dimanche 19 décembre 2010

L'Art qui guérit à Gaza


L'Art qui guérit à Gaza

Une exposition montre les travaux de centaines de Mères et enfants réfugiés qui tentent de prendre le dessus sur le traumatisme de la guerre.

Público  -ANA CARBAJOSA - Gaza - 13/12/2010
 
"Si tu est heureux claque des doigts". C'est l'intitulé de l'exposition inauguré aujourd'hui à Gaza et qui expose les travaux, que des centaines de Mères et enfants ont crées de leurs mains, grâce à trois ONG espagnoles. Portraits, peintures murales y compris un "arbre aux rêves" composent l'exposition, fruit des ateliers où plus de 300 palestiniens y ont participé,  réfugiés des camps de Beit Hanun, Jabalia, Nuseirat y Rafah, répartis dans la Bande de Gaza. L'idée, explique un des organisateurs est de surmonter  le traumatisme de la guerre à travers l'art.

Ce petit territoire de palestinien à souffert fin 2008 d'intenses bombardements  de l'aviation israélienne, en représailles aux tirs de mortiers partis de Gaza ayant fait 10 victimes.  L'attaque israélienne à fait 1.400 victimes dont la plus part civiles. Deux ans après les traumatismes persistent dans la population, selon les ONG espagnoles.
"Nous avons remarqué un changement très net chez les enfants des zones les plus affectées durant la guerre" déclare CHené Gómez, de l'ONG Catalane "CREART" qui à mis sur pied l'initiative avec la collaboration de Solidarité Internationale et Mundubat. "Il a beaucoup d'enfants avec le regard perdu dans le vide, avec des difficultés pour se concentrer. Il est très difficile de leur arracher un sourire" à ajouté Gómez.  

Les enfants ont participé aux atelier avec leurs mères ; femmes qui pour la majorité étaient peu habitués développer des activités hors du foyer. Entre les mères, assure Gómez, il y a eu aussi des changements. "Les femmes se couvrent de plus en plus. Chaque fois il y en a plus qui viennent avec "niqab".

L'exposition inaugurée aujourd'hui  es le résultat final. Les ateliers on été  la majeure partie du processus créatif et que  Marta Mercadé, responsable aussi du projet, assure que ces travaux "ont aidé à reconstruire le tissu social et las relations rompues durant la guerre". Et explique que l'idée était de "développer les savoir-faire qui puissent leurs servir à l'avenir pour aborder les conflits". Flexibilité, capacité d'écoute et créativité, sont quelques-uns des savoir-faire que cite Marta Mercadé, sont de ceux qui aideront dans le futur les habitants de Gaza, besoins immenses dans un conflit sans aucune fin en vue. 
Je voudrais signaler que si la société palestinienne s'est radicalisée, s'est tournée vers le religion, vers l'islam , nous sommes très mal placés pour leur en faire le reproche. Si nous étions de gens honnêtes, attaches à la démocratie, à la liberté, la société palestinienne n'aurait sans doute adhéré aussi massivement aux restrictions actuelles. Nous pouvons sans doute dire aussi que les formations politico/religieuses, n'auraient pas eu besoin  de prendre en main la défense du Peuple de Palestine.
Nous sommes des sous-hommes il suffit de nous regarder pour en être convaincu.





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