Palestine une Nation en trop !
Israël-Palestine
: le rapport français explosif sur la question de l'eau
[
22/01/2012 - 14:26 ] LEMONDE.FR
La vallée
du Jourdain apparait en Israël comme un
objet de tension dans la question du partage des eaux. AFP/JONATHAN NACKSTRAND
Le
rapport a été remis en décembre par le député français, mais c'est plus d'un
mois après sa publication, avec la traduction de certains passages dans la
presse israélienne, qu'il provoque un tollé en Israël. Ce rapport d'information
pour la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale remis par
le député socialiste Jean Glavany décrit la question de l'eau comme
"révélatrice d'un nouvel apartheid au Moyen-Orient". "Nous sommes étonnés et indignés par ce
rapport de M. Glavany qui a introduit une terminologie extrême dans le
document, au dernier moment, sans en informer ses collègues",
s'insurge le porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères Ygal
Palmor, qui dénonce dans Haaretz un rapport "rempli d'un verbe emprunt de
propagande vicieuse, bien éloignée de l'esprit critique professionnel".
Dans un premier temps, voir Le Monde dénoncer la politique inique
israélienne, peut paraitre anachronique. En fait, il ne dénonce pas cette politique,
mais ce que les israéliens ou le porte-parole du gouvernement responsable de
cette politique pensent du constat que M Jean Glavany a fait dans son rapport, lors de son déplacement en Palestine. Il est, là
une précision qu'il faut faire pour ne pas confondre Le Monde avec un journal à la déontologie acceptable.
M Yigal Palmor, on s'en serait douté, préfère la violence des actes criminels a celle des mots fusse-t-ils justes. En effet, le vocable apartheid correspond exactement à la politique que mène Israël en Palestine. Dans ces conditions, comment M Palmor ose-t'il prétendre à une quelconque indignation, lui, qui n'a cessé de faire des déclarations de pure propagande et très éloigné de l'étique que devrait avoir un homme juste. M Palmor qui, quant il était secrétaire d'ambassade en France participait à des débats télévisées où il crachait toute sa haine des palestiniens. Il est mal placé aujourd'hui pour s'indigner. Comme le sont d'ailleurs la plus part des hommes politiques prenant la défense de cet Etat voyou, qu’ils soient israélien ou non, qu’ils soient juifs ou non.
DE
L'UTILISATION DU MOT "APARTHEID"
Interrogé
par Le Monde.fr, Jean Glavany nie avoir ajouté le terme d'"apartheid"
au dernier moment, mais l'avoir fait en connaissance de cause "je savais
que cela ne leur ferait pas plaisir (...) mais à force de ne pas vouloir
braquer, on laisse faire", réagit le député socialiste qui affirme être
"un ami d'Israël" et souhaite parler "du fond et pas de la forme
du mot". Sur la méthodologie, le député dit s'être rendu "une petite
semaine" avec d'autres élus français dans la région – Liban, Jordanie,
Isarël, territoires palestiniens – et avoir rencontré "les ministres
israélien et palestinien de l'eau, des diplomates et des ONG". "On
n'a pas fait ça depuis notre bureau à l'Assemblée nationale", affirme le
député en réponse aux critiques. Dans sont point à la presse du mercredi 18
janvier, le ministère des affaires étrangères décline toute réaction, arguant
"nous n'avons pas l'habitude de commenter le contenu des rapports
parlementaires".
Le sionisme c'est aussi
cela... Ils préfèrent voir le parlement français légiférer sur la définition du Génocide que de s'intéresser aux crimes que comment Israël, le sionisme, les juif d'Europe immigrés en Palestine. (Comme on les comprend )
Sur
place, précisément, loin des bureaux de l'Assemblée nationale, Gidon Bromberg,
directeur israélien de Friends of the Earth Middle East – une ONG qui rassemble
Jordaniens, Israéliens et Palestiniens pour la promotion de la paix et du
développement durable dans la région – évoque la question
"historique" de l'eau dans la région. "Israël ne partage pas
l'eau de façon équitable avec les Palestiniens", commente ce spécialiste
des questions d'eau et de sécurité. "Les Israéliens considèrent l'eau
comme une question relevant de la sphère militaire, ce qui rend presque
impossibles les débats ou les projets innovants et équilibrés qui restent dès
lors relégués au second plan", analyse de son côté Pierre Berthelot,
chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique, dans l'édition
janvier-février de la revue "Questions internationales".
Il est rassurant que dans le territoire israélien il y ait encore quelques hommes justes. Il faut cependant admettre que cet Etat, comme beaucoup de "démocraties", utilise le secret défense pour tenter de masquer ses forfaits. Cet Etat voyou, OSE, comme c'est le cas à l'ouest du Jourdain, déclarer ce territoire zone militaire pour y justifier un politique injuste, inique mais surtout abusive. Les mafieux sont plus nobles que ces êtres dénués d'état de conscience.
Situation
géographique de la bande de Gaza et de la Cisjordanie Le Monde.fr
La
question épineuse de l'eau faisait ainsi partie des accords d'Oslo II, en 1995,
qui n'ont pas été renégociés comme prévu en 2000 avec l'éclatement de la
seconde Intifada. Si experts et ONG s'accordent pour considérer l'eau comme
"un outil militaire", à l'instar de l'expression utilisée par Mark
Zeitoun, chercheur à l'université d'East Anglia en Grande-Bretagne, c'est sur
la forme et l'utilisation du mot "apartheid" que le rapport est
questionné.
Pour Mark
Zeitoun, spécialiste des questions de gouvernance environnementale, "si
l'on définit 'apartheid' comme une discrimination réalisée sur la base de la
race, alors on peut parler d'apartheid de l'eau". Gidon Bromberg, lui,
déplore l'utilisation de ce terme : "ce mot, ça n'aide vraiment pas, ça
braque les gens", explique-t-il en allusion à la réaction du gouvernement
israélien.
Les accorde d'Oslo ont été, comme tous les accords antérieurs, ces négociation ont été Des négociations ou des farces ? Quel choix ont toujours eu les palestiniens dans ces accords ? Aucun, oh pardon, non, ils ont eu le choix, entre la "PESTE et le CHOLÉRA".
Israël ne braque pas les palestiniens, il les tue. En plus ces assassins voudraient que le vocable employé adoucisse leur crime, leur responsabilité.
Le sionisme est ne idéologie criminelle, adopté par des criminels, quelque soit leurs origines ou le terme utilisé.
Israël ne braque pas les palestiniens, il les tue. En plus ces assassins voudraient que le vocable employé adoucisse leur crime, leur responsabilité.
Le sionisme est ne idéologie criminelle, adopté par des criminels, quelque soit leurs origines ou le terme utilisé.
"CE
SONT LES ISRAÉLIENS QUI DÉCIDENT"
Pour les
Palestiniens, la problématique du partage de l'eau se traduit de façon
différente en Cisjordanie et à Gaza. Il s'agit tout d'abord d'une question
géographique : Israël est située en aval par rapport à la Cisjordanie, tandis
que Gaza se situe en aval par rapport à Israël. La définition du prélèvement
des eaux a donc été un point crucial des accords d'Oslo II, qui encadrent le
forage des sols : en Cisjordanie, tout forage doit faire l'objet d'une
autorisation du Joint Water Committee, un comité mixte, composé d'Israëliens et
de Palestiniens. "Dans la pratique, ce sont les Israéliens qui décident et
en général, c'est à la faveur des demandes israéliennes, pas palestiniennes",
souligne Stéphanie Oudot, adjointe au département eau et assainissement à
l'Agence française du développement. Cette spécialiste des questions d'eau a
travaillé pendant sept ans comme chef de projet dans la région.
Les israéliens, comme les
juifs, ont toujours demande des passe-droit, des avantages que les populations
n'avaient pas forcement, comme se fut le cas en Espagne, où parce qu’ils étaient protégés, parce qu'ils avaient des avantages refusées aux autres citoyens ont du quitter la terre qui pour tout autre citoyen aurait été la leur. Et nous le voyons bien en France où sous l’impulsion de députés juifs ou favorables à Israël cherchant à faire voter des passe-droits (pour la classe politique) en partie obtenus, en partie refusées, tant leur demande apparaissait comme étant un avantage injuste.
Mais c'est toujours ainsi, avec le sionisme, il faut reconnaître cependant que lorsqu'on est honnête, on peut dire: avec les Juifs. C'est inimaginable la propension qu'on les juifs a "tirer la couverture à soi". C'est à croire qu'ils nous prennent pour des gogos. Et lorsque leur influence permet de s'octroyer ces avantages, ils les refusent ensuite aux autres.
Mais c'est toujours ainsi, avec le sionisme, il faut reconnaître cependant que lorsqu'on est honnête, on peut dire: avec les Juifs. C'est inimaginable la propension qu'on les juifs a "tirer la couverture à soi". C'est à croire qu'ils nous prennent pour des gogos. Et lorsque leur influence permet de s'octroyer ces avantages, ils les refusent ensuite aux autres.
La
colonie de Givat Zeev, en Cisjordanie. "Il faut savoir, par exemple, que
les 450 000 colons israéliens en Cisjordanie utilisent plus d'eau que 2,3
millions de Palestiniens" écrit le rapport de M. GlavanyREUTERS/BAZ RATNER
Le
rapport Glavany évoque ainsi un fonctionnement "sur le mode du consensus,
ce qui donne de facto un pouvoir de veto à Israël". Dans la zone C (voir
le deuxième encadré de bas de page), les autorisations doivent en outre être
approuvées par l'armée israélienne, encore plus réticente à les accorder.
"Il faut savoir, par exemple, que les 450 000 colons israéliens en
Cisjordanie utilisent plus d'eau que 2,3 millions de Palestiniens", note
encore le rapport de M. Glavany. Mark Zeitoun relève en effet que chaque année,
"les Palestiniens utilisent environ 70 millions de m3 d'eau contre 222
millions de m3 pour les colons Israéliens".
Dans le
détail, le rapport évoque la destruction "systématique" par l'armée
israélienne des puits construits "spontanément" par les Palestiniens.
"Les puits sont souvent détruits s'il n'y a pas eu de permission",
nuance Gidon Bromberg. Pondération similaire sur ce point du rapport par
Stéphanie Oudot, qui note que la construction de ces puits,
"essentiellement agricoles", n'est "pas systématique".
Les palestiniens sont sur
leurs terres, l'occupation détruit les moyens d'existence des palestiniens, et
il faudrait admettre que pour creuser un puits il faille demander la permission
à celui-là même qui vous spolie et vous affame... !
Le monde marche sur la tête.
"GRAVES
PROBLÈMES SANITAIRES"
Le
directeur israélien de l'ONG Friends of Earth Middle East évoque ainsi de
"graves problèmes sanitaires". Face à l'absence de ressources, les
Palestiniens doivent acheter de l'eau municipale qui "est bon marché mais
limitée", explique l'expert sur les questions d'eau. Les habitants se
tournent alors vers l'approvisionnement privé. Selon la Banque mondiale (PDF),
les Palestiniens vivant en Jordanie dépensent 8 % de leur revenu en eau. Pour
l'eau non municipale, "il n'existe pas de contrôle : [l'eau] peut être
contaminée, avec les conséquences que l'on connaît : douleurs abdominales,
diarrhées". De son côté, Stéphanie Oudot décrit cette image :
"des piscines et des jardins arrosés du côté des colons, tandis qu'à côté,
les Palestiniens se rendent au puits avec un seau".
Corollaire
de la question de l'eau, celle de l'assainissement. Les eaux de Cisjordanie
s'écoulent en effet vers Israël, or "il n'existe qu'une seule station
d'assainissement, en Cisjordanie, à Ramallah, et les besoins sont
considérables", note Stéphanie Oudot. Des eaux usées s'écoulent ainsi vers
Israël, qui accuse les Palestiniens de ne pas agir contre la pollution de
l'eau. "Du fait de la domination israélienne, les Palestiniens ne sont pas
encouragés à traiter les eaux qui sont donc contaminées", explique Gidon
Bromberg. "On considère aussi que 30 % à 40 % de l'eau sont perdus par des
fuites non réparées dans les canaux" côté palestinien, poursuit Gidon
Bromberg, qui souligne cette situation paradoxale : "en l'absence de
coopération avec les Palestiniens, Israël dessert ses propres intérêts".
