jeudi 5 août 2010

La Culture de l'Agression


Israël mais aussi les USA on culture de l’agression
Israël, en effet, n’entend pas renoncer à l’attaque préventive y compris nucléaire pour garder à tout prix le monopole régional. En fait, la doctrine a été définie par les Etats-Unis en 2002 qui ont décidé d’intégrer les armes nucléaires dans la doctrine de « l’attaque préventive ».
Désormais Israël, comme les Etats-Unis, peut décider de mener « une attaque préventive sans préavis » même avec des armes nucléaires.
Il faut reconnaître que la stratégie visant à frapper le premier par surprise est fondamentalement déstabilisante car elle favorise par partie qui frappe la première. Donc l’autre partie, pour éviter ce désavantage initial aura tendance à vouloir en faire autant –et en tout cas à se donner les moyens d’une représaille aussi foudroyante. La prolifération nucléaire et plus généralement la course aux armements sont « alimentées » par cette logique de fous.
Pendant ce temps, nous sommes abreuvés d’appels alarmistes pour agir contre la menace nucléaire virtuelle de l’Iran sur Israël, aidés en cela par les déclarations provocatrices du président Ahmadinejad, personne en France ne nous dit qu’Israël – qui a la bombe depuis quarante ans – prépare méthodiquement contre l’Iran son attaque nucléaire, une « attaque défensive » bien sur, et quand un journaliste indépendant anglo-saxon ose le dénoncer, il est immédiatement démenti en précisant : « cette histoire est inexacte, Israël appuie à 100 % les effort de la communauté internationale pour stopper le programme nucléaire iranien ».
Ce « démenti » est en réalité non seulement une confirmation de l’arsenal nucléaire israélien mais aussi une demande pressante, à l’intention de la communauté internationale, au démantèlement du programme iranien, enfin qu’Israël tirera les conséquences de négociations reconduites indéfiniment.   
Israël, c’est certain, veut garder le monopole régional des armes de destruction massive.
C’est dans ce cadre stratégique que se situe en accord discret avec Washington, l’attaque surprise du 7 juin 1981 par une escadrille de chasseurs-bombardiers israéliens du réacteur de Tamouz-1 qui devait entrer en fonction à Osirak en Irak.
Pour la première fois dans l’histoire un Etat accomplit un acte de guerre – selon la doctrine de la première frappe préventive qui détruire par surprise l’essentiel de l’arsenal nucléaire de l’adversaire – contre un autre Etat dans le cadre de la logique de la guerre nucléaire. Un plan analogue est, de toute evidence, déjà prêt pour l’Iran.

Gaza par Gideon Lévy.
Dans le trimestriel « Pour la Palestine » le journaliste Gideon Lévy du journal israélien Ha’aretz  écrit le 2 mars : « c’est incroyable. Les forces israéliennes pénètrent au cœur d’un camp de réfugiés, tuent de manière massive, dans une horrible effusion de sang, et Israël continue à parler de modération. »
Ehud Barak annonce que « Le but de l’opération (…) est de mettre fin aux tirs de roquette » palestiniennes contre des villes israéliennes.
Gidéon Lévy relève : «  Il y a deux jours Israël, a tué plus de palestiniens que les roquettes Qassam ont tué d’israéliens en sep ans. » il précise : une telle remarque  ne vise certes pas à justifier ces tirs de roquettes ; elle met en lumière cependant « l’incroyable » déploiement de forces et de violence de la première puissance militaire de la région contre la population civile palestinienne toute entière. Des crimes de guerre qui s’inscrivent dans une longue suite et dans une menace explicite d’ « escalade » par le ministre israélien de la Défense.
S’appuyant sur un siège insupportable et qui au contraire de ce que prétendent leurs auteurs, fomentent aussi une fatale logique de vengeance, fût-elle dans des faits minoritaire, devenant dans un cercle vicieux morbide un nouvel alibi perfide à la logique israélienne. 

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