus grand que le malheur occulté en Occident dans les pays de l'Ouest et dans les pays musulmans qui ont pris parti avec la "révolution armée".

L'énorme omerta qui combine les milieux intellectuels et la classe politique autour d'une négation de la vérité et de la justice, qui inverse ou mélange les documents se sachant protégés par un soutient évident des ennemis de la Syrie légale, ne doit pas conduire à la résignation les hommes et les femmes de bonne volonté.

Nous voulons que la France écoute la majorité silencieuse syrienne pour parvenir à une issue pacifique. Nous croyons que la solution syrienne ne peut être atteinte par des décisions politiques et la France retrouverait sa grandeur d'avants ce drame si leurs représentants travaillaient sans relâche pour une solution non-militaire, mais diplomatique.
En ce sens Laurent Fabius est un assassin par procuration.
Il est urgent d'alléger les souffrances du peuple syrien. Est nécessaire d'analyser plusieurs chemins:
-         Levée de l'embargo meurtrier illégal imposé sur peuple syrien en particulier en ce qui concerne les produits de première nécessité.
-         Restaurer des vols directs avec la Syrie.
-         La réouverture de l'Ambassade de France à Damas et l'Ambassade de Syrie à Paris

On ne peut pas obtenir nul progrès social ou établir la démocratie si les Syriens sont soumis à des forces extérieures. Le mot d'ordre est de défendre la souveraineté nationale de l'Etat syrien légal et les conditions du peuple syrien.

Le principal moyen de sortir du massacre syrien passe d’abord par un arrêt des aides aux groupes armés de la part des pays nourriciers. Une fois que les intrusions terroristes extérieures seront arrêtées, on pourra mettre un terme à toutes les opérations militaires, y compris de la part du gouvernement syrien. Et relancer un processus de réconciliation démocratique avec des élections législatives et des réformes politiques, ce qui n’est évidemment pas possible dans cette phase de la lutte armée.

L’avenir politique de la Syrie se décidera par les Syriens et par les élections. Le socle fondamental est constitué de deux éléments essentiels. Il s’agit du maintien de la Syrie et de l’intégrité territoriale de la Syrie laïque et l’arrêt de toute ingérence étrangère.

4 – La Méditerranée, pivot du nouveau monde multipolaire
L’attention devrait être attirée sur les tentatives actuelles de déstabilisation, sur les risques induits pour la Laïcité, l’intégrité des pays du Proche et du Moyen Orient, le patrimoine culturel de l’humanité et sur le risque majeur régional et mondial. Le dialogue Euro-Méditerranéen est également menacé encore qu’il ne soit plus d’actualité!. Sur le fondement du droit d’ingérence on a créé et entretenu un chantier de guerre qui ne dit pas son nom. L’utilisation du droit d’ingérence donne lieu à une violation caractérisée du droit international et de la souveraineté des Etats.
Si nous voulons éviter d’autres mauvaises surprises meurtrières nous devons encourager le dialogue des civilisations entre Orient et Occident. Aujourd’hui, force est de reconnaître l’urgente nécessité d’intensifier ces actions, afin de combler le fossé profond qui sépare les exigences du présent et la réalité.
Le dialogue des civilisations, qui n’est certes pas dans l’air du temps, est surtout un thème d’avenir. Un débat sur les valeurs de base d’une civilisation universelle doit être mené maintenant afin de construire une plate-forme commune, en vue d’une entente entre religions et cultures différentes garantissant la paix et la stabilité pour les générations à venir.
Un nouveau monde multipolaire est en train de naître sous nos yeux. Le pivot en sera la méditerranée. Un nouvel axe d’échanges Nord/Sud est en train d’être tracé et passera par la Syrie. Ceux qui ne l’ont pas compris risquent de se retrouver marginalisés ou tout simplement annulés !
Soumettre au débat les divers aspects de la guerre syrienne n’est pas suffisant, certes, pour imposer un cessez-le-feu. Mais cela devra contribuer à mettre en lumière une injustice et une immoralité qui ont jusqu’ici échappé à nos élites et à notre opinion et aura amené beaucoup à réfléchir.
Si tel est le cas, un pas de géant pour la paix en Syrie et dans le monde aura été accompli.
A propos
Docteur Véronique Bouté: Radiologiste, spécialiste en cancer du sein au CLCC Francois Baclesse à Caen, conseillère municipale de la ville de Caen, Présidente de l’Association Transméditerranéenne: femme et cancer du sein ASTARTE, Présidente de l’Université pour la Méditerranée, vice-présidente de France Proche-Orient.



