mardi 28 décembre 2010

Gaza 2 ans après

Gaza 2 ans après

Les civils survivants racontent les actes d’horreurs contre leurs familles, pendant l'agression israélienne de 2008/09.
«Samouni et Daya», 50 membres de la famille massacrés par l’occupation.
Gaza - CPI[ 26/12/2010 - 10:55 ]
Viser des bâtiments civils ou encore des populations civiles, comme ce fut le cas pendant l'agression israélienne contre la Bande de gaza fin 2008 début 2009, est considéré par le rapport de la Commission Goldstone, comme étant un crime de guerre, voire un crime contre l'humanité et confirmé par la 4eme convention de Genève, régissant les conflits armés.
Israël se fonde sur les roquettes parties de la Bande Gaza pour légitimer cette  agression sans commune mesure. Cependant si ces roquettes étaient lances au hasard (c'est d'ailleurs une des raisons de leur inefficacité), les missiles largués par l'aviation israélienne étaient eux parfaitement programmés pour atteindre des cibles civiles, lancés pour tuer. Ce qui est inadmissible et condamné par les conventions internationales.
Nous avons, donc, à faire a des criminels parfaitement conscients des crimes qu'ils ont froidement programmés,  contre des populations n'ayant pas les mêmes moyens en armement. Et les arguments déployés faisant référence à la résistance palestiniennes,  sont des arguties destinées a tromper la population internationale et a donner des arguments manipulateurs aux souteneurs de cet Etat criminel.
Le foyer juif, par lequel les Juifs furent autorises à émigrer en Palestine, ce révèle à nous comme étant un Etat sanguinaire et sans scrupules. Où des mafieux sont les dirigeants. Qui, parce que l'on résiste à leurs crimes, s'autorisent à assassiner les population ou a les spolier par la violence.  C'est un concept qui ne peut émaner des cerveaux normalement constitués, surtout que cette idéologie fait référence à des mythes religieux qu'ils voudraient comme faisant force de loi. C'est inacceptable au XXI siècle  ou alors il serait nécessaire d'admettre que depuis 3 000 ans, l'homme n'a fait aucun progrès en matière  de Droits humains...
Le drame consiste dans le fait que nos dirigeants, la plupart du temps par cupidité, accordent l'impunité à ces truands que sont les dirigeants israéliens.
Truands qui avaient pris la mesure de leurs échecs depuis 3 000 et compris que s'allier à la puissance du moment et d'utiliser la ruse ne suffisait pas a dominer une société. Qu'il fallait pour cela phagocyter la puissance militaire du moment, mais  aussi être un État militairement fort.
Il avaient compris aussi que la cupidité humaine n'était pas un handicap, mais un alliée... C'est par cette condition de la faiblesse humaine qu'aujourd'hui, l'Etat israélien obtient son impunité. 

Une, parmi des centaines, des expériences traumatisantes subies par le Peuple de Palestine dans la Bande de Gaza.         
Aujourd’hui, et au cours du deuxième anniversaire de la guerre, le monde entier se rappelle et parle des détails les plus horribles de ce qui s'est passé à Gaza et n'a pas encore suffisamment pris conscience des plaies des survivants, suite au crime commis au su et vu du monde entier, plaies restant si présentes dans les esprits des Gazaouis qu'ils les affrontent avec fermeté et la volonté de survivre.
Parmi les dizaines de maisons et les familles prises pour cible par l'occupation israélienne, le ciblage des deux familles « Samouni et Daya » demeure le crime le plus effrayant et horrible ces deux familles ont du déplorer 51morts et des dizaines de blessés.
Le correspondent du Centre palestinien d’Information a rencontré un des survivants de la famille Samouni, Salah Samouni et raconte les scènes du massacre perpétré par les forces armées israéliennes contre sa famille qui est devenue un symbole et le témoin d'un des crimes les plus odieux puisque commis contre des civils. Sa famille habite dans le quartier al-Zaytoun à Gaza. (25 morts et des dizaines de blessés).
Salah se remémore les évènements insupportables de l’assaut criminel de l’armée israélienne, le matin 4 Janvier 2009, et confirme :« J'étais à la maison avec ma famille, ma grand-mère et ma belle-mère qui était mon invitée, les projectiles ont semé la mort dans la maison et autour de la maison".  
Il ajoute : " Le deuxième étage de ma maison a été touché par un missile provocant un incendie. Vers 08h30, où je tentais de sortir avec mon bébé de 6 mois, j'ai vu les soldats israéliens déployés, et en moins de deux heures, les troupes israéliennes nous obligeaient a quitter la maison. Nous étions trois familles à s'abriter dedans ".
Avec amertume, Salah ajoute: «Nous sortîmes suite aux ordres des soldats israéliens et nous nous dirigeâmes vers la maison de «Wael Samouni,  près de chez-nous, où un certain nombre de familles de chaque Samouni s'étaient rassemblées pour s'abriter des  bombardements israéliens."
Il a ajouté : "Nous sommes restés dans cette maison pendant une journée entière et nous étions environ 90 personnes de sept familles, d'enfants, des femmes et des hommes, sans boire ni manger, et ce matin-là, toute la région était calme, et à environ sept heures et demie, le lendemain matin, je suis sorti avec 5 autres personnes à la cour de la maison de Wael chercher un peu de bois pour allumer le feu et préparer à manger pour les enfants. Tout d'un coup, un missile tiré sur nous d'un hélicoptère faisant trois tués, Mohammed Ibrahim Samouni, et Maher Hamdi Samouni et plusieurs autres blessés et j’entrai rapidement, ma tête, mes oreilles, mes jambes et mon dos saignaient ".
Salah n’a pas pu poursuivre le récit de la tragédie de sa famille, il s’est tu pour quelques moments, en se rappelant les détails sanglants, Salah ajoute : "Environ deux minutes après, deux missiles ont été tirés  sur le toit de la maison et qui a provoqué l'effondrement du toit du coté où la plupart des enfants des femmes et hommes s'étaient abrités provocant la mort des civils  et d’autres grièvement blessés et j'ai survécu miraculeusement".
«J'ai regardé autour de moi et j’ai vu un grand nombre de morts et les blessés qui gisaient sur le sol, sans croire que j'étais encore en vie. J’ai crié très fort à tous ceux qui étaient légèrement blessés ou souffrant de blessures bénignes : de sortir de la maison, de peur qu'un autre missile anéantisse le bâtiment et ceux qui resteraient à l'intérieur de la maison". A-t-il ainsi souligné.
Ses larmes perlent sur son visage, quand il se souvient des cris des femmes et des gémissements des blessés et de la voix des survivants disant : « Si nous sortons, les soldats vont nous tirer dessus, il répondit que l'armée de l’occupation ne pouvait faire  plus de mal qu'elle n'avait déjà fait ».

Le témoin de la tragédie Samouni a ajouté : « J’ai vu ma mère couchée sur le sol et je lui disait : « Viens, laisse-nous sortir, mais elle était morte et tombée en martyr, et j'ai regardé ma fille et mon père qui étaient aussi tombés en martyrs ».
De son côté, le jeune Amer Fayez Daya blessé ainsi que son père et un grand nombre de ses frères et ses sœurs tombés en martyr, se souvient des évènements du massacre, le 6/1/2009, en racontant : « Je dormais et me suis réveillé au bruit des puissantes explosions brisant les vitres de la chambre où je dormais et de la maison, je ressentais un sentiment étrange de tout mon corps, soudain la maison s’effondra sur moi, j’étais sous les décombres et je perdis conscience, ayant repris connaissance, je me sentais mort et j'ai entendu les voisins de l'extérieur et j’ai commencé à crier et les gens ont commencé à enlever les décombres et les débris ».
« Ils m'ont sorti des décombres,  puis ils m'ont secouru, j'étais brûlé au visage, une fracture à l'épaule et des contusions aux jambes », a ainsi poursuivi Amer Fayez Daya.
Se taisant quelques instants, ses larmes ruisselaient sur ses joues, Amer Fayez Daya  dit : « J’ai appris plus tard que l'aviation israélienne a bombardé notre maison avec un missile qui a conduit à sa destruction et s'est effondrée sur les membres de ma famille, où 22 de ses membres sont tombés en martyrs », faisant remarquer les crimes horribles perpétrés par l’armée israélienne au cours de son offensive de grande envergure contre les civils de la bande de Gaza, il y a juste deux ans.

Quelques soient les griefs que l'Etat israélien puisse reprocher à la résistance palestinienne rien ne peut justifier un tel déferlement de violence, contre des civils.
La seule explication intelligible serait que les dirigeants israéliens, sont psychologiquement déficients. Mais cela on le savait...
L'incompréhensible réside d'avantage dans le soutient que les dirigeants que nous élisons apportent à cet État criminel.  



  

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