jeudi 12 août 2010

Histoire d'une déchirure (réponse de Pierre Lévy)

Editorial « Point de vue » par Pierre Lévy :   
La naissance d’Israël
Délégué régional du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), Pierre Lévy répond ici au texte d’Albert Huber Consacré à Israël et à la Palestine. (*1)
Il est classique, après avoir pris la précaution de se présenter comme observateur impartial, de proposer comme « faits historiques incontournables » une lecture partiale et partielle de l’histoire qui ne peut que rendre le débat encore plus passionné et motiver le déchaînement des activistes. C’est ce qu’a fait M.Hubert.
Il affirme : Depuis la deuxième Intifada et l’offensive du 29 mars, il y a eu plus de 1800 morts en 18 mois : surtout des Arabes musulmans, mais aussi des chrétiens, qu’ils soient Palestiniens ou Israéliens même s’il condamne les attentats dans la phrase suivante, on peut se demander pourquoi il oublie dans cette phrase de mentionner les morts de religion juive, en particulier les 120 femmes, vieillards, enfants assassinés dans le seul mois de mars ( 30 rien qu’a Netanya) qui ont déterminé « l’offensive du 29 mars ». Voici donc quelques éléments propres à remettre en perspective ce qu’il nomme des « faits historiques incontournables » (*2)
Tout d’abord, ce n’est pas de la Shoah que date la volonté internationale de créer un Foyer national juif en Palestine. Le premier texte officiel a été rédigé en 1920 à la conférence de San Remo par la Société des Nations, qui accorde à la Grande-Bretagne le mandat sur la Palestine pour mettre en œuvre la déclaration Balfour. Cette déclaration du 2 novembre 1917 dit : « Le gouvernement de sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif ». Ce texte est joint au document du mandat, tel qu’il sera ratifié par la Société des Nations en 1922.
(*3) En 1937 l’Angleterre avait d’ailleurs envisagé une partition en trois de la Palestine : une partie juive, une partie arabe et une autre partie anglaise, elle doit y renoncer devant les contestations. Le deuxième texte résulte du rapport de l’UNSCOP (United Nations Special Committee on Palestine) fondé en avril 1947 qui recommande à la majorité le partage de la Palestine en deux Etats, l’un juif et l’autre arabe.
Ce rapport, présenté à l’Assemblée générale de l’ONU le 29 novembre 1947, est adopté comme Résolution 181.
(*4) Dès le lendemain de l’adoption de cette résolution, un des quartiers juifs de Jérusalem est attaqué et incendié. Des arabes palestiniens, aidés par des volontaires venus de pays voisins, soumettent la population juive de Palestine à des attaques sanglantes. Les juifs ne disposent que de peu d’armes, et pas d’artillerie lourde ni aviation, et ne peuvent mobiliser que de 20 à 43 000 hommes. Les Etat arabes disposent, outre leur artillerie lourde, d’environs 30  000 hommes dont la célèbre légion arabe  de Transjordanie entraînée par les Anglais. Les quartiers juifs de villes mixtes comme Safed et Tibériade sont encerclés. La ville de Jérusalem à majorité juive depuis le milieu de XIXe. Siècle est assiégée, bombardé et affamé. Les 150 000 juifs qui y vivent dont 2 500 dans la vieille ville sont contraints de quitter leurs maisons. En mars 1948, avant même la déclaration de l’Etat, plus de 1 200 juifs avaient déjà été tués.
Dans la nuit du 14 au 15 mai 1948, quelques heures après la Déclaration d’indépendance, Tel-Aviv est bombardé par des avions égyptiens. Dans la journée du 15 les forces armées égyptiennes, libanaises et irakiennes pénètrent dans l’état juif.
De même que Sabra et Chatila sont devenus dans la mythologie palestinienne le symbole de la guerre du Liban qui a pourtant fait des milliers de morts au cours de massacres perpétrés dans les deux camps, de même, Deir Yassin est devenu dans cette mythologie le symbole de cette guerre qui pourtant, quand elle prend fin en janvier 1949, a coûté la vie à 6 000 juifs et à 2 000 arabes.
(*5) Autre vérité historique occultée : celle des quelques 500 000 réfugiés juifs des pays arabes, où pourtant il vivaient depuis plus de 2000 ans et qu’il faudra bien évoquer dans le cadre d’un règlement équitable du conflit.
En Irak en 1941, 180 juif sont assassinés à Bagdad au cours d’un farhoud (pogrom). De semblables émeutes se produisent à Tripoli en Libye en 1945, à Alep et à Aden en 1947. le plupart des juifs de Syrie quittent ce pays dès 1944. En Egypte, des centaines de juifs sont internés dans des camps en 1948 – 1949. En 1956, la nationalité égyptienne est retirée aux « sionistes ». En 1957, leurs biens sont mis sous séquestre. En Irak, en 1948, le sionisme fut rangé dans la catégorie des crimes d’opinion, passibles de sept ans de prison et d’une amende. En 1950, les juifs sont privés de leur nationalité et, 1951, dépouillés de leurs biens. Cette même année la synagogue de Bagdad, où les juifs s’enregistraient pour l’émigration, est la cible d’un attentat.
(*6) Comme le dit M.Huber les griefs et les morts sont des deux côtés, mais pourquoi ne semble-t-il remarquer que ceux des Palestiniens en oubliant ceux des Israéliens ? On doit aussi s’interroger sur sa qualification de « slogan perfide » ou de « propagande juive de l’époque », pour ce qui n’est qu’une boutade de Theodor Herzl (mort en 1904) qu’il serait plus exact de citer ainsi : »Un peuple sans terre cherche une terre sans peuple ». Phrase tronquée, reprise comme « preuve » par tous ceux qui critiquent le sionisme sans avoir lu le moindre des textes qui l’ont fondé. Ceux qui les ont lus savent que le droit des Arabes, et la possibilité de s’entendre avec eux, loin d’avoir été ignorés ont, dès le début, longuement été débattus ainsi qu’en témoigne par exemple ce texte écrit en 1891 par Ahad Haam : « Nous avons l’habitude de croire à l’étranger, que la Palestine est une terre presque entièrement désolée, un désert non cultivé (…) En réalité, elle ne l’est pas » (*). Et même s’ils l’avaient ignoré un instant, la réalité se serait chargée de leur rappeler, puisque dès 1920 ont lieu des pogroms à Jérusalem et à Jaffa. En 1929, les massacres de Juifs à Jérusalem et Hébron font près de 160 morts. Les émeutes anti-juives se renouvellent en 1933, 1936, 1937.
Rappelons aussi que si Begin et Sharon ont un passé, Arafat en a un lui aussi et qu’il a été prouvé qu’il est directement impliqué dans divers attentats perpétrés en Europe comme par exemple celui des Jeux Olympiques de Munich. Il est aussi l’un des rédacteurs de la charte palestinienne dont l’article 15 stipulait : « la libération de la Palestine est un devoir national afin de refouler l’invasion sioniste et impérialiste de sol de la patrie arabe et dans le but de purifier la Palestine de l’existence sioniste ».
(*7) On ne peut pourtant qu’être d’accord avec M.Huber quand il affirme que « les deux peuples sont condamnés à vivre ensemble » mais comment ignorer que cette 2e. Intifada a été lance en pleins pourparlers de paix à Taba.
Un peu d'humour dans ce monde de brutes









Mes commentaires :
(*1) Le CRIF (Et je ne fais pas là une découverte), est représentatif des Juifs mais pas de tous les Juifs, Il est, ce que l’on pourrait appeler la : « Branche dure » en France de l’Organisation sioniste mondiale, sont rôle est de concentrer et étendre l’influence de ses membres, influence qui d’étend jusqu'au "cœur" même de la République française mais aussi au sein des institutions Européennes où un lobbying effréné y est développé avec l’objectif de favoriser les rapports commerciaux et politiques entre l’Europe et Israël. Mais le plus grave, le plus inadmissible (à mes yeux) c’est l’impunité, que par cette influence, la France, l’Europe, l’Occident accorde à un Etat qui n’a pas, une seule fois, depuis sa création respecté le Droit international. Et cela indépendamment du caractère raciste et xénophobe de cette association.
(*2) M Pierre Lévi lui dépassionne le débat en qualifiant la résistance, le désaccord des palestiniens, de : « déchaînement d’activistes ! »  Mis à part, qu’une lecture historique est toujours partielle prétendre quelle est partiale relève d’une incontestable mauvaise foi, ou alors il faudrait émettre que M Albert Hubert ment. M Pierre Lévy, fait référence aux 120 victimes de la résistance palestinienne ? Il a raisons, mais encore une fois la comparaison est osée. En effet 1800 morts d’un coté et 120 de l’autre. En conséquence je ne cherche pas à excuser ni les attentats Kamikazes, ni les attaques meurtrières en tous points disproportionnées de l’armée israélienne. Ce qui m’importe, moi, citoyen français et du monde, est de savoir le pourquoi que des êtres jeunes et tout à fait sains d’esprit se donne la mort en emportant avec eux des dizaines de vies innocentes ? Voila la question que les élites  qui nous gouvernent devraient se poser. Au lieu de suivre, comme l’ont fait : les moutons de panurge, un pipeau qui de tous temps a sonné la compromission, la fourberie, le mensonge !
Sans omettre que les attentats kamikazes, contrairement aux allégations israéliennes font suite à une situation intolérable pour des hêtres humains à qui ont a nie  le droit à l’existence décente qu’a droit tout être humain. Très souvent les lettres d’adieux laissées par ces jeunes gens, avants d’aller vers la mort disent : « donner leur vie pour que d’autres en aient une meilleure ».
(*2bis) Le raisonnement de M Pierre Lévy est typique de la psychologie des juifs favorables au sionisme, à Israël. (Auteurs d’une provocation. Si vous réagissez, prennent votre réaction comme prétexte et ripostent de manière inconsidérée et sous couvert de représailles pensent être en état de légitime défense, autorisant les crimes pour lesquels ils avaient provoqué.) Cela s'est verifié dans la Nakba : (Le Nettoyage Ethnique de la Palestine de 1948, où le Yissouv avait dès l’entre-deux guerres préparé la destruction des villages palestiniens et les massacres qui s’en suivirent.) un autre exemple plus près de nous, Gaza : (Où sous prétexte de prise de pouvoir du Hamas, par l’influence de la diaspora aux USA et en Europe inscrivent cette organisation politico-religieuse sur la liste des organisations terroristes. Alors même que le Hamas mis à part les fait de résistance n’a jamais commis d’acte terroriste. Qui plus est Hamas n’a pas pris le pouvoir, comme le bébêtes à panurge peuvent le croire, mais il a été élu par une élection qui ne souffre d’aucune contestation. Sur ce point je ne suis pas sur que nous puissions en dire autant. C’est donc par des manipulation permanentes des populations, principalement occidentales,  que l’état voyou qu’est Israël est considérée par nous,  comme une démocratie.  
(*3) M Pierre Lévy, c’est avec raison que vous relevez l’erreur commise par M Albert Hubert. La volonté de créer un « Foyer juifs » en Palestine est antérieure à la Shoah, la Conférence de San Rémo, détermina les « Mandants » du Proche et Moyen-Orient et accorda la Palestine à la Grande-Bretagne, mais vous commettez aussi une erreur. La conférence de San Remo  n’avait pas pour objectif de mettre en œuvre la déclaration Balfour (qui émanait d’une compromission d’initiative privé) mais d’emmener les populations de Palestine à l’autodétermination démocratiquement. La Société des Nations dans sa charte s’était engagée à consulter les populations de Palestine, juifs, arabes, chrétiens sur la question de l’autodétermination de leur pays. L‘instance qui prit la responsabilité d’accorder une terre à une organisation politico-religieuse se fut l’ONU. Qui elle n’avait pas, et pour cause, signé aucune charte stipulant que les populations de Palestinienne devaient être consultés pour que toute décision fusse valable. La question juridique qui reste en suspens est : La Société des nations ayant pris cet engagements l’ONU, nouvelle entité, devait-elle oui ou non respecter cet engagement ?
Voila une bonne question pour les juristes…
IL y a-t-il eu avec ce changement une cause à effet à ce non respect des engagements pris par la SDN et le Mandat.
Moi je dis que oui…Un complot de plus à l’encontre des populations de palestine.  Tant que l’on n’aura pas répondu à cette question le Foyer National Juifs, comme l’affirma le président américain Wilson Wodroow, un euphémisme pour « Etat juif », Israël reste un Etat illégal, et contraire aux engagements pris par la Société des Nations de consulter les populations de Palestine concernant l’autodétermination.   
(*3) Quant au partage de la Palestine, je vous rappellerais simplement que l’Angleterre n’avait aucun pouvoir légal pour décider à la place des Palestiniens. Qu’un des fondements des DROIT DE L’HOMME est « Celui des Peuples a disposer d’eus mêmes » en conséquence aucun comité n’a le pouvoir (et vous serez d’accord avec moi) pour décider de l’avenir d’Israël, aucun Comite n’avait le droit de décider à la place des Palestiniens.
Vous parlez de la résolution onusienne 181 mais manifestement vous ignorez tout des conditions de son obtention. Il y a eu majorité, non par le remords que pouvait représenter la Shoah, mais par les pressions scandaleuses des USA sur les petit pays…
Sans compter que l’ONU, ni d’ailleurs la SDN n’avait pouvoir pour décider du partage d’un pays, quel qu’il soit. La meilleure preuve c’est que ce cas d’école ne s’est plus jamais reproduit.
La question qui reste en suspens est : « comment se fait-il qu’un organisation politico-religieuse à pu influencer au point de se faire octroyer un territoire, se basant sur un mythe ? »

(*4) Vous avancez des chiffes, des faits, des morts. Je ne peux que vous conseiller de consulter les archives militaires israéliennes d’où par ailleurs Ilan PAPPE à tire les information pour son livre « Le Nettoyage Ethnique de la Palestine » et vous constaterez la supercherie par vous-même, en tout état de cause, il n’a pas les mêmes conclusions, il est pourtant israélien et n’a comme Jeff Halper, anthropologue israélien, Gidéon Lévy journaliste israélien…, aucun intérêt à se vautrer dans le mensonge habituel et la manipulation  de sionistes fanatiques.
L’histoire ne s’accommode pas de fait travestis, mais lorsque l’on narre des faits réels, places dans un désordre bien réfléchi, on peut alors donner l’illusion d’une légitimité que l’on n’a pas. C’est le cas d’école que j’ai tenté d’exprimer au paragraphe (*2bis)
 Le gros du Nettoyage ethnique eu lieu entre le mois de novembre 1947 et mais 1948 et pendant cette époque, Ilan PAPPE, ne parle lui, d’accun bombardement sur Tel-Aviv ni l’intervention d’aucune force militaire à part l’ALA, peu nombreuse, mal armée et commandée par des hommes inexpérimentés. La Légion Jordanienne se cantonna quant à elle à sauvegarder le territoire convenu, suite à la compromission entre le petit Roi de Jordanie, de cette époque, et Golda Meïr, la Cisjordanie. Le reste est une symphonie pour malentendants…
(*5) Moi, je dirais une autre contrevérité, typique du sioniste fanatique, la Haganah les groupes terroristes avaient fait main basse sur pratiquement tous les villages du territoire qui lui était dévolu et au-delà, la pénurie d’armes évoquée par M Pierre Lévy est un nouveau « mythe » le sionisme avait besoins de fonds, il fit appel à la diaspora prétextant ce que M Pierre Lévy expose, mais la réalité n’a jamais été elle-ci. Les forces juives étaient bien mieux armées que les deux fusils, datant d’avants la première mondiale, que possédaient les villages et même et bien mieux armées que l’ALA, c’est un nouveau mensonge.
Quant à l’Irak, « Cette vérité historique je la conteste : on sait maintenant que des attentats contre des synagogues furent commis par des services « israéliens » (Mossad) et des juifs sionistes irakiens visant à terrifier les populations juives d’Irak afin qu’elles rejoignent Israël grossir les rangs sionistes. D’ailleurs ne vivaient-ils depuis 2 000 ans en bonne intelligence ? Ce procédé fut utilisé dans d’autres Etats arabes.
(*6) Là, je l’affirme M Pierre Lévy est un manipulateur.
Théodore Herzl en peut-être mort en 1904, mais je sais qu’il se compromit avec Von Plève ministre des Tsars, qui avait organisé les pogroms de Kichinev, trois mois auparavant, ce qui ne l’empêcha pas de conclure un accord où les juifs russes s’abstiendraient d’œuvrer contre la Russie des Tsars en échange d’un avis favorable du Gouvernement russe pour l’installation d’un Foyer Juifs en Palestine. Par ailleurs la perfidie du slogan juif concernant la Palestine peu de juifs eux-mêmes le contestent, alors Pierre Lévy !
Voici ce que pensait Herzl des palestiniens :
De Theodor Herzl, parlant des Arabes de Palestine, Notes complètes, 12 uin 1895.
« Inciter la population démunie à traverser la frontière en la privant d’emploi… Le processus d’expropriation et de retrait des pauvres doivent être menés discrètement et avec circonspection. »
 Ce cher Pierre fait référence au Philosophe-poete juifs russe Ahad Hamm, mais il se garde bien de donner la déclaration exacte, il a dit en effet : De Ah’ad Ha-am, sioniste spirituel, commentant sa première visite en Palestine en 1891.
« A l’extérieur on a coutume de croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’est cultivé ici quiconque veut acheter de la terre n’a qu’a venir et acheter selon ses désirs. En réalité, la situation n’est pas celle là. Au travers du pays il est difficile de trouver de la terre cultivable qui ne soit déjà cultivée. (…) Si, un jour, la vie de nos fiers juifs en Palestine se développe au point de refouler les habitants du pays sur une petite ou grande échelle, alors ces derniers ne céderont pas facilement leurs places »
(Ah’ad Ha-am, écrivain et philosophe juif russe, dans une lettre écrite en 1913).
« En dehors du danger politique, je ne peux supporter l’idée que nos camarades soient moralement capables de se comporter d’une telle manière envers des humains d’un autre peuple, et involontairement cette pensée me vient à l’esprit : s’il es est ainsi maintenant, quelle sera notre relation avec les autres si en vérité nous remportons à la fin des temps le pouvoir en Eretz Israël ? Et si c’est cela le ‘Messie’ : Je ne veux pas voir son avènement. »
Malgré l’entente plus ou moins qu’acceptable entre Palestiniens Arabes ou Chrétiens et Juifs, il y eut en effet dès 1920 et même un peu avants des échauffourées inter ethniques. Mais il faut préciser qu’ils prennent leur origine dans la volonté sioniste de prendre possessions des terres, car même si une Agence juive fut crée pour l’achat des terres, la généralité était de prendre possession des terres par le fait accompli (tel qu’on peut encore le remarquer aujourd’hui avec la colonisation par spoliation ou par le fait accompli) alors il ne faut pas se voilez la face et prétendre que ces atavismes n’engendrent des rancoeurs. N Une matinée un Kibboutz était installé avec mirador, double palissade et ses gardes armés. Les « maçons » vaquaient ensuite à d’autres occupations, d’autres kibboutz…
(*7) Au point où en sont arrivées les choses on peut effectivement penser que ces Deux Peuples, les Palestiniens, juifs, musulmans, chrétien et juifs venus d’Europe sont condamnées à vivre ensemble. C’est la principale hantise de la diaspora juive, y compris lorsqu’elle se dit antisioniste, que de voir remise en cause la pérennité d’Israël, c’est de mon point de vue la raison principale qui fait que les juifs soutiennent Israël quel que soit son crime.  Y compris quand il en son victimes.
Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Mondial puis premier Président de l’Etat d’Israel. (Cité par Lenni Brenner “Zionist in the Age of the Dictaors”)
Ainsi : Nous avons dit à un public Berlinois en mars 1912 que « chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas de maux d’estomac. L’Allemagne à déjà trop de juifs. »
De quels pourparlers parle cet hâbleur ! Les entretiens de paix n’ont jamais servi à autre chose que tenter de faire plier les palestiniens aux desiderata d’Israël et de l’idéologie sioniste. 
Pour se souvenir


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