SYRIE. Preuves du grand complot "américano-sioniste"

jeudi 17 novembre 2016

Réactions suite à la désinformation de la « journaliste »



Réactions suite à la désinformation de la « journaliste » Martine Gozlan dans Marianne
9 11 2016 • 23 h 04

Nous relayons ci-dessous la réponse du maire d’Ivry Sur Seine face à la désinformation de la « journaliste » très controversée Martine Gozlan, suite à un article publié dans le journal Marianne.


Martine Gozlan confond son journal avec un organe de propagande

Paris, le 8 novembre 2016

Martine Gozlan confond son journal avec un organe de propagande.

Cela fait maintenant plusieurs années que Martine Gozlan s’éloigne du professionnalisme qu’exige son métier de journaliste, en remplissant les pages du journal Marianne de postures idéologiques et d’approximations pour le moins problématiques auxquelles nous devons aujourd’hui répondre. Non contente de publier ses opinions hostiles à l’islam, s’étant auto-proclamée spécialiste de cette question, elle s’exprime aujourd’hui sur le conflit israélo-palestinien dont elle se dit également experte. Pourtant, à l’instar des discours d’un porte-parole du gouvernement israélien, son argumentaire ressemble davantage à de la propagande qu’à de l’information journalistique.

Si Mme Gozlan voulait critiquer la Campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre l’apartheid israélien), il faudrait au moins qu’elle en lise les textes fondateurs, comme n’importe quel journaliste se doit de le faire. Certes, elle a bien identifié cette campagne comme étant la meilleure stratégie contre l’apartheid israélien, et donc la principale cible de ses foudres, mais elle prétend y trouver des contradictions là où il n’y en a aucune (Ivry-sur-Seine : Les dessous du boycott d’Israël, Martine Gozlan, Marianne, le 5 novembre 2016).

Mme Gozlan sous-entend par exemple que la Campagne BDS prône une solution « à un État » en Palestine alors que, soucieuse du droit international, elle ne fait aucune proposition en ce sens et se contente de rappeler les fondements des droits humains, du droit international et du respect des résolutions des Nations Unies qu’Israël viole depuis 70 ans : fin de l’occupation, démantèlement du Mur et du blocus de Gaza, égalité entre citoyens quelle que soit leur confession, retour des réfugiés dans leurs foyers. C’est également dans un souci démocratique qui fait défaut à Mme Gozlan que nous en appelons aux seules populations concernées de se déterminer par elles-mêmes, comme le stipule l’ONU.

Mme Gozlan sous-entend également que nous, actrices et acteurs de la Campagne BDS, nous intéressons aux quartiers défavorisés, au racisme systémique, à l’islamophobie, aux violences policières, au sort tragique de Zyad et Bouna, etc (la photographie ci-dessus montre la participation de la Campagne BDS France à Nuit Debout, à Paris en mai 2016). C’est un honneur involontaire qu’elle nous fait, de reconnaître que notre solidarité avec le « peuple palestinien martyr » n’est pas une obsession anti-israélienne, mais qu’elle se situe dans un cadre plus large de lutte contre l’oppression, pour la justice sociale et pour l’égalité des droits, en France et dans le monde entier.

Mais ce qui caractérise la prose de Mme Gozlan, c’est son goût pour les associations absurdes. D’un paragraphe sur le boycott des produits israéliens, elle dérive sur le sort de la communauté juive d’Ivry. Paradoxalement, cette dérive pourrait elle-même relever de l’antisémitisme, associant tous les Juifs à l’État israélien, alors que seule la politique de cet État est visée par la Campagne BDS, et non pas une communauté. De la communauté juive, qu’elle décrit forcément comme discrète et inquiète, elle dérive sur la mosquée d’Ivry, la Charia et finalement sur le Hamas. A l’instar de Bernard-Henri Lévy qui, à court d’arguments, traite la Campagne BDS de « nazie », sans doute est-ce le manque de place (3 pages dans Marianne, quand même) qui empêche Mme Gozlan d’être subtile dans ses transitions, dans ses allusions et dans les tentatives de manipulation de ses lecteurs qu’elle imagine beaucoup plus naïfs qu’ils ne le sont vraiment.

