vendredi 23 septembre 2011

Thuriféraires français.


Avants de comprendre l'indignation que peut représenter la démarche de ces soi-disant démocrates, il faut se poser la question de savoir si ces (démocrates d'opérette...) ont fait la même démarche lors que le Kosovo demanda son INDÉPENDANCE, par exemple ?
La question à ce poser maintenant est : de savoir pourquoi ces démocrates d'opérette font ainsi allégeance à Israël, au sionisme ?
Nous savons que les USA, quoi qu'on en dise, sont phagocytés par les américains sionistes ou pro israélien, autrement dit la politique extérieure américaine ne se fait à Washington mais à Tel-Aviv, ceux qui en doutent peuvent remarquer que les déclarations d'intention du Président Obama sur la Palestine  sont remises en cause par les exigences sionistes à chaque fois  qu'Israël en a besoin... Cela est une réalité.
Mais la France, l'Europe ? C'est en quelque sorte semblable même si les Lobby pro sionistes et pro israéliens sont moins influents, apparemment, qu'aux USA, l'influence des juifs pro-sionistes est a n'en pas douter, avec l'achats des consciences de ces politiques cupides. Une "arme" qu'Israël utilise à chaque fois qu'il en a besoin.  
Comment ces soi-disant démocrates peuvent avaliser les crimes que commet Israël quand ces derniers sont qualifiés de crimes de guerre, voir contre l'humanité par une commission onusienne...  (Commission Golstone, lui même juif) dans ces conditions comment peut-on encore douter de la criminalité israélienne, sioniste, autrement que par le bénéfice que ce politiques d'opérette en retirent.
Ils réclament comme des êtres inintelligents des négociation de paix, alors même que ces négociation non seulement sont des simulacres servants à entériner les rapides sionistes en Palestine, amis encore elles  n'ont rien donné de positif depuis plus de quarante années. Naturellement nous entendons sempiternellement que l'échec des négociations le sont par la volonté palestinienne, alors même que leurs demandes ont TOUJOURS été refusées et par les israéliens et par les USA, maître d'œuvre en matière de mystifications.

N'hésitez pas à lire l'article ci-dessous il émane d'un diplomate Espagnol.
La Nakba: Des négociations ou des farces ?   


La Grèce était en désaccord avec la politique israélienne ; L’Irlande était  en désaccord avec la politique israélienne ; l'Espagne était en désaccord avec la politique israélienne ; La Norvège était en désaccord avec la politique israélienne [...], pouvons-nous considérer que les pays qui dénoncent la politique hégémonique d'Israël au Proche-Orient sont en danger ? Je ne sais pas, c'est un simple constat que je fais. 
Ce qui est sur c'est qu'une commission privé (non étatique) octroi un classement, qui comme à la bourse, n'a rient de logique (c'est un raisonnement purement politique, idéologique et symbolique). L'important est de savoir quels sont les motivations qui accordent à la Grèce, par exemple, un "A" et aux USA un "AAA", pourtant si la Chine faisait valoir ses avoirs américains, les USA seraient  aussi-tôt en faillite. L'intéressant serait maintenant de savoir comment sont composées ces "commissions" quelles sont ses réelles motivations...    
Il n'y a pas d'autre choix, la société civile doit prendre le pas sur ces politiques que nous élisons et qui nous méprisent aussi-tôt et n'ont d'autre objectif que l’enrichissement personnel et œuvrer à l’avènement, je le répète, du Nouvel Ordre Mondial  dont le, sionisme en est la "Clé de voute". 

Paradoxe franco-israélien ! 
Il existe en France, Sénat, Parlement, un groupe parlementaire non d’obédience philosophique ou politique mais idéologique. C'est ainsi qu'il existe dans ces deux entités parlementaires un groupe Franco-israélien ! 
Existe-t-il un groupe Franco-allemand ? Franco-italien ? Franco-algérien ? [...] Alors pourquoi un groupe parlementaire Franco-israélien ?

