vendredi 10 décembre 2010

Palestiniens, Cobayes de leurs boureaux

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L’occupation continue d’utiliser des détenus comme cobayes pour tester des médicaments
[ 07/12/2010 - 12:24 ]
Alger – CPI

L’ancien détenu, le chercheur spécialisé dans les affaires des détenus, Abd al-Nasser Farwana, a affirmé que les autorités de l’occupation continuent d’utiliser les prisonniers comme des cobayes pour tester des médicaments. Il a assuré qu’il existe des permis accordés par le ministère sioniste de la Santé à des sociétés pharmaceutiques pour mener des tests sur 15% des détenus.
Lors de sa participation à la conférence d’Alger pour le soutien des détenus Farwana a précisé dans une étude intitulée « Les détenus palestiniens, cobayes pour les médicaments israéliens », que plus de 5000 essais sont menés chaque année sur leurs corps, ce qui explique le nombre croissant de prisonniers malades dans les prisons de l’occupation, et l’apparition de maladies étranges et malignes qui constituent un réel danger pour la santé des détenus en général.
Farwana a abordé dans son discours trois thèmes importants : les mauvaises conditions de vie et de santé qui peuvent rendre malades des détenus en bonne santé à cause d’une politique de négligence médicale, la privation de soins et la malnutrition. Il a affirmé que la majorité des prisonniers palestiniens ont des problèmes de santé, 1500 captifs ont besoin de soins urgents, et des dizaines d’entre eux souffrent de maladies graves et malignes.
Le deuxième sujet concerne l’utilisation des détenus comme cobayes pour tester des médicaments. Farwana a cité les déclarations d’un membre de la Knesset, Dalia Itzik, qui a révélé en 1997 que le ministère de la Santé accordait un millier d’autorisation par an aux sociétés pharmaceutiques pour mener des tests sur les corps des détenus.

Il a également évoqué plusieurs témoignages de prisonniers et des exemples concrets pour appuyer son discours. Il a cité de nombreux noms de détenus qui souffrent de maladies malignes dans la prison, ou dont les maladies sont apparues après leur libération à cause des conséquences de l’emprisonnement, des tests, et des conditions dramatiques de détention.
Farwana a souligné que les Nazis furent les premiers à utiliser les prisonniers comme cobayes pour tester des médicaments, et qu'il y a une grande similitude avec ce qui se passe dans les prisons sionistes.
Il a noté l’existence de près de 3000 prisonniers dans les prisons de Nafha et Raymond, et la maison de détention du Néguev, représentant 45% des détenus, qui sont soumis à des tests biologiques en masse, à cause de la présence du réacteur nucléaire de Dimona et l’impact de ses déchets toxiques.
Dans son 3e thème, Farwana a affirmé la nécessité de se préoccuper des détenus à l’intérieur des prisons et de travailler sérieusement pour faire appliquer la décision de l’Organisation Mondiale de la Santé qui, en mai dernier, a condamné l’occupation pour sa négligence envers les conditions de santé des détenus palestiniens.
Il a enfin préconisé la nécessité de contrôler régulièrement les détenus libérés, et de leur fournir des soins médicaux, d’autant plus que de nombreuses maladies apparaissent après leur libération à cause des effets de l’emprisonnement ou des tests pharmaceutiques.

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