jeudi 29 juillet 2010

Discutions directes ? (Palestine/Israël)

Par Reuters, publié le 10/07/2010 -22:48

Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu'il voulait des progrès dans les discussions de paix indirectes avec Israël avant d'engager les discussions directes souhaitées par les Etats-Unis.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré qu'il voulait des progrès dans les discussions de paix indirectes avec Israël avant d'engager les discussions directes souhaitées par les Etats-Unis. (Reuters/Mohamad Torokman)

Le président Barack Obama a exhorté cette semaine les deux parties à reprendre des discussions directes d'ici septembre. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a rencontré mardi à Washington le président américain, a exprimé le désir de négocier directement avec Abbas.

Mais Abbas a été vivement critiqué à la suite de l'échec de précédentes négociations et il hésite à accepter de nouvelles discussions directes avec le gouvernement de droite de Netanyahu.

Il a réaffirmé à Ramallah qu'avant toute amorce de négociations directes, les Palestiniens réclamaient des progrès dans les discussions indirectes "de proximité" qui se déroulent depuis deux mois sous l'égide de l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell.

"Nous disons que s'il y a des progrès, nous entamerons des discussions directes. S'il n'y a aucun progrès, quel serait le bénéfice de négociations qui seront futiles et inutiles?", a-t-il demandé.

COLONIES JUIVES

Abbas a souligné que les Palestiniens souhaitaient des discussions indirectes pour progresser sur deux dossiers: les dispositions de sécurité et les frontières de l'Etat que les Palestiniens entendent fonder en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est. "Nous espérons toujours enregistrer des succès qui nous permettrons d'ouvrir des négociations sérieuses menant à la paix", a assuré Abbas, au lendemain d'une conversation téléphonique avec Obama.

La Maison blanche a déclaré que les deux dirigeants avaient "examiné les moyens de passer à des discussions directes à brève échéance".

Abbas a déclaré qu'Israël devait cesser la construction de colonies juives dans les territoires occupés de Cisjordanie et de Jérusalem-Est et supprimer les enclaves dans le cadre d'un accord de paix définitif. Il n'a pas réitéré son exigence d'un arrêt complet de toute construction dans les colonies comme condition de discussions directes.

Netanyahu a laissé entendre jeudi qu'il ne prolongerait pas au-delà de septembre un moratoire de dix mois sur la construction de nouveaux logements dans les colonies juives de Cisjordanie. Il s'est déclaré prêt, cette semaine, à ouvrir "immédiatement" des discussions sur l'avenir des colonies juives si les Palestiniens entamaient des discussions de paix directes.


Remarque : qui peut croire à la « parole » d’un sioniste ? En admettant que pour une fois, un dirigeant sioniste soit sincère (surtout, Netanyahu).

Ceux qui observent ce conflit, savent qu’un dirigeant israélien ne peut s’affranchir de l’idéologie sioniste sans risquer l’assassinat. Ceux, des citoyens d’importance doivent s’expatrier s’ils s’en affranchissent ou se préparer a des difficultés d’existence pour eux et pour leur famille, il en existe. Il est certain que sans une politique coercitive efficace, tel que l’on la veut pour l’Iran, par exemple, Israël, le sionisme, ne reculera devant aucun crime à commettre.     




Benjamin Netanyahu, 
ni personne ne peut transgresser la doctrine sioniste 
C’EST UNE DES PRICIPALES RAISONS DE L’OMOGENEITE

DE LA POLITIQUE ISRAELIENNE.

QUEL QUE SOIT LE GOUVERNEMENT,

QUELQUE SOIT SA TENDANCE.

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