mercredi 29 septembre 2010

Quelques bantoustans à civiliser !!!

 Reprendre ainsi un article que normalement je n’aurais pas retenu est un travail fastidieux, mais démontre la subtilité avec laquelle  certains juifs  opèrent pour donner un peu de légitimité et faire douter celui qui n’est pas totalement, ou pas bien, informé sur le sujet.  

Les héritiers de Dieu se rebellent
Les colons devenus le principal obstacle à la paix avec les Palestiniens.
ENRIC GONZÁLEZ - Jerusalén - 26/09/2010
Il y a bien entendu beaucoup plus d’obstacles. Mais aujourd’hui expire l’interdiction [pour qu’il y ait interdiction, il eut fallu qu’il y ait droit ! c’est subrepticement que s’immisce dans le subconscient des gens des idées fortes par des mots ou des fait anodins] de construire dans les territoires occupés, imposé depuis 10 mois par Benjamin Netanyahu, et quelque soit la décision du gouvernement, qu’il poursuive le dialogue avec les palestiniens ou que celui-ci s’effondre a nouveau, les colons constituent la principale source de conflit dans les prochains mois.     
Ils sont plus de 300.000 en Cisjordanie et les quelques 200.000 a Jérusalem-Est, la majorité d’entre eux sont surs de vaincre : « Jamais existera un Etat Palestinien », affirme Ron Nachman, fondateur y maire d’Ariel, la plus grande colonie et la plus contestée.
Dans les colons il y a de tout. Des fanatiques et violents, comme ceux installés à Hébron en 1968 et ont résisté a sang et à feu, [Quant les colons entraient dans Hébron, l’armée décrétait le couvre feux et pour qu’une cinquantaine de colons se promènent en ville, plus de 15.000 palestiniens étaient consignés à domicile. Aujourd'hui vu le nombre de ces colons fanatiques et au vu de leurs armement fourni par l'Etat, il n'ont plus besoin d'accompagnateurs. Et pour un regard, pour une bousculade, souvent provoqué, un palestiniens peut se faire tuer sans la moindre inquiétude pour l'assassin. Si un Palestinien se plaint auprès des autorités d'occupation, est mis en prison et libéré au bout d'un temps que seul le planton juge utile...] imprégnés en leur foi en Dieu et la terre qu’il leur à donné,  avec les pistolets-mitrailleurs en bandoulière  sous la protection de l’armée. Il y a les modérés et pacifiques, comme ceux qui résident dans beau quartiers résidentiels de Alfei Menashe (contiguë à la cité palestinienne de Kalkilia [Kalkilia où l’armé réprime, par une violence insoupçonné, les palestiniens lors de manifestations pacifiques] avec un maire issu du Hamas), [ceci explique cela…] gens de classe moyenne et aisée qui vote pour les partis qui préconisent la coexistence entre les deux Etats ; gens, disposées quand arrivera le moment, moyennant une forte indemnité à renoncer à leur haut niveau de vie et émigrer au delà  de la ligne verte.  Et pensent qu’à plus ou moins long terme le sionisme devra renoncer aux territoires occupés, qui selon la Bible constituent le royaume de Juda, donné par Dieu à la dynastie de David. [Encore une fois ce récit nous vent un épisode romancé de la BIBLE comme étant un fait historique]  
Et la foi de quelques-uns d’entre eux est choquante. Taami Zihazav est né en New Jersey (Etats-Unis) et émigra à Gaza pour fonder une famille ? [Comme si pour fonder une famille, il faille aller obligatoirement en Palestine]  
Quand Ariel Sharon imposa l’évacuation de Gaza en 2005. Zihazay et le reste des colons de la colonie de Netzarim furent les derniers à céder. Sharon fit un pacte avec les Etats-Unis où il s’engageait à démanteler les communautés juives,  [Là encore une fois les mots employés sont trompeurs : "Communautés à la place de colonies"]  mais Ziharay et le reste du groupe restèrent unis et s’installèrent en Cisjordanie dans le colonie « Ariel », où vivent dans des baraques et disposent déjà d’un terrain pour, peut-être, demain si le moratoire n’est pas prorogé, et commencer à construire leur maisons.
[Est ici concentré toute la mauvaise foi de ce journaliste. Il met en avant les conditions existentielles "misérables" de ces colons, partis de Gaza en 2005, nous sommes pourtant en 2010 et ils attendent la fin du moratoire pour "enfin" pouvoir se loger décemment ! Gaza où ces colons dès qu’un Palestinien s’approchait de leur ferme, maison… le tiraient comme un lapin. Pourquoi que ces colons n’ont pas acheté un terrain en Israël au lieu d’en voler à un Palestinien ?]  

