samedi 6 novembre 2010

Le peuple parle -Eva Bartlett

Le peuple parle
[02/11/2010 - 16:56]
Eva Bartlett

L’accent mis sur les mouvements populaires en Palestine continue de prendre de l’ampleur, grâce aux manifestations non violentes de plus en plus nombreuses à Gaza, en Cisjordanie occupée et à Jérusalem Est occupée, et à l’appel palestinien de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël. Des années de manifestations dans toute la Cisjordanie occupée contre le mur israélien ont fini par susciter l’intérêt des médias sur la question du mur et de l’annexion des terres palestiniennes. Pourtant les caméras continuent d’ignorer le travail des syndicats palestiniens, des groupes BDS palestiniens et internationaux, les vidéos-conférences rapprochant la Palestine du monde extérieur et la lutte des étudiants palestiniens pour accéder à l’éducation. 

Le 20 juillet 2010, le site d’information des Nations-Unies, IRIN, a rapporté qu’environ 39.000 enfants palestiniens de Gaza ne pourraient pas étudier faute d’écoles, suite à la destruction ou aux graves dommages causés aux 280 écoles et jardins d’enfants par la guerre israélienne de l’hiver 2008-2009, et l’impossibilité continue de réparer ou de reconstruire à cause du siège israélien sur Gaza et du manque de matériaux de construction.

Les Nations-Unies indiquent également que 88% des écoles gouvernementales fonctionnent selon un système de roulement, mais que les classes sont quand même surchargées.

Dans la foulée des protestations populaires contre le sommet du G-20 à Toronto, et en ramification au Forum Social Mondial annuel, le premier Forum Mondial de l’Education en Palestine (FME) a débuté le 28 octobre en Palestine historique pré-1948. De Jaffa à Nazareth, Jérusalem, Bethléem et la Bande de Gaza, des forums sur l’éducation et la culture palestinienne se sont poursuivis jusqu’au 31 octobre.

Nommés « L’Education pour le Changement », les forums ont traité de l’éducation – dont l’alphabétisation des adultes et l’égalité des genres dans l’éducation primaire – mais ont fouillé plus avant dans des sujets spécifiques à la Palestine : l’occupation et l’émancipation, les besoins psychologiques des étudiants palestiniens traumatisés par l’occupation et la guerre, le maintien de l’histoire et la culture palestiniennes en première place des programmes scolaires, les obstacles physiques et bureaucratiques à l’enseignement universitaire en et hors Palestine, et les moyens innovants utilisés par les Palestiniens pour s’instruire sous dix décennies d’occupation.

« L’enseignement n’est pas seulement un droit humain fondamental, un droit qu’on ne peut ni reporter ni négliger en période de conflit ou d’urgence, mais il a aussi un rôle clé à jouer dans la protection et le soutien des vies des enfants et des jeunes, » dit le docteur Mazen Hamada, de l’Université Al-Azhar de Gaza, et l’un des organisateurs du FME à Gaza. « Les conséquences du siège sur la Bande de Gaza ont dépassé les secteurs économique, agricole, sanitaire et environnemental pour toucher aussi celui de l’enseignement. Les réussites universitaires des étudiants à tous niveaux ont diminué après la dernière guerre contre Gaza, et le nombre des étudiants qui ne fréquentent pas les cours a augmenté. »

Hamada note que la simple mesure du siège d’interdire le papier et le matériel éducatif nécessaires aux écoles affecte la capacité des étudiants à étudier. Il ajoute, « A cause du siège, de nombreux parents sont sans emploi et ne sont pas en mesure de couvrir les frais de scolarité de leurs enfants à l’université et à l’école. Et des étudiants ne peuvent pas poursuivre leurs études à l’étranger, pas plus que les professeurs ne peuvent participer aux conférences internationales ni faire des formations complémentaires à l’étranger. »

Le Forum Mondial sur l’Education en Palestine, sur ses quatre jours de forums et d’événements, a traité de ses problèmes, tout en réitérant la nécessité d’inclure la culture et l’histoire palestiniennes dans les programmes et les activités.

« Quand j’étais étudiant, nous avons étudié l’histoire et la géographie égyptiennes, nous n’avons jamais vu la moindre carte de la Palestine à l’école, » dit Abu Arab, 30 ans, au sujet de ses études à Gaza sous contrôle égyptien. « La culture palestinienne ne faisait alors pas partie du programme, en particulier parce que les Israéliens censuraient toute information qu’ils ne voulaient pas que nous étudiions. »

« Assez ironiquement, j’ai plus appris sur la Palestine lorsque j’étais en prison, » dit Abu Basel. « J’ai été emprisonné par les Israéliens lorsque j’avais 16 ans et je n’avais pas encore fini mes études secondaires. Comme ils m’ont gardé pendant neuf ans, j’ai fini mes études en prison. »

Comme beaucoup de Palestiniens, Abu Basel a utilisé son temps d’incarcération pour étudier grâce aux autres détenus qui avaient terminé leurs études. « Certains avaient fini le circuit universitaire, certains avaient leurs maîtrises, d’autres avaient étudié à l’étranger. Nous étudiions ensemble, en groupes de travail. Nous avons aussi étudié l’histoire palestinienne et le sionisme. »

Un problème spécifique au FME-Palestine est celui de l’accès : toutes les frontières de la Palestine étant contrôlées par Israël et l’Egypte, les autres moyens de communication et de participation sont vitaux. Avec la participation de groupes du Japon, du Canada, d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Europe, le FME-Palestine a eu recours à des vidéos-conférences et des liaisons directes par Internet, comme des ateliers interactifs, des visites à des lieux importants et des sessions culturelles.

A Gaza, les participants se sont joints à une manifestation populaire à Beit Hanoun, au nord de la Bande ; ils ont aussi rencontré des pêcheurs dont les moyens de subsistance ont été détruits par le siège et par les attaques des navires de guerre israéliens dans les eaux de Gaza.

Pour les agriculteurs vivant dans la zone tampon, la nécessité de renforcer l’enseignement et la compréhension internationale n’est pas simplement la question de l’avenir de leurs enfants mais aussi de leurs moyens de subsistance, systématiquement détruits par les invasions israéliennes.

L’école élémentaire Garrara, au sud-est de Gaza, est une de celles, nombreuses, qui rencontrent de multiples problèmes sous le siège et les attaques des soldats israéliens le long de la frontière. « Nous sommes à un kilomètre de la frontière et régulièrement, les soldats israéliens tirent sur les étudiants, » dit Umm Mohammed, qui enseigne dans cette école. « Beaucoup de nos élèves ont des camarades de classe qui ont été tués ou blessés par ces attaques, et cela affecte leur état psychologique et leur capacité à étudier, » dit-elle.

L’école elle-même est toujours en ruines après la guerre israélienne contre Gaza, et beaucoup d’écoliers étudient sous des tentes.

« L’arme des enfants contre l’oppression, c’est l’éducation. On met fortement l’accent sur l’enseignement de leurs droits universels, pour qu’ils n’oublient jamais qu’ils ont droit à beaucoup plus qu’à ce qui est limité aujourd’hui, » dit Anum Jubreen, enseignante et formatrice en droits des femmes.


Hala Rizig, organisatrice du FME, est heureuse des événements.

« Le forum lui-même a été bien organisé et coordonné, et ce fut une occasion rare d’être en lien avec des universités de Cisjordanie et de pays internationaux. En même temps, Israël noue des liens avec des gens dans le monde entier, alors qu’il nous prive du partage des ressources et de l’enseignement, » dit-elle.


Il y a dix ans, le Forum Social Mondial a été créé pour promouvoir des notions de développement durable, de commerce équitable et de justice sociale. Le FME-Palestine, par nécessité, s’est concentré sur des questions éducatives urgentes à portée de main, mais il s’est également attelé à la connaissance des activistes de la base populaire, les groupes de la société civile, et les éducateurs, citant l’éducation comme moyen de résistance, pour la paix et l’égalité.


