jeudi 27 janvier 2011

Les concession à Jérusalem-Est


Les concession palestiniennes ne sont pas valables pour les israéliens.

L'Autorité Nationale Palestinienne (ANP) proposa au Gouvernement israélien le maintenir de presque toutes les colonies de Jérusalem.
EUGENIO GARCÍA GASCÓN 

Correspondant à Jérusalem 25/01/2011 04:39


La chaîne de télévision Al-Jazzera a commencé à diffuser une série de 1 684 documents
confidentiels sur les négociations avec l'État israélien, que l'Autorité Palestinienne gardait à Ramallah. La première partie contient des détails compromettants pour l'Autorité palestinienne qu'elle conduisit, entre 1999 et 2010, sur le futur de Jérusalem.

Israël, le sionisme, gangrène tous ceux qui l'approchent, c'est un constat,  qui n'enlève en rien la responsabilité qui est la leur. 

En essence, les documents prouvent que l'Autorité palestinienne c'est résigné a perdre pratiquement toutes les colonies juives qu'il y a dans le secteur occupé de la coté, avec l'exception d'une colonie située au sud de la citée, que les israéliens nomment Har Homa. Où,  comme c'est le cas de la majorité des colonies de Jérusalem, l'État israélien continue les constructions au jour d'aujourd'hui.

La chaîne Al-Jazzera diffuse les procès-verbaux des réunions.
La publication des documents a déclenché des réactions en chaîne, qui ont accusé le reporter d' Al-Jazzera de lancer une attaque directe contre l'Autorité palestinienne et contre son ex-président, Mahmud Abbas, pour torpiller le succès des négociations directes, pratiquement inexistantes en ce moment.

Ce qu'affirme ce journaliste est faux, en effet, pour qu'il soit dans le vrai il eut fallu, que ces négociations aient une change d'aboutir positivement. Or toutes les négociation avec Israël, nous le savons tous, sont une mascarade et cela non seulement depuis 1999/2010, mais depuis toujours. Il n'y a pas un seul engagement pris dans ces négociations qu'a la lettre l'État israélien n'aie pas piétiné...

Quelques leaders du Fatah et israéliens ont tenté de défendre Abbas. C'est le cas de l'ex ministre des Affaires extérieures Shlomo Ben Ami, qui en 2000 supervisa les négociations, et qui déclara hier : que les documents divulgués ne contiennent pas de grandes nouveautés par rapport aux négociation du temps de Yasser Arafat.

C'est clair. Mahmud Abbas est en isolation à la Moukata, nous le constatons ! Nous prendrait-on pour des canards sauvages ?
Cela aussi nous le savons, nous ne pouvons pas faire confiance à un sioniste qu'il soit juif ou non. Un sioniste choisit toujours la solution la moins mauvaise au moment où il en a besoin...

"Le principe était et l'est encore, que les zones de peuplement israéliennes de Jérusalem resteront sous contrôle israélien et les zones de peuplement arabe resteront sous contrôle palestinien", déclara Ben Ami.

Là, on comprend l'empressement que met l'État israélien a nettoyer ethniquement Jérusalem-Est mais aussi la Vallée du Jourdain ou encore, même sans rapport direct, le Néguev.

Seul est demandée l'abandon de la colonie de Bethléem.
Sans doute pour apaiser les critiques de la part de la communauté Chrétienne, comme si le Droit international était une question d'interprétation.  

Lors d'une réunion qui eut lieu le 15 juin 2008, et avec la participation du chef négociateur, Saeb Erekat, le ministre des Affaires étrangères palestinien, Ahmed Qureia, son collègue israélien, Tzipi Livni, et la Secrétaire d'Eat US, Condoleezza Rice, c'est là que furent offeters toutes les colonies de Jérusalem-Est sauf Har Homa.  "C'est la première fois dans l'histoire que nous faisons une telle proposition ; nous ne la fîmes même a Camp David", ajouta Qureia. Ben, non ! A Camp David, Yasser Arafat était présent...



Une autre réunion qui eut lieu en octobre 2009, Erekat offrit aux israéliens le contrôle du quartier juifs de la Vieille Citée et "une partie du quartier Arménien". Les documents révèlent que les israéliens généralement se limitent à écouter et après disent qu'ils refusent la proposition et demandent une nouvelle proposition.
D'autres documents démontrent que Erekat  suggéra aux israéliens que le contrôle de l'esplanade des Mosquées, riveraine du Mur des lamentations, devrait être contrôlé par un comité international duquel l'Arabie Saudite serait partie prenante.

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