Pour
gérer les eaux usées provenant de Cisjordanie, les Israéliens construisent en
Israël des stations d'épuration et "réutilisent ensuite ces eaux pour leur
agriculture", relève Stéphanie Oudot. Israël amortit ensuite la construction
et l'entretien de ces stations d'épuration "en ne reversant pas les taxes
dues à l'autorité palestinienne". Depuis un an ou deux, note la
responsable à l'Agence française du développement, les demandes émises par
l'autorité palestinienne de construction de stations d'épuration sont davantage
accordées, peut-être une concomitance avec ce rapport de 2009 de la Banque
mondiale, qui dénonçait le contrôle de l'eau par Israël en Cisjordanie, relève
l'experte. Outre les nappes partagées, Stéphanie Oudot évoque également la
question du Jourdain, détourné en amont par Israël, "ce qui rend les
Palestiniens très dépendants d'Israël en eau potable".
Le
partage des eaux en Cisjordanie est déterminé par les accords d'Oslo II de
1995. Des accords "respectés", souligne Mark Zeitoun, mais
"asymétriques" et "faussés" : le texte devait être
"temporaire", mais n'a jamais été renégocié, mentionne le chercheur.
L'accord ne tient en outre pas compte des besoins en eau d'une population qui a
doublé depuis 1995, selon les estimations de la Banque mondiale.
"A
GAZA, C'EST ENCORE PIRE"
"A
Gaza c'est encore pire ; la qualité de l'eau y est épouvantable", témoigne
Gidon Bromberg. Contrairement à la Cisjordanie, les Palestiniens peuvent y
forer librement. "Des milliers d'habitants y creusent leur propre
puits", poursuit Gidon Bromberg. Israël étant en amont, "[les
Israéliens] pompent comme des fous de leur côté, il y a donc une
surexploitation réelle", signale pour sa part Stéphanie Oudot. Dans
une région surpeuplée, où les habitants pompent de l'eau rare, c'est donc de
l'eau salée qui sort de terre. "Les Gazaouis ne peuvent plus boire de
l'eau du robinet," témoigne Stéphanie Oudot, qui alerte sur une
"situation humanitaire d'urgence". Selon la Banque mondiale, à Gaza
"seule 5 % à 10 % de l'aquifère correspond aux standards de qualité".
Ruines
d'une maison de Khan Younès détruite lors de l'offensive israélienne dans la
bande de Gaza, menée de décembre 2008 à janvier 2009. Selon le rapport Glavany,
"les réserves d'eau ont été prises pour cible en 2008-2009 par les
bombardements".
REUTERS/IBRAHEEM
ABU MUSTAFA
A Gaza,
le rapport parlementaire estime que "les réserves d'eau ont été prises
pour cible en 2008-2009 par les bombardements". "C'est impossible à
déterminer", temporise Mark Zeitoun. Encore plus nuancée, Stéphanie Oudot
souligne le fait que les bombardements ont épargné la digue de Betlaya qui
retient un vaste lac d'eaux usées. L'assainissement des eaux représente
toutefois un problème central dans la bande de Gaza, avec un manque criant
d'infrastructures.
Dans ce
territoire palestinien, l'enjeu crucial est le dessalement des eaux. Mais cette
technologie est extrêmement coûteuse. Dans le même temps, Israël consolide son
indépendance "en dessalant l'eau elle-même sur la côte méditerranéenne",
relève Gidon Bromberg. Une indépendance qui, estime Mark Zeitoun, devrait
mécaniquement "permettre aux Israéliens d'être plus ouverts aux
négociations avec les Palestiniens". Le chercheur craint qu'à l'instar de
précédents rapports sur l'eau, le rapport Glavany "fasse du bruit (...),
mais qu'une fois que l'attention du publique sera retombée, la politique reste
la même". "La situation changera lorsqu'Israël reconnaîtra que la
sécurité de l'eau pour tous passera par un partage équitable et juste de
l'eau", note le chercheur. Gidon Bromberg estime, lui, que l'eau peut
"justement représenter un vecteur très solide pour construire la
confiance" entre Israéliens et Palestiniens.
Il n'y a pas
d'autre solution pour que la politique sioniste déployée par les juifs venus d'Europe
en Palestine cesse il faut, puisqu'ils n'ont pas su s'adapter dans leur nouvel environnement et se faire accepter par le
peuple originel. Il faudra qu'ils trouvent un autre territoire, l' ONU,
comme en 1947 les y aidera, en espérant que
cette fois ils sauront respecter le Peuple qui les accueille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire