dimanche 18 juillet 2010

Gideon Lévy (Journaliste israélien)

Le journaliste Gideon Lévy du journal israélien Ha’aretz  écrit le 2 mars 2010 : « c’est incroyable. Les forces israéliennes pénètrent au cœur d’un camp de réfugiés, tuent de manière massive, dans une horrible effusion de sang, et Israël continue à parler de modération. »
Ehud Barak annonce que « Le but de l’opération (…) est de mettre fin aux tirs de roquette » palestiniennes contre des villes israéliennes.
Gidéon Lévy relève : «  Il y a deux jours Israël, a tué plus de palestiniens que les roquettes Qassam ont tué d’israéliens en sep ans. » (*) il précise : une telle remarque  ne vise certes pas à justifier ces tirs de roquettes ; elle met en lumière cependant « l’incroyable » déploiement de forces et de violence de la première puissance militaire de la région contre la population civile palestinienne toute entière. Des crimes de guerre qui s’inscrivent dans une longue suite et dans une menace explicite d’ « escalade » par le ministre israélien de la Défense.
S’appuyant sur un siège insupportable et qui au contraire de ce que prétendent leurs auteurs, fomentent aussi une fatale logique de vengeance, fût-elle dans les faits minoritaires, devenant dans un cercle vicieux morbide un nouvel alibi perfide à la logique israélienne.
Voila ce qu’écrivait Gideon Lévy au moment de l’agression de Gaza par l’armée israélienne. Gaza ou  l’agression de trop.
(*) "Les roquettes lancées depuis Gaza à destination d'Israël ayant -soi-disant- motivé l'agression de Gaza ont fait 11 victimes dont 4 morts et des dégâts matériels quasi inexistants. Et je ne crois pas que les roquettes Qassam aient fait, y compris en sept ans,  le 1/4 des victimes israéliennes que l'agression de l'armée israélienne a fait de victimes palestiniennes à Gaza." 
"On pouvait savoir quoi ? et comment s'il vous plait ? Comment aurais-je fait, moi, pour savoir autre chose que ce qu'on m'enseignait ? J'ai été dans le meilleures écoles de Tel-Aviv.  Lorsque j'ai passé mon bac, tout ce que je savais, c'est que l'ONU avait "voté la création de l'État d'Israël", que les Arabes s'y sont opposés et nous ont fait la guerre, que tout seul face à six pays sur-armés, Israël, minuscule et héroïque, a vaincu après avoir craint de disparaître. Point à la ligne. [...] Par quel mystère , grands Dieux, aurais-je pu savoir que toute cette vision était soit carrément mensongère soit, tronquée ? De quels moyens disposais-je  pour comprendre qu'il s'agissait d'une fable  pour petit enfants ? Que nos responsabilités étaient systématiquement cachées sous le tapis ?"
Gidéon Levy, 10 juillet 2003, (cité par Sylvain Cypel, "Les emmurés p. 153")  
Voir "Palestine par les cartes 1948 "    


Comment ne pas comprendre, excuser la radicalisation de la société palestinienne, leur résistance, face au despotisme, à la brutalité de l'État d'Israël, mais surtout aux principes sionistes qui sont incompatibles avec le Droit International et avec la bonne séance des hommes.   
Cela dit, Gideon Lévy fait partie de ces juifs (et il y en a), de ces israéliens (et il y en a) qui ne sont pas d’accord avec la politique sioniste de l’Etat d’Israël, aussi veillons a ne pas faire l’amalgame qui, soyez s’en sur fait le jeu des gouvernements israéliens et du sionisme. (Il n'y a pas, il ne peux pas y avoir de passe droit au Droit international, quelle qu'en fusse la raison.)
On peux ne pas être d’accord, chaque être humain a droit à son opinion, et de ce fait on ne doit pas accepter d’être qualifié d’ « antisémite », de la même manière ne qualifions pas un juifs de « sioniste » parce qu’il n’a pas les mêmes opinions.
Un autre de c es juifs, Hajo Mayer (juifs allemand immigré en Hollande à la monté du nazisme et interné à Auschwitz est un homme de ceux dont nous -ceux qui militent pour le Droit international- avons aussi besoin nous a dit (lors d’une conférence au mois de février 2010) que la Commission Européenne avait décrétée que : « toute assimilation, tout amalgame, entre sionisme et nazisme, est antisémite ».
L’Europe, la Commission Européenne, (je dois avouer que si le Parlement Européen est plus démocratique, il doit encore faire du chemin pour voir clair dans les conflits où l’occident est impliqué et l’Histoire universelle nous apprend : « qu’il en est à chaque fois à l’origine ») décrète là une stupidité que seuls peuvent abonder dans ce sens les êtres ayant un intérêt particulier.
En effet ; si l’antisémitisme c’est du racisme et à ce titre inacceptable et condamnable, le sionisme relève du débat d’idées et  assimiler le sionisme au nazisme, deux idéologies criminelles serait plutôt un bien.  Cela voudrait dire  que l’homme n’a pas perdu, encore, tout sens de l’honneur.     http://www.youtube.com/watch?v=VyO3nTFdTyU


Rappelons-nous qu’entre les deux guerres le sionisme  représentait moins de 15% de l’ensemble de la communauté juive, c’est Hitler et la Shoah, et l’appel des autorités religieuses qui présentèrent lors l’assemblée des Rabbins de France de 1936 et suite aux pogroms en Europe, les arguments qui permirent le ralliement d'une grande partie des juifs au sionisme. Aujourd'hui nombreux sont les juifs, qui prennent conscience de la nocivité du sionisme, pour les Palestiniens mais aussi pour l'ensemble de la communauté internationale.  

Aidons-les à nous débarrasser du sionisme, comme nous l’avons fait pour le nazisme, sans chercher à savoir à qui bénéficiera sa disparition.

Cependant on ne peut pas se départir de la solidarité indispensable qu’un tel combat implique, en effet, nous avons face à nous le sionisme mais aussi tous ces hommes/femmes politiques que nous élisons et qui favorisent l’avènement des crimes que commet le sionisme, mais aussi la protection qu’ils lui accordent chez nous sous prétexte de lutte contre l’antisémitisme, comme les militants  du Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) traînées devant les tribunaux accusées abusivement de :  Discrimination […]  https://mail.google.com/mail/?hl=fr&shva=1#inbox/129e6a7303d0f8b7

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