mercredi 7 décembre 2011

Un archéologue réfute le récit sioniste


Un archéologue réfute le récit sioniste sur le prétendu temple sous la Grande mosquée d'Al-Aqsa.  La découverte a provoqué l’étonnement et la frustration des archéologues sionistes.
[ 06/12/2011 - 17:56 ]

Jérusalem - CPI

L’archéologue palestinien Jamal Amr a annoncé la découverte de 17 pièces de monnaie datées de l’an 16 après JC, c'est-à-dire vingt ans après la mort d'Hérode le Grand, à l'endroit où les archéologues et autorités sionistes prétendent qu'il a construit le Second Temple, découverte qui sape les arguments sionistes prétendant l’existence du présumé temple sous la mosquée sainte d’el-Aqsa.

C'est lors d'une conférence de presse tenue par le comité islamo-chrétien pour le soutien de Jérusalem et les lieux saints et le Congrès national populaire de Jérusalem, le lundi 5 décembre 2011, à son siège à Ramallah, sous le titre «Bouraq entre les revendications sionistes et les réalités de découvertes ».
Amr a déclaré que cette découverte a été trouvée sous le Mur de « Bouraq », où les occupants sionistes considèrent comme étant le mur ouest du  prétendu temple, ce qui confirme que la construction du mur a été réalisé après « Hérode », précisément dans l’ère du gouverneur romain « Jrtos Werleios ».

L'expert a souligné que cette découverte a provoqué l'étonnement et la frustration des archéologues sionistes et qui remet en cause leurs revendications sur la légende du temple, et a expliqué que toutes les découvertes qui ont été trouvés dans la ville de Jérusalem-Est (el-Qods occupée) et dans le voisinage des esplanades sacrées sont reliées aux ères arabo-islamiques, notamment à l’ère  Omeyyade, abbasside jusqu'à la période Ottomane.

À son tour, le président musulman du comité  pour l’appui de Jérusalem et des lieux saints, Cheikh Mohammed Hussein a dénoncé la décision des autorités Israéliennes qui ont annoncé un plan visant à créer des synagogues ou «chapelles juives» dans la zone inférieure de l'entrée de la Porte des Maghrébins dans la mosquée bénie d’el-Aqsa.

« Le plan sioniste est une menace majeure pour la mosquée d’el-Aqsa, qui fait partie du processus global de judaïsation de la zone de Bouraq au-dessus du sol et en dessous », a ainsi poursuivi.

Le président chrétien du comité le Patriarche Michel Sabah a affirmé que Jérusalem a besoin d’un statut spécifique pour protéger la ville  de la judaïsation perpétuelle au détriment de ses habitants  chrétiens et musulmans, et ainsi stabiliser la ville sainte dans sa dignité.

« Ce qui se passe à Jérusalem, sous le soi-disant "fouilles archéologiques" n'a rien à voir avec la connaissance de ses origines et ses effets et va glisser la ville et la région dans une crise réelle », a-t-il également contesté contre la campagne judaïque perpétuelle à el-Qods occupée.
En effet, ce que cherche à faire le sionisme, c'est trouver des arguments, y compris faux, pour justifier la judaïsation de Jérusalem et de toute la Palestine historique. Pour tout hêtre normalement constitué décrire la réalité est une question d'honnêteté intellectuelle. Pour les sionistes, ces êtres sans état de conscience, la réalité se confond avec leur désirs au point de commettre des actes illégaux pensant les commettre en toute légitimité. Ce sont des êtres souffrant de schizophrénie névrotique.


    

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