lundi 2 août 2010

Al-Hadidiya Zone C

TPO : Les Bédouins de Cisjordanie dans une situation pire que celle des Gazaouis. [31/07/2010 – 12 :40]
Un projet du Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies
Al-Hadidiya, Cisjordanie

La route qui mène au village d’al-Hadidiya dans le district de Tubas, dans le nord-est de la Cisjordanie, est parsemée de rochers où gravés des avertissements en hébreu, en arabe et en anglais : « Danger –Zone de tir ».
Les rochers sont arrivés il y a six mois et on été placés à l’entrée des villages, indiquant des pans entiers de la vallée du Jourdain étaient devenus des zones militaires fermées revendiquées par l’armée israélienne. Ils signalent une forme de pression supplémentaire sur les communautés bédouines de la région.
Abdul Rahim Bsharat, un berger de 59 ans, et sa famille habitent et cultivent la terre à al-Hadidiya depuis les années 1960. A cette époque, a-t-il dit, il y avait entre 400 et 500 familles ici. Aujourd’hui il en reste 17, qui n’ont accès ni à l’eau ni à l’électricité. Chaque bâtiment dans le village affiche un ordre de démolition israélien.
Le 21 juin, les soldats israéliens ont prévenu M Bsharat que sa maison et les abris pour les animaux pouvaient être détruits à tout moment. La dernière fois que la maison de M Bahrat a été démolie en 2002, sa citerne d’eau lui avait aussi été confisquée. « S’ils détruisent à nouveau ma propriété, je reviendrai et je reconstruirai. Ici, c’est ma terre, » a-t-il dit à IRIN.
La maison de M Bsharat est une sorte d’auvent fait de sacs cousus ensemble et posés sur des poteaux au-dessus du sol nu. Elle est facile à reconstruire. Ce sont les autres problèmes qui sont plus difficiles à résoudre.
Al-Hadidiya se trouve dans la partie de la Cisjordanie entièrement contrôlée par les Israéliens, connue sous le nom de Zone C. On estime que 40 000 Palestiniens y habitent. Dépendant d’un système de permis israélien très strict, ceux-ci n’ont pas le droit de construire ni de réparer les maisons, les écoles, les hôpitaux ou les réseaux d’assainissement, a dit le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Dans une région où presque toutes familles sont éleveurs, les restrictions imposées aux Palestiniens par Israël pour accéder aux terres agricoles et les développer signifient que des milliers de personnes soufrent de la faim, selon les agences humanitaires.
Une étude publiée récemment par Save the Childen UK et intitulé Life on the Edge, révèle que de nombreuses parties de la zone C sont plongées dans une crise humanitaire plus sévère encore que celle de Gaza.

Les communes israéliennes :
Al-Hadidiya est entouré de trois communes israéliennes en pleine expansion, Ro’i, Beka’ot et  Hemdat. Les terres du village touchent directement celles de Ro’i et la communauté ramassage dans les boites rouillées le trop-plein de pompes à eau qui irriguent les champs des colons.
Malgré une requête de longue date de M Bsharat, les autorités israéliennes n’ont pas donné à al-Hadidiya la permission de se connecter à la canalisation d’eau principale. Le village n’a pas de centre médical et n’a pas le permis nécessaire pour en construire un. L’hôpital le plus p^roche est plusieurs heures de route, à Jéricho.
A cause des barrages et des postes de contrôle israéliens, arriver jusqu’à un médecin peut prendre des heures. En 2002, le fils de M Bsharat, qui avait alors deux ans et demi, a été hospitalisé pendant 16 jours quand un rhume banal s’est transformé en pneumonie.
La même année, son fils de huit ans fut gravement blessé en tombant d’un tracteur. Il a fallu six heures avant qu’une voiture puisse parvenir à al-Hadidiya pour l’emmener à l’hôpital. L’enfant est mort d’avoir perdu trop de sang.
Dans le passé, Israël a été la cible d’attentats-suicides mortels venant de Cisjordanie. Pour Israël, les règles sévères imposées aux mouvements des Palestiniens par les postes de contrôle et les barrages sur les routes sont nécessaires à sa sécurité.
Selon l’armée israélienne, les maisons d’al-Hadidiya et celles d’une grande partie de la vallée du Jourdain doivent être démolies parce qu’elles ont été construites illégalement, sans permis de construire israélien, ou parce qu’elles sont situées dans des « zones militaires fermées ». Environs 18 % de ce qui reste de la Cisjordanie sont aujourd’hui une zone militaire fermée.

Retard de croissance :
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a découvert que, dans les communautés bédouines comme celle d’al-Hadidiya, les taux de retard de croissance sont au moins deux fois plus élevés qu’à Gaza. Près de la moitié des enfants souffrent de diarrhée, l’une des principales causes de décès des enfants de moins de cinq ans dans le monde ; trois-quarts des familles ne disposent pas d’une alimentation  suffisamment nutritive.

Save the Children travaille avec une ONG locale, l’Union of Agricultural Work Commintees (UAWC, une ONG de soutien aux activités paysannes) pour aider les familles d’al-Hadidiya à réparer les bâtiments et les terres endommagées, dans la mesure du possible. Mais la sévérité des restrictions concernant la construction et le droit d’accès signifient que l’Autorité palestinienne et les agences humanitaires sont limitées dans l’assistance qu’elles peuvent offrir aux familles partout dans la zone C.
« Dans les dernières semaines, la communauté internationale s’est à juste titre concentrée sur les souffrances des familles de Gaza, mais la détresse des enfants de la Zone C ne doit pas être oublié. Le niveau de malnutrition et de pauvreté dont sont victimes beaucoup de familles, en particulier dans les communes de Bédouins et de bergers, est nettement plus élevé », a dit Salam Kanaan, coordinateur de Save Children UK.
« Il est maintenant urgent de prendre des mesures pour s’assurer que les enfants d’ici aient un foyer sûr et de vraies salles de classe, suffisamment de nourriture à manger et d’eau potable à boire ».

Thèmes : (IRIN) Health & Nutrition, (IRIN) Human Right, (IRIN) Water & Sanitation
LIRE LE RAPPORT SUR :
  
Souvent je me dis : tu est trop radical, tu ne peux pas faire avancer la cause Palestinienne ainsi… Malgré mes douze années de colère, de lettres envoyées aux médias (restées sans réponse ou réponse "bateau"), aux instances internationales, qui après une réponse polie c’est comme si je n’avais rien fait, aux hommes/femmes politiques, que si vous ne n’avez pas les moyens de satisfaire soit leur ambition ou leur cupidité, c’est comme si vous pissiez en l’air, autrement dit cela ne sert à rien. Je ne peux me résigner à ne rien faire et crierait, agirais, écrirais (y compris avec des fautes d’orthographe) pour dire : " que nous sommes tous des salauds, que nous sommes les mêmes que les nazis, juifs y compris", que le sionisme est la même mélasse que le nazisme, que les dictatures qui fleurissent ça et là parce que cela convient à, nos chers démocrates sans honneur, qui s'en servent pour satisfaire leurs « ambitions cupides ».
Je pensais structurer ma démanche en adhérant dans une association qui se disait militer pour la paix, où des citoyens : juifs, musulmans, chrétiens s’afféraient à monter des opérations soi-disant en faveur du peuple Palestinien. Je me suis vite rendu compte  que l’inefficacité de l’action ne menait à rien, bien au contraire étant donné que les juifs aidés par des Chrétien et aussi des musulmans (servant d’alibi),  y militaient principalement pour que la pérennisation de l’Etat d’Israël ne puisse être mise en cause. Et bien moi je dis que nous sommes tous des salauds et si je suis entrée dans ce collectifs vierge de tout racisme, aujourd’hui je sais que les juifs portent une grande responsabilité non seulement dans les pogroms et la shoah mais aussi dans ce qui se passe en Palestine. Il suffit d’observer les juifs du gouvernement, de la politique, des medias… Il ne sont pas les seul, je suis d’accord, un salaud n’a pas de race, n’a pas de religion.   DES JUIFS OEUVRENT SINCEREMENT  POUR UNE PAIX JUSTE AU PROCHE-ORIENT, mais il sont comme nous tous, ceux qui sont sincères, une minorité.
(AIPAC) : Obama avec Rosenberg ancien assistant, qu'il met à la tête des Affaires israéliennes ! (moi je peux vous assurer que le regard  de ce Rosenberg n'est pas celui d'un honnête-homme)
la devise du sionisme, d'Israël 
la Palestine, mais sans palestiniens 

Et que l'on ne vienne pas me dire que je suis grossier !
car la grossièreté est dans les actes 
pas dans les mots.

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