Pour que ces thuriféraires ignorants de la nocivité sioniste, une vidéo qui... :
http://www.youtube.com/watch?v=VyO3nTFdTyU

France - 19 septembre 2011
Les 110 thuriféraires français de l'entité sioniste
Par Youssef Girard


Mahmoud Abbas a annoncé qu'il déposerait une demande de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU le 23 septembre 2011. Si en Palestine et dans le monde arabe nombreux sont ceux qui perçoivent cette initiative comme une vaine tentative de palier à la politique de l’« Autorité » palestinienne qui, de compromis en compromissions, se vautre tous les jours un peu plus dans la collaboration avec l’ennemi. Néanmoins, ce simulacre d’opposition à l’entité sioniste ne se manifeste pas sans provoquer les rugissements des thuriféraires de l'entité sioniste.

Claude Goasguen et Jean-Michel Baylet, deux signataires qui refusent la création d'un Etat palestinien.
Le 17 septembre 2011, alors que la France n’avait officiellement pas encore arrêté sa position face à la démarche de l’ « Autorité » palestinienne, 110 parlementaires français, de droite et de gauche, ont signé une « Lettre ouverte au président de la République » (1) pour lui demander de s’opposer à la reconnaissance d’un Etat palestinien. Dans cette lettre ouverte initiée par Claude Goasguen et Jean-Pierre Plancade, présidents des groupes d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale et au Sénat, les 110 parlementaires demandent à Nicolas Sarkozy d’user du droit de veto de la France en cas de saisine du Conseil de sécurité de l’ONU par Mahmoud Abbas.
Evidemment ces parlementaires font passer leur défense inconditionnelle du projet colonial sioniste, fondé sur la destruction de la Palestine, sous un discours de « paix » exhortant « Israéliens et Palestiniens à reprendre sans plus tarder le chemin des pourparlers » qui, depuis vingt ans, ne mènent nulle part sinon à la judaïsation toujours plus importante de la Palestine. Leur haine du peuple palestinien s’exprime en fait sous les mots de « reprise des négociations » qui permet aux sionistes de poursuivre leur politique de colonisation de la Palestine. Celle-ci leur permettra de défendre une politique du « fait accompli » affirmant qu’il n’est pas possible de remettre en cause la colonisation. Par ce processus vicieux, la colonisation intégrale de la Palestine historique est en train de s’accomplir derrière les mots œcuméniques de « négociations » et de « paix ».
Ainsi, c’est bien à la destruction de la Palestine et de son peuple que ces 110 parlementaires français appellent sous couvert d’exhortation à la « paix » et aux « négociations ».
Pour ces ennemis éclairés de la Palestine, la reconnaissance d’un Etat palestinien par l’ONU est « dangereuse » car elle ne fera que perpétuer et exacerber le « conflit » en « suscitant des attentes au sein de la population palestinienne que la réalité du terrain ne saurait combler ». Cette « frustration générée par ces attentes déçues pourrait alors rapidement déboucher sur un nouveau cycle de violences ». Bien évidemment, les 110 sectateurs de l’entité sioniste ne redoutent que la violence touchant la population « israélienne ». La violence du nettoyage ethnique, de la dépossession et de la colonisation vécue par ces « infrahumains » qui sont les Palestiniens, n’intéresse nullement les 110 thuriféraires de l’entité sioniste.
S’il est vain de soutenir la demande de l’« Autorité » palestinienne de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU, en revanche, il est fondamental de dénoncer tous ceux qui par leur action défendent le projet colonial sioniste de spoliation de la terre arabe de Palestine.





(1) Cf. « Etat palestinien : 110 parlementaires réclament le veto de Sarkozy », Le JDD, 19 septembre 2011.



