mardi 19 octobre 2010

TRIBUNE : DAVID HARRIS

TRIBUNE : DAVID HARRIS 

Directeur du  Comité Judéo Américain


« Israël ne fera des concessions que s’il se sent épaulé par Obama »  
ANDREA RIZZI - Madrid - 16/10/2010
[Comme d’habitude ce ne sera pas la faute des israéliens ! Israël n’en a pas assez de rejeter la faute sur les palestiniens, les USA, l’Europe, les autres ? Ce manque de courage ne serait pas dramatique s’il ne causait tant et tant d’injustices].
La plus grande fermeté devant Israël de l’actuelle Administration américaine  en comparaison à ses prédécesseurs a généré d’espérances que durant le mandat de Barack Obama pour tenter de forcer des avancées significatives dans le processus de paix en Palestine.    
Cependant, à mi-mandant, ce sont les effets collatéraux de cette fermeté qui paraissent prévaloir, et le dialogue est bloqué. David Harris, directeur exécutif du Comité Juifs Américain –une des plus anciennes et influentes organisations de lutte contre l’antisémitisme et pour la défense des droits des juifs-, craint que la méfiance généré par cette fermeté finisse par paralyser le processus.
[Ces juifs sont formidables faites ce que nous voulons, sans cela nous n’aurons plus confiance en vous ! C’est ni plus ni moins que de la dictature intellectuelle, c’est un chantage aux élections à la Présidence américaine. Le meilleur moyen, pour les juifs, de lutter contre l’antisémitisme, est de ne plus soutenir le sionisme. Si je prends l’exemple français depuis dix ans, pas un seul des actes qualifiés d’antisémites par les juifs en France, n’avait de caractère antisémite. Toutes sans exception. Les plus douloureuses ; la profanation de sépultures, l’ont été aussi bien chez les juifs, que les musulmans, que les chrétiens. En conséquence, ce sont ni plus ni moins, des actes de vandalisme à caractère raciste « RACISTE », commis par des voyous aussi stupides qu’imbéciles. Tirer la couverture à soi est une énième manipulation.]       
« Israël sait que pour parvenir à un accord il faudra faire des concessions, par exemple territoriales, qui comportent des risques, une plus grande vulnérabilité. Néanmoins, si Israël sent que les USA n’est pas à ses cotés, c’est improbable qu’il fasse des sacrifices. Et les sondages le soulignent un net recul de la confiance des israéliens dans le président Obama », argumente Harris, 61 ans.  Ce phénomène se produit également parmi les juifs américains, qui, derrière les afro-américains, ont été en 2008 le groupe qui voté le plus massivement pour Obama. 78% des juifs l’on aussi voté. Aujourd’hui en nette diminution. Cette perde de confiance, cette incertitude est due à l’anxiété des difficultés que rencontre Israël en assumant seul les risques », déclare Harris, a qui le ministre espagnol des Affaires extérieures, Miguel Angel Moratinos,  à remis hier à Madrid la Grand Croix de l’Ordre du Mérite Civil.    
Harris croit, néanmoins, que la marge de manœuvre pour pouvoir avancer est finie. « Primo, parce que la Maison Blanche est très compromise dans le processus de paix et il ne faut mésestimer son pouvoir. Secundo, parce que Nétanyahu sait que les alternatives pour avancer son pires que le mal. Tercio, parce que Abbas sait que le temps n’est pas de son coté, et que Hamas n’est pas seul à Gaza ni en Cisjordanie. Qui sait quel sera l’équilibre de pouvoir futur ? Je crois en plus, que Netanyahu a l’ambition d’être le leader qui emmènera la paix à israël. Il sait que seul la droite peut y arriver. Il connaît la psychologie actuelle des israéliens. Sa coalition es hétérogène, mais avec des options ».  [C’est le drame des juifs, ils prennent leurs désirs pour des réalités. Et ils y arrivent, mais jusqu'à quand ?]
Harris, dans la Maison Sépharade de Madrid, a préféré ne pas entrer dans les détails du la nouvelle vision israélienne pour la construction de maisons à Jerusalem-Est. [Même entre eux se mentent et au lieu de dire clairement les choses tel quelles sont préfèrent dire   Maisons à Jérusalem-Est au lieu : nouvelles unités de colonisation. Ce sont les imbéciles qui refusent d’accepter les crimes qu’ils commentent et cherchent des excuses, qu’eux-mêmes ne croient pas.] 
 « Ce que je peux dire c’est que fut une erreur –non idéologique, mais méthodologique- mettre la question des colonies sur la table, si vite et de manière si centrale ».  
[C’est ce que je dis, il n’y rien à faire avec ces juifs là, il y aura la paix, si un jour, il y a la paix, que le jour où l’occident aura le courage de l’imposer, avec coercition, naturellement.]  
Ironiquement, Harris conclue, c’et l’Iran qui chaque jour un peu plus, devient un facteur de convergence. « En privé, les leaders des pays comme l’Egypte ou Jordanie reconnaissent que Téhéran  est le problème numéro un. Face à lui le meilleur allié c’est Israël ». [Ben voyons, de l’auto persuasion, maintenant. Bon…]


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