Mme Gozlan représente l’un des derniers relais de la propagande israélienne dont plus personne n’est dupe, et son stratagème cousu de fil blanc est aujourd’hui éventé. Il n’empêche plus les conseils municipaux de villes progressistes françaises (comme Bondy ou Ivry), espagnoles, anglaises ou sud-africaines de voter des motions de soutien à BDS et à ses militant.e.s poursuivi.e.s. Il n’empêche pas des associations comme la FIDH, Amnesty International, ou plus récemment la Cimade, de soutenir publiquement le droit à BDS. Il contraste singulièrement avec l’expression de la Haute représentante de l’Union Européenne, Federica Mogherini qui, affirmant le droit à la liberté d’expression des militant.e.s BDS, ouvre la voie à la Cour européenne des droits humains d’annuler la décision inique de la Cour de cassation française de limiter la liberté d’expression dans le cas d’un appel au boycott des produits israéliens.

D’autres villes voteront d’autres résolutions, c’est le sens de l’histoire. La Campagne BDS continuera de croître et de se multiplier, de s’étendre et d’engranger des succès. Mme Gozlan doit s’y préparer, en reprenant des cours de journalisme et d’histoire, ou en faisant vœu de silence.

Jean-Pierre Bouché, Jean-Guy Greilsamer, Imen Habib, Perrine Olff-Rastegar et Dror Warschawski, actrices et acteurs de la Campagne BDS France


Voici aussi d’autres réactions face à cette propagande  présentée comme une « enquête » (sic):



Union Juive Française Pour la Paix:
Quand « Marianne » est enrôlée dans la défense d’Israël. Anatomie d’une enquête raciste:



Parti Communiste d’Ivry Sur Seine:

Terreur sur la ville?

Des membres de la Campagne BDS France:
Martine Gozlan confond son journal avec un organe de propagande.

Quest-ce qu'une banque juive?



17//11/2016

Je me souviens, lorsque j'ai commencée a militer pour que le droit international s'applique en Palestine en traduisant des articles sur le sujet du journal espagnol "El Pais", je dus constater que l'éditorial changeait, et si au départ ce media exprimait la réalité du terrain avec une déontologie acceptable, qui respectait la déontologie qu'un journaliste ne devrait jamais perdre de vue, les articles devenaient insipides et penchaient du coté de la pensée dominante, comme la plupart des media français et européens.

Naturellement, désarçonné et plein de questions, surtout celle qui revenait sans cesse: qu'est-ce qui a fait que ce media a basculé dans la médiocrité? Et je me suis souvenu de la réponse d'un député français (je suppose d'origine juive) lors d'un débat télévisé, à un intervenant qui mettait en cause les banques juives: "qu'est-ce que c'est qu'une banque juive?" l'intervenant surpris na pas répondu.

Hé bien, moi je l'ai la réponse c'est une banque a capitaux juifs, qui favorise l'avènement et les crimes israéliens, comme La Banque Rothschild ; Goldman-Sachs, pour les plus incontournables. La première à l'origine du conflit du Proche-Orient, la deuxième à l'origine des crises, dont les "supprimes". […] Ah! j’oubliais, Maadof ...

Mais qu'est-ce qui fait qu'un media bascule, il n'est pas, du moins au départ, a capitaux juifs. D'accord, on peut cependant  avancer deux hypothèses:
  • Des journalistes pro israéliens ou sionistes, se sont fait embaucher et ont changé l'éditorial du journal.
  • Les publicités émanant d'entreprises, dont un des dirigeants importants est juifs,  sioniste ou pro israélien (80% le sont) et qui a un moment, pose l'ultimatum habituel, et, si le budget est important, le média fait comme les copains et met de "l'eau dans vin", à partir de là , la vérité qui est présenté n'est plus historique et devient manipulatrice. [*]


[*] Nous avions en France une chaine qui sortait, un peu, de la médiocrité ambiante avec des émissions réellement culturelles et en particulier THEMA, qui comme "Les dossiers de l'écran" prend son temps permettant de se faire une opinion sans l'imposer.
Un jour il y eut une publicité de "Simply" sur ARTE, [sous enseigne d'Auchan] Hyper-marché finançant l'armée israélienne, comme la quasi-totalité de la Grande-Distribution, Même "CORA" se mit à vendre des fleurs en provenance d'Israël. Oh! pardon des colonies israéliennes implantés illégalement sur le territoire palestinien... Et à partir de là l'éditorial de cette chaine, jusque-là à part, devint non seulement un media d'épandage de la pensée dominante, mais une dépendance "Hollywoodienne" dans sa programmation où, au moins trois fois par semaine, des fictions sur la victimisation des juifs y sont programmées.  Rient d'étonnant puisque durant un court laps de temps M Bernard Henry Levy, en était le conseiller!
Parfois je me demande si ces sionistes-là, prennent les Goïm pour des gogos. Les véritables intellectuels, ont une retenue qui tranche avec l'arrogance de ces personnages qui croient faire partie du Peuple élu, comme si Dieu avait une préférence pour ses "sujets"…      



Je me souviens de la "Cavale du Sentier" à Paris [Un système de d'escompte de traites où les banques se font plumer] dont la tête était un commerçant juif, qui sentant le vent tourner se réfugia en Israël. Un autre cas, celui de l'escroc qui se faisant passer pour un dirigeant de haut rang téléphonait à un subalterne  pour lui faire virer des sommes importantes dans des paradis fiscaux et réfugie, là aussi, en Israël. Avez-vous entendu la France réclamer l'extradition? Avez-vous entendu un média dénoncer, moins l'escroquerie, que l'attitude de la France ou celle du pays qui accueille ces escrocs et qui, parce que juifs, refuse de les rendre à la justice? 
Aucune communauté religieuse ou ethnique n'est, a ce point, protégée.

Israël est une volonté européenne de coloniser le Proche-Orient, sous le prétexte, comme l'a avancé Theodore Herzl, de persécution des juifs, (1897, création du sionisme)
Mais la réalité d'Israël aujourd'hui est de coloniser un territoire, de créer un espace où les sionistes puissent s'épanouir ou pour que les escrocs juifs puissent y vivre en toute tranquillité?  
Car en effet, si les juifs voulaient trouver paix et sérénité en Palestine, il fallait le faire avec ses habitants et non à leur place. Si c'est un projet colonial, qu'ils aient le courage de la présenter comme tel, et non prenant comme argument le Génocide des Juifs par les nazis, puisque l'idée date de 1897.

Alors qu'est aujourd'hui Israël, à part le fait que cet État est une dictature pour les non juifs, et encore, puisque il y a des différences flagrantes entre juifs, les Séfarades, n'ont pas le même prestige que les Ashkenaze, les "Falachas" [Juifs Éthiopiens ou juifs noirs errants] par exemple, sont des citoyens de troisième zone, juste avants les israéliens d'origine palestinienne, ces derniers tout juste traités un peu mieux que les palestiniens des territoires. Puisque l'idée d'un État de Palestine est, aujourd'hui et dans l'état actuel, une utopie. Qu'est donc ce pays? Un refuge pour les escrocs juifs?

Comment un tel pays peut-il encore perdurer aujourd'hui ?  Les raisons doivent-être multiples, néanmoins il y en a une incontournable: l'influence internationale des sionistes (juifs ou non) introduits dans nos parlements, dans les médias, dans nos entreprises, dans nos gouvernements qui font voter des lois contre l'antisémitisme quant eux-mêmes tiennent ou favorisent des propos racistes à l'encontre des musulmans, des catholiques, du Pape … [on ne peut nier qu'il y ait des problèmes de pédophilie dans le clergé, mais savez-vous qu'il y a du trafic d'organes chez les rabbins, ou que ces derniers en appellent à l'assassinat de musulmans?] De cela tous ces soi-disant journalistes, ayant pignon, moins, sur rue que dans les média étatisés comme Radio France et en particulier France Culture, ne disent mot.  Et lorsqu'on met le nez de toute cette intelligentsia dans leur "merde" s'abritent derrière la liberté d'expression ou celle de la presse. La diffamation, le mensonge, la manipulation ne fait pas partie de la liberté d'expression pas plus que de la liberté de la presse. 