Liste des 110 parlementaires signataires de cette « Lettre ouverte au président de la République » :
1) Claude Goasguen, Union pour un Mouvement Populaire, Député, ancien ministre
2) Jean-Pierre Plancade, Rassemblement Démocratique et Social Européen, sénateur
3) Jean-Michel Baylet, Président du Parti Radical de gauche, sénateur, ancien ministre
4) Patrick Beaudoin, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
5) Herve Mariton, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, ancien ministre
6) Yvon Collin, Président du groupe du Rassemblement démocratique et social européen(RDSE), Sénateur
7) Michel Hunault, Nouveau Centre, Député
8) Didier Quentin, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission des Affaires européennes, ministre plénipotentiaire, Député-maire
9) Stéphane Demilly, Nouveau Centre, Vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, Député-maire
10) Monique Iborra, membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Vice- président du conseil régional de Midi-Pyrénées, Députée
11) Jean-Marie Le Guen, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, adjoint au maire de Paris, Député
12) Sylvie Desmarescaux, non affiliée, sénatrice-maire
13) Jean Lasalle, Vice-président du Modem, Député
14) Raymond Couderc, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire
15) Jean-Marie Bockel, Rassemblement Démocratique et Social Européen, sénateur, ancien ministre
16) Serge Blisko, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Député
17) Emile Blessig, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
18) Paul Giaccobi, Apparenté groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Président du Conseil exécutif de l’Assemblée de Corse, secrétaire de l’Assemblée nationale, Député
19) Eric Raoult, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, ancien ministre
20) Madec Roger, Membre du groupe socialiste, sénateur-maire
21) Jacques Remiller, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
22) Jean-Pierre Leleux, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire
23) Fauconnier Alain, Membre du groupe socialiste, sénateur-maire
24) Herbillon Michel, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, Député-maire
25) Yves Dauges, Membre du groupe socialiste, sénateur
26) Marie-Louise Fort, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
27) Yvan Lachaud, Président du groupe Nouveau Centre, à l’Assemblée Nationale, Député
28) Jean-Luc Préel, Nouveau Centre, Vice-président de la commission des affaires sociales, Député
29) Étienne Mourrut, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
30) George Paul-Langevin, Vice-présidente du Groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Députée
31) Jacques Gautier, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire
32) Philippe Gosselin, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
33) Nicole Bricq, membre du groupe socialiste, Vice-présidente de la commission des finances, sénatrice
34) Philippe Vitel, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées, Député
35) Jean-claude Frécon, Membre du groupe socialiste, sénateur-maire
36) Joëlle Garriaud-Maylam, Union pour un Mouvement Populaire, secrétaire de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Vice-présidente de la commission sur la dimension civile de la sécurité au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, sénatrice
37) Daniel Mach, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
38) Jean-François Mancel, Union pour un Mouvement Populaire, Député
39) Valéry Boyer, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
40) Michel Voisin, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, Vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées, Député
41) Paul Jeanneteau, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
42) Mélot Colette, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, sénatrice
43) Simon Sutour, Membre du groupe socialiste, Vice-président de la commission des Affaires européennes, sénateur
44) Arlette Grosskost, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
45) Rudy Salles, Vice-président du Nouveau Centre, Vice-président de l’Assemblée nationale, Député
46) Anne Grommerch, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
47) Herve Maurey, Union centriste, sénateur-maire
48) Bernard Debré, Union pour un Mouvement Populaire, Député, ancien ministre
49) Isabelle Vasseur, Union pour un Mouvement Populaire, Députée-maire
50) Jean-François Humbert, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur
51) Dominique Tian, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
52) Françoise Branget, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
53) Éric Straumann, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
54) Richard Dell’Agnola, Union pour un Mouvement Populaire, Député
56) Marcel Bonnot, Union pour un Mouvement Populaire, Député
57) Jacques Grosperrin, Union pour un Mouvement Populaire, Député