Taami Zihazay, encore jeune, huit fils, croit que tout est écrit et est inexorable. Ils ne se rendent compte que nous faisons partie du plan de Dieu ? « Est seulement une question de temps, arrivera le moment  où le monde comprendra que la renaissance du Grand-Israël, d’Euphrate à la Méditerranée, de la banlieue de Damas jusqu’à Suez, est nécessaire pour sauver l’humanité, et alors on nous donnera les territoires et nous prieront de nous y installer ». D’autres préfèrent invoquer la Bible.
[Nous comprenons parfaitement bien que ce récit est celui d’un illuminé, à la limite d’un établissement psychiatrique. Finalement ce journaliste en fait une éclatante démonstration. Ce qui me gène c’est l’amalgame qui en est fait avec les pourparlers directs entre Israël et Abbas et la fin du moratoire. Ce récit fantasmagorique, mérite en effet d’être raconté mais à ne pas mélanger avec les événements présents, à ne pas mélanger avec l’histoire. Autrement on tombe à nouveau dans un épisode romancé d’une histoire d’un psaume à ajouter au roman le plus lu au monde.]  
Ron Nachman, qui en 1978 s’installa en haut d’une colline avec une paire de caravanes pour fonder Ariel ("Lion de Dieu") et aujourd’hui il en est le maire, fait référence à l’histoire et a ce que lui nome pragmatisme pour affirmer que « l’occupation n’existe pas. L’occupation de quoi ? Existe-il un Etat Palestinien ? », Regardez explique Nachman, « l’unique solution possible consiste nous partager la Judée et la Samarie [la dénomination biblique de Cisjordanie] avec la Jordanie, pareil qu’entre 1948 et 1967, seulement avec la frontière déplacée vers l’Est ». [L’organisation sioniste (avant 1948) s’arrangea avec le Petit roi de Jordanie de l’époque, et fomentèrent un énième complot où ils se partageraient la Palestine et où le petit roi garderait comme sien le territoire dénommée Cisjordanie. Territoire qui comme d’habitude avec le sionisme, les juifs tentèrent de reprendre, (le sioniste donne sa parole pour arriver à ses fins, après cela ne le concerne plus, contrairement à un homme honnête pour qui donner sa parole, c’est s’engager à la respecter) mais le Petit roi grâce à la légion jordanienne, commandé par les Anglais, tint tête à la horde de sauvages venus d’Europe centrale.(sionistes) Cependant cette armée bien équipé et bien engrainée, se contenta de préserver ce qui devait lui revenir sans que aucun moment (ou à de très rares exceptions) elle ne vint en aide aux Palestiniens face à l’Epuration Ethnique que pratiquaient les juifs venus d’Europe].  [Entendons-nous bien, je ne reproche en aucune manière, aux juifs rescapés des camps de la mort qu’ils veuillent trouver la sérénité et le repos bien mérité en Palestine, loin des traîtres qui les on vendu aux nazis, mais de la manière dont ils l’on fait, qui n’est pas admissible.]  

