vendredi 24 septembre 2010

Quel homme sensé peut affirmer : "C'est moi qui ait raison ?"

Tout comme la société civile nous dit : « nul est sensé ignorer la loi » alors même que les juristes doivent se spécialiser pour tenter de l’approcher au mieux. Souvent : « l’homme est responsable de ce qui lui arrive », responsable des rapports qu’il entretien avec les autres, qui en retour renvoient l’image qu’on leur a présentée. Soit, parce qu’il n’a pas voulu faire des concessions. Soit parce que son comportement n’est pas conforme aux rapports qu’il devrait y avoir entre les hommes.  Ceci entre des gens de bonne volonté, bien entendu.

Quel homme sensé peut affirmer : c’est moi qui ait raison, ce sont les autres qui on tord ? C’est moi le bienfaisant, c’est vous le malfaisant ?
Quel homme sensé peut refuser sa responsabilité, en affirmant : « c’est de sa faute, il n’avait qu’a être d’avantage attentif » ? 
Quel homme sensé peut se dédouaner de ses responsabilités et prétendre  agir au nom de Dieu ou au nom d’un crime dont lui-même en porterait une responsabilité ?

Le nazisme, idéologie méprisable, tuait des hommes par l’infamie de son idéologie.  Il n’a pas prétendu assassiner des êtres humains au nom de Dieu ou les mythes qui l’accompagnent… L’arrogance que les dirigeants sionistes, mais aussi ceux qui soutiennent Israël, le sionisme, témoignent aux autres hommes n’a d’égal que le respect qu’ils exigent d’eux. Comment est-il possible de mystifier, abuser, manipuler, avec autant d’aplomb ? 
S’il n’y avait de victimes, qui plus est, innocentes, nous pourrions éventuellement les qualifier de psychopathes, de perfides, d’être profondément déloyaux, mais là… Ils tuent des hêtres humains du seul fait qu’ils les gênent dans la réalisation de leurs ambitions. Cela nous ne pouvons l’admettre.  Quelquefois j’ai pitié pour eux, d’en être réduit à des bassesses aussi grossières, cherchant à justifier des crimes que aucun psychisme normalement constitué ne peut accepter.  (Les déclarations d’ambassadeurs d’Israël en France, l’affliction feinte des dirigeants sionistes assistants aux commémorations des crimes dont ils portent une responsabilité, est affligeante,  ou pour ne citer que lui, Yigal Palmor, porte parole du gouvernement israélien, fait des déclarations, supposées justifier les crimes israéliens est réellement lamentable, et je ne donnerais pas comme exemple ces journalistes qui se vautrent dans des manipulations, montrant des vidéos ou reportages,  qu’un fœtus les devinerait scénarisées).
Les dirigeants israéliens remarquables par cette arrogance, prétendent imposer sous couvert d’un bien fait une politique qui prive un Peuple d’existence légale, de sa terre, de sa nation. Pourtant  le sionisme ne fit rien contre le nazisme naissant.
Si des juifs après la Shoah, souhaitaient retourner dans ce qui était pour eux la Terre promise, Terre sacrée pour les musulmans, Terre sainte pour les chrétiens, il eut fallu le faire en ami. Les palestiniens étaient de mon point de vue les : « partenaires privilégiés pour ce retour ».
Les premiers habitants de cette terre n’étaient pas juifs, ils n’étaient pas de passage, ils n’étaient pas, non plus, en vacances, ils y étaient nés, leur père, leur grand père. Seul des êtres illuminées peuvent prétendre que cette Terre leur a été donnée par Dieu. [Dieu est un être spirituel, il peut vous donner le foi, il ne peut pas disposer d’un bien matériel…] Le contraire ne peut émaner d'un esprit sain.  Quel être sain d’esprit peut déclarer (comme l’a fait Enrico Macias dans une émission de TV : « Israël défend tous les juifs du monde pour qu’il se ressemblent en Israël !!! » « Ou encore quand il affirme que les juifs son originaires d’Algérie !!! ») Ce sont des raccourcis d’êtres émerveillés.

Dans toute l’histoire universelle, il n’y a pas un seul conflit où l’occident y est mêlé qu’il n’en soit pas à l’origine. Le conflit du Proche et Moyen-Orient, où des frontières artificielles fixées arbitrairement  tracés par les britanniques et les français,  n’y fait pas exception.  Les hommes qui les ont tracées ne connaissaient rient des liens tribaux qui sont l’essence culturelle du Moyen-Orient. Dans l’histoire récente il y a l’Iran du Shah (Pahlavi) –fantoche, déjà-  mis en place la CIA en remplacement du Dr Mohammed Mossadegh, qui osa s’opposer aux intérêts américains et annonça : « que désormais son pays exercerait le contrôle total de ses ressources pétrolières ». Deux ans plus tard 1952, et suite à la déclaration de George Kennan et la brutale affirmation des priorités américaines, (*5) Mossadegh est écarté du pouvoir et le Chah d’Iran placé sur le trône, grâce en grande partie au soutient que la CIA apporta aux conjurés. Dès son arrivé, le chah est assisté par le général Norman Schwartzkopf, (père du général de triste mémoire qui mena la guerre du golfe) pour former sa terrible police secrète, la SAVAK. Le peuple d’Iran entame une longue période de souffrances. (La SAVAK une des polices les plus répressives au monde, rarement égalée y compris pendant et après l'ayatollah Khomeiny, jusqu'à Hamadinejad, que les israéliens et les occidentaux voudraient nous présenter comme étant le danger imminent à la destruction du monde…).
L’Irak n’échappe pas aux visées colonialistes des britanniques, en 1917, la Grande Bretagne envahit la Mésopotamie et occupe l’Irak, les rébellions sont écrasées par des bombardements systématiques, pour la première fois dans l’histoire, en 1921 le Bureau colonial britannique trace une nouvelle ligne de partage au sud de l’Irak et crée le Koweït. L’objectif : priver l’Irak d’un accès au golfe Persique. En 1932 l’Irak est un Etat reconnu souverain qui adhère à la Société des Nations. Son roi reste cependant une création britannique. C’est là que le chaos qui dominera l’Irak prend ses racines.
En 1958, le roi d’Irak est renversé lors d’une révolte populaire conduite par Abd al-Quassin. En 1959 Saddam Hussein est impliqué dans le coup d’Etat mené contre Abd al-Quassin, qui avait échoué. Entre 1963 et 1968 un nouveau coup d’Etat mené avec l’aide de la CIA permet de renverser Abd al-Quassin. Le parti Bass prend rapidement le contrôle du pays et le général Amhed Hassan Bakr est placé à la tête de l’Etat et nationalise ses ressources pétrolières. En 1972 Richard Nixon (comme pour l’Iran de Mossadegh) arme les Kurdes irakiens contre Bakr et simultanément l’Irak fait son apparition sur la liste des nations qui soutiennent le terrorisme (comme pour Gaza et le Hamas et plus largement l’Iran). En 1975 le vice président Saddam Hussein cédera à l’Iran du Shah  le contrôle du Chatt-al-Arab. Par la suite les américains ayant pris possession de lieux cessèrent toute aide aux Kurdes irakiens.
Le conflit entre l’Iran et L’Irak ne se comprend qui si l’on tien compte des impératif de la Guerre froide. Les USA redoutent une montée de l’influence soviétique dans la région (l’Irak). Saddam renverse Bakr, suite à ces événements, Zbignenew Brzezinski (nom difficile à prononcer, est typique des nom portes dans les tribus Apache et Cheyenne), encourage publiquement l’Irak à lancer une offensive contre l’Iran de Khomeiny et à reprendre le delta du Chatt-al-Arab -1980. Au même moment la doctrine « Carter » est énoncée, qui établit que l’Amérique interviendra militairement dans la région pour assurer son accès au pétrole. Cette même année Saddam Hussein envahit l’Iran (8 ans de guerre) autant  par le fait des encouragements américains que par l’hostilité à l’intégrisme islamique et de son désir à contrôler le pétrole iranien.
Avec l’élection de Reagan sont soutien à Saddam dès 1982 l’Irak est rayé de la liste des nations finançant le terrorisme. (On remarque très nettement que les nations inscrites sur ces listes, dépend directement des intérêts et la vision que qu’on les dirigeant occidentaux de la politique à mener)     
L’Amérique soutien et arme l’Irak (armes conventionnelles, chimiques et bactériologiques) l’administration Reagan fournit en sous-main une assistance militaire à l’Iran, tout en aidant l’Irak dans la guerre.
Le New York Times a publié en août 2002 les déclarations circonstanciées d’anciens officiers ayant soutenu l’Irak sous l’administration Reagan : l’équipe au pouvoir était alors, selon eux, parfaitement informée des armes chimiques employées par l’Irak contre l’Iran, elle n’en continue pas moins à lui apporter son soutien. (Comme se fut le cas pour Gaza en 2008, où des armes interdites furent utilisées contre la population) En 1988 Saddam Hussein aurait usé d’armes chimiques contre les Kurdes. Or l’emploi de ces armes sur les champs de bataille et spécialement contre les Kurdes, est, selon George W Bush une des raisons fondamentales de faire la guerre à l’Irak. Des armes que l'occident lui a pourtant vendues. 
Henry Kissinger, envoyée spécial des UA au Moyen-Orient qui prétendait y emmener la paix, déclarera au sujet de l’arrêt de l’aide aux Kurdes : « Les opération secrètes ne doivent pas être confondues avec le travail des missionnaires ». Lui qui mena, pendant des décennies, la politique américaine au Proche-Orient. Pensez-vous une seule seconde que ses motivations étaient la justice due au Peuple palestinien ? 
Des armes, au nombre des quelles mille missiles TOW, sont cédés à l’Iran. Le produit de cette vente est versé aux Contras du Nicaragua pour financer leur insurrection contre le régime en place.

