mercredi 6 octobre 2010

Jérusalem : un tribunal autorise l’expulsion de dizaines de familles palestiniennes

Jérusalem : un tribunal autorise l’expulsion
de dizaines de familles palestiniennes


Pendants ce temps les très démocratiques autorités israéliennes continuent de démolir l’habitat autochtone, au nez et la barbe d’un occident amorphe, obéissant aux bonnes paroles d’êtres disséminés au sein même de nos institutions, trahissant les citoyens qui leur ont fait confiance. 
En effet donner son vote à un homme politique favorable à 
Israël c'est lui donner un chèque en blanc 
pour qu'il favorise ses crimes.  
Somme-nous surs qu'un jour le choix ne se fera entre 
Israël et la France ?    



CAPJPO-EuroPalestine  29/09/2010 - 17:22

Des douzaines de familles arabes pourront être expulsées d’un quartier de Jérusalem Est grâce à une décision de la Cour. Les juges rejettent l’appel de Palestiniens qui déclarent posséder un large îlot de terre à Sheik Jarrah, permettant ainsi aux colons de continuer leurs projets de construction dans la région, rapporte le quotidien Ha’aretz.

Nir Hasson (Ha’aretz 28 sept. 2010) 
Une décision de la Cour suprême datant de dimanche peut permettre à des groupes de colons de mettre en route des douzaines de maison supplémentaires dans le quartier de Sheik Jarrah, à Jérusalem-Est.
Les juges Yoram Danziger, Esther Hayut et Mirima Naor ont unanimement rejeté l’appel de Palestiniens qui affirment posséder une large portion de ce quartier. La Cour a décidé que l’Administrateur général, et les autres propriétaires, y compris les représentants de colons, ont pu apporter la preuve de leur propriété.
Cette décision signifie que les propriétaires de ces biens pourront commencer à faire procéder à l’expulsion de douzaines de familles palestiniennes vivant sur ces propriétés.
De plus, les colons auront la possibilité de faire avancer leurs projets de construction dans cette région. 
Aryeh King, l’un des leaders du mouvement de colonisation de Jérusalem-Est a déclaré hier que dans deux jours trois familles palestiniennes dont les locations se terminent doivent s’attendre à être expulsées de leurs maisons. Le projet étant que des familles juives viennent y emménager.
King a ajouté qu’il prépare un projet de construction de douzaine d’unités d’habitation pour des Juifs dans ce même quartier. 
Sheikh Jarrah est une pomme de discorde entre groupes juifs qui nomment ce quartier Shimon Hatzadik, d’après l’ancien rabbin qu’ils croient enterré ici - et les Palestiniens qui y vivent. Des tensions se sont fait jour l’année dernier quand la Cour a autorisé des groupes juifs à revendiquer des maisons qu’ils prétendaient avoir été forcés de quitter après 1948, les autorisant de ce fait à expulser des familles palestiniennes au bénéfice de familles juives. 
Pour mémoire le conflit s’est focalisé sur la partie Est du quartier. Trois familles ont jusqu’ici été expulsées de la zone et 25 de pus sont menacées d’expulsion.

LES COLONS SE PREPARENT A REVENDIQUER 
DES LOTS DE TERRAINS 
Mais un groupe de colons a préparé une revendication sur des terrains dans la partie ouest.
Après la guerre des Six jours, l’Administrateur général s’est emparé des maisons et des propriétés de la zone. Au fils des années, l’Administrateur général a restauré certaines de ces propriétés pour leurs propriétaires juifs et légaux. D’autres propriétés ont été achetées par des groupes qui s’identifient aux colons - soit directement par le biais de l’Administrateur général ou par celui des héritiers.
Parmi ces propriétaires il y a un homme d’affaires américain, Irwin Moskowitz, considéré comme un important patron de l’activité de colonisation. 
Yitzak Memo, un autre militant de droite engagé dans la colonisation de la portion ouest du quartier a aussi acheté une propriété dans la région. 
King déclare que des groupes de droite possèdent près de la moitié des maisons du quartier.
En 1997, des Palestiniens ont entamé des poursuites, au motif que les propriétés sur lesquelles les juifs s’étaient installés au 19è siècle ne leur avaient pas été vendues mais louées et que les actes de propriété restaient palestiniens. En 2006, le Tribunal du District de Jérusalem a rejeté ces poursuites et les Palestiniens ont fait appel à la Cour suprême.  
Dimanche la Cour suprême a rejeté leur appel et décidé que les juifs sont les propriétaires de ces maisons. La décision, rédigée par Danziger, établie que les palestiniens n’ont pas réussi à démontrer les périodes de baux entre les propriétaires originels et les juifs qui vivaient dans le quartier.
Des preuves que des paiements pour baux ont été établies et ont été rejetées par le tribunal comme constituant la preue que des juifs n’ont pas acheté la propriété.  
La signification légale de cette décision c’est que le statut des palestiniens qui vivent dans la partie Est du quartier est maintenant le même que celui de ceux qui vivent dans la partie ouest, sous locataire de propriété appartenant à des juifs. 
De source privée, on dit disent que dès lors, il sera plus simple pour des groupes de colons d’expulser les palestiniens de cette zone
(traduction Carole SANDREL)

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