Aujourd’hui plus que jamais la légalité de l’Etat d’Israël se pose à nous. A tous ceux pour qui le Droit International [Qu'Israël bafoue à chaque fois que nécessaire] veut encore dire quelque chose….
Publico EFE Jerusalén 22/08/2010 13:39 Actualizé: 22/08/2010 14:11
Benjamin Netanyahu prévient les sceptiques : que lors des négociation directes avec les palestiniens du 2 septembre prochain de Washington la paix sera « difficile » mais « possible ». « Je sais qu’il y a beaucoup de doutes derrière les 17 années de tentatives avortées, depuis le début du Processus d’Oslo, et j’entends ainsi car des chances existent. Nous espérons calmer les sceptiques, mais pour cela il nous faut un véritable partenaire du coté palestinien pour nous permettre de communiquer », a-t-il dit en entamant la réunion hebdomadaire du conseil des ministres.
Déjà, dans cette simple introduction Netanyahu, fait pressentir : 1° qu’il n’y a pas de véritable partenaire. 2° que les communications avortées, jusqu’ici l’étaient faute de pouvoir communiquer. 3° qu’une paix est possible. Cependant il faudrait reconnaître que pour que la paix soit possible, il faille poser la question du Droit International, clé de voûte à tout préambule, elle n’est pourtant pas posée…
« Un accord pourrait mettre fin au conflit. Si sont obtenus les trois niveau sollicités, il pourra y avoir la paix »
Phrase pour le moins sibylline en guise de condition : « si vous ne nous accordez ce que nous voulons il n’y aura pas de paix ! »
Vendredi dernier, la secrétaire de Etat US, Hilary Clinton, annonçait que israelíens y palestiniens débuteront les conversations directes de paix avec médiation de la Maison Blanche le 2 septembre à Washington.
Seront présents à l’acte inaugural : Netanyahu ; Mahmud Abbas ; Hosni Mubarak ; Hussein de Jordanie, avec le lesquels Barak Obama s’entretiendra individuellement un jour avants.
Les palestiniens entrent dans le processus du Dialogue dirent après trois semaines intenses pression et trois mois de conversations indirectes qui ne semblent n’avoir apporté aucun fruit.
Ce journaliste s’étonne que trois mois de conversations indirectes n’aient apporté aucun fruit ! Si les entretiens de paix ou de tout ce que vous voulez avec Israël devaient apporter une quelconque avancée dans un quelconque processus de paix, cela se saurait… [Étant donné que la question sine qua non est le « respect du Droit International ». et qu’Israël n’a jamais eu et cela depuis sa création, l’intention de le respecter.]
Là, il faut bien comprendre ce que l’on dit : Ce n’est pas que Netanyahu ne veuille pas respecter le Droit International, c’est qu’il ne le peux pas. IL NE LE PEUT PAS. Le dogme sioniste ne le permet pas. Il y aura toujours quelque part dans le monde un SIONISTE FANATIQUE, qu’il soit religieux ou pas, pour le lui rappeler. Yitzhak RABIN y veillera…
Netanyahu signale que « les négociations requièrent que des deux cotes il y ait des concessions » et réitéra quelques unes de ses exigences récusées par les Palestiniens, comme la reconnaissance d’Israël entant qu’Etat Juif ou la refus de la part d’Israël au retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers.
Alors même qu’il y a quelques jours Netanyahu, exigeait, qu’aucune condition préalable ne fut posée ! Lui en pose deux en contradiction totale, non seulement au Droit International mais encore avec la Déclaration Balfour, par la quelle des sionistes fanatiques et intransigeants voudraient qu’elle fit force de loi…
Nous marchons sur la tête… Pourtant Abbas en réclamant le retour aux frontières de 1967 et le DROIT AU RETOUR des réfugies palestiniens, Abbas ne fait là qu’exiger le Droit International et uniquement ce droit…
L’organisation sioniste mondiale fit un préambule à la Déclaration Balfour, celui du retour des juifs sur la « terre promise » (mythe biblique) alors qu’ils étaient originaires d’Europe centrale et refusent a ceux qui sont nés sur ces terres ce même droit ! On marche sur la tête…
Exigences israéliennes :
« Si nous avons un partenaire, nous pourrons obtenir une paix a trois niveaux : Le premier, de véritables accords de sécurité dans l’Etat d’Israël. Le deuxième, la reconnaissance d’Israël comme l’Etat du peuple juif, en y incluant le Droit au retour et la solution du retour des réfugies palestiniens, se trouvera dans le futur Etat palestinien. » Argumenta Netanyahu.
J’ai l’impression de me répéter, mais il me semble qu’un Etat juif, serait le reniement même de la Déclaration Balfour, le reniement de la résolution onusienne 181, qui donna le jour à l’Etat d’Israël, c’est entériner un crime contre l’Humanité la « Nakba » c’est donner raison à des criminels qui dès leur création n’ont pas respecté une seule fois les résolutions de l’instance qui leur a donné pourtant le jour.
C’est entériner la TECHNIQUE ÉCULÉE, de se faire passer pour l’agressé ? Technique que seul les êtres émerveillés peuvent encore croire. Emerveillés ou cupides, nous savons tous et la résolution onusienne 181 en fut une éclatante démonstration ; « qu’avec une pression financière, économique ou financière et économique on obtient à peu près ce que l’on veut. Les uns pour leur cupidité personnelle, les autres pour les besoins d’une campagne électorale…
Enfin le troisième niveau d’exigences, l’établissement d’un Etat palestinien, quelque chose qui pour Netanyahu « requiert d’être démilitarisé et suppose la fin du conflit, de manière que ce dernier ne se perpétue d’une forme quelconque ».
« Un accord signifie mettre fin au conflit. Si ces trois niveaux peuvent être atteints alors nous pouvons espérer atteindre la paix » a-t-il résumé.
Autrement dit, tel les accords qu’avait proposé Ehud Barak à Camp David, les Palestiniens auront le droit de s’entasser (réfugiés compris) dans de minuscules bantoustans, de naître et de mourir, sur une terre qui ne leur appartient déjà plus…
Je persiste et signe. Si nous élisions des hommes honnêtes, si nos élites avaient un peu d’honneur, si elles étaient moins cupides, de telles infamies ne pourraient voir le jour.
Qui plus est ces… je ne voudrais faire injure à des animaux, bien plus loyaux que ces êtres-là. Mais à l’évidence même eux n’y croient pas et pourtant les concessions ne sont que d’un coté. (Palestinien bien entendu)
Plusieurs ministres de droite du gouvernement israélien, à majorité de droite, exprimèrent leur scepticisme devant l’imminent processus et prévinrent que ce dernier ne doit permettre à Netanyahu de proroger le moratoire au-delà de dix mois pour la question de l’amplification de la colonisation juive en territoire palestinien occupé de Cisjordanie, qui doit être conclue fin de septembre.
« Je vais le dire de manière ironique. Je suis très « inoptimiste », plaisante l’actuel ministre des finances Yuval Steinitz, du Likoud, le parti de Netanyahu.
Je crois que ces deux remarques viennent étayer mes craintes. Et apportent surtout la preuve que ces … nous prennent pour des canards sauvages plutôt que pour des bêtes du bon Dieu...
Je ne sais pas me je me demande encore comment il peut y avoir des êtres humains dit intelligents pour soutenir cette bande de prétentieux ?
Vous ne me croyez pas quand je dis que les sionistes et tous ceux qui les soutiennent sont des salauds, visionnez cette vidéo :
http://www.promisedlandblog.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire