samedi 28 août 2010

Publico Abbas ne négocièra si...

Netanyahu, rappelle que la construction de colonies 
se poursuivra dans un mois.
Abbas déclare qu’il ne négociera si Israël poursuit la colonisation.
Publico - Jerusalén - 23/08/2010
Il parait extrêmement clair, au vu de ces déclarations, que la construction de colonies voulue par Israël et la paix qu’exige le Droit des Palestiniens, sont des lignes parallèles qui, loi physique oblige,  ne peuvent se rencontrer. C’est un dialogue de sourds… comme toujours.


La décision israélienne de poursuivre la construction de colonies signifie que le gouvernement israélien se soumet à la volonté US de chercher un terrain d’entente, mais qu’il refuse les négociations, étant donné que le entretiens directs entre israéliens et palestiniens ne peuvent se poursuivre si la construction de colonies persiste. A écrit Abbas dans une lettre remise à une représentation du Quartet, [Etats-Unis, Union Européenne, Russie, ONU] commanditaires du plan de paix.
Mahamud Abbas n’a pas menacé de manquer le rendez-vous de Washington, il a cependant été très clair en déclarant : « le nouveau processus de paix sera mort-né s’il n’y a un compromis israélien, sur la colonisation ». Benjamin Netanyahu s’engagea en novembre 2009 au « gel des colonies » en Cisjordanie, qui expire le 26 septembre prochain. Jusqu’ici Netanyahu a déclaré que le moratoire ne sera pas reconduit. Mahamud Abbas ne base pas ses exigences sur le moratoire israélien ni sur son expiation le 26 septembre, mais sur la « feuille de route » qu’appuya le Quartet dans laquelle était clairement spécifié : « qu’Israël devait cesser d’entendre la colonisation ».
La rencontre de Washington est traitée dans un esprit très différent d’un coté comme de l’autre. Les négociateurs palestiniens, mis sous pression par le président Barack Obama, n’occultent leur pessimisme. Benjamin Netanyahu, qui défia directement la Maison-Blanche  faisant correspondre l’annonce des nouvelles constructions de colonies à Jérusalem-Est avec la visite en Israël du vice-président Joe Biden, croit avoir pris la mesure de Obama et exhibant son optimisme. :  « La conséquence d’un accord de paix entre l’Autorité Palestinienne et nous est quelque chose de difficile, mais non impossible » proclama-t-il pendant la réunion du Conseil des ministres d’hier. « Nous assistons à ces conversations avec la réelle volonté d’arriver à un accord de paix entres les deux peuples, en attendant nous protégeons les intérêts nationaux d’Israël, par-dessus tout sa sécurité ». 
Dixit : (si vous voulez la paix laissez-moi faire ce que je veux). Il faut aussi que M Netanyahu explique en quoi la construction de colonies en territoire occupé protège les intérêts d’Israël ou en quoi ces constructions participent à sa sécurité ? ». Et comme le dit Shamai Leibowitz avocat et petit fils du célèbre philosophe juif du même nom : « Demander la paix maintenant, c’est comme demander à une femme de vous pardonner au moment même où vous la violez. L’occupation doit d’abord cesser, parce que c’est un crime moral, après nous pourrons convenir d’arrangement à long terme ».  Cela me semble si évident que j’ai du mal à accepter que tous nos rachitiques de l’encéphale, qui nous gouvernent, n’y aient pas encore pensée… 
Netanyahu, qui exigeait que aucune condition préalable aux entretiens soit posée, pose-lui trois objectifs : « Primo, de véritables mécanismes de sécurité authentiques et durables ; secundo,  la reconnaissance d’Israël comme l’Etat national du peuple juif, ce qui signifie de trouver une solution au problème du droit au retour, qui doit se réaliser  en territoire palestinien ; tertio, la fin du conflit », ce qui suppose qu’il ne saurait y avoir de réclamations d’aucune sorte dans le futur.


L’arrogance que cet homme témoigne à la communauté internationale n’a pas de bornes. :
1 Comment peut-il poser des conditions qui ne peuvent être acceptées. Comment accueillir les bénéficiaires du droit au retour dans les trois BANTOUSTANS qu’Israël laisse aux Palestiniens ?
2 Comment reconnaître un Etat d’Israël ethniquement pur ! Que fait-on des israéliens d’origine palestinienne vivant en Israël ?
3 Comment accepter ces exigences sans revenir aux frontières de 1967 ? Sans solutionner les problème que pose les clonies déjà construites, le MUR en territoire palestinien, la démolition de l’habitat autochtone, la confiscation de l’eau…
Non ces israéliens là, ces sionistes là, relèvent d’avantage d’un concept mafieux  que d’hommes de bonne volonté ayant comme priorité une quelconque paix.


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