58) Gilbert Barbier, Rassemblement Démocratique et Social Européen, Vice-président de la commission des affaires sociales, sénateur
59) Laurent Béteille, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire
60) Serge Lagauche, Membre du groupe socialiste, Vice-président de la culture, de l’éducation et de la communication, sénateur
61) Bernadette Dupont, Union pour un Mouvement Populaire, sénatrice
62) Olivier Dassault, Union pour un Mouvement Populaire, Député
63) Armand Jung, membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Député
64) Pierre-Christophe Baguet, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
65) Jacques Kossowski, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
66) Geneviève Lévy, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
67) Brigitte Baragès, Union pour un Mouvement Populaire, Députée-maire
68) Françoise Hostalier, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
69) Marc Bernier, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
70) Michel Sordi, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
71) André Schneider, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-Président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Député
72) Lionnel Luca, Union pour un Mouvement Populaire, Co-président de la Droite populaire Député Michel
73) Roland Blum, Union pour un Mouvement Populaire, Premier Adjoint au Maire de Marseille, Député
74) Bruno Gilles, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire
75) Richard Mallié, Union pour un Mouvement Populaire, Questeur de l’Assemblée nationale, Député
76) Hoffman-Rispal Danièle, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Députée
77) Jean-Claude Guibal, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
78) Colette Giudicelli, Union pour un Mouvement Populaire, sénatrice
79) Marie-Françoise Pérol-Dumont, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Présidente du conseil général de Haute-Vienne, Députée
80) Georges Mothron, Union pour un Mouvement Populaire, Premier Vice-président du conseil général du Val d’Oise, Député-maire
81) Paul Durieu, Union pour un Mouvement Populaire, Député
82) Jean-Christophe Lagarde, Président exécutif du Nouveau centre, Vice-président de l’Assemblée nationale, Député-maire
83) Dino Cinieri, Union pour un Mouvement Populaire, Député
84) Daniel Spagnou, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
85) Francis Grignon, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur
86) René Beaumont, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur
87) Jean-marc Lefranc, Union pour un Mouvement Populaire, Député
88) Guy Teissier, Union pour un Mouvement Populaire, Président de la commission de la défense et des forces armées, Député-maire
89) Jean-Jacques Urvoas, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche,
Vice- président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Député
90) Jean-Marie Sermier, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
91) Christiane Demontès, Membre du groupe socialiste, Secrétaire du Sénat, Sénatrice-maire
92) Bernard Deflesselles, Union pour un Mouvement Populaire, Député
93) Christian Kert, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, Député
94) Jérôme Chartier, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
95) Claude Gatignol, Union pour un Mouvement Populaire, Député
96) Nicolas Forissier, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, ancien ministre
97) Jean-Marc Roubaud, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
98) David Habib, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Député-maire
99) Henriette Martinez, Union pour un Mouvement Populaire, Présidente déléguée de la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, Députée
100) Françoise de Panafieu, Union pour un Mouvement Populaire, Conseillère de Paris,
Vice- président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, ancienne ministre, Députée
101) Michèle Tabarot, Union pour un Mouvement Populaire, Présidente de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée Nationale, Députée-maire
102) Jean René Lecerf, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, Vice-président du conseil général du Nord, sénateur-maire
103) Patrick Bloche, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Conseiller de Paris, Député-maire du 11ième arrondissement de Paris
104) Jean-Luc Bennahmias, Vice-président du Modem, Député européen
105) Alain Moyne-Bressand, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire
106) Christophe-André Frassa, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur
107) Valérie Rosso-Debord, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
108) André Vallini, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Conseiller de Paris, Porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Député-maire
109) Guénhaël Huet, Union pour un Mouvement Populaire, Députée
110) François Pupponi, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Conseiller de Paris, Député-maire
France - 19 septembre 2011


LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Monsieur le Président de la République, Nous, parlementaires français issus de la majorité présidentielle et des rangs de l'opposition, réaffirmons notre engagement en faveur d’une résolution pacifique et négociée du conflit israélo-palestinien reposant sur le principe de deux Etats pour deux peuples. Nous sommes convaincus que seule la voie du dialogue peut garantir l’établissement d’une paix juste et durable. Aussi, nous appelons Israéliens et Palestiniens à reprendre sans plus tarder le chemin des pourparlers et les exhortons à s'abstenir de toute démarche unilatérale. C'est la raison pour laquelle, nous nous opposons à la stratégie de contournement des négociations visant à imposer la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien lors de la session de septembre de l’Assemblée générale des Nations Unies. Certes, le chemin qui mène à la paix est parsemé d’obstacles et le blocage actuel des pourparlers pourrait conduire un certain nombre d’entre nous à estimer qu’une telle démarche est frappée au coin du bon sens. Elle est en réalité dangereuse, contreproductive et illusoire. Dangereuse, car loin de résoudre le conflit, elle ne fera que le perpétuer et l’exacerber en suscitant des attentes au sein de la population palestinienne que la réalité du terrain ne saurait combler. La frustration générée par ces attentes déçues pourrait alors rapidement déboucher sur un nouveau cycle de violences. Cette démarche est également contreproductive et illusoire, car aucune « solution miracle » ne soustraira les parties à la laborieuse mais nécessaire négociation des dossiers relatifs au statut permanent (Jérusalem, les frontières, la sécurité, les implantations, les réfugiés, l’eau) sans laquelle aucune paix n’est envisageable. Il n'y a en effet pas d'alternative aux négociations qui implique de part et d'autre des concessions douloureuses. Comme l’a rappelé le Président américain Barack Obama lors de son allocution du19 mai 2011 devant le Département d’Etat, une paix durable et équitable n’est possible qu’au moyen d’une approche reposant sur une démarche de type bilatérale. "
 Les actes symboliques destinés à isoler Israël aux Nations unies en septembre ne créeront pas un Etat indépendant 
", a-t-il ajouté.
Cette position a été récemment réaffirmée par le Président du Parlement européen, Jerzy Busek, qui a estimé pour sa part lors d’une conférence de presse le 15 juin 2011 à Ramallah, que la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien serait « inutile et dangereuse ».
De même, au sein de l'Autorité palestinienne, cette stratégie de contournement des négociations est loin de faire l'unanimité. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a publiquement fait part de ses doutes quant au bien fondé d'une telle démarche. Elle ne fera, selon lui, pas avancer la cause palestinienne et risquerait au contraire d'éloigner son peuple de la réalisation de sa légitime aspiration. En outre, cette manœuvre politique sape les fondements juridiques sur lesquels repose le processus de paix et viole les accords conclus entre Israël et l’Autorité palestinienne, accords dont la France et avec elle, l'ensemble de la communauté internationale, se sont portées garantes. En effet, les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de Sécurité de l’ONU, les accords d’Oslo (1993) et la Feuille de route adoptée par le Quartet (Nations-Unies, Etats-Unis, Russie, Union Européenne), rejettent toute démarche unilatérale et invitent les parties à négocier ensemble une résolution du conflit reposant sur le principe de « deux Etats pour deux peuples vivant côte à côte dans la paix et la sécurité ». Ce principe à été rappelé à de maintes reprises, notamment en Février 2011 par le Quartet qui « … réaffirme qu’une action unilatérale de l’une ou de l’autre des parties en présence ne peut anticiper sur les négociations à venir et ne serait  pas reconnue par la communauté internationale . » Par ailleurs, la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien conduira les parties dans une impasse et condamnera le processus de paix à une mort certaine. Elle limitera inévitablement les marges de manœuvre de la direction palestinienne et sa capacité à faire des compromis. Toute concession sera à l'avenir interprétée et vécue par la population palestinienne comme un renoncement et un recul inacceptable. De même, elle enterrera définitivement les espoirs des partisans Israéliens et Palestiniens de la paix qui n’ont cessé d’œuvrer en faveur d’une solution négociée depuis l’inauguration du processus de paix à Madrid en 1991. Elle les marginalisera au profit des extrémistes qui refusent toute concession et n’hésitent pas à recourir à la violence. Enfin, cette démarche unilatérale mettra en péril la coopération israélo-palestinienne dans les domaines de l’économie et de la sécurité qui a permit une croissance sans précédent en Cisjordanie et l’instauration d’un calme relatif dans les Territoires placés sous le contrôle de l’Autorité palestinienne. Elle conduira les parties à durcir leurs positions et risquerait de précipiter un nouvel affrontement à l’heure où les incertitudes planent sur l’avenir d’une région instable qui connaît de profonds bouleversements. Nous savons toute l’attention que votre gouvernement porte au processus de paix au Proche-Orient et partageons avec vous le souhait que la France et ses partenaires européens jouent un rôle plus actif dans les pourparlers israélo-palestiniens. C’est pourquoi nous vous demandons solennellement, Monsieur le Président de la République, de réaffirmer l’engagement de la France en faveur d’une solution négociée au conflit en vous opposant à la résolution visant à imposer de manière unilatérale la reconnaissance d’un Etat palestinien.

Seul un retour à la table des négociations et des concessions réciproques reposant sur le principe d’une reconnaissance mutuelle garantira l’établissement d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre plus haute considération.

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