[Nous partons du principe que l’occident est le BIEN que la civilisation occidentale, la loi du MARCHE, est la seule acceptable… Hé bien, en ce moment,  et cela depuis la guerre d’Irak l’Amérique vole des millions de tonnes de pétrole, qu’il ne paye pas à l’Irak.  5 fois par mois de 300 à 500 000 tonnes de pétrole partent d'Irak en direction des USA, mensuellement de 2 à 4 pétroliers emplissent leurs soutes sans débourser un dollar . C’est dégueulasse, mais cela l’est moins que les manipulations que nous subissons de la part de nos propres dirigeants…] Comment voulez-vous avec les truand que nous plaçons au centre des décisions, ce monde au lieu d'être au service de l’humain est au service des mafias gouvernantes, par l’argument que l’on voudrait définitif, celui de l’intérêt suprême de la nation et aujourd'hui l'intérêt exclusivement comptable, quand c'est les petit qui en font les frais. Ils nous prennent vraiment pour des cons.       

Le 9 janvier 1990, les Etats-Unis menacent l’Irak de destruction s’il ne se retire du Koweït.  Richard Perle, faucon pro israélien et président du Conseil consultatif de la Défense est l’un des artisans de ce conflit, à carrément déclaré que Georges W Bush devait faire la guerre à L’Irak pour préserver sa réputation politique, il déclarait dans le New York Times que : « ne pas attaquer Saddam Hussein après ce que le président avait dit provoquerait un effondrement de la confiance qui ferait reculer la guerre contre le terrorisme ». Poussent à ce conflit : Donald Rumsfeld (secrétaire à la Défense), Paul Wolfowitz et nous l’avons vu Richard Perle, tous issus du groupe de réflexion néo-conservateur qui entretien des liens extrêmement étroits avec Israël, avec entre autres David Froom (inventeur de l’axe du mal, par lequel l’Amérique s’est autorisé à attaquer l’Irak) Cependant les réelles motivations de ces américains pro sionistes était de punir Saddam Hussein pour l’aide apportée aux familles des kamikazes palestiniens. Les Etats-Unis cocufiés mais disent merci à Israël. L’Europe n'est pas en reste, le lobby pro israélien y dicte aussi ses impératif.  
Je définirais ces néo-conservateurs comme des gens qui rejettent tout ce qui ne fait pas partie de leur cadre idéologique. Ils sont si pénétrés de leur opinion qu’ils ne s’intéressent à rien d’autre. C’est l’exacte politique que mène Israël au Proche-Orient, mais aussi la majorité de la diaspora qui lui est favorable, s’intéressant qu’a ses propres vérités,  déballant des énormités que je doute qu’eux-mêmes puissent sincèrement y croire. Pour le moins qu’un esprit normalement constitue puisse le croire.

Sous l’administration Bush le Conseil de sécurité délibéra sur ce qu’on appelle « Le Droit à la Défense préventive » C’est ce droit par lequel on aurait pu attaquer Hitler, c’est se prévalant de  ce droit  que l’Allemagne d’Hitler lança son offensive contre la Pologne… C’est se prévalant de ce droit qu’Israël prétend attaquer qui bon lui semblera. Nous comprenons mieux le pourquoi de l’intérêt d’accuser l’Iran, le Hezbollah, le Hamas de chercher à détruire Israël… et plus généralement la lutte de l’occident contre le terrorisme. C’est se basant sur un bien que les occidentaux, les israéliens prétendent faire le mal.
Des citoyens en toute bonne foi avalent ce que les mass médias occidentaux rapportent « sur les campagnes menées à la sauvegarde de notre civilisation contre les terribles terroristes !!! ». À part le fait que le « terrorisme » islamiste prend son comburant dans le conflit du Proche-Orient, en Afghanistan la lutte contre les Talibans est du « pipeau » :
1.     Les Taliban ont été armés par les USA et poussés dans leur lutte contre les soviétiques.
2.     Le Commandant Massoud combattit aussi les soviétiques, et se proposa de combattre les Talibans si nous (Angleterre, Allemagne France… lui fournissions des moyens logistiques. Massoud étant un Homme intègre, face à la mafia occidentale avait peu de chances d’être aidé.
3.     L’occident, les USA devaient « pacifier » cette région du globe pour y faire transiter par pipe-line les richesses du Turkménistan jusqu’en mer d’Oman via le Pakistan.  
4.     Voila les réelles raisons de la lutte contre le « terrorisme dont dépend la survie de l’occident » en Afghanistan. L’occident en plaçant Karzaï, s’assurait de la bonne volonté de son fantoche, ce que Massoud aurait refusé de faire, il fut assassiné, officiellement par un terroriste d’Alqaida déguisé en journaliste. Ben voyons…  (Il doit y avoir inscrit sur nos fronts : « gogo »)

Mais, nos gouvernements  nous assènent aujourd’hui de leurs slogans pour canards sauvages à moins qu’ils nous prennent pour des bêtes du bon Dieu et nous disent : «  nous sommes ne Afghanistan pour la liberté du monde, contre le terrorisme, nous y amenons la démocratie le modernisme […] (Il doit y avoir inscrit « gogo » sur nos fronts.
Et tout comme cet imbécile d’Aznar clamait : « si Israël tombe,  l’occident tombe aussi », Nicolas Sarkozy nous dit : « cette lutte contre le terrorisme, nous ne pouvons la perdre !!! »   
L’occident vole les pays émergeants, fomente des guerres qui coûtent des milliards, se précipité au secours de la mafia financière, mais ne sait pas trouver la jonction entre une vie de travail décente et une retraite mérité. (Il y aurait-il inscrit gogo sur nos fronts ?)

Comment expliquer l’adhésion massive de la communauté juive au sionisme alors, que jusque les années 1920, cette adhésion était quasi inexistante ?
Il y a eu les pogroms la Shoah, les lois de Nuremberg [mais nous savons aussi la responsabilité que porte la frange la plus arrogante de la communauté à ces crimes] C’est en fait l’assemblée des Rabbin de France en 1936*(1) qui donnera l’impulsion quasi définitive au sionisme, la Shoah apportant  l’ultime impulsion au projet. Il faut cependant reconnaître le silence, voir l’occultation faite des responsabilités que portait le sionisme lui-même, entre autres celle Chaïm Weismann.*(2)
Albert Einstein*(3), pour ne citer que lui, avait prédit en 1929 ce qui n’allait manquer d’arriver. De mon point de vue, il a su que l’on ne pouvait pas mener le programme sioniste en Palestine tel que l’aurait voulu Herzl, […] sans que quelque chose ne se passe, soit en Europe soit au Proche ou Moyen-Orient.   
D’autres intellectuels juifs exprimaient leur désaccord avec le sionisme et les chemins criminels qu’il adoptait. Comment expliquer que l’immense majorité de la communauté d’aujourd’hui y compris les intellectuels se vautrent dans des manipulations, mensonges, font appel aux mythes de la religion pour assassiner des êtres humains, les spolier, les déshumaniser ?
Le sionisme à su tirer tous les enseignements de l’histoire de la colonisation occidentale mais aussi du nazisme. Les manipulation de l’organisation sioniste mondiale dans tous les domaines y compris dans la simple association de quartier aussi bien dans le domaine des arts, que celui de l’entraide (du l’intérêt de s’attacher les services de la diaspora) Diaspora que par la confiance que nous leur témoignions et que par nos votes plaçons au centre même des décisions. Les exemples ne manquent pas ou, par exemple, un français de religion israélite agit en faveur d’Israël et soutient cet Etat quel que soit son crime.
On pourra toujours épiloguer les responsabilités de telle on telle action, ail y a pourtant un fait indiscutable, Israël n’a jamais dans sa courte histoire respecté une seule fois le droit international, droit qui lui a donné portant le jour.
Même la Déclaration Balfour, qui mit sur les rails le projet sioniste, ne fut respecté, ils avaient pourtant engagée leur « parole »       

Pour tout homme ayant un peu d’honneur, donner sa parole c’est : s’engager à la respecter. Pour un sioniste donner sa parole c’est un moyen d’arriver à ces fins, après cela ne le concerne plus. Il vous reprochera même votre naïveté. 

Si le Grand Rabbin Schwartz demandait  – à juste raison –  la solidarité des communautés juives entre-elles à travers le monde et avec le judaïsme en Palestine.  Aujourd’hui  - au vu des événements  en Israël -  cette solidarité c’est transformé en complicité. Il eut fallu, donc, que ces mêmes autorités religieuses recadrent la, communauté qu’elles avaient exacerbé, a une meilleure lectures des événements en Palestine. Qui peut être solidaire d’un crime contre l’humanité, massacres, exécutons sommaires… ?  C’est pourtant sur un nettoyage ethnique qu’Israël s’est fondé. Car, comme l’écrit ILAN PAPPE [Historien israélien, actuellement en exil en Angleterre] aujourd’hui et contrairement au Mythe sioniste, la communauté juive n’a jamais été en danger en Palestine, le sionisme s’est battu en 1947/48 contre une population largement sans défense. 