Le Docteur Hamada, d’Al-Azhar, considère le résultat comme positif. « Le FME est une bonne opportunité pour des échanges d’informations et d’expériences entre les Palestiniens et les autres organismes internationaux d’éducation pour améliorer le système éducatif et les méthodologies d’enseignement en Palestine, » dit-il.

Mohsen Abu Ramadan, le principal organisateur du FME et chef d’un réseau d’ONG palestiniennes, dit que l’événement a été réussi et nécessaire.


« Jusqu’à ce que nous obtenions notre liberté d’instruction, notre droit à l’éducation, notre liberté d’expression, nous demandons à la communauté internationale et la communauté universitaire d’imposer le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre les universités israéliennes, jusqu’à ce qu’Israël accepte et applique le droit international sur les territoires occupés, » dit-il.


« A Gaza, nous sentons réellement un lien, par le FME, avec la communauté universitaire internationale. Maintenant, la solidarité internationale a énormément augmenté. »


Comme une déclaration du FME-Palestine le rappelle à chacun, « Transformer le monde et libérer l’humanité du colonialisme, du racisme et de l’exploitation requiert une population en lutte et instruite. C’est la raison pour laquelle l’éducation est un outil indispensable de libération. »


Voila donc le Peuple que les escrocs de la pensée israéliens, européens, américains juifs ou pas,  qualifient de terroriste. Il faut réellement être de passage sur cette terre, mais encore avoir les yeux clos pour ne pas s'en apercevoir. Tous ces gens favorables à Israël, au sionisme, soyons en sur, auraient été favorables aussi à la Shoah, ils auraient défendu, parce que force dominante, le nazisme comme ils soutiennent le sionisme. Ce sont des criminels qui par manque de courage le sont par procuration

vendredi 5 novembre 2010

Boycott d’Israël -Michel Collon-

Boycott d’Israël : qu’est-ce qui est vraiment « indigne » et « illégal » ?
[04/11/2010 - 11:42]
Michel Collon


Réponse à Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Yvan Attal, Pierre Arditi, Michel Boujenah, Patrick Bruel et Cie…
Par Michel Collon

« Le boycott d'Israël est une arme indigne », écrivez-vous ce lundi 1er novembre dans Le Monde (article ci-dessous). Vous affirmez avec une certitude étonnante que « la Justice française ne tardera pas à confirmer » l’illégalité du boycott. Selon vous, tous ceux qui veulent ainsi aider les Palestiniens à obtenir leurs droits seraient des hors-la-loi. Votre argument ? On ne saurait appliquer ce « type de traitement à la démocratie israélienne ». Mais comment pouvez-vous appeler « démocratie » un Etat qui s’est construit par la violence, en chassant les Palestiniens de leurs maisons et de leurs terres en 1948 ? 

Dessin Carlos Latuff

Un Etat qui, à toutes les époques, n’a cessé de planifier le nettoyage ethnique : 


« Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place. » (David Ben Gourion, 1937). 



« Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles, leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs. » (Yitzhak Shamir, 1988). 



« Entre nous soit dit, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Il n'y a pas d'autre possibilité que de transférer les Arabes d'ici vers les pays voisins - tous. Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester. » (Joseph Weitz, 1940). 



« Les Palestiniens n'ont jamais existé. » (Golda Meir, 1969) « Chacun doit bouger, courir et s'emparer d'autant de collines qu'il est possible pour agrandir les colonies, parce que tout ce que l'on prendra maintenant restera à nous… Tout ce que nous ne prendrons pas leur restera. » (Ariel Sharon, 1998)*



Comment pouvez-vous appeler « démocratie » un Etat qui, aujourd’hui encore, refuse le retour des gens qu’il a chassés et continue à voler systématiquement les terres pour s’agrandir tout en prétendant négocier ?

Soyons clair : un Etat colonial, basé sur le vol de la terre et l’expulsion d’un peuple, ne sera jamais une démocratie. Même s’il possède un parlement, même si les voleurs discutent démocratiquement entre eux sur la meilleure façon de voler, ça reste un Etat de voleurs qui règnent par la force.


Le boycott est-il illégal ? 

Absolument pas, puisqu’il vise à assurer le respect du droit. Voici ce qui est réellement illégal…

Avoir chassé les Palestiniens de leur pays en 1948 et refuser leur retour est illégal, affirme l’ONU. Conquérir de nouveaux territoires par la force est illégal. Empêcher les Palestiniens de vivre sur leurs terres, de travailler, d’étudier ou de circuler librement est illégal. Détruire leurs maisons et leurs oliviers est illégal. Emprisonner des enfants de douze ans est illégal. Construire un mur de séparation, voler l’eau et les terres des territoires occupés est illégal. Utiliser des armes au phosphore et au laser est illégal. Bombarder des maisons, des écoles, des hôpitaux, des ambulances, des missions de l’ONU est illégal. Torturer est illégal. Assassiner les dirigeants palestiniens est illégal. Massacrer des défenseurs de la paix dans les eaux internationales est illégal.

Face à ces illégalités, que fait la ministre française de la Justice ? Appelle-t-elle à sanctionner l’Etat qui les commet ? Empêche-t-elle l’importation en France des produits issus de ce vol des terres ? Non, elle attaque ceux qui dénoncent cette illégalité ! Et vous soutenez cette ministre qui bafoue le droit international. Ahurissant !

Vous écrivez : « Nous sommes résolument contre le boycott parce que nous sommes pour la paix. ». Mais le boycott existe déjà ! Depuis soixante ans, les Palestiniens sont boycottés par Israël, et vous ne faites rien contre ça. Puisque les dirigeants israéliens n’agissent qu’en fonction du rapport de forces, le boycott est une arme parfaitement digne pour leur imposer la paix. Comme il le fut contre l’apartheid en Afrique du Sud.

Vous écrivez : « La critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. » Mais depuis soixante ans, Israël rejette, nie et délégitimise les Palestiniens et ça ne vous indigne pas ?

Vous écrivez : « Céder à l'appel du boycott, (c’est) signifier que la négociation n'est plus dans le champ du possible. » Pas du tout. La solution existe, elle est toute simple, comme vient de le rappeler le musicien juif Gilad Atzmon : « Les Israéliens peuvent mettre fin au conflit en un clin d’oeil : demain matin à son lever, Nétanyahou rend aux Palestiniens les terres qui leur appartiennent. »

C’est trop demander ? Dès 1968, les grandes organisations palestiniennes ont elles-mêmes fait de grandes concessions en proposant de former un seul « Etat démocratique, progressiste, non confessionnel dans lequel juifs, chrétiens et musulmans vivront ensemble en paix et en jouissant des mêmes droits. » C’est Israël qui a refusé et refuse toujours, c’est Israël qui s’accroche à son obsession d’un Etat ethniquement pur, réservé aux juifs, et vous ne lancez pas de grands appels contre cela ?

C’est encore trop demander ? Les Palestiniens ont même accepté de se contenter de 22% de leurs terres initiales, et ça encore Israël le refuse, continuant à voler les terres, petit-à-petit, et vous ne faites rien contre cela.

En définitive, ce qui est « indigne », ce n’est pas le boycott.

C’est votre attitude. Car tout ce que je viens d’écrire, vous le savez et, en le cachant à l’opinion, vous la désinformez. Dans quel intérêt ?

Je crains que la chose véritablement indigne dans votre texte, ce soient vos motivations. Dans mon livre Israël, parlons-en !, j’ai indiqué que les trois plus puissants groupes médiatiques français - Lagardère, Dassault, Bouygues – sont tous trois aux mains de familles richissimes qui font de gros profits avec Israël et lui fournissent ses armes ou ses instruments de colonisation. Alors, si un artiste ou un intellectuel français ose s’opposer à ces groupes et dire la vérité, adieu carrière, adieu fortune ! Comme disait Bertolt Brecht : « Déplaire aux possédants, c'est renoncer à posséder soi-même. »

Ceux qui vous lisent, ceux qui vous écoutent, auront toujours intérêt à se poser la question fondamentale : « Quels sont les intérêts derrière ce discours ? »


* Sources des citations : Michel Collon, Israël, parlons-en ! , Couleur Livres, Investig’Action, Bruxelles, 2009, pages 297-299.



Le boycott d'Israël est une arme indigne

Le Monde, 1.11.2010, mise à jour 2.11.2010


Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Frédéric Encel, Alain Finkielkraut, Patrick Klugman, François Hollande, Bernard-Henri Lévy… 

Une entreprise commence à faire parler d'elle en France, consistant à promouvoir un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable, ce qui donne l'impression que c'est le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes.


L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un Etat palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées.



La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris par certains d'entre nous. Mais la critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. Et rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature.

D'autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, oeuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d'espérance.

La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples. Céder à l'appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c'est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n'est plus dans le champ du possible.
Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue. C'est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix - et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix.
La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris par certains d'entre nous. Mais la critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. Et rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature.

D'autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, oeuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d'espérance.

La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples. Céder à l'appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c'est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n'est plus dans le champ du possible.
Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue. C'est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix - et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix.

Yvan Attal, comédien ;
Pierre Arditi, comédien ;
Georges Bensoussan, historien ;
Michel Boujenah, comédien ;
Patrick Bruel, comédien et chanteur ;
Pascal Bruckner, essayiste ;
David Chemla, secrétaire général de JCALL, ;
Bertrand Delanoë, maire de Paris ;
Frédéric Encel, géopolitologue ;
Alain Finkielkraut, philosophe ;
Patrick Klugman, avocat ;
François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
Georges Kiejman, avocat ;
Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
Mohamed Sifaoui, essayiste ;
Yann Moix, écrivain ;
Bernard Murat, directeur de théâtre ;
Jean-Marie Le Guen, député ;
Pierre Lescure, directeur de théâtre ;
Serge Moati, journaliste ;
Daniel Racheline, vice-président de JCALL ;
Arielle Schwab, présidente de l'UEJF ;
Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ;
Gérard Unger, président de JCALL ;
Manuel Valls, député-maire d'Evry ;
Michel Zaoui, avocat.
Source : Investig’action

« Tous les Juifs ne sont pas sionistes, tous les sionistes ne sont pas juifs ».
Tel est le slogan rejetant l’amalgame  de tous ceux qui confondent sionisme et Judaïsme.
Cependant il est nécessaire de reconnaître (de l’aveu même de certain Juifs) que le sionisme se sert du Judaïsme, des Juifs et de la religion israélite, pour parvenir à ses fins.
L’organisation sioniste mondiale phagocyte toute émergence, si minime soit-elle,  favorable aux droits du peuple Palestinien. Pour cela cette organisation utilise les juifs qui lui sont favorable et tous ceux quelle aura réussi à convaincre.
La plupart du temps par l’achat des consciences, pour les hommes cupides. Compromissions, complot à l’encontre du peuple Palestinien, pour les institutions.
  1. La Déclaration Balfour 1917, est une compromission entre la Grande Bretagne et l’organisation sioniste. Conclue entre lord BALFOUR (secrétaire du Foreign Office, "qui n’a jamais mis les pieds en Palestine") et  lord ROTCHILD (trésorier de l’organisation sioniste") qui dit : « Le gouvernement de sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer nationale juif pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays. » NOTE, « foyer national juif », un euphémisme pour « Etat » juif, rien pour les collectivités non juives de la population de Palestine.  Et si le statut des juifs dans tout autre pays a été respecté,  les droits civils et religieux des populations non juives  de Palestine, n’ont cessée d’être bafouées.                    
  2. La conférence de San Remo 1920, un complot clairement exprimé contre les populations, non juives, de Palestine. Instaure des « mandats » censés préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué à la Société des Nations (SDN), au mépris de l’article 22 de la SDN qui l’oblige à avoir l’accord de la population palestinienne…       La SDN attribue la Palestine à l’Angleterre, l’article 4 du mandant stipule "qu’une agence juive approprié serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à la Palestine ses conseils et son aide. L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette Agence".     De plus d’après A. Koestler « tous les fonctionnaires  Juifs du gouvernement servaient d’indicateur bénévoles, l’Agence juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyaux de la future armée israélienne ».   Quel Etat permettrait une organisation militaire indépendante,  sur son sol ?  L’Angleterre, la SDN l’on permis ! Pourquoi ?  COMPLOT, CUPIDITE.   
  3. L’ONU, aux termes de pression scandaleuses  des USA sur les pays du Tiers Monde, les USA font adopter par l’ONU, le 29 novembre 1947,  un plan de partage de la Palestine. Les Juifs, qui possèdent 6.5% du sol et constituent 35% de la population, recevront les 56% de la Palestine et ses terres les plus fertiles. Alors que l’Etat juif prévu (où les juifs sont minoritaires) ne présentait aucune discontinuité, l’Etat Arabe était partagé en trois morceaux reliés par des corridors passant obligatoirement par l’Etat juif. Les groupes terroristes : l’Irgoun de Menahem Begin,  la Haganah,  le Lehi d’Itzhak Shamir, le groupe Stern… eurent le loisir  de s’équiper militairement, au nez et la barbe de mandataire britannique, sensé mener les populations à l’autodétermination démocratiquement. 
 Ces compromissions, ces complots  nous les constatons grandeur nature en Palestine, mais nous pouvons le constater également chez nous où nos édiles les plus cupides se font acheter et favorisent l’impunité dont bénéficie Israël depuis plus de soixante années.
Voir : Le Peuple éluhttp://rubinenc67.blogspot.com/2010/10/le-peuple-elu-le-mythe-du-elu-semble.html vous comprendrez pourquoi les populations perdent un à un  leurs acquis sociaux et que les plus aisées obtiennent plus d’avantages, que les politiques s’octroient des augmentations de traitement, des indemnités pour non réélection de 60 mois (5ans)  équivalentes à leur traitement, augmentation des budgets des ministres et des ministères, du président de la République, mais demandant au plus fragiles  de faire l’effort sur les conditions de travail, sur le système social, sur les retraites […]  
Aujourd’hui voter pour un parti classique c’est alourdir la dette qui grève l’indépendance de la France.


« Bien sûr, j’aimerais conclure un accord de paix. Mais il ne peut y avoir de paix entre occupant et occupé ; c’est comme si on demandait qu’il y en ait une entre le violeur et sa victime pendant le viol même. L’occupation doit d’abord prendre fin parce que c’est un crime moral.  Ensuite nous pourrons discuter d’arrangement à long terme ».
Shamai Leibowitz, Avocat et petit-fils du célèbre philosophe du même nom.

De Martin Buber, philosophe juif, s’adressant à Ben Gourion, mars 1949.
« Nous devrons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédemptif. Et qu’à sa création et dans son expansion, nous, en tant que Juifs, avons crée ce dont ce dont nous avons historiquement souffert, une population de réfugiés en Diaspora. »

De Moshe Dayan, discours au Technion, Haïfa, Ha’aretz, 4 avrfil 1969.
« Des villages juifs ont été construit à la place des villages arabes. Vous ne connaissez même pas les noms de ces villages arabes, et je ne vous blâme pas parce que les livres de géographie n’existent plus. Non seulement les livres n’existent plus, mais les villages arabes ne sont pas là non plus. Nahlal s’est construit à la place de Mallul, Kibbutz Gvat à la place de Jibta, Kibbutz Sarid à la place de Huneifis, et Kefar Yehushua à la place de Tal al Shuman. Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait pas une ancienne population arabe. »

De Ah’ad Ha-am, sioniste spirituel, commentant sa première visite en Palestine en 1891.
« A l’extérieur on a coutume de croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’est cultivé ici quiconque veut acheter de la terre n’a qu’a venir et acheter selon ses désirs. En réalité, la situation n’est pas celle là. Au travers du pays il est difficile de trouver de la terre cultivable qui ne soit déjà cultivée. (…) Si, un jour, la vie de nos fiers juifs en Palestine se développe au point de refouler les habitants du pays sur une petite ou grande échelle, alors ces derniers ne céderont pas facilement leurs places… »

De Theodor Herzl, parlant des Arabes de Palestine, Notes complètes, 12 uin 1895.
« Inciter la population démunie à traverser la frontière en la privant d’emploi… Le processus d’expropriation et de retrait des pauvres doivent être menés discrètement et avec circonspection. »

De Theodor Herzl, The complete diaries, Vol. II, p 581.
« Si je devais résumer les congrès de Bâle en un mot – ce que je me garderais bien de faire publiquement – ce serait ceci : à Bâle j’ai fondé l’Etat Juif… Si je le disais à haute voix aujourd’hui, on me rirait universellement au nez. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante, tout le monde le saura. »

Lettre de Herzl à Guillaume II du 22 octobre 1897 (Manor, Yohanan. Naissance du sionisme politique, p. 137.)
« … Notre mouvement doit se battre amèrement avec les partis révolutionnaires qui voient en lui à juste titre un adversaire. Nous avons besoin d’un encouragement, même si celui-ci doit être gardé secret. Je place tous mes espoirs dans le Kaiser, qui regarde au-delà des mers, dans une vision aussi vaste que le monde… »

De Yusuf Zia al-Khalidi (Yohanan Manor, « Naissance du sionisme politique », p.216)
« …Tous ceux qui me connaissent savent bien que je ne fais aucune distinction entre Juifs, Chrétiens et Musulmans… Nous avons vraiment le même père. Politiquement d’ailleurs, Juifs et Arabes feront bien de se soutenir pour pouvoir résister aux envahisseurs des autres races…C’est donc une pure folie de la part du Dr. Herzl que j’estime comme homme et comme écrivain de talent, de s’imaginer que même s’il était possible d’obtenir le consentement de S.M. le Sultan, ils n’arriveraient un jour à s’emparer de la Palestine… »

(Israël Zangwill, "The return from Palestine", New liberal review II, Dec. 1901, p.627).
La Palestine est : “ une terre sans peuple, attendant un peuple sans terre”.

(De Samuel Portnoy, Vladimir Medem, the life and soul of a legendary ewish Socilaist, pp 295-98.)  « J’ai rencontré Plehve. J’ai son engagement que d’ici 15 ans au maximum, il fera une charte pour nous pour la Palestine. Mais il est lié à une condition : les révolutionnaires Juifs doivent cesser leur lutte contre le gouvernement russe. Si quinze ans après l’accord, Plehve n’a pas fait le nécessaire, ils seront libres de faire ce qu’ils croient nécessaire. »

Shukri Al-‘Asali, député de Damas au parlement ottoman.
(Al-Muqtabas, N°691, 18 mai 1911, cité par Rashid Khalidi, « L’Identité Palestinienne », p.63) « Les sionistes ont l’intention de créer un Etat puissant, car après avoir pris possession de la terre ils expulseront les habitants soit par la force, soit par l’utilisation de richesses. »

Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Mondial puis premier Président de l’Etat d’Israel. (Cité par Lenni Brenner “Zionist in the Age of the Dictaors”)
Ainsi : Nous avons dit à un public Berlinois en mars 1912 que « chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas de maux d’estomac. L’Allemagne à déjà trop de juifs. »

(Ah’ad Ha-am, écrivain et philosophe juif russe, dans une lettre écrite en 1913).
« En dehors du danger politique, je ne peux supporter l’idée que nos camarades soient moralement capables de se comporter d’une telle manière envers des humains d’un autre peuple, et involontairement cette pensée me vient à l’esprit : s’il es est ainsi maintenant, quelle sera notre relation avec les autres si en vérité nous remportons à la fin des temps le pouvoir en Eretz Israël ? Et si c’est cela le ‘Messie’ : Je ne veux pas voir son avènement. »

De Martin Buber, philosophe juif, s’adressant à Ben Gourion, mars 1949.
« Nous devrons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédemptif. Et qu’à sa création et dans son expansion, nous, en tant que Juifs, avons crée ce dont ce dont nous avons historiquement souffert, une population de réfugiés en Diaspora. »

De Moshe Dayan, discours au Technion, Haïfa, Ha’aretz, 4 avrfil 1969.
« Des villages juifs ont été construit à la place des villages arabes. Vous ne connaissez même pas les noms de ces villages arabes, et je ne vous blâme pas parce que les livres de géographie n’existent plus. Non seulement les livres n’existent plus, mais les villages arabes ne sont pas là non plus. Nahlal s’est construit à la place de Mallul, Kibbutz Gvat à la place de Jibta, Kibbutz Sarid à la place de Huneifis, et Kefar Yehushua à la place de Tal al Shuman. Il n’y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait pas une ancienne population arabe. »

Oscar Wilde, je pense à la platitude intellectuelle et au convivialisme vulgaire qui règnent dons notre médiocratie, le mépris et l’indifférence semblent être de plus en plus la seule attitude de base possible.
Oscar Wilde emploi le mot « médiocratie » pour désigner une caricature de la démocratie où la médiocre est la valeur de référence.
Ces réflexions il ne les adresse à des partisans mais a des individus qui, partagés entre dégoût et désir, recherchent une aire d’existence plus dense et plus ouverte.

mercredi 3 novembre 2010

Info 101031 02

101031-31  26/10/2010 - 15:48
L’occupation démolit 2 maisons à Al-Lud et les colons écrivent des slogans racistes à Yafa
Yafa - Les agressions et attaques des colons sionistes se sont intensifiées contre les civils palestiniens dans les territoires occupés en 1948, où les autorités de l'occupation poursuivent leurs plans de démolition aux maisons palestiniennes pour expulser les habitants autochtones.
Les colons sionistes écrivent des slogans racistes sur les murs des maisons, les établissements et boutiques de commerce.
Dans la ville de Lod, une grande force de la police israélienne a démoli, mardi à l'aube 26/10, deux maisons qui appartiennent à la famille d’Hussein Abou Zayed, et Daba’e Abou Zayed, dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Si les israéliens mettaient autant d’ardeur à faire la paix qu’ils mettent à la détruire il est certain quelle aurait été atteinte depuis fort longtemps.
Comment est-il possible que nos dirigeants n’aient pas fait cette simple déduction ?
A croire que le sionisme a d’énormes avantages.  
(Personnels bien entendu)  


101031-32  27/10/2010 - 18:54
Les convois brisant le blocus ne sont pas au goût des occupants israéliens
Gaza – Le blocus inhumain imposé par les occupants israéliens continue de frapper la bande de Gaza depuis quatre ans. Mais ces convois ne sont pas au goût des occupants israéliens.
Ils viennent dans la bande de Gaza pour briser le blocus et l’isolement de Gaza de façon légitime et moderne et mettent dans la lumière le vrai visage des occupants.


101031-33 27/10/2010 - 19:07
Hamas appelle à limoger M. wheatley pour ses déclarations ironiques contre le droit de retour
Gaza – Le département des affaires des réfugiés au mouvement du Hamas a appelé à limoger le directeur du bureau de l'UNRWA à New York, M. Andrew Wheatley, pour ses déclarations ironiques contre le droit des réfugiés palestiniens au retour vers leurs terres et maisons dans les territoires palestiniens occupés en 1948


101031-34  27/10/2010 - 20:47
De violents affrontements entre les Palestiniens et les forces occupantes à al-Qods
Al-Qods occupée – De violents affrontements ont éclaté, aujourd'hui à midi, le mercredi 27 octobre 2010, entre des jeunes palestiniens et les forces de l'occupation dans plusieurs villages aux alentours de la ville occupée d'al-Qods, dans le cadre de la tension qui règne actuellement sur la ville sacrée, notamment à la suite des agressions sionistes contre le village d'Oum Al Fahm qui a témoigné ce matin une intervention violente des troupes de police contre les pacifistes tentant de défendre le mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948, face à la barbarie de l'extrême droite soutenue par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.


101031-35  27/10/2010 - 17:13
En accueillant une délégation juridique française
Haniyeh:« Nous sommes prêts à discuter avec l’occident s’il nous aidera à mettre fin à l’occupation»
Gaza - « J’appelle les gouvernements occidentaux à aider notre peuple à se libérer et à mettre fin à l’occupation », a annoncé le premier ministre palestinien, Ismail Haniyeh auprès d’une délégation juridique française qu’avait accueilli, à Gaza, aujourd’hui, mercredi 27/10.
« Notre gouvernement est prêt à ouvrir un dialogue direct avec l’occident », a souligné ainsi Haniyeh.


101031-36   27/10/2010 - 14:24
Dans une escalade sioniste contre les ouvriers palestiniens
Un palestinien tué par les forces occupantes à l’est de Jabalia
Gaza – Un citoyen palestinien est tombé en martyr, aujourd’hui après-midi, le mercredi 27/10, lorsqu’il a été ciblé par les soldats de l’occupation, à l’est de Jabalia, alors qu’il ramassait du gravier dans les régions ravagées et évacuées.
Au regard du soutient que l’Occident apporte aux criminels israéliens on comprend pourquoi le nazisme à pu faire autant de mal.
Et dire que des imbéciles s’offusquent à la comparaison entre nazisme/sionisme

101031-37  27/08/2010 - 10:23
Affrontements à Jérusalem-est
french.pnn.ps - A Jérusalem-est, dans le quartier de Silwan, de violents affrontements ont eu lieu tôt dans la nuit de mercredi à jeudi. La police est intervenue.
Des témoins palestiniens, résidents du quartier de Silwan, ont déclarés que les affrontements auraient éclatés après que des colons aient voulu forcer l'entrée de la mosquée Al-Ein.
Plusieurs voitures de colons ont été incendiés durant les émeutes, quatre ainsi que deux motocycles. La police des frontières est intervenue, en envoyant un nombre "massif" d'agents. Celle-ci a ouvert le feu sur les palestiniens, utilisant des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. 


101031-38 08/06/2010 - 16:58
Les habitants de Jérusalem Est craignent une démolition massive imminente
Par Maan News - Plus d’une douzaine de policiers israéliens ont été aperçus en train de prendre des photos et des vidéos de maisons palestiniennes dans le quartier de Al bustan, à Jérusalem Est, faisant craindre que les officiels israéliens veuillent mettre en place un plan de démolition dans les prochaines semaines.
Les habitants ont observé des policiers qui filmaient depuis les routes qui mènent au quartier ainsi qu’un peu partout dans le secteur. Cela a provoqué quelques heurts localisés, avec des jeunes du quartier lançant des pierres en direction des officiels de l’armée.
Fakhri Abu Diab, le président du Comité de Défense d’Al Bustan, a déclaré que les habitants étaient terrifiés à l’idée que les prises de vues par les autorités locales signifient la décision de mettre en œuvre un plan de démolition sur le long terme visant environ 88 maisons en vue de transformer le quartier en un parc national.
Interrogé sur le but des photos et des vidéos, le porte-parole de la police israélienne a simplement déclaré que la police avait le droit de filmer à toute heure et en tout lieu lorsqu’elle l’estimait nécessaire pour des raisons de sécurité.


101031-39  24/03/2010 - 19:35
La mosquée de Bilal : des envies sionistes contre une civilisation islamique
Bethléem – Les habitants de la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie, vivent sur les nerfs ; ils s’attendent à tout moment la décision à démolir de leur maison.
Récemment, ce gouvernement a décidé de s’emparer de la mosquée Bilal Ben Ribah – connue pour le Tombeau de Rachel – et de l’ajouter à la liste des patrimoines juifs. Le gouvernement israélien a l’intention de la restaurer pour y mettre enfin complètement la main dessus, bien qu’elle se situe à l’intérieur des frontières de l’autorité palestinienne.
Cette décision a suscité beaucoup de réactions parmi les habitants de la ville de Bethléem, parmi les Palestiniens ordinaires comme parmi les personnalités et les associations locales. Ils ont décidé de s’organiser et d’organiser une résistance populaire pour faire face à cette décision et contrecarrer son application concrète. La ville a alors connu une grève totale. Un appel à venir prier aux alentours de la mosquée a été lancé, quoiqu’elle se trouve pratiquement sous la domination de l’occupation israélienne.

Une décision illégitime
Mahmoud Al-Khattib, député du Conseil Législatif Palestinien, considère pour sa part ladite décision comme illégitime, d’un point de vue juridique et historique. Cette action sioniste vient dans l’effort du gouvernement israélien d’effacer les patrimoines palestiniens et de les annexer aux patrimoines juifs. Elle vient aussi pour mettre des bâtons dans les roues des négociations déjà effectivement en panne. Elle vient également pour freiner la transaction d’échange de prisonniers. Pour freiner toutes les affaires qui mettent la pression sur le gouvernement de Netanyahu.
Le député Al-Khattib confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que la décision est venue à un moment très critique. Elle vient au moment où l’Entité sioniste essaye de transformer la sainte mosquée d’Al-Aqsa en un lieu juif. Elle vient aussi au moment de la commémoration du massacre du sanctuaire Al-Ibrahimi.
Les décisions visant à mettre la main sur les symboles religieux représentent une volonté de donner aux Juifs un fort signal leur disant que la bataille fait partie d’une guerre des religions.
De ce fait, les Palestiniens devront s’unir pour stopper les agressions juives. L’ennemi n’utilise que le langage de la force, nous devons alors nous fier à la résistance armée, la seule qui pourra chasser l’occupation de notre terre, dit le député.
Une histoire falsifiée et des envies malsaines
L’imam de mosquée Cheikh Bilal qualifie l’acte des occupants israéliens de criminel. Un acte qui pousse vers une guerre de religions. Les Sionistes judaïsent tout, dans les villes d’Al-Quds, de Bethléem, d’Al-Khalil, tout ce qui touche à l’Islam.
Dès l’occupation de 1967, les autorités de l’occupation israélienne ont mis la main sur la mosquée de Bilal. Elles permettent aux Juifs de la visiter, alors que les Palestiniens se voient interdits de s’approcher de leur mosquée. Les Palestiniens défendent leur mosquée autant qu’ils peuvent. Beaucoup d’entre eux sont tombés en martyre ou ont été blessés dans ses alentours.
De plus, les autorités sionistes ont élevé un mur dans la rue côtoyant la mosquée, la divisant en deux, déjouant ainsi une décision de la cour suprême israélienne qui avait interdit un tel mur.
Puis est venue une décision israélienne d’annexion de la mosquée de Bilal au patrimoine juif. Un pas discriminatoire qui vient contre tout ce qui est islamique, un pas qui s’ajoute à tous les actes sionistes destinés à effacer toutes les pages de la civilisation islamique en Palestine.
Le paradoxe vient de ces milices d’Abbas qui se positionnent près de la mosquée non pour la protéger, mais pour réprimer toute manifestation palestinienne contre les agissements sionistes !
Le portail de la ville d'Al-Quds
La mosquée de Bilal Ben Rebah se trouve sur la route principale reliant les villes d'Al-Quds, de Bethléem et d’Al-Khalil. Elle est considérée comme le portail sud de la ville d'Al-Quds et le portail nord de la ville de Bethléem. Elle se trouve au niveau du tombeau de Rachel, la mère du prophète Youssef (P), selon certains récits. Le tombeau aurait été bâti à l’époque islamique mamlouk.
Les Musulmans ont élargi le lieu et bâti leur mosquée. L’histoire raconte que le deuxième calife Omar Ben Al-Khattab est passé par ce lieu et a ordonné à Bilal Ben Rabah d’appeler à la prière. Ainsi, elle a pris son nom.
Après l’occupation de 1948, deux camps ont été installés, non loin de la mosquée, pour les réfugiés palestiniens déportés par les Sionistes. La mosquée de Bilal, depuis, a connu plus de fréquentations.

Devant la Porte neuve de la Vieille Ville de Jérusalem, fermée par les autorités israéliennes, les pèlerins se massent.
101031-40  06/04/2010 - 18:27
Accéder à Jérusalem, ou le chemin de croix des Palestiniens chrétiens
Voir  - L’Orient-le-Jour

101031-41  28/10/2010 - 15:37 
L'occupation se base sur des équations mathématiques racistes pour renforcer le blocus contre Gaza
Al-Nassera – 
Il ressort du rapport publié par le journal hébreu "Haaretz" que les officiers du bureau du prétendu "Coordinateur des opérations dans les régions" qui appartient à l'occupation israélienne travaille depuis 3 ans en se basant sur des équations mathématiques pour renforcer le contrôle des denrées alimentaires et de produits de base qui sont admis à la Bande de Gaza. Il précise également que les quantités de ces produits ne doivent dépasser le montant maximum ou être en-dessous du minimum permis.
Il affirme que les officiers utilisent l'équation « C = Z - Y + 0.56R + X » pour examiner les stocks des viandes par exemple, alors que l'équation  « Z/C = D » précise le nombre de jours restants jusqu'à l'épuisement des stocks de certains produits dans la Bande de Gaza.
Il a ajouté que pour l'exécution des décisions du gouvernement sioniste depuis septembre 2007 de renforcer le blocus imposé contre Gaza, le bureau du « coordinateur des opérations dans les régions » a consulté d’autres côtés pour établir « des procédures de permis d'entrer des marchandises » et « des mesures pour suivre et compter les stocks dans la Bande de Gaza ».
Ces mesures sont restées en vigueur jusqu'à l'annonce du gouvernement sioniste de changer sa politique suite au massacre de la flottille de la liberté le 31 mai 2010.
Le rapport a indiqué que ces documents ont été élaborés durant la période où le général Amos Gilad était le coordinateur des opérations du gouvernement sioniste dans les territoires palestiniens occupés en 1948. Leur publication a été permise suite au changement de ces politiques, et il n’y a pas de « raisons sécuritaires » qui empêchent leur publication.
Le journal a rapporté des sources du bureau que le calcul des quantités a été effectué en consultation avec le ministère sioniste de l'agriculture, et les taux de consommation de toute famille selon le bureau central des statistiques de l'autorité palestinienne depuis 2006.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des décisions du gouvernement sioniste de déterminer les quantités et les types des marchandises approuvées pour les faire entrer à la Bande de Gaza. Cela en tenant compte de plusieurs mesures, dont l’ampleur du besoin humanitaire et les proportions de son usage, ainsi que les effets de son entrée sur la position du Hamas, les demandes de la communauté internationale, et les alternatives disponibles pour la marchandise.
Le rapport souligné que l'occupation a permis l'entrée de 40 types de marchandises sur les 4 000 qui entraient dans la Bande avant le blocus, indiquant que le nombre des marchandises permises d’entrer dans la Bande de Gaza a été augmenté après l'assaut criminel sioniste dans les bateaux de la flottille de la liberté.


101031-42  28/10/2010 - 15:22 
Une organisation turque : L’insolence de Netanyahu a dépassé toute les limites
Ankara – Le directeur de l’ONG qui a organisé le convoi maritime Liberté, Bulent Yildirim, a dit dans une déclaration : «L’insolence de Netanyahu n’a pas de limite après qu’il a exprimé sa fierté de l’attaque des éléments des commandos sionistes contre la flottille Liberté, en soulignant qu’il n’y a aucune prouesse dans ces actes criminels contre des civils pacifistes et solidaires humanitaires innocents». 

101031-43   28/10/2010 - 11:56
L’entité sioniste entame la construction de la barrière de séparation avec l’Egypte
Al-Nassera –  Le premier ministre, Benjamin Netanyahu, a annoncé que les travaux de la barrière de séparation, le long des frontières entre l’Egypte et Israël, commenceront au début du mois de novembre prochain.


101031-44   28/10/2010 - 11:19
Les forces d’occupation envahissent la maison du ministre Qabha et du leader Khaled Haj à Jénine
Jénine – Les forces de l'occupation sionistes ont envahi, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 28/10, la maison de l'ancien ministre, l'ingénieur Wasfi Qabha et celle du membre de la direction politique du mouvement du Hamas, Cheikh Khaled Haj ainsi que des autres maisons des cadres du Hamas, lors d'une vaste campagne dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée.


101031-45  28/10/2010 - 10:40 
Une grève générale à Oum al-Fahm
Oum al-Fahm - 
Le maire d’Oum al-Fahm, Cheikh Khaled Al-Hamdan a déclaré que la décision de grève va toucher les écoles, les institutions et établissements publiques, ainsi que les services commerciaux dans la ville.
Grève générale, suite aux agressions, arrestations et provocations des forces de la police et les colons sionistes contre les habitants de cette ville.
Umm al-Fahm : une marche de fascistes juifs provoque des affrontements
Al Jazeera - De violents affrontements ont éclaté entre Palestiniens et Israéliens et la police israélienne suite à une manifestation par les membres d’un groupe de l’extrême droite juive dans la ville de Umm al-Fahm, au nord d’Israël.
A Oumm el Fahm, une localité à majorité arabe au nord d’Israël, les flics israéliens ont très violemment dispersé à coups de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes des manifestants arabes israéliens protestant contre la tenue dans leur ville d’un rassemblement fasciste - Photo : Reuters/Nir Elias


101031-47   28/10/2010 - 10:03
Israël soulagé de ne pas être le seul criminel de guerre
Joie et jubilation résonnent en Israël : les Américains et les Britanniques ont, eux aussi, commis des crimes de guerre ; nous ne sommes pas les seuls.
Les révélations de Wikileaks ont enflammé tous nos bruyants propagandistes : où est Goldstone, jubilent-ils et qu’aurait-il eu à dire ? Ils sont soulagés. Si on permet aux Américains de le faire, cela vaut également pour nous.


101031-48  29/10/2010 - 23:29
Le convoi « La route vers l’espoir » arrive à l’est de la Libye
Tripoli – Le convoi international « La route vers l’espoir », venant de Grande-Bretagne, est arrivé en Libye, en route vers la bande de Gaza.
Dans le port libyen Tibriq, le convoi a connu un accueil chaleureux de la part de plusieurs institutions populaires et de la chambre du commerce et de l’industrie.
L’agence de presse libyenne a indiqué, aujourd’hui vendredi 29 octobre 2010, que le convoi « La route vers l’espoir » a connu une célébration populaire dès son arrivée dans la région d’Al-Batnan, à l’est de la Libye.


101031-49   29/10/2010 - 22:12
L’ONU adopte un projet faisant du Moyen-Orient une région sans arme nucléaire
Le Caire – 
L’Egypte a salué l’adoption de l’Assemblée Générale de l’ONU d’un projet de décision faisant du Moyen-Orient une région sans armes nucléaires. 155 pays ont soutenu le projet, seuls les Etats-Unis et Israël ont mis leur objection.
Depuis 1974 l’Egypte présente ce projet pour que les pays soient sous le contrôle de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique et pour que ces pays s’engagent à ne pas développer et à ne pas produire d’armes nucléaires.
Israël s’oppose à cette décision qui l’obligerait à accepter le traité de l’interdiction du déploiement de l’arme nucléaire, et qui l’obligerait à accepter de se soumettre aux contrôles de l’Agence internationale (AIEA).
Si les gouvernements israéliens sont des anciens terroristes et criminels aujourd’hui, ils savent qu’accepter une telle décision serait la fin de leurs ambitions.
En effet, toutes les puissances nucléaires de la planète on cherché à accéder à l’arme nucléaire, c’était par sa force de dissuasion. Israël à cherché à posséder l’armé nucléaire, non pour vivre en paix, mais pour  ne pas la faire.
En effet, la pax signifie pour Israël, pour le sionisme, la fin de leurs ambitions. Il n’y a que les dirigeants Occidentaux, principalement,  pour être suffisamment cupides pour laisser faire ces criminels. 

101031-50   29/10/2010 - 12:24 
Marche populaire à Kafr Qassem pour la commémoration du massacre de 1954
Al-Nasserah –
Les communautés arabes et celles de Kafr Qassem en particulier, commémorent aujourd’hui, vendredi 29 octobre, le massacre de 1954 perpétré à Kafr Qassem.
Il s’agit de la première et plus importante étape dans le nettoyage ethnique et les tentatives de transfert effectif des populations autochtones après l’occupation de la Palestine en 1948.
Le haut comité de suivi a distribué un communiqué appelant à faire de la commémoration du massacre de Kafr Qassem une occasion pour protester contre l’attaque féroce des institutions sionistes contre les communautés arabes, et contre la montée du racisme sous diverses formes et lois.
Il est prévu que la marche traditionnelle commémorative soit lancée depuis le centre ville en direction du mémorial des martyrs, où seront effectuées les cérémonies de commémoration, et seront prononcés plusieurs discours. La marche se dirigera ensuite vers le cimetière des martyrs, où seront déposées des couronnes de fleurs sur les tombes.
En Israël il y aussi le « MUR DES JUSTES » à ceci près que les Palestiniens n’y son pour rien.
Sans compter que si Israël, le sionisme se sert du Génocide des Juifs par les nazis, de l’étoile de David, de la langue Hébreu, c’est moins pour le symbole qu’ils représentent, que pour s’attacher les faveurs et l’influence des juifs disséminés de par le monde et qui deviennent de ce fait des collabos de ces criminels. 


101031-51    29/10/2010 - 16:21
Un projet sioniste prévoit la modification de l’aspect de l’Esplanade d’al-Bouraq
Al-Qods occupée – un projet sioniste vise à modifier l’aspect de l’Esplanade d’al-Bouraq dans la mosquée d’al-Aqsa, sous prétexte de rechercher des prétendus vestiges juifs, et la construction d’un temple juif à cet endroit, ce qui modifiera la topographie de cette région.
Or, nous savons tous que cela est l’excuse, car en effet, non seulement les fouilles réalisées jusqu'à présent, n’ont rien donnée, mais l’existence même du temple de Salomon, que ces fouilles voudraient justifier est pour le moins que l’on puisse dire tout à fait hypothétique voir romanesque…
Il n’y a que la prévarication des instances internationales et des Etats pour justifier de tels actes. NOUS ELISONS DES TRUANDS, je ne suis pas religieux mais le respect qui est du aux croyances des autres est ou devrait être pour tout homme digne de ce nom, un domaine sacré.
         Le directeur du Département des Antiquités sionistes a annoncé hier lors d’une réunion du comité d’organisation de la municipalité de l’occupation sioniste d’al-Qods, son soutien au projet en expliquant que ce plan sera exécuté en collaboration et en accord avec le Département des Antiquités.
Il a confirmé que le projet comprend le creusement de toute l’esplanade d’al-Bouraq pour mettre à jour les prétendues antiquités juives datant du soi-disant « Second Temple ».
Le comité du district pour la planification et la construction sioniste d’al-Qods a tenu hier une longue séance qui a duré plus de huit heures pour discuter du plan global proposé pour l’Esplanade d’al-Bouraq. Le maire d’al-Qods, Nir Barkat, a expliqué son rôle dans l’instigation de ce projet, et a demandé au comité du district de l’approuver.
L’équipe de planification a également présenté un projet immobilier pour la construction d’un centre religieux juif nommé « Bayt al-Jawhar », d’une superficie d’environ 5000 mètres carrés, sur une grande partie du fond de l’Esplanade d’al-Bouraq. Il sera directement relié à des tunnels, en plus d’un autre projet de construction d’un ascenseur électrique reliant l’Esplanade d’al-Bouraq au quartier juif.
La Fondation al-Aqsa a déclaré de son côté dans un communiqué, en commentaire du projet : « Une lecture rapide du projet montre l’intention de l’occupation sioniste de creuser pas moins de trois longs et grands tunnels. L’un deux relie les tunnels du Mur occidental à l’Esplanade d’al-Bouraq, et le deuxième relie cette Esplanade aux principales entrées dont la construction est prévue dans le mur sud de la Vieille Ville, à la fin de la zone d’al-Bouraq et du quartier des Maghrébins ».
Elle a également souligné que ce tunnel reliera aussi un grand parking souterrain qui sera construit à l’ouest de l’Esplanade d’al-Bouraq. Le troisième tunnel relie le fond de l’Esplanade à l’entrée de la ville de Selwan, et part du fond du mur sud de la Vieille Ville d’al-Qods et rejoint le réseau de tunnels sous la ville de Selwan, qui mènent au quartier al-Boustan, Ain Selwan, et au centre-ville de Selwan.
L’avocat maqdissin, Qays Nasser, qui a présenté une pétition contre ce projet, a déclaré : « Le projet efface complètements les palais omeyyades et les vestiges byzantins au sud de l’Esplanade d’al-Bouraq, afin qu’elle soit au même niveau que l’Esplanade actuelle ».
« Il est question d’un projet qui propose l’ajout de 7730 mètres carrés de constructions dans l’Esplanade d’al-Bouraq, et soumet une division de l’Esplanade en deux étages, le premier serait un parc archéologique, et l’étage supérieur serait consacré à la prière des juifs sur le Mur des Lamentations », a-t-il souligné.
Il a ajouté que le projet prévoit de mettre à jour une voie romaine nommée « Arkadoua » au sujet de laquelle les juifs prétendent qu’elle date de l’époque du Second Temple, et se termine dans l’enceinte de la Vieille Ville, à côté de la Porte des Maghrébins, ce qui nécessiterait la démolition d’une partie de l’enceinte.


