samedi 19 février 2011

La violence des colons : une « affaire classée »


Comme les nazis, les sionistes s'octroient des droits sur les populations !
Quelle crédibilité devons-nous apporter aux arguments juifs voulant justifier la création d'un État, par les crimes commis à leur encontre, lors qu'ils se comportent à l'identique contre un autre peuple ?   
Le sionisme ne peut pas tout expliquer... si le sionisme à pu se développer au sein de cette communauté c'est que dans son intérieur il y avait des êtres arrogants, pensant avoir des prérogatives, refusées au commun des mortels... 


La violence des colons : une « affaire classée »
[ 09/02/2011 - 17:39 ]
Nena News

Ramallah - Devant un énième cas de violence brutale, conduite par des colons israéliens contre la population civile palestinienne, les autorités israéliennes ont, une fois de plus, liquidé la question en annonçant qu’il s’agissait d’un acte d’auto-défense. L’affaire a donc été « classée ». 


Des Palestiniens portent le corps d’Oudaï Qadous qui a été abattu par un colon israélien près du village de Burin Iraq en Cisjordanie occupée, le 27 Janvier - Photo : MaanImages
L’assassinat a eu lieu jeudi, près de Naplouse, quand un colon a tué Uday Maher Qadous, un jeune homme de 19 ans, originaire de Iraq Burin. Il aura suffit d’un seul coup dans le thorax pour mettre fin à la vie de Uday.
En effet, selon un examen préliminaire effectué par le staff médical de Ramallah, confirmé ensuite par « Al-Haq », une ONG palestinienne d’avocats et de juristes, la balle aurait percé le thorax en s’y introduisant en diagonale. Restée à l’intérieur du corps, elle aurait causé des lésions internes dans le poumon.
D’après des témoins, la victime se trouvait dans sa propre terre, en train de courir après quelques moutons enfuis. L’action pourrait sans doute être confirmée par une des multiples caméras de « sécurité », installées par l’armée partout en Cisjordanie, particulièrement à proximité des installations et colonies illégales.
La presse israélienne de ce matin rapporte que le mis en cause (originaire d’une des colonies voisines de Bracha ou de Yitzhar), n’aurait pas encore été identifié. De toute façon, puisqu’il était armé, il aurait tiré pour se défendre car il marchait seul du côté d’un village palestinien, où il aurait été touché par des pierres lancées par un groupe d’habitants.
Par ailleurs, alors que des organisations de colons critiquaient l’action des organisations de la gauche israélienne (contre eux) et condamnaient leur « exploitation du sang arabe », Yousef Al-Khalil, un autre garçon palestinien du nord d’Hébron a été foudroyé, ce matin, par une arme à feu utilisée par des habitants de la colonie de Bat Ayin. Ces derniers étaient en excursion sur le territoire occupé, chose qui, d’après l’agence de presse Ynet, n’a pas été convenue avec l’armée.
Pour leur part, des sources palestiniennes rapportent qu’un groupe de colons serait descendu de Bat Ayin vers la commune de Khirbet Safa. Ils avaient ouvert le feu sur un groupe d’adolescents palestiniens, tuant Yousef (mort cliniquement) et en blessant un autre.
Le mois de novembre dernier, l’organisation non-gouvernementale Defence for Children a publié un nouveau document qui illustre 38 affaires de violence perpétrées par des colons contre des mineurs palestiniens et ce, en l’espace de deux années seulement. En effet, les armes à feu des colons ont tué deux des trois garçons attaqués et en ont blessé 42 autres.
En outre, parmi les 38 cas enregistrés entre mars 2008 et juillet 2010, 21 actes de violence ont été commis par des colons dans le gouvernorat d’Hébron, dont 7 à Naplouse, ce qui prouve que se sont toujours quelques communes palestiniennes, considérées comme les plus instables et vulnérables, a être la cible des résidents illégaux des colonies et des avant-postes.
Defence for Children a tenu à dédier ce document au jeune Mohammed Ibrahim al Qader Qadous, âgé à peine de 15 ans lorsqu’il a été tué par un projectile tiré par un soldat israélien en mars 2010. L’hommage a été rendu à ce cas étudié dans le rapport car le jeune palestinien avait, en 2009, déjà été victime de la violence des colons.
Ainsi, l’organisation non-gouvernementale Yesh Din confirme que 90% des actes de violence contre les Palestiniens, entre atteinte aux personnes physiques, aux propriétés, aux terres, aux voitures, aux animaux, aux oliviers, etc., font l’objet d’une enquête sommaire et sont automatiquement classées sans suite. Les auteurs, eux, n’encourent aucune poursuite judiciaire, même s’ils viennent à être identifiés.

28 janvier 2011 - Nena News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.osservatorioiraq.it/modu...
Traduction de l’italien : Niha





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