*(1) Entre les deux guerres, des événements surprirent Consistoire et Communautés. L’antisémitisme et la misère favorisèrent l’immigration dans les années 20 des juifs de l’Est européen et à partir de 1933 ceux persécutés par Hitler. Le nouveau Consistoire tout en perpétuant la tradition, fut un Consistoire d’un style diffèrent. Il n’était question de se borner pour l’essentiel au culte, mais de se soucier avec intensité, de la culture juive, des écoles juives, de la solidarité avec Israël et les autres communautés juives en France et dans le monde, de la lutte pour les droits de l’homme et contre l’antisémitisme.
Le grand Rabbin Schwartz prononça en 1936 à Strasbourg un sermon, à l’occasion de la fête de Roch Hachanah, retraçant les événements importants de l’année écoulée et rappelant les événements qui agitaient le monde et les attaques portées contre l’honneur des juifs expliquant en partie le resserrement des rangs et la nécessité d’une solidarité sans faille suite aux « lois de Nuremberg ».
Après la première guerre mondiale, réunis en assemblée les Rabbins de France procédèrent à un échange de vues sur la question du sionisme et de la Palestine. Une résolution fut adoptée où ressortirent des idées fortes comme les liens religieux et historiques qui attachent la Palestine au judaïsme, comme la sympathie marquée par la colonisation juive qui est aujourd’hui plus que jamais une obligation pour le maintient de l’unité di judaïsme et pour l’assistance morale et matérielle aux juifs dans le pays qui fut et qui reste la Terre promise. « D’autre part l’association verrait avec satisfaction la création d’une Société destinée à favoriser la participation de tout le judaïsme français à la renaissance de la Palestine juive ». Dans le contexte de la déclaration Balfour (2 novembre 1917) qui encourage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national**** pour le peuple juif et avec la législation par les anglais du territoire palestinien (1922), la position des Rabbins français est très modérée. Elle exprime ainsi l’espoir de rénovation par le travail en Palestine.
(Extrait de l’assemblée générale de l’association des Rabbins de France, les 26 et 27 juin 1923.)
 
Si le Grand Rabbin Schwartz demandait  – à juste raison –  la solidarité des communautés juives entre-elles à travers le monde et avec le judaïsme en Palestine.  Aujourd’hui  - au vu des événements  en Israël -  cette solidarité c’est transformé en complicité.
Les autorités religieuses israélites auraient et doivent recadrer cette communauté à la dérive criminelle. Qui peut être solidaire d’un crime contre l’humanité ?  C’est pourtant sur un nettoyage ethnique qu’Israël s’est fondé. Car comme l’écrit ILAN PAPPE aujourd’hui [historien israélien, en exil en Grande-Bretagne] : « contrairement au Mythe sioniste, la communauté juive n’a jamais été en danger en Palestine, le sionisme s’est battu en 1947/48 contre une population largement sans défense ». 

*(2) Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Mondial puis premier Président de l’Etat d’Israel. (Cité par Lenni Brenner “Zionist in the Age of the Dictaors”)
Ainsi : « Nous avons dit à un public Berlinois en mars 1912 que « chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas de maux d’estomac. L’Allemagne à déjà trop de juifs. » 
   
*(3) « Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n'aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera.» (Albert Einstein, lettre à Chaïm Weismann, le 25 novembre 1929)

*(4) La déclaration Balfour parle de la création d’un Foyer Juif en Palestine, mais nullement de Foyer National Juif. Cela dit, le sionisme n’a pas crée un Foyer Juif en Palestine mais à) la Place de la Palestine.
(Foyer National Juif, un euphémisme pour : Etat juif) 

*(5) Déclaration de Georges Kennan en 1948.
G.K. : « les USA représentent 50% de la richesse mondiale  et 6.3% seulement de sa population. Etant donné cette situation, nous ne pouvons qu’être l’objet d’envie et de ressentiment. Notre véritable tâche sera à l’avenir de concevoir un mode de relations nous autorisant à conserver cette position d’inégalité sans que soit entamée notre sécurité. Pour cela, il faut nous départir de tout sentimentalisme et de toute chimère, afin de concentrer partout notre attention sur les objectifs nationaux immédiats. Ne croyons pas pouvoir nous offrir le luxe de nous poser en altruistes et bienfaiteurs de l’humanité. Il faut cesser de tenir des propos aussi vagues et irréalistes que le sont les droits de l’homme, l’accroissement du niveau de vie ou la démocratisation. Le jour n’est pas loin où il faudra traiter en termes de pouvoir au sens strict. Moins nous serons alors gênés par des déclarations idéalistes, et mieux cela vaudra. »


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