101031-52  29/10/2010 - 13:40
Un jeune maqdissin victime d’une agression raciste par des sionistes
Al-Qods occupée – 
Selon le Centre, le jeune Jalal Mahmoud Jibran âgé de 23 ans, a rapporté avoir été victime d’une agression raciste de la part de jeunes sionistes, alors qu’il était assis dans un café de la rue de Jaffa, avec un proche.
Jibran a raconté les détails de son agression: « Samedi soir, vers 23 heures 30, j’étais assis avec Wa’di Jibran, 18 ans, et un jeune juif s’est approché. Il portait une kippa et m’a dit : « Je veux une cigarette », je lui ai répondu « je n’en ai pas ». Il est alors parti puis il est revenu accompagné d’environ dix autres jeunes »…
Une vingtaine de juifs se sont mis à encercler le jeune palestinien qui a reçu une pierre et une bouteille en verre au visage. Il courut vers l’avenue principale poursuivi par les juifs qui criaient « arabe ! ». Un piéton le fit trébucher et lui affligea plusieurs coups de poing. Le palestinien réussit à s’échapper mais il s’écroula d’étourdissement, ce dont profita un grand nombre de gens pour le battre sur tout le corps.
Jibran ajoute que les jeunes sionistes l’insultaient de « arabe, fils adultérin », et « ordure d’arabe ». Il put se lever le visage ensanglanté et fut transporté à l’hôpital Hadassah à Ain Karem pour y être soigné. Il souffre de cocards aux yeux et de contusions sur tout le corps, alors qu’il est malade cardiaque et porte un pacemaker. « J’aurais pu mourir ce soir-là lors de mon agression des extrémistes juifs », a-t-il affirmé.
Je croyais que les juifs n’étaient pas racistes !!!
Seraient-il, finalement les mêmes… 

101031-53   30/10/2010 - 19:57 
Les pêcheurs de la bande de Gaza visés par la marine israélienne
Gaza –  « Chaque petit matin, je fais mes adieux à ma femme et mes enfants, en partant vers la mer pour apporter de quoi se mettre sous la dent, des bouchées de sang et de peur. Les occupants israéliens nous visent sans arrêt. Beaucoup d’entre nous sont morts ou ont été blessés par les balles des barques de la marine sioniste qui prend plaisir à nous pêcher au large de la mer ». Ainsi a parlé le pêcheur de la bande de Gaza Khalil Radi, 55 ans, habitant du camp de réfugiés palestiniens d’Al-Nassirat.
Voir, les pêcheurs de la Bande de Gaza.


101031-54  30/10/2010 - 17:37
L'Égypte interdit au convoi de "L'Espoir" de passer par ses territoires
Gaza – 
Les autorités égyptiennes ont refusé catégoriquement le passage du convoi libyen de l'Espoir" par leurs territoires. Le convoi se trouve depuis de 8 jours dans la région de Tobrouk sur les frontières de la Libye avec l'Egypte, où les Egyptiens refusent l’entrée de  leur territoire.
Des témoins ont ajouté que des centaines de participants ont rejoint le convoi avant que les lignes aériennes libyennes fassent une réduction spéciale de 50% pour tous les pacifistes qui sont arrivés par avion. 

101031-55    30/10/2010 - 17:44
Des colons sionistes s'emparent d'une maison à l'Est d'al Khalil
Al Khalil –  Les colons sionistes se sont emparés de la maison du citoyen palestinien Faiz Salaima, dans le village de Bouk'a à l'Est de la ville d'al Khalil, en l’expulsant avec sa famille.
Le samedi 30/10, des colons ont attaqué gravement le Citoyen Salaima qui a été transporté à l'hôpital d'al-Ahli dans la ville.
Les forces occupantes ont envahi le village de Dhaheria, Soura, Dora, le camp d'al-Fouar, la zone de Reihya située entre Yatta et al-Fouar,  ainsi que le village d'al-Samu, au sud de la ville d'al Khalil.
Je croyais que les juifs étaient des gens bien élevés !!!
Oui, je sais, comme dans toute communauté il y a des gens bien et des colons, ce n’est pas pour rien qu’il son homonymes avec la fin du « Gros intestin ». Ne sort-ils du trou de Bâle !!!
La dramatique c’est qu’ils sont soutenus par 95% de la communauté…
Quoi ! C’est politiquement correct, il n’y a pas de gros mots. Non ? 

101031-56    30/10/2010 - 12:20
Des fêtes de colons sionistes à la mosquée d'al-Ibrahimi
Al Khalil – Des milliers de colons sionistes se sont dirigés, le vendredi après-midi 29/10, à la ville d'al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée pour accomplir leurs rites talmudiques dans la mosquée d'al-Ibrahimi située au centre de la ville, à l'occasion de la soi-disant "Fête juive de Sarah".


101031-57   30/10/2010 - 12:16 
L’armée israélienne enlève 500 ouvriers en octobre
Ramallah – La police sioniste et des miliciens des gardes-frontières ont enlevé, depuis le début d'octobre 2010, plus de 500 ouvriers palestiniens dont 20 femmes, sous prétexte qu'ils se sont infiltrés en territoire israélien  sans permis, selon des informations publiées par des syndicats d'ouvriers en Cisjordanie occupée.
Il ne suffit pas de les empêcher de travailler et de vivre, il faut maintenant les étouffer 

101031-58   30/10/2010 - 12:00 
Déception du médiateur allemand face à la mauvaise gestion du dossier Chalit par Netanyahu
Al-Qods occupée-  Le journal hébreu « Yediot Aharonot » a rapporté, vendredi 29/10, que de source allemande, les  agents des renseignent allemands sont déçus de la position du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à propos de l'échange des prisonniers qui avait pour objectif de libérer le soldat israélien détenu par la résistance palestinienne, Gilad Chalit.


101031-59   27/10/2010 - 11:14
Ordonnances d’expulsion contre huit immeubles à Silwan
Source : Wadi Hilweh Information Center - Silwan    
  Traduction : MR pour ISM  
Wadi Hilweh Information Center – Silwan  Des officiers du renseignement militaire israélien en nombre, accompagnés de soldats israéliens masqués et d’inspecteurs de la municipalité de Jérusalem, sont entrés dans le quartier Silwan dimanche 24 octobre dans l’après-midi pour remettre des ordres d’expulsion aux locataires de 8 immeubles d’habitation appartenant à des Palestiniens. Sur les 8 résidences visées par les évictions, 6 sont situées dans le secteur Al-Ain Al-Fouka, juste au nord du quartier Al-Bustan, et les 2 autres sont situées à l’intérieur d’Al-Bustan.


Les propriétaires des immeubles visés sont Nafeth Al Sabbah, Hussein Abu Sabih, Sadi Asileh, Ashraf Taha, et Yousef Abu Sneineh d’Al-Ain Al-Fouka, et Khaled Rwaidi et Muhannad Afishah, résidents d’Al-Bustan.


Les ordonnances ont été émises au prétexte que les résidents habitent des bâtiments « sans permis », en dépit du fait que Yousef Abu Sneineh est en possession des documents jordaniens prouvant qu’il est le propriétaire légal de son immeuble, et que la plupart des maisons en question ont été en fait construites avant 1967, c’est-à-dire avant que la partie orientale de Jérusalem, dont Silwan, soit passée sous contrôle israélien.


Des affrontements violents ont rapidement éclaté à Al-Bustan entre les résidents palestiniens et les troupes israéliennes, après que des soldats israéliens masqués aient tenté d’entrer dans plusieurs maisons du quartier, et soient montés sur le toit de l’immeuble de Muhannad Afisha

Après avoir distribué leurs notices, les forces israéliennes se sont retirées du quartier, et il n’y a pas eu de blessés.

L’Eglise catholique couvrant les prêtres pédophiles, non seulement n’a pas d’excuse mais elle se rend complice d’un crime ne pouvant à jamais être pardonné.
L’Eglise israélienne cautionnant les crimes que commet Israël, et en particulier celui de démolir l’habitat autochtone ou ces ordonnances d’expulsion, se rend  aussi complice d’un crime ne pouvant à jamais être pardonné.  
D’autant plus impardonnable qu’elle y participe physiquement, par ses rabbins qui font la guerre ou qui y incitent. 
Il n'y a pas d'excuse pour ces prêtres, nous catholiques le savons.
Mais vous, 
Juifs savez-vous qu'il n'y a pas d'excuse a cautionner les crimes que commet le sionisme ?