mercredi 8 septembre 2010

Israël une menace nucléaire -02-

Le nucléaire israélien
A partir de 1967, le nucléaire israélien est braqué sur les capitales arabes.




(Voici donc une lecture différente de la "guerre" de « 67 » à la quelle le droit international c’est arrêté… Israël sur de son bon droit « la bombe nucléaire » défie la communauté internationale, les Etats limitrophes et se lance d’ans une guerre préventive, visant non à se prévenir d’un quelconque danger, mais à passer à l’offensive sur de son "bon droit" […] )   


L’installation de Dimona devient alors opérationnelle et,  dès 1966, Israël aurait commencé à, produire des armes nucléaires. En 1967, elle dispose de deux bombes qu’elle déploie secrètement pendant la guerre des Six-jours. Les vecteurs qui peuvent la transporter, des avions de chasse, ont été fournis pas les Etats-Unis.  Les forces israéliennes se préparent de nouveau à utiliser les armes nucléaires quand, dans la phase initiale de la guerre du Kippour, le 6 octobre 1973, elles se trouvent en difficulté face à l’attaque égypto-syriènne. La décision est prise secrètement le 8 octobre par le Premier ministre Golda Meir et par le ministre de la Défense Moshe Dayan : 13 têtes nucléaires de 20 kilotonnes sont déployées pour être lancées sur l’Egypte et le Syrie par les missiles Jericho I (construits par Israël sur projet français)  et par des chasseurs-bombardiers fournis par les Etats-Unis. Par la suite, ce « secret »sera volontairement divulgué par les services secrets israéliens pour avertir les pays arabes qu’Israël dispose d’armes nucléaires et est prêt à les utiliser. C’est ce qu’on appelle une stratégie de dissuasion.
Après la guerre du Kippour, le programme nucléaire israélien est accéléré par l’utilisation d’un processus plus rapide pour l’enrichissement de l’uranium et par la miniaturisation des têtes nucléaires afin que celles-ci puissent être utilisées avec des canons fournis par les Etats-Unis.
Dans les années soixante-dix, le gouvernement israélien établit également une relation secrète avec un partenaire particulier : l’Afrique du Sud de l’apartheid. Ce pays lui fournit au moins 550 tonnes d’uranium et, en échange, reçoit d’Israël le savoir-faire technologique qui lui permet de construire des bombes nucléaires. Ainsi le gouvernement israélien ne se contente pas de développer ses propres armes nucléaires, il aide en même temps un autre pays, l’Afrique du Sud, à les construire : il participe donc à la prolifération des armes nucléaires.      

En 1975, deux essais conjoints israélo-sud-africains ont lieu dans le désert du Kalahari. Ainsi Israël a pu vérifier la fiabilité de ses armes sans les tester sur son propre territoire, ce qui aurait constitué un aveu indiscutable.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire