B'Tselem [rapport annuel mensonger]

Un léger mieux pour les habitants de Cisjordanie

L'ONG israélienne B’Tselem a publié le 14 juin son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans les Territoires occupés. Elle constate quelques améliorations mais continue de critiquer la politique d'Israël. Extrait de son communiqué de presse.

15.06.2010B’Tselem  

Le rapport analyse les événements survenus depuis l'opération Plomb durci [l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, en décembre 2008 et janvier 2009]. Un an et demi après le lancement de cette opération militaire, les accusations concernant les violations du droit international humanitaire commises par les forces israéliennes et le Hamas n'ont toujours pas fait l’objet d’enquêtes dans les règles. (Je pense que la première remarque qui s’impose est la comparaison qui est faite et la mise sur un même plan des violations aux lois de la guerre et du Droit international et humanitaire des deux belligérants.) 

Depuis la fin de cette opération, la situation des droits de l'homme s'est nettement améliorée [en Cisjordanie et à Jérusalem-Est]. Le nombre de morts israéliens et palestiniens a considérablement diminué par rapport aux années précédentes et celui des prisonniers placés en détention administrative continue à reculer. (Si le nombre de morts a diminué le manquement d’Israël aux Droits humains les plus élémentaires a considérablement augmentées (ces ONG, comme nombre d’association en France militant pour la paix sont des organisation cherchant a rendre les crimes que commet Israël acceptables. Les expropriations, à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, les démolitions de maisons en Cisjordanie et dans le Néguev, jetant ses habitants à la rue,  les arrestations abusives, les agressions de colons y compris contre les mosquées, les confiscations de points d’eau… est le lot presque quotidien des palestiniens ). 

En Cisjordanie, les autorités israéliennes ont levé certaines restrictions à la liberté de circulation des Palestiniens et deux modifications de la barrière de séparation [le mur construit entre la Cisjordanie et Israël] ont permis de relier certaines localités palestiniennes coupées du reste de la Cisjordanie depuis près de six ans. 

(Tout d’abord le mur n’est pas construit entre la Cisjordanie et Israël, mais à 80% en territoire palestinien, la frontière fait 320 km et le mur 730 où est la logique la dedans ! Quant à la liberté de circulation on ne doit pas avoir les mêmes informations. En Cisjordanie les Check points (750), la police israélienne, l’armée d’occupation, les colons armés, sont omniprésents  dans tout le territoire. Et à part le TRAM (que certains palestiniens peuvent prendre) qui relie des quartiers de Jérusalem-Est, je ne vois pas où est le progrès. Car il est évident que si pour le moment des palestiniens peuvent emprunter le TRAM, c’est pour mieux faire passer la pilule de son illégalité. C’est une certitude. Avec Israël, avec le sionisme y compris avec cette organisation juive on ne peut avoir confiance. 

Photographie reçue en ce mois d'août 

La municipalité de Jérusalem a suspendu les démolitions de maisons à Jérusalem-Est en 2010. Mensonge éhonté, encore la semaine derrière l’habitat autochtone était démoli sans aucun état d’âme. La plupart de ces améliorations ne résultent toutefois pas d'un changement dans la politique ou la législation israélienne mais plutôt du calme relatif qui s'est installé entre les deux parties. 

S’il y a une accalmie, elle n’est pas pour les palestiniens, qui se font molester par les colons protégés par l’armée, arrêtés pour avoir « volée » un peu d’eau… C’est honteux que des organisations qui se veulent défenderesses du droit utilisent de telles manipulations pour tromper les populations.

Je ne vois qu’un seul motif a ces allégation mensongères : Donner le change aux rapports qu’établissent des ONG internationales, l’ONU ou encore Amnesty International sur les conditions de vie des Palestiniens et qui accablent Israël.

Cette photographie datte du mois de mars 2010

Un ouvrier blessé par l'armée

Dans d'autres domaines, les violations des droits de l'homme perdurent, de même que le manque de transparence dans les cas de violence contre des Palestiniens impliquant des membres des forces de sécurité israéliennes. Les civils israéliens ayant infligé des dommages corporels ou des dégâts matériels à des Palestiniens ne sont généralement pas poursuivis en justice pour leurs actes. En dépit du gel de la construction dans les colonies décrété par Israël, la colonisation continue d'avoir de graves répercussions pour les droits de l'homme des Palestiniens. La municipalité de Jérusalem a accéléré le traitement de quelques projets de construction au cœur de quartiers palestiniens, à Jérusalem-Est. La barrière de séparation isole toujours certains villages de Cisjordanie et empêche des agriculteurs d'accéder à leurs terres. Israël n'a pas cessé de restreindre l'accès des Palestiniens à des vastes zones de Cisjordanie, comme Jérusalem-Est, la vallée du Jourdain et les terres situées à l'ouest de la barrière de séparation. De manière générale, l'Etat hébreu considère la liberté de mouvement des Palestiniens comme un privilège qu'il accorde et qu'il peut retirer à tout moment.

Files d'attente en ce mois de Ramadan

où est la libre circulation ?

Comme d’habitude, en pareils cas, est ménagé le chaud et le froid pour avoir un semblant de crédibilité. Car plus personne ne croit dans l’angélisme auquel, Israël et les illuminés qui le soutiennent, voudraient faire croire.