Et poursuit : « vous savez ce qui arriverait si un Etat Palestinien est crée ? Il y en aurait cinq. Premier, la Cisjordanie. Deuxième, la Jordanie dont la population est à majorité palestinienne. Troisième les palestiniens immigrés au Liban. Quatrième, Gaza. Et cinquième, les palestiniens avec passeport israélien,  qui opérerait tel la cinquième colonne depuis l’intérieur. Se serait la fin d’Israël.
[Je crois qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter, le caractère nocif des colon, du sionisme, est éclatant. Il y a cependant un point que j’aimerais clarifier, ce colon parle : si l’Etat palestinien était crée, mais l’Etat Palestinien à toujours existé en tous cas avant 1948, (Golda Meïr, premier ministre d’Israël eut un passeport Palestiniens pendant vingt ans) à ma connaissance seul les Etat son habilités à procurer un passeport, non ?]  
Le maire est convaincu de que la solution à deux Etats, celle qui est recherché avec le négociations, n’a pas d’avenir : « jamais existera un Etat palestinien ».
Nachman ha crée une authentique citée avec ses 20.000 habitants, un collège qui  en dan deux ans devrait accéder au rang universitaire,  un centre sportif et un centre culturel, dont un théâtre moderne sera finalisée dans les prochaines semaines.  Plusieurs acteurs de compagnies subventionnés par l’Etat  refusent de jouer à Ariel pour la saison inaugurale, par rejet idéologique de la colonisation.
Cela ne dérange Nachman : « ce sont quatre gauchistes qui nous boycottent ? Aucun problème. Plus de 14.000 artistes se sont offerts comme volontaires. 
[Les dires de Nachman laisseraient supposer que le mérite lui revient. Ce qu’il ne dit pas c’est qu’en Amérique des associations lèvent des capitaux prétextant, ou faisant référence à des œuvres humanitaires ou culturelles, mais se gardent de dire, bien entendu, que ces fonds sont pour les colonies. Par ailleurs le fisc américains à pincé ces associations pour fraude, en effet l’objectif culturel en Israël a été détournée pour construire de colonies. Mais comme pour Maadof, on en a parlé un peu peut être même qu’un de ces dirigeants s’est trouvé en prison, mais les capitaux… envolés… comme pour Maadof. Qui est cocu, le citoyen américain].
Le maire d’Ariel, militant du Likoud de Netanyahu, sait que sa citée, au cœur de la Cisjordanie et non loin de Naplouse, empêche la viabilité territoriale d’un Etat palestinien. « Jérusalem et Ariel sont les deux grandes problématiques, c’est sur », il l’admet. « Mais ici nous sommes et ici nous resterons ».
[C’est sur cette détermination, celle des colons, que Netanyahu prend comme prétexte pour imposer à Obama la fin du moratoire]
A Nachman n’a pas besoin d’évoquer l’évacuation de Gaza. Arracher par la force les 70.000 colons supposa un traumatisme national. Comment réagirait la société israélienne devant des images de ses propres soldats affrontant ses propres citoyens ? Comme serait l’évacuation par la force d’une colonie aussi grande qu’Ariel ?
[Cet homme se préoccupe du traumatisme des colons mais s’est-il préoccupé une seule seconde du traumatisme qu’ils occasionnent aux simples citoyens palestiniens. C’est par ce genre d’hommes que les conflits à travers le monde, naissent et prospèrent. Par cet égoïsme d’êtres qui n’ont d’humain que l’aspect.]
L’évacuation de gaza fut traumatisante, mais ensuite il y eu Kadima, le parti d’Ariel Sharon (qui venait d’entre dans le coma), obtint une victoire retentissante aux élections. L’électorat approuva l’évacuation. A cela s’accrochent les optimistes. Les pessimistes signalent que cela s’est passé avants que Gaza no se convertisse en un bastion du Hamas et commençaient à pleuvoir des roquettes sur Israël, et que beaucoup comprirent le clin d’œil de Sharon : se défaire de Gaza (ancien royaume philistin) pour entrelacer de manière permanente la Cisjordanie. Evacuer un territoire que beaucoup considèrent comme l’authentique Israël biblique et provoquer un exode de plus de 300.000 personnes, armées dans sa majorité, serait autre chose (que Gaza). Le risque de guerre civil effleure toutes les conversations sur le thème.
[Sur ce point, je suis entièrement d’accord Ariel Sharon en évacuant Gaza avait deux objectif : y déporter tous les palestiniens récalcitrants, se servir de Gaza comme prison à ciel ouvert, avec l’avantage de ne pas être obligé d’assumer la responsabilité qui incombe à touts puissance occupante, de une fois la Cisjordanie (plus ou moins pacifié) l’intégrer à Israël, ce qui entre-nous c’est déjà fait à part les quelques bantoustans qui restent encore à « civiliser ». 




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire