jeudi 22 juillet 2010

Assemblée des Rabbin s de France 1936

 Le grand Rabbin Schwartz prononça en 1936 à Strasbourg un sermon, à l’occasion de la fête de Roch Hachanah, retraçant les événements importants de l’année écoulée et rappelant les événements qui agitaient le monde et les attaques portées contre l’honneur des juifs expliquant en partie le resserrement des rangs et la nécessité d’une solidarité sans faille suite aux « lois de Nuremberg ».

Le 12 septembre 1940, les nazis ont détruit, puis rasé la somptueuse synagogue consistoriale du quai Kléber à Strasbourg. Ainsi fut jadis détruit par les Romains le temple de Jérusalem. Ainsi fut initiée la destruction du judaïsme européen.
Entre les deux guerres, des événements surprirent Consistoire et Communautés. L’antisémitisme et la misère favorisèrent l’immigration dans les années 20 des juifs de l’Est européen et à partir de 1933 ceux persécutés par Hitler. 
Le nouveau Consistoire tout en perpétuant la tradition, fut un Consistoire d’un style diffèrent. Il n’était question de se borner pour l’essentiel au culte, mais de se soucier avec intensité, de la culture juive, des écoles juives, de la solidarité avec Israël et les autres communautés juives en France et dans le monde, de la lutte pour les droits de l’homme et contre l’antisémitisme. Aussi de l’accueil et de l’intégration à partir de 1962 de nos frères sépharades d’Afrique du Nord.

(« -il est évidement que l’on ne peut que être d’accord avec ce témoignage.
- Cependant où finit la solidarité et où commence la complicité ? - La "solidarité" dont la "Diaspora" juive fait preuve à l’égard d’Israël est-elle de la solidarité ou de la complicité ? Le Consistoire devrait nous dire ou finit la solidarité et ou commence la complicité.
- La Palestine n’est que souffrance depuis que Théodore Herzl, fondateur du sionisme a  crée  l’organisation sioniste mondiale à l’issue du congrès de Bale en 1897. »)

(« Une solidarité sans faille est nécessaire, néanmoins cette solidarité doit-elle se transformer en complicité ou encore en un fonctionnement népotique ? Est-on en droit de se demander si, ce ne serait justement ce fonctionnement qui engendrerait l’animosité envers la communauté juive ? ») 



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