lundi 22 novembre 2010

Le devant de la scène

 Le devant de la scène
« Celui qui occupe le devant de la scène a donc la capacité de créer une nouvelle réalité devant se substituer aux faits eux-mêmes

C’est ainsi que les faits réels et la « vérité » présentée par celui qui occupe le devant de la scène est tronquée, comme par exemple la vérité diffusée par les médias -principalement français- sur l’agression israélienne à Gaza où la réalité a été détourné au profit de l’agresseur, présenté comme agissant en légitime défense. Agresseur, qui l’avait prévu, lui, depuis longtemps, par son lobbying outrancier auprès des puissances comme les USA et l’Europe et plus généralement occidentales. Ces Média se sont attachés aux cinq victimes des roquettes Qassam, informations qu’ils diffusé à profusion  avec pléthore d’images, qualifiant la résistance Palestinienne de terroriste et passant sous silence le BLOCUS criminel que les Palestiniens de Gaza subissaient depuis cinq ans.

C’est aussi a quoi s’est attaché le sionisme depuis sa création, qui, anticipant à l’action, l’acceptation par les « Grands » des crimes qu’il va commettre, qui, accompagnés par des moyens hors du commun, permet  la manipulation des citoyens. Le lobbying et l’achats des consciences, permet  l’impunité dont bénéficie Israël depuis sa création.
Le courant de pensée qui voudrait qu’Israël l’ « État des Juifs » ait le droit de s'établir en Palestine  et que la Shoah leur accorde ce droit est une imposture basée sur des Mythes qui avec les symboles auxquels le sionisme s’attache rend la démocratie et la justice impossible.

L’ONU à offert au sionisme un État, décision jusque-là inédite dans l’Histoire universelle et qui ne s’est reproduite. Le remords de l’Occident, sans doute, des crimes qu’il commit à l’encontre des Juifs. Mais il n’est pas difficile de deviner que si le sionisme a bénéficié de ce remords, il a usurpé le statut juif, se prévalant de ses mythes et de sa religion pour assouvir ses seuls desseins de reconquête de la Terre promise, un mythe de la religion, pour en faire une vérité politique absolue qui voudrait justifier les crimes qu’il va commettre et qu’il commet encore aujourd’hui.
Que les juifs d’Europe après la Shoah souhaitaient immigrer en Terre Sainte, Terre promise par Dieu pour les Juifs, pour y vivre en paix, quel homme de bien voudrait les blâmer ?
L’organisation sioniste mondiale et ceux qui la soutiennent ont omis d’intégrer dans leur raisonnement que les êtres habitant cette contrée depuis la nuit des temps sont les héritiers légitimes de la Palestine.
Si le Génocide des Juifs par le nazisme pouvait légitimer leur immigration en Palestine, rien ne peut justifier ce qu’ils y ont fait.  Si Hitler échoua dans sa volonté d’exterminer un peuple, le sionisme est en passe, lui, de réussir.
Cela n’est pas acceptable. Et il n’est pas tolérable que des dirigeants occidentaux, pour des ambitions personnelles, se vautrent dans la fange de la collaboration avec des criminels coupables de crimes de guerre. Comme se fut le cas à Gaza en 2009.
En Palestine se fait jour un double déni : de justice et de droit. Et on refuse le droit aux palestiniens sous prétexte qu’ils se révoltent contre l’injustice dont ils sont victimes. La main mise sur les média, par leurs bourreaux, permet de qualifier leur résistance de terrorisme !
Le déni de justice est non seulement flagrant en Palestine mais aussi dans nos sociétés où le mode opératoire consiste à énoncer des faits pour les faire exister. La main mise sur les média, trouve-là sa réelle et véritable justification, mais permet surtout de discréditer tout homme refusant la compromission, toute déclaration ou action contraire aux intérêts de la « clé de voûte » composé par les Lobbys de la finance, du pétrole, du complexe militaro/industriel et bien entendu du sionisme, qui par son influence dans presque tous les États occidentaux, sert de liant. Et que par nos votes nous plaçons au centre même des décisions.     
 « Celui qui occupe le devant de la scène a donc la capacité de créer une nouvelle réalité devant se substituer aux faits eux-mêmesToute possibilité de constitution d’une conscience, qui repose sur la séparation entre le réel et le possible, sur la distinction entre les faits et leur image, est ainsi anéantie.» 
Mais il ne faudrait pas croire que phagocyter les médias, ou, une partie suffisamment grande  pour laisser croire à une unanimité faisant force de vérité serait suffisant, la répétition de cette « vérité » martèle le subconscient du citoyen lambda qui n’a plus d’autre repère que de se baser sur cette « vérité » si souvent entendue. Le « marquage » des récalcitrants restera à la "charge" d’Internet mais aussi des associations, de tous ordres où il y est interdit statutairement de parler politique (empêchant en quelque sorte d’exprimer ses opinions entre « amis ») mais aussi celles en rapport avec la politique, en général et principalement celles concernant le Proche-Orient, qui se disent militer pour la paix, (sans expliquer pour quelle paix elles militent)  certaines militent pour la paix, sans le droit au retour des réfugiés palestiniens,  d’autres militent pour la solution à un ou deux États, d’autres sur la -pointe des pieds- contre les manquements actuels au droit international d’Israël sans remettre en cause ni l’État d’Israël et pire encore le sionisme ou la colonisation et qui, s’ils font semblant de militer pour les Palestiniens, militent contre le gouvernement de droite israélien, alors que de tous temps, quelque soit le gouvernement de droite ou de gauche la politique sioniste de l’État d’Israël reste inchangée. Presque la totalité de ces associations se distinguent par une déloyauté évidente au Droit International et au Droit qui est du au  Peuple palestinien, sur ce dernier point l’ONU, se renia au regard des engagements pris en 1948.
C’est ainsi, que militant dans une de ces organisations, où juifs, arabes et citoyens n’appartenant pas à ces deux communautés devaient militer pour la paix (le vocable « juste » allants de soli), il était envisageable de militer, au moins, pour le droit international, en fait, la réalité était tout autre.
Proposant dès ma première réunion d’intervenir auprès des médias pour leur demander de corriger toutes les erreurs diffusées y compris les informations partisanes, une militante de la première heure m’interrompit, (Jo…) m’affirmant : « que s’était une usine à gaz » par la suite elle se distinguait, comme la plupart des membres fondateurs, principalement, a phagocyter toute opinion pouvant porter atteinte à la pérennité d’Israël et par conséquent au sionisme.  Un des membres « fondateurs » (Js…) faisait, même, référence à la signature d’un document ,en 2004 ,qui stipulait : « que la question du sionisme ne devrait pas être remise en cause au sein du collectif ». Demandant copie d’un tel document, le document qui me fut remis ne faisait pas référence à cet engagement, et je le qualifias d'ersatz,  et non seulement je ne eus satisfaction mais la question ne fut jamais discutée sincèrement.
(Comment prétendre militer pour la paix entre Israéliens et Palestiniens et ne pas mettre en cause le sionisme ?)  Qui est de mon point de vue : « la clé de voûte » de ce conflit. Et, si après le drame que vécurent les juifs en Europe, il était concevable qu’ils veuillent vivre en paix en Palestine, le sionisme avait fomenté ses crimes depuis 1897, par conséquent : « le sionisme n’a aucune référence historique à faire valoir pour justifier ses crimes et ses références à des mythes Bibliques ne servent qu’a mystifier les hommes y compris leurs propres coreligionnaires. (Car un mythe qu’il soit celui de la Terre promise ou celui du Peuple élu, est un mythe et doit rester un mythe) En tout état de cause ils ne peuvent justifier le massacre, la spoliation ou l’éradication d’un peuple.    
La seule référence qu’Israël pourrait faire valoir en ce qui concerne la Shoah, est le remords qu’ont pu ressentir des membres de l’ONU suite au Génocide des Juifs en Europe, accordant une terre (ce qui n’avait été fait jusqu’alors, et ne s’est jamais reproduit)  à une communauté quelle soit religieuse ou ethnique. Mais nous savons aussi que le vote de l’ONU fut obtenu par des marchandages et achats de consciences.
Cependant, il n’est pas souhaitable, d’un point de vue éthique, que le GÉNOCIDE des juifs d’Europe par les nazis serve de caution à d’autres crimes qui finalement aurait la même finalité, celle d’éradiquer un peuple. Qui plus est, innocent, étranger à ce GÉNOCIDE.

Ces associations, disais-je, dénigrent, isolent et enfin excluent y compris la qualifiant d’antisémite ou révulsive toute opinion qui pourrait entraver les intérêts d’Israël en particulier et plus généralement l’idéologie sioniste. Pourtant il ne s’agit en rien d’antisémitisme plus exactement de racisme à l’encontre des juifs, mais de combattre un État  qui n’a respectée une seule résolution de l’ONU depuis sa création et qui pourtant lui a donné le jour et aussi l’idéologie sioniste fondatrice des crimes de la communauté juive.
 Je dois préciser que la plus grande partie de ses membres fondateurs de l’association abondaient, non seulement,  dans le même sens mais leurs opérations en faveur du droit des palestiniens, étaient bâclées et n’allaient pas au bout  de leur action, rendant le travail que l’ensemble du collectif, remarquable surtout par son inefficacité. 
Au sortir de l’agression de Gaza en 2009 par l’armée israélienne traduisant un papier du journal espagnol « El Pais », je fis un jeu de mots avec Gabi Ashkenazi, (nom de guerre qu’il avait librement choisi, comme tant d’autres) Général de corps d’armée, chef d’état- major des forces d’occupation et coupable de crimes de guerre au Liban, en mettant un trait d’union entre Ashke et nazi (Ashke-nazi)   
J… voulait m’apprendre l’histoire et précisait que les Ashkénazes étaient les juifs d’Europe centrale et que mon jeu de mots était révulsif et inadmissible etc...  Pourtant je ne faisais que rapprocher deux idées criminelles, qui sont celle d’un des responsables du crime de guerre, voir contre l’humanité, de Gaza avec l’idéologie criminelle nazie. C’est lui (le juif) qui faisait le rapprochement entre la communauté juive d’Europe et l’idéologie nazie, pas moi.
Mais ces atavismes, mettaient à jour la réelle utilité de ces associations : faire semblant de militer pour le droit des Palestiniens mais surtout veiller à une éventuelle montée de l’antisémitisme, encore faut-il qu’il soit réel, parmi les défenseurs des Droit International et du Peuple palestinien, mais le réel intérêt de ces organismes était surtout de veiller à la montée de vérités pouvant entraver l’idéal sioniste.        

La force de l’argumentaire sioniste est le nombre et la dispersion de ses défenseurs phagocytant nos démocraties ignorantes de la justice. 

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