mardi 22 février 2011

Les USA opposent leur veto à l'ONU

El Pais 19/02/2011
Vague de changement dans le monde musulman -
La position de la Maison Blanche

Les USA opposent leur veto à l'ONU, dans une résolution qui condamnait Israël pour la construction de colonies.

Washington croit qu'une telle résolution serait préjudiciable au processus de paix.  
Quel homme honnête un peu intelligent, peut affirmer que condamner la colonisation israélienne, nuirait à un processus de paix ?
Processus de paix remarquable par son absence, quand il n'entérine un processus de spoliation contrôlé.  

Dans un moment extrêmement délicat au Proche-Orient, les États-Unis ont du mettre en jeu leur prestige dans le monde arabe pour protéger Israël et opposer leur veto au Conseil de Sécurité des Nations Unies a une résolution qui condamne le Gouvernement israélien pour la construction de colonies juives en territoire palestinien.

Ce veto US, est le premier du Gouvernement  Obama, il était nécessaire pour vaincre la résolution  qui qualifie d' "Illégal" la politique de colonisation et obtint l'appui de 14 membres du Conseil de Sécurité. Le texte rejeté, proposé par l'Autorité palestinienne, exigeait que l'État israélien cesse immédiatement ces constructions et soit condamné pour ces faits. 
Cette information du journal espagnol "El pais" est fausse, en effet d'après le journal espagnol "Publico" les 14 membres on voté à l'unanimité en faveur de la motion palestinienne.  Pourtant le journal "El Pais" était il y a encore deux ans un journal à la déontologie irréprochable. A cette époque des journalistes franchement pro israéliens ont fait l'apparition, répandant des vérités apocryphes ou carrément mensongères. C'est dire jusque où le sionisme est prêt a aller, pour atteindre ses visées criminelles.
En fin d'article le papier du journal, non encore atteint par les métastases que représente le sionisme, "Publico". 

L'administration Nord-Américaine s'oppose aussi officiellement aux colonies, mais a considère, selon la déclaration hier de son ambassadrice à l'ONU, Susan Rice, qu'une approbation de cette nature aurait  été contreproductive au processus de paix palestino-israélien, actuellement bloqué.
Quel processus, quelle paix ?
Ces fourberies ne sont plus admissibles...

Ce vote arrive a un moment d'une grande agitation et incertitude dans le monde arabe et pourrait avoir des conséquences politiques bien au-delà de la formalité que son passage par le Conseil de Sécurité. La diplomatie  Nord-Américaine, consciente de l'importance du texte que les palestiniens voulaient présente, ont intenté durant des jours et jusqu'au dernier moment de convaincre la délégation palestrinienne pour qu'il renoncent à sa présentation.  Et avaient offert, la semaine dernière, un document alternatif dans le quel, avec un langage plus modéré, il était question de critique la colonisation. Mais tous ces efforts ont été inutiles et les Etats-Unis ont du imaginer une autre étape  qui les écarte de la volonté palestinienne.    
Comment un processus démocratique populaire, pourrait nuire à la justice à la paix. Cela signifie clairement que ces États se disant œuvrer pour la paix œuvrent surtout pour une politique inavouable, que l'on doit déguiser en habit de paix pour répandre une politique hégémonique et partisane.   
  
Le moment de vérité est arrivé, entre l'enclume et le marteau, il fallait choisir et lever la main en faveur d'Israël ou de la Palestine, Une fois de plus les USA se sont positionné au coté d'Israël, son éternel, son inconditionnel et inusable allié. Washington ne voulait arriver jusque-là, et tentait de masquer cette évidence  dans un moment historique dans lequel il est question de corriger des décennies  de désaccord avec le peuple Arabe. Mais lorsque l'implacable montre de la politique a marqué l'heure, s'est en faveur d'Israël, y compris en contradiction avec les thèses d'Obama lui-même que les USA l'ont soutenu publiquement  et cela depuis le début de son mandat.  


Obama a toujours défendu l'arrêt de la colonisation. Il l'a fait jusqu'au point de gagner l'antipathie du Gouvernement de Benjamin Netanyahu, qui ne croit pas dans l'amitié du président américain. Mais de là a appuyer publiquement une condamnation devant le Conseil de Sécurité,  est un pas, que ni Obama ni aucun président Nord-Américain n'a pas encore acquis les conditions  de le franchir.  
Qui peut ignorer que tous les Présidents US sont prisonnier des Lobbys qui les ont financé ? Il s'agit donc moins de présidents "PANTINS" que d'un système électoral favorables aux mafias argentés...
  
Ce veto peut ressusciter l'antiaméricanisme  parmi la population palestinienne, mais aussi Arabe en général, envenimer les relations entre Obama et l'autorité palestinienne et diminuer la marge de manœuvre des États-Unis dans le négociation de paix. Et quelque soit l'angle historique, cette couardise constitue un désastre diplomatique.

"Les USA ont clairement  démontré aux palestiniens, à l'opinion publique arabe et à l'opinion mondiale que les gouvernements américains sont avec les israéliens, jusqu'au point de destruction", déclaration a la chaîne CNN de la négociatrice et parlementaire palestinienne Hanan Ashrawi.

Cette fois, le soutien à Israël est particulièrement important étant donné le nouvel équilibre qui se dessine dans le Moyen-Orient.   Dans quelques mois, par exemple, les États-Unis et Israël doivent faire face à un nouveau gouvernement en Égypte qui entrera probablement en fonction, et non face aux intérêts personnels d'un gouvernant, mais d'un "État de droit" soucieux de ses citoyens. Dans ces circonstances, si l'appui nord-américain jusqu'aujourd'hui était routinier, à partir de maintenant sera plus délicat.  

Il ne sera pas facile pour Obama de modifier cette politique, entre autres raisons, parce que personne ne lui facilitera les choses.  Ni le radicalisme de Netanyahu, ni Abbas, préoccupé d'avantage à se maintenir au pouvoir, ni l'opinion publique nord-américaine.     
La semaine dernière, on a appris que l'administration était en négociation avec l'ONU un texte alternatif critiquant la politique israélienne, plusieurs chroniqueurs et medias se sont précipités pour dénoncer la faiblesse de la politique de la Maison Blanche. 







Publico  Samedi 19/02/2011  - 2:00
A deux heures du matin, le bureau du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fait un communiqué de presse. C'est inhabituel que le bureau de Netanyahu émette des communiqués a ces heures  impossibles, mais l'occasion le méritait : Cette même nuit les USA avaient opposé leur veto a la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui condamnait l'expansion coloniale israélienne dans les territoires occupés. C'est le premier veto de l'administration Obama au Conseil de Sécurité depuis qu'il est arrivé à la Maison Blanche.

Le communiqué du bureau de Netanyahu est sublime dans la mesure où il affirme que l'Etat israélien  est intéressé par la paix avec les palestiniens. C'est une rhétorique que dans d'autres temps était admise mais aujourd'hui elle n'est plus admise automatiquement. De fait, un grand nombre de gens qui suivent de près la politique israélienne doutent que l'Etat sioniste ait un quelconque intérêt pour la paix, à part un intérêt exclusivement verbal et de communiqués. Certainement, une preuve du peu de confiance que les gens accordent aux déclarations israéliennes, c'est que les 14 membres du Conseil de Sécurité ont voté à l'unanimité en faveur de la résolution qui condamnait Israël.   

Si Israël avait le plus petit  intérêt  pour la paix avec les palestiniens et syriens, ne construirait sans cesse des colonies en Cisjordanie et au Golan, et ne procéderait à la judaïsation de Jérusalem-Est.
Malheureusement le veto d'Obama permettra à Israël de consolidefr l'occupation de la Palestine et du Golan.


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