vendredi 8 octobre 2010

Le processus de paix fissure le gouvernement israélien


Le processus de paix fissure le gouvernement israélien
L’Exécutif, divisé face au report de l’interdiction de construire dans les colonies.  
ENRIC GONZÁLEZ - Jerusalén - 06/10/2010

La pression des Etats-Unis a fait effet sur Benjamin Netanyahu. Le premier ministre israélien parait disposé à reporter le moratoire de deux mois sur l’expansion des colonies dans les territoires occupés, afin d’éviter que les entretiens de paix avec les palestiniens, ne se brisent quelques semaines après avoir recommencée.  Mais une partie substantielle du gouvernement s’y oppose. La question menace la stabilité de la coalition de Netanyahu.
Le moratoire établit la ligne de démarcation dans la politique israélienne. Certains s’y opposent par l’héritage, en quelque sorte, par la position qu’occupait habituellement Netanyahu lui-même comme champion de l’ultranationalisme  et de la colonisation en Cisjordanie.
La réunion convoqué hier par le nommé "groupe des sept", le noyau du gouvernement, révéla les tension et les difficultés du premier ministre. Le lundi, Netanyahu avait annoncé l’annulation de plusieurs actes prévus pour mardi avec le but de dédier la journée à convaincre le "groupe des sept" qu’il valait la peine de tenter de proroger le moratoire. Mais, au terme de la réunion, le porte parole officiel déclara que Netanyahu et les ministres s’étaient uniquement entretenus sur la supposée « campagne de délégitimation internationale» contre Israël. En réalité, Netanyahu  dut faire face à la résistance des ministres de son propre parti, le Likud. Et, avants de provoquer une crise, préféra se donner un peu d’air pour recommencer aujourd’hui. 

[Veiller à obtenir l’assentiment des Etats puissants et la légitimité internationale, est une  des quatre recommandations que fit Théodore Herzl au premier sommet sioniste mondial qui eut lieu à Bâle en 1897. (Le tout c’est de savoir si Bâle est un sommet ou un trou ?
C‘est donc incompréhensible, pour tout homme avec un peu de perspicacité, que depuis plus de soixante années les puissances internationales n’aient pas encore compris que : les gouvernements israéliens qu’ils soient de droite de gauche sont tous issus de l’idéologie pensée à Bâle et poursuivent une politique à la quelle ils ne peuvent déroger sous peine de se voir assassiner.

Que les membres de ces gouvernements sont héritiers du sionisme rêve par Herzl, cela est une constante qu’apparemment aucune puissance mondiale n’a pas remarquée ou n’a pas voulu, pour des questions obscurantistes, remarquer.
Les criminels sionistes se servent des juifs et de leur influence pour prétendre une légitimité que : ni la bible, ni la Shoah, ni le droit international ne peut, ne pouvait, leur donner. 

En 1947 l’ONU commit sa première prévarication et faillit a son premier devoir, confirmé par la Déclaration Universelle des Droit de l’Homme, qui est : « le droit pour tous les peuples à disposer d’eux-mêmes ». Comment est-il possible que 60 années, d’une expérience qui ne laisse aucun doute quand aux desseins sionistes, nous permettions à ces criminels de continuer de sévir.
Se rend-t-on compte, que s’il n’y avait pas eu le sionisme et que des Juifs avaient voulu vivre en Palestine, ils n’auraient rencontré aucune opposition. 
Les intellectuels Palestiniens dès 1920 voyaient déjà dans la politique sioniste leur futur bourreau. Qu’il n’y avait aucun  doute sur leur volonté de créer un Etat puissant. Dans ces conditions penser que les gouvernements israéliens cherchent à obtenir la paix est une gageure pour ânes bâtés. Si les dirigeants de cet Etat étaient intelligents les israéliens vivraient en paix depuis 60 ans il eut suffit comme le préconisait le Général de Gaulle :"rendre les territoires conquis". Mais à la place d’intelligence, ils possèdent la fourberie, la ruse. Et si l’intelligence permet de signer des accords acceptables, la russe ne permet que d'abuser les signataires de ces accords.   
Quelle preuve plus flagrante que de voir ce géant aux pieds d’argile que sont devenus les USA, par les capitaux finançant un candidat à la présidence  synonyme de soumission… Soumission mais à quoi, à qui  ?
La gestion purement comptable des Etats occidentaux abandonne ces derniers à des forces occultes qui n’ont rien de nationales. 
J’ai entendu hier, qu’un marché parallèle s’est mis en place depuis la « crise » et qui échappe à tout contrôle, en tous cas aux contrôles habituels du gendarme de la bourse, il va de soi que ce contrôle échappe aux Etats. Hé bien, l’initiateur de ce système est la Banque Goldmann-Sachs, vous faut-il un dessin ??? Même si il faut le reconnaître d’autres banques comme la BNP s’engouffrent aussi dans la brèche ouverte de la truanderie globalisée. Comment se fait-il que nos Etats ne contrôlent plus rien ?]

Il ne reste pas beaucoup de temps pour sauver les négociations. L’ex président de l’Autorité Palestinienne, Mahmud Abbas, et l’Organisation de Libération de la Palestine ont été très clairs ce samedi, qu’il n’y aurait de nouveaux contacts avec Netanyahu tant qu’Israël construira dans les territoires occupés, mais attendront que la Ligue Arabe prenne une décision définitive. La Ligue Arabe devait se réunir lundi et mercredi, et maintenant elle est convoquée pour vendredi. D’autres rapports ne semblent pas à l’ordre du jour.

Le chef de la diplomatie étasunienne, Hillary Clinton, téléphona à Netanyahu ce dimanche et lui fit savoir que la Maisons Blanche avait un grand intérêt à voir les négociations maintenues. En échange de ces deux mois de moratoire, la maison Blanche promit des armements et garantit que Washington exigerait de Abbas qu’il accepte l’établissement de bases militaires israéliennes sur les rives du Jourdain, c'est-à-dire, à l’intérieur de l’hypothétique Etat palestinien.

[La preuve est faite qu’il n’y a rien à attendre des administrations américaines, elles sont sous la domination totale du Lobby sioniste pro israélien. Ils sont réellement les larbins du sionisme.
C’est une coercition sans faille qu’il faudrait pour ramener ces criminels à la raison, au lieu de cela on leur offre de l’armement qu’ils ne payeront jamais et la promesse que l’occupation pourra continuer, sous la forme d’une présence militaire, mais que deviennent les colonies existantes ? En conséquence la situation change de nom mais de principe.  
Dans toutes mes lectures, je n’ai jamais constaté qu’une puissance mondiale soit à ce point soumise à une idéologie criminelle]

La pression de Clinton se combinait avec celles du président égyptien, Hosni Moubarak, qui prévint qu’un échec des négociations conduirait à une grave vague de terrorisme islamiste dans le monde entier,
[Là, le fantoche Moubarak prêche pour sa "paroisse" et craint surtout la mouvance islamiste au sein de son délabré royaume, tout comme Israël le fait avec le Hamas en l'accusant de terrorisme, alors-même qu'ils ne sont animés que par une volonté farouche de voir leur nation libérée]
et le roi Abdula de Jordanie, qui déclara que « les futures générations » seraient très critiques avec les dirigeants actuels s’ils ne saisissent l’ "opportunité historique" de parvenir à un accord. Moubarak, en contact permanent avec Clinton, dialogua aussi avec Abbas pour lui recommander que les négociateurs palestiniens adoptent une posture flexible.   
[C’est la posture ou la ceinture qu’il faut maintenir flexible ?] 

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