vendredi 20 août 2010

PAROLES


PAROLES

« Il ne peut pas y avoir réellement d’avenir de cette alliance méditerranéenne si un seul partenaire n’a pas d’existence réelle, en l’occurrence s’il n’y a pas d’Etat palestinien reconnu.
Leila Shahid 

 «  Le temps joue contre les Palestiniens mais aussi contre la paix et surtout contre l’avenir d’une Méditerranée pacifiée qui a pourtant les ressources, le désir, l’histoire et la mémoire pour faire de cette région le cœur d’une civilisation à venir et surtout le cœur de la paix à venir dans le monde. »
Leila Shahid 

« Tant que ce nœud originel  -le fait que l’Etat d’Israël soit né d’une injustice inqualifiable faite à un autre peuple-, ne sera pas absorbé avec courage, alors la réconciliation sera très  loin. »
Elias Sanbar

« C’est le titre d’un article de 1923 de Vladimir Zev Jabotinski, leader de l’extrême-droite sioniste, qui entendait imposer un Etat juif aux Arabes par un « mur de fer », c'est-à-dire des rapports de force militaires. Pourquoi utiliser cette expression pour qualifier les gouvernements israéliens successifs depuis soixante ans (…) ?
Dominique Vidal

« La stratégie du "mur de fer" est une métaphore des relations entre Israël et les Arabes, basées sur la force militaire. (…) Jabotinski envisageait une deuxième phase après la victoire militaire : celle de la négociation d’un accord définitif avec les Arabes. C’est ce que Rabin a voulu  faire en 1993 dans un compromis historique avec Yasser Arafat et le mouvement national palestinien, mais que la droite israélienne a refusé,  « de Netanyahu à Olmert en passant par Sharon… »     
Avi Shlaim

« L’Europe a les moyens d’une vraie pression mais ne les utilise pas. »       
Adel Atieh

« L’application de la Conférence sur le siège de Gaza rendra peut-être nécessaire d’exercer une pression politique, d’une manière ou d’une autre, à des niveaux politiques. »
Pierre Duquesne 
                                                                       
« Un jour, il vous sera demandé à chacun d’entre-nous : "Où étiez-vous pendant le siège de Gaza ? Qu’avez-vous fait ? " »
C’et par cet appel que les représentants-e-s  élu-e-s  palestiniens, israéliens, européen-n-es furent invités à débattre au-delà de l’analyse politique, le rôle spécifique de l’Europe. Les Intervenants :    
·         Denis Sieffert, journaliste et directeur de l’hebdomadaire Politis.
·         Gideon Levy, journaliste au quotidien israélien Ha’aretz.
·         Véronique de Keyser, parlementaire européenne socialiste, membre de la commission des Affaires étrangères.
·         Etienne Pinte, député UMP, vice-président du groupe d’étude sur la Palestine.
·         Adel Atieh, diplomate au sein de la Délégation générale de Palestine à l’UE
·         Zyad Abou Amr, originaire de Gaza, Professeur de sciences politiques à l’université de Bir Zeit, élu au conseil législatif palestinien.
·         Pierre Duquesne, diplomate français, instigateur de la conférence des donateurs.
« Faute d’aboutissement de la solution des deux Etats, les Palestiniens seront unifiés sur cette base et mèneront une lutte pacifiste pour faire tomber le régime qui sévit. »
Zyad Abou Amr

« L’ensemble de nos représentants diplomatiques à Jérusalem recommandaient vivement que l’Europe parle clair et prenne des initiatives politiques. Et comment ont réagi les dirigeants européens ? Ils ont refusé de valider le rapport et ont voulu empêcher sa publication.
Francis Wurtz, député européen

A quoi servirait-il de disserter sur " l’Union pour la Méditerranée"  si l’on n’osait affronter le cœur du problème de la région et l’une des principales sources des tensions internationales.
 Francis Wurtz

Quelle cohérence y a-t-il, d’un côté de faire de la reconnaissance de l’Etat d’Israël par le Hamas une condition sine que non de tout dialogue et de l’autre, de renoncer de fait à obtenir des dirigeants israéliens la reconnaissance d’un Etat palestinien, pourtant réclamée par l’ONU depuis 60 ans ?
Francis Wurtz 

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