Oui le sionisme est une idéologie en tous points égale au nazisme, oui Israël est un pays canonial, va-t-en-guerre, dirigé (encore aujourd'hui) par des criminels de guerre, et grâce à un soi-disant 4e pouvoir (les media) qui occulte, autant qu'ils le peuvent, la vérité historique du terrain sur ce conflit, ce conflit qui perdure au nom de mythes pour illuminés. 

Mais il y a aussi les réelles implications de la mondialisation qui opprime les peuples, ces criminels, vrais ou en col blanc, peuvent continuer à prospérer.  De mon point de vue tant que les dirigeants politiques, sur le plan mondial, n'auront pas un minimum d'honnêteté et de probité, les dirigeants nationaux y compris avec la meilleure volonté n'auront d'autre pouvoir que celui de changer la vitesse sur route, de réduire les prestations sociales, d'augmenter les impôts, de fixer le taux des comptes épargnes, puisque celui du Marché est fixé par des agences privés à la solde de la finance […]   autrement dit: les dirigeants nationaux, des pantins au service de traités globalisants, dont la groupe Bilderberg (Rothschild …) est la clé de voute et le sionisme la pierre angulaire.   

mardi 15 novembre 2016

Shadi Farrah 13 ans, fera face a sa sentence le 29 novembre.





Traduit par Rébellion
Samidoun
15-11-2016


Shadi-Farrah, un prisonnier palestinien de 13 ans, l'un des plus jeunes enfants emprisonné par l'Etat d'Israël, fera face à une audience qui déterminera la peine, le 29 Novembre, dans lequel les procureurs israéliens demandant une peine de deux ans en plus de l'année passé en prison et devrait être approuvé par le juge de première instance.


Shadi et son ami Ahmad al-Zaatari ont été capturés par des soldats de l'occupation israélienne, le 29 Décembre dans le village de Kufr Aqab alors qu'ils marchaient dans le village. Ils ont été capturés et interrogés pendant des jours et accusés d'être en possession d'un couteau dans le but présumé de commettre un acte de résistance contre les soldats israéliens. Le couteau présumé n'a jamais été utilisé ou pris en main par aucun des deux enfants. Ils sont accusés d'avoir, soi-disant, un couteau dans leur sac. Même cette déclaration est refusée par la famille de Shadi.

Cette sentence intervient dans le cadre d'une demande d'accord qui a été acceptée par la famille de Shadi parce que, dit sa mère, l'accusation israélienne a menacé de reporter la sentence qu'après son 14e anniversaire, qui dans ce cas recevrait une peine encore plus longue, en citant des cas récents de Muawiya Alqam, Ahmad Manasrah, Munther Mohammed Taha et Aby Mayalah. Ahmad est confrontée à un accord similaire entre les parties.
Ce type de jugement, comme aux États-Unis, la justice, la vérité n'a aucune importance. Tu acceptes les conditions de la condamnation (sans jugement) autrement dit: "tu reconnais le crime que tu n'as pas commis" ou tu seras jugé, par un tribunal militaire (dans le cas d'Israël lorsque les palestiniens ont à faire aux juges) qui de toute façon rendra un verdict te condamnant et cela à une peine encore plus lourde. C'est ainsi que la soi-disant démocratie israélienne rend la justice. Des criminels à qui l'Occident a permis de voler une terre.
J'abhorre tous ces couards qui par leur action protègent les criminels sionistes. Le mal psychologique fait à ces enfants sera irréparable, comme à ceux de Gaza atteints dans leur croissance physique et psychologique, par manque de nourriture et médicaments et auront des séquelles leur vie durant. Nous sommes en face d'une secte pire que les nazis. Où est la différence entre les camps de la mort et Gaza? Le monde (dirigeants) a perdu tout sens de l'honneur. Ce sont minus…     
Le 29 novembre marque également la Journée de solidarité internationale avec le peuple palestinien. La mère de Shadi a exprimé son dégoût face au traitement de l'Autorité palestinienne avec les enfants prisonniers, en disant: "qu'il y avait plus d'attention internationale pour le cas de Shadi que les institutions officielles de l'Autorité Palestinienne.

Pendant son emprisonnement, Shadi a été confiné dans le centre de détention pour mineurs Al-Mazraat, un centre pour adolescents habituellement détenus pour vol qualifié, voies de fait ou charges pour trafic de drogue, et qui a du faire face à des moments difficiles. Parce qu'il a moins de 14 ans, il ne sera pas détenu avec d'autres prisonniers politiques palestiniens de «sécurité». Lui et sa famille ont souffert du système de visites familiales, compte tenu de son emplacement on dû s'organiser leurs visites de manière privé et payer près de 800 NIS (environ 200 $) par voyage.
Un autre compagnon de l'enfant palestinien, Oussama Mourad Zeidat, 14 ans, a été abattu par des soldats israéliens dans le dos le 23 Septembre 2016 près de la colonie israélienne de Kiryat Arba près d'al-Khalil. Les audiences du tribunal militaire dans le cas d'Oussama, dans la ville d'Ofer ont continué à plusieurs reprises et la prochaine est prévue pour le 13 Novembre.

Oussama, du village de Bani Naim, près d'al-Khalil, souffre encore des effets des tirs et est en traitement dans de mauvaises conditions dans la clinique de la prison à Ramle, ainsi que d'autres prisonniers malades et blessés. Sa mère a déclaré au jurnal Asra qu'une balle, entra par le dos et est sorti par la poitrine et l'autre s'est logé dans son pied. Il a été détenu pendant 18 jours l'hôpital Shaare Tzedek et empêché de recevoir des visites familiales pendant tout ce temps, avant d'être transféré à la clinique de la prison de Ramle. En fait, quand il a été amené au tribunal militaire le 1 Novembre, il était enchainé au lit d'hôpital.

Il y a environ 400 détenus mineurs palestiniens dans les geôles israéliennes, dont 13 filles et plusieurs enfants prisonniers en détention administrative, détenus sans inculpation ni jugement. La Défense internationale des enfants palestiniens a rapporté que les enfants palestiniens sont régulièrement confrontés à des passages à tabac, l'isolement, les interrogatoires sans parents ni avocat, menaces de violence sexuelle,  torture psychologique durant de leur arrestation et l'interrogatoire par les forces d'occupation israéliennes. Beaucoup de ces enfants prisonniers sont détenus lors des raids militaires de nuit et très violents, dans les maisons de famille, avant l'aube.





Le côté obscur de la conscience juive: la fabrication d'antisémitisme.



Mondoweis
09-11-2016


Hajo Meyer

Je dédie cet article à Hajo Meyer, juifs allemand survivant d'Auschwitz, expatrié en Hollande (1924 à 2014),  antisioniste, militant politique et héros dans la lutte pour la liberté de la Palestine. Ses paroles m'ont informé et ses actions consolent mes regrets.

"Un antisémite es une personne qui n’aime pas les Juifs.
Je ne suis pas anti-juif. Je suis antisioniste "
"Le sionisme n'a rien à voir avec le judaïsme."
Aimait déclarer Hajo Meyer

Le sionisme a toujours assimilé toute critique à l'antisémitisme, discréditer ou exclure cette critique ou bien pire encore, c'est ce qui est s’appelle: "l'instrumentalisation de l'antisémitisme". Et sert de propagande pour maintenir l'illusion, que les Juifs sont des «victimes». Les ultranationalistes qui croient en leur supériorité morale créent la terreur politique pour faire taire et  nier cette réalité.

Qui pourrait imaginer, en 1945, après la défaite de l'Allemagne nazie qu'il y aurait, quelques années plus tard, une étrange escalade, une extension toxique de l'antisémitisme enflammé en partie par un pays a deux visages. Un côté dit qu'il est «la seule démocratie au Moyen-Orient», tandis que l'autre côté est impliqué dans un programme colonial qui comprend une occupation génocidaire qui s'étend sur trois générations d'enfants palestiniens nés en captivité. Tel est le visage du sionisme avec son rêve d'un État juif uniquement pour les Juifs, avec des "Palestiniens non autorisés sur leurs propres terres". Il y a un alter ego où la vérité se cache derrière toutes sortes de négations. Une douloureuse vérité que beaucoup ne peuvent accepter: la réalité est évidente. C'est l'agenda du sionisme israélien qui inflige les horreurs de la privation des droits civiques et le génocide de toute une population palestinienne non désirée, haï et considéré comme «inférieure».

Il est impossible pour ce Juif allemand d'éviter une comparaison entre le manque de volonté des sionistes israéliens à embrasser l'humanité des Palestiniens comme des êtres humains tel qu'il le réclament pour eux-mêmes avec les aspects de la recherche nazie pour une Allemagne racialement pure.

Qui aurait imaginé après la fin de la Seconde Guerre mondiale qu'une fois de plus la manipulation émotionnelle pourrait créer, avec succès, une nouvelle culture de la peur et l'hystérie contre les Juifs? Ce qui est mis en scène ici (aujourd'hui) est l'hystérie profondément enracinée qui reste active dans la conscience juive. L'intention sioniste est de réunir les Juifs du monde entier pour soutenir et vivre dans le «État juif» en utilisant le message puissant de l'endoctrinement. Nous avons entendu manifester: un État juif est le seul endroit dans le monde où les Juifs seront en sécurité et ne seront plus des victimes.
Je me souviens, en 1910 Hajo Meyer est venu a Strasbourg et nous déclara, entre autres bien entendu: «L'endoctrinement des écoliers israéliens est pire que l'endoctrinement que j'ai subi de la part du régime nazi».
Je ne peux pas vivre la bas en tant que Juif. En tant que réfugié je m'identifie avec les Palestiniens déplacés de leurs foyers, réfugiés obligés de fuir leurs terres et leurs maisons détruites, occupés et entourés de prisons, des murs, postes de contrôle militaires armés et des colonies illégales. Depuis 1948, le sionisme s'est fondé sur une idéologie raciste, de supériorité du «peuple élu», je dois soulever quelques questions évidentes.
Ayant été les Juifs eux-mêmes victimes:
  • Cela donne-t-il un droit moral d'occuper et de priver de leur droit élémentaires d'autres personnes? 
  • Pourquoi qu'ils n'ont-ils rien appris?
  • Les Juifs ne sont plus persécutés aujourd'hui, comment se fait-il que l'antisémitisme est utilisé pour défendre l'agenda sioniste?
  • Il y a des implications psychologiques profondes à explorer, étudiés et écrites qui doivent être discutées ouvertement afin d'apporter la lumière à un abîme moral insupportable.
Nous, ceux qui sommes antisionistes et non anti-juifs et/ou nous-mêmes Juifs, devons résister aux tentatives dangereuses discréditant l'opposition au sionisme, en faisant la promotion d'un "faux" antisémitisme pour tenter d'effacer la réalité de la violence raciste sans fin contre la Palestine et les Palestiniens. Cette forme de terrorisme domestique utilisé non seulement pour incriminer l'Holocauste, mais visant à justifier et  maintenir une occupation illégale et brutale. Je pense que discuter s'il y a ou non de l'antisémitisme est une question fausse et qui nous fait perdre notre objectif. La montée de l'antisémitisme est réelle, compte tenu du comportement sioniste. Il y a une partie néanmoins qui me dérange profondément et l'utilisation qui est faite pour obscurcir la vérité d'un régime déséquilibré, violent et à l'origine de la Nakba. Cela ne veut pas prétendre qu'il n'y a pas de véritable antisémitisme qui s'étend  travers l'islamophobie. Peut-être que le sionisme lui-même est antisémite parce qu'il est discriminatoire envers les Sémites qui comprend les Juifs eux-mêmes. Le sionisme n'est pas une religion mais un mouvement politique. Travailler pour la justice les droits inaliénables du Peuple palestinien et la fin de l'occupation, ne peut, n'est pas antisémite.

Je veux parler d'un incident qui a eu lieu récemment au Bard College afin d'illustrer ma discussion précédente. "Ceux qui soutiennent Israël refusent à partager la scène avec Dima Bard Khalidi et reproduisent les stéréotypes qui puent sur l'ensemble des Juifs ", publié le 24 octobre 2016.

Hannah Arendt, qui a nommé le Centre Bard pour la recherche intellectuelle, a déclaré que la liberté d'expression est au centre du discours politique. Et a ajouté que seule la liberté de notre parole sur le sujet de discussion dans le monde apporte son objectivité et la visibilité sous tous les angles.
L'organisateur de «Real Talk», Roger Berkowitz était conscient qu'il réprimait la liberté d'expression et l'échange intellectuel, lorsqu'il n'a pas pu s'opposer a la demande extravagante de Kenneth Marcus: "qui ne voulait pas apparaître ensemble avec Dima Khalidi" Pourquoi que quelqu'un qui soutient le BDS devrait être antisémite? Marcus nous a montré une nouvelle fois face à la haine recyclé encore et encore par la propagande et l'agenda raciste du sionisme.

Que conduirait le Professeur Berkowitz à briser le silence et manifester «non, cela n'est pas acceptable»? Qu'est-ce qui l'arrêta, la peur? La réponse des donateurs juifs riches? Je suis offensé par le comportement honteux de Kenneth Marcus. Ceci est l'antithèse de tout ce que croyait Arendt.
Il est ironique et extravagant que Marcus ait fondé il y a plusieurs années le Centre Louis Brandeis pour les droits de l'homme en vertu de la loi pour lutter contre l'antisémitisme. Il déclare être un défenseur de la liberté d'expression. Ses affirmations sur le mouvement non violent  et de grande portée BDS criant à l'antisémitisme pour l'écraser et le détruire sont faux et dangereux. Avec l'intention d'enflammer contre le BDS (selon les mots de Marcus "pré-extermination") avec les boycotts nazis aux magasins juifs dans les années 1930, une comparaison réellement ridicule utilisé pour répandre la peur. Kenneth Marcus montre le vrai visage et la laideur du sionisme et dans ce cas, son total mépris et la distorsion sur Dima Khalidi, une femme palestinienne-américaine, avocate et militante des droits de l'homme pour les Palestiniens. Marcus a réussi à arrêter toute discussion avec des cris d'antisémitisme jetes imprudemment une fois de plus.






Hajo Mayer a raison, mais ceux qu'il dénonce sont-ils encore juifs? C'est-à-dire appartiennent-ils à la communauté juive ou se sont-ils convertis au sionisme? Israël ne peut être le Foyer Juif originel, puisqu'il est devenu une dictature coloniale qui s'est basé sur les mythes de la religion Hébreu et les crimes commis à leur encontre, pour les présenter comme un laisser tuer en paix...
Je n'ai pas de sympathie pour les partis politiques, pas plus le FN que LR ou le PS, ce qui me dérange ce sont les manipulations exercées par les pseudos journalistes  ou pseudos intellectuels  qui places dans des secteurs stratégiques servent  la pensée unique ou dominante,   en gros tous ceux qui sont favorables à Israël?  M Patrick Cohen est un de cela,  Ils dénigrent, persiflent,  diffament et qualifient d'antisémite tout ce qui pourrait porter atteinte aux intérêts israéliens. C'est ainsi qui tout politique qui n'est pas d'accord avec la politique israélienne aura des difficultés dans l'exercice de son mandant ou/et sa vie personnelle. Et ce Monsieur qualifie, par exemple, d'antisémite Tariq Ramadan  parce qu'il est un intellectuel musulman a qui on ne peut faire prendre des vessies pour des lanternes.


 La première fois que l'on m'à qualifié d'antisémite, l'ors d'une manifestation, organisé  par le Collectif, Judéo, Arabe et Citoyen pour la paix (CJACPP) où nous militions, un des membres juif me dit: "il faut que tu apprennes à résister, il te faut comprendre que l'on te qualifiera d'antisémite à chaque fois que tu auras devant toi un sioniste à court d'arguments".  Aujourd'hui j'en suis conscient, il n'empêche que c'est pesant et oblige à réfléchir sur soi-même.