Les élus avaient été invités a visiter des projets de l’ONU à Gaza. Le gouvernements israélien motive ce refus par l’ingérence dans sa politique intérieure qu’il pourrait représenter et empêcher le Hamas de toute « manipulation » se référant a cette visite.
« Je crois que les autorités israéliennes ont tort » a dit Jordi Pedret membre de la délégation. « Nous sommes venus pour visiter des projets d’éducation, des projets médicaux et les camps d’été organisés par l’ONU. En aucun cas, pour que notre visite soit interprétée comme un soutien au Hamas. Mais si Israël ne nous permet pas de constater par nous-mêmes ce qui se passe à Gaza, une suspicion légitime se pose et considérons que les rapports de l’ONU sur les conséquences désastreuses du blocus sur la population de gaza sont justes »
Fatima Aburto, déclare sur Facebook : « ça y est ! Ils ne nous permettent d’enter à Gaza parce que : « ils ont la décision finale » [sic].
Pedret ajoute ce refus : « crée pour les membres du Congrès qui travaillent à une solution à « deux Etats » pour une paix juste et pour la sécurité dans la région, une suspicion et des opposants là où il n’en existaient pas et est une insulte aux représentants d’un pays ami… »
La délégation, composée de quatre membres de Palestine (Intergroupe parlementaire socialiste), invitée par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, l’UNRWA.
Pedret déclare : « que malgré l’incident, ont est décidé d’aller de l’avant et poursuivre le reste du programme prévu, avec la visite en Cisjordanie et Jérusalem-Est ».
La délégation interpellant les autorités israéliennes ont souhaité connaître les raisons de ce refus.
« Il est vrai que nous n’avons pas donné d’explications », a déclaré Yigal Palmor, porte paroles du ministère israélien des Affaires étrangères. Et ajoute : « nous avons remarqué que chaque fois que des politiciens ou ministres entraient à gaza le Hamas utilise la visite pour manipuler ses membres et faire croire quelle légitime la reconnaissance de la communauté internationale ».
Alors nous avons décidé de ne pas permettre l’entrée, a-t-il ajouté Palmor, et affirme qu’Israël n’a rien à cacher et que la preuve de ceci est que les diplomates, les journalistes et les travailleurs humanitaires ont accès à la Bande de Gaza.
(Remarque personnelle, quel genre d’homme est Yigal Palmor pour mentir avec autant d’aplomb ? Les journalistes sont soumis à des restrictions draconiennes, leur entrée a été interdite pendant l’opération « Plomb durci » et il y a tout juste quelques mois lors de la « Marche pour la liberté » partie d'Egypte. L’armée a pris d’assaut les bateaux humanitaires de la «Flottille de la Liberté » et faisait une dizaine de morts… Cet « homme » est l’archétype du sioniste parfait : pas honneur, menteur, manipulateur, reniant sa parole au moment même il l’a donne, c’est l’atavisme coutumier des illuminés fanatiques : ils pensent parce qu’ils le disent, que l’on doit les croire. C’est l’abrutissement de l’être humain au dernier degré, ces êtres ne se rendent même pas compte des contradictions énoncées, c’est…)
Remarque : "La reconnaissance du Hamas est et doit être celle que l'on accorde à tout gouvernement élu démocratiquement. Ni plus, ni moins. Si le Hamas est issu d'une mouvance politico-religieuse, cela concerne les Palestiniens. Qui sommes-nous pour dire dans quelle société ils doivent vivre ? La radicalisation de la Société palestinienne est due à notre permissivité à l'égard des crimes qu'Israël commet, ou à notre poltronnerie, je suis d'accord." Cela fait plus de trois ans que le blocus israélien de la bande de gaza empêche l’entrée et la sortie des 1 500 000 habitants de ce territoire surpeuplé et appauvri, dont le strict nécessaire à leur survie leur est refusé ou entre parcimonieusement. Le gouvernement israélien a récemment assoupli les conditions de l’embargo, conséquence directe de l’acte de piraterie qu’il venait de commettre contre la flottille de la liberté où 9 humanitaires turcs et turco-américains ont été assassinés. Pense-t-il que cette mesure est suffisante pour absoudre ses crimes ?
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