mercredi 29 septembre 2010

Commission d’enquête sur l'assaut du Mavi Marmara



Le plus inconcevable, et cet article en apporte la preuve, c’est l'importante infection de nos médias, par la main mise d’une organisation au plan mondial favorable à Israël. Il y a bien évidemment l’organisation sioniste mondiale qui en est la clé de voûte, néanmoins elle n’est pas seule.
N’importe quelle information favorable à Israël ou tout simplement minimisant la responsabilité de cet État, est diffusée par tous les moyens de communication, durant des jours. 
Le rapport [sur l'assaut criminel de la marine israélienne contre le Mavi Marmara] de la Commission pour les Droits Humains prescrite par l’ONU n’a pas eu le même écho, ni dans le retentissement, ni dans la durée.
Il y a donc dons nos sociétés, un dysfonctionnement préjudiciable a tout concept démocratique dès qu'il s'agit d'Israël.



Israël a tenté de supprimer les preuves  de l’attaque
de la « Flottille de la Liberté »

Le Gouvernement de Netanyahu et les Etats-Unis discréditent le rapport sur l’agression du Mavi Marmara.
L’armée israélienne a abordé à l’entrée de Gaza un bateau d’activistes juifs (pro palestiniens).  
PÚBLICO.ES / EFE Madrid / Ginebra 28/09/2010 16:02 Actualizado: 28/09/2010 17:47

Le gouvernement israélien tenta dès le début d’éliminer les preuves de la brutalité de l’attaque contre la Flottille de la Liberté cherchant à rompre le blocus de Gaza, que la mission des avocats chargés d’enquêter sur les faits au nom du Conseil des Droits Humains de l’ONU, ont condamné sans équivoque.
 « Quand les militaires ont pris le contrôle du bateau (Mavi Marmara), confisquèrent scrupuleusement tout le matériel des passagers ayant servi à filmer la scène, caméras, téléphones mobiles et ordinateurs portables », déclara le président de la mission, l’ex juge du Tribunal Pénal International de La Haie, Karl Hudson-Philips, en conférence de presse. « Depuis ce fait nous avons conclu que la stratégie était de contrôler l’information et détenir le monopole de la seule version possible de ce qui s’est passé », ajouta-t-il.    

L’information publié mercredi dernier 22 septembre soumis à la Commission hier, accusait l’armée israélienne d’avoir commis des crimes graves et des violations aux droits humains contre des activistes pacifiques qui n’avaient d’autre prétention que d’apporter de l’aide humanitaire au territoire palestinien de Gaza, sous blocus depuis 2007. 

« L’assaut à été mène avec un niveau de brutalité inacceptable »

L’investigation soutient que « l’assaut avait été mené avec un niveau inaceptable de brutalité, une conduite qui ne peut être justifié sur des basses de sécurité ou tout autre motif » et accuse les soldats israéliens d’avoir employé une violence gratuite et brutale et d’avoir assassiné « sommairement » six des neuf activistes ayant trouvé la mort durant l’assaut selon « les preuves et analyses fournies par la médecine légale et les experts en balistique ».   
Deux d’entre eux ont reçu une balle lorsqu’ils étaient déjà gravement blessés et dans l’incapacité de se défendre, deux autres ont été abattus entrain de filmer. Un d’entre eux fut abattu d’une balle entre les yeux lorsqu’il filmait les soldats israéliens, selon les conclusions des trois avocats internationaux chargés de mener l’information.      

Uniquement aide humanitaire
Les trois avocats ont nié de manière exhaustive la version israélienne que défendaient les soldats affirmant qu’en descendant de l’hélicoptère sur le « Mavi Marmara » ils furent désarmées et attrapés par les passagers et blessés, inclus par balle. « Nous ne croyons pas cette version. Plusieurs médecins parmi les passagers du bateau, on dit qu’un des soldats avait une blessure superficielle à l’abdomen et un autre  saignait du nez », indique le rapport.  

Le rapport, note que la flottille ne transportait 
aucune arme « exception de quelques lance-pierres 

Un des résultats sans équivoque de l’enquête est que le « Mavi Marmara » transportait uniquement de l’aide humanitaire et que la flottille ne transportait aucune arme, "exception de quelques lance-pierres" et seul quelques passagers tentèrent de défendre leurs vies arrachant des morceaux de bois de la balustrade du bateau.  
Les enquêteurs on dénoncé pensant la conférence de presse –comme ils l’on fait dans leur rapport- le manque total de coopération du gouvernements israélien et ils on été déçus de l’alignement des USA sur Israël devant la présentation de rapport « sans donner aucun argument ».   

Le représentant des Etats-Unis, Eilmeen Chamberlain Donahoe,  déclara dans son allocution que : « nous sommes préoccupés par le ton, les idées maintenues et par les conclusion du rapport ». Israël a rejeté hier les conclusion du rapport et discrédita a son tour l’enquête menée par le Conseil des Droit de l’Homme de l’ONU, qui la considère comme étant « obsédé » par Israël. Néanmoins, le rapport a reçu l’appuy massif de nombreuses délégations  à la reprise aujourd’hui du débat. 

Indemnisation des victimes
Pour sa part, les pays islamiques, non alignés et pays émergeants comme le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, appuyèrent sans faille les conclusions du rapport, et demandèrent d’affiner les responsabilités des auteurs des violations aux droits humains, y compris le droit de vivre, et qu’Israël indemnise les victimes et les familles.

Israël accuse le Conseil d’être « obsédé » par l’Etat hébreu
Chamberlain, première voix discordante, ne fit aucune référence d’appui au contenu du rapport, ni sur les accusations qu’il contient, et  considère que le seul organisme avec crédibilité pour enquêter sur l’assaut  de la flottille est le « groupe de personnalités » établi par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et qui travaille de manière totalement parallèle et indépendante du Conseil des Droits Humains.  Le dit comité loin d’avoir une commission d’enquête doit examiner les investigations internes établies par la Turquie et Israël du point de vue politique.

Les 47 membres du Conseil des Droits Humains devront voter demain, mercredi 29 septembre 2010, est prévu aussi la présentation de la résolution par l’Organisation de la Conférence Islamique dans laquelle les conclusions, du rapport sur l’assaut de la flottille, sont approuvés  

Assaut d’un bateau d’activistes juifs

La marine israélienne à abordé un voilier où naviguaient des activistes juifs se dirigeant vers la Bande de Gaza sans actes de violence,  l’information de source militaire  hébreu, ont précisé que le navire est dirigé vers le port de Ashdod.
Le porte parole de l’organisation confirma que le bateau a été pris par le force et dirigé vers Ashdod et rappela qu’un des passagers a 82 ans avec des problèmes de cœur. Le bateau, avec dix activistes ressortissants du Royaume-Uni, USA, Allemagne et Israël à quitte le port chypriote de Famagusta avec l’intention d’apporter aide humanitaire symbolique à la population de Gaza.
L’ « Irène », ainsi s’appelle le voilier, navigue sous pavillon britanique et a été affrété par des organisations britannique comme « Juifs pour la justice pour les palestiniens », l’européenne « Juifs Européens pour une paix juste », l’américaine « Voix Juive pour la Paix » et la australienne « Juifs contre l’Occupation ».
Selon les organisateurs, il est question d’un acte symbolique de solidarité y de protestation non violente, demandant la levé du blocus. Toute fois, pour le porte parole du Ministère des Relations Extérieures israélien Avdy David, l’affirmation des activistes sur l’aide a Gaza est ridicule et leur voyage constitue « une provocation avec des motifs politiques ». 





L’Etat « juif » contre des juifs…
Huit vaisseaux de guerre israéliens contre le petit bateau des juifs Irène  parti pour Gaza. Israël a peur !
Le bateau  Irène affrété par des associations de juifs européens pour une paix juste et ayant à son bord 9 passagers juifs européens et israéliens ainsi que deux journalistes, parti de Famagouste à Chypre dimanche après midi a été arraisonné mardi par les forces israéliennes à 20 milles de Gaza.
Huit vaisseaux dont quatre équipés de canons ont encerclé le bateau qui avait réduit son allure aux premières sommations mais continuait vers Gaza. Itamar Shapira s’est adressé à l’armée et a lu avec un porte-voix en hébreu et en anglais la déclaration des passagers : « Notre bateau a été affrété par l’organisation européenne “Juifs pour la Justice pour les Palestiniens”. Nous ne sommes pas armés, nous sommes non-violents et déterminés à accoster au port de Gaza. Vous procédez à un blocus illégal  et nous nous ne vous en reconnaissons pas le droit. Sur ce bateau de Juifs pour la Justice pour les Palestiniens se trouvent des militants de la paix de tous âges dont un survivant du judéocide, un parent en deuil *et des Israéliens qui refusent de collaborer à l’occupation illégale de la Palestine ». (les témoignages sur notre site www.ujfp.org **)
Les soldats israéliens sont montés à bord et se sont montrés extrêmement violents surtout avec les militants israéliens, en particulier avec Yonatan Shapira  qui a reçu trois tirs de taser. Israël avait annoncé, apprenant que ce bateau avait pris la mer et sachant qui était à bord, que Yonatan bénéficierait à l’arrivée d’un traitement spécial. Il est en effet insupportable pour Israël qu’un ancien pilote de chasse agisse depuis près de dix ans aux côtés des militants israéliens, palestiniens, européens et américains en dénonçant en permanence l’occupation.
Tous les passagers ont été emmenés à Ashdod sur le bateau, sauf les frères Shapira qui ont été menottés et ramenés à terre sur un des vaisseaux de guerre. Tous les films et photos ont été confisqués et la cargaison d’aide pour Gaza également, les autorités israéliennes ayant déclaré qu’elle n’était pas humanitaire mais commerciale.
Cette initiative, même si le bateau n’est pas arrivé à Gaza, a pu montrer au monde entier que des Juifs se désolidarisent d’Israël alors que tout est fait par Israël et ses alliés pour entretenir un amalgame entre Juifs et Israël.
Le gouvernement français, fidèle allié d’Israël, qui n’hésite pas à porter de graves accusations contre les militants de BDS, n’a évidemment pas réagi à ce nouvel assaut de violence israélienne contre une expédition pacifique visant, une fois de plus, à dénoncer le blocus de Gaza et à exiger qu’il soit levé. Nous appelons l’Union européenne à mettre enfin à exécution l’article 2 de l’accord d’association avec Israël et donc à suspendre cet accord.
Plus que jamais, nous nous associons activement à la campagne de boycott, désinvestissement, sanctions (BDS).  Nous cesserons de boycotter l’Etat d’Israël quand il cessera de boycotter le peuple palestinien, de l’emmurer, de le priver de ses droits fondamentaux, de nourriture, de travail, de libre circulation, et de son droit à l’auto-détermination.
Bureau national de l’UJFP, 1er octobre 2010
* membre fondateur du cercle des familles juives et palestiniennes endeuillées ayant perdu des proches lors du conflit.






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