vendredi 7 octobre 2011

L'education en Israël, est un element de propagande


Le ministère de l’éducation sioniste est devenu un outil de terreur !
[ 06/10/2011 - 21:47 ] 

Palestine – CPI

Hanin Zaabi, députée au parlement israélien (la Knesset), vient d’envoyer un message urgent au conseiller juridique du gouvernement lui demandant de vérifier la légalité, surtout l’illégalité, des nouvelles instructions données par le ministre de l’éducation aux inspecteurs et aux directeurs des écoles arabes leur notifiant l’interdiction tout enseignement, de tout dialogue, sur la révolte de la ville d'Al-Quds (Jérusalem-Est) en passe de judaïsation, dans les écoles.

La lettre portait le titre : « Interdiction des activités politiques ». Elle a été rédigée de façon à faire comprendre que toutes les activités politiques sont interdites, mêmes les activités légales. Le ministre n’a pas oublié de mettre quelque part l’adjectif « provocatrices » pour cacher l’illégalité de la lettre.
Dans un autre message envoyé par la députée Zaabi au ministre de l’éducation, elle lui demande des explications sur ces instructions données aux écoles arabes, pour savoir si cette interdiction touchera toutes les activités éducatives politiques, ou seulement celle qui pourront être provocatrices.

Elle lui souligne que parler des événements de la deuxième Intifada et de la mort de 13 jeunes palestiniens ne pourra pas être considéré comme provocateur, sauf si "Israël" veut considérer l’étude même de l’Histoire comme un enseignement provocateur. Et cela est très dangereux ; le ministre de l’éducation lui-même doit être poursuivi en justice.
Il est vrai, dit la députée dans son message, que la loi de l’éducation et de l’enseignement interdit toute publicité au profit de partis politiques. Non seulement elle permet, mais elle encourage même les élèves à la multiplicité politique, à rencontrer des hommes politiques, des hommes de lettres…
Il est donc normal de considérer les instructions du ministre de l’éducation comme étant illégales et néfastes. Elles préparent une génération ignorante, coupée de son environnement, ignorant ses droits, ce qui vient complètement à l’encontre du devoir et de la responsabilité de l’école et de l’appareil éducatif.
Ces nouvelles instructions ne sont qu’un épisode d’une longue série essayant d’imposer une culture de terreur aux enseignants, essayant de transformer les inspecteurs et les directeurs en outils d’une vraie répression intellectuelle.

La lettre de la députée Zaabi finit par dire qu’aussi bien les écoles arabes que les écoles juives devront enseigner ce qui s’est passé dans la ville d'Al-Quds (Jérusalem-Est) et dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa en l’an 2000, et entamer des discussions, des dialogues, des conférences qui sont des moyens éducatifs importants pour un service éducatif qui assume son rôle, non qui fuit ses responsabilités.







Vous allez croire que cela ne peut pas être, que cela est impossible, qu'un pays dit démocratique, s'évertue à créer une génération d'amnésiques dans le seul but de poursuivre ses crimes sans que les populations concernées se révoltent.

C'est un enseignement somnifère, c'est un enseignement digne des dictatures.
Cependant, vous pouvez imaginer que au-delà de ces agissements en Israël, ils ne puissent se reproduire, par exemple, en France. Je peux vous assurer que de nombreuses  association, groupements dans les domaines les plus divers, dès  que des personnages favorables à Israël occupent un poste influent, dans le règlement intérieur de l'association il y est stipulé que : "les discutions politiques sont interdites". Cela n'a pas d'autre but que d'éviter a  des personnes sensibilisées par le conflit du Proche-Orient n'informent de la politique réelle que le sionisme impose en Palestine.
Vous allez dire, cela n'est pas possible ?  SI, je vous affirme même qu'il existe en France des Shlyim (sorte prédicateurs israéliens) venus convaincre les sceptiques du bien-fondé de la politique israélienne. Ils s'immiscent dans les discutions/débats qu'il peut y avoir, par exemple,  après un film sur ce conflit...
Le sionisme plus que le nazisme connait l'importance de la communication, qui permet la manipulations des populations mais surtout de faire passer une politique d'attaque criminelle pour une politique de défense légitime.
Ce "lobbying"  est aussi pratique auprès des nos institutions (avec une différence, cependant, pour convaincre son interlocuteur le Shlyim a à sa disposition des arguments irrésistibles pour les politiques cupides) : Gouvernements nationaux ; Parlement européen ; Commission européenne et tout établissement/association si petit soit-il. Et il va de soi, les institutions internationales. 

Le sionisme "clé de voûte" du Nouvel Ordre Mondial sait que pour arriver à ses fins il sera nécessaire de contrôler les moindres fait-et-gestes du plus petit élément qui pourrait le perturber.  Nous n'en sommes pas encore là, mais le contrôle des populations est